NOTES sur TOURVILLE – 27
TOURVILLE-SUR-PONT-AUDEMER.
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
voir :
Médailles – fragments de tuiles et poteries – A. de Caumont
Godefroy I p.265
Corde – Pierres tombales pl.2-22-25
St Maclou – A. Le Prevost
Bulletin Monumental 1869 p.190
A. Canel – Pont Audemer p.165
Histoire d’Honfleur – Anonyme p.232 et suivantes
2 – Pièces Justificatives:
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
TOURVILLE-SUR-PONT-AUDEMER.
350. Jean d’Escambourg, Sr. du lieu, a dit être personne noble, et en a baillé généalogie, commençante à Jean d’Escambour, écr., vivant en 1399; duquel il entend avoir justifié sa descente jusqu’au 5e. dégré par lui representé , par les lettres et écritures par lui produites, dont la copie est demeurée au greffe.
351. Robert d’Angerville a baillé sa généalogie avec Guillaume , son pere , en la ville du Pont-Audemer, n°. 362.
Recherche de 1540
Guillaume d’Angerville, sieur de Tourville et Robert, son fils, ont baillé leur généalogie commençante à Robert, sieur de Grainville qui, par traité du 18 avril 1396, épousa Demoiselle Marguerite de Thonneville, fille de Messire Jean de Thonneville, chevalier, écuyer et seigneur du lieu. (Le premier habitait Pont Audemer et le second Tourville en 1540) (p.130 et 134)
Montres de 1469
Cardot Descambosc, seigneur du Bosc (p.48)
Rogier, demeurant ordinairement baillage d’Alençon
Arrière-ban de 1562
Charles d’Escambosc, écuyer, seigneur du fief de Bosc-Roger (à Croisilles, canton de Gacè dans l’Orne) (p.90)
Maistre Guillaume d’Escambosc, seigneurs du fief des Cresches, assis à Aquetot près Le Neubourg (p.115)
Tourville – Le Mont Désert, château.
L’ancien château des seigneurs de Tourville qui avait manoir, fossés, pont-levis et meurtrières, était situé à 450 pas du nouveau sur le bord du chemin de St Paul par en bas. On y voit encore des restes de murailles, quelques vestiges de motte et un tertre qui était destiné, sans doute, à défendre le château du côté de la colline. (Gadebled)
Tourville près de Pont Audemer – Torfvilla – Torville – Turvilla de Alnet ou de Alnetis fut possédé primitivement par la famille de Pont Audemer jusqu’au XIIIe siècle, vers 1226 qu’il passa dans la maison d’Angerville qui le conserva jusque vers le milieu du XVIe siècle ; qu’il fut acheté de Guillaume d’Angerville et de Robert son fils, par Jean d’Escambourg, son fils François, est qualifié chevalier de l’Ordre du Roi et gentilhomme ordinaire de sa chambre.
Aux Escambourg succéda la famille des Guérin, maintenus dans leur noblesse en 1667. Dans la dernière moitié du XVIIIe siècle, ce fief fut acquis par Monsieur le Tendre de Tourville.
Tourville était un fief de haubert relevant du roi, qui s’étendait sur les paroisses de St Germain, St Paul, Campigny, la Noë, Wancrocq, St Maclou ? Lilletot et devait 40 jours de garde à la porte normande du château de Pont Audemer.
Il y avait cour et usage de basse justice, droit de colombier, de moulin, pêcherie, manoir avec fossés, pont-levis et meurtrières.
En décembre 1772, le fief du Val, quart de fief de haubert, assis dans la paroisse, fut réuni par lettres patentes du roi au fief de Tourville.
Siglas dépendant autrefois de Selles et la Rocardière, fait partie de Tourville.
Les Feoda Normandiae mentionnent Guillaume Siglas pour le service d’un quart de chevalier.
Au XVIIIe siècle la famille Tirel possédait ce domaine.
Les premiers seigneurs de Tourville fondèrent une chapelle et léproserie de Ste Catherine des Hêtres pour recevoir des lépreux natifs de Tourville, St Paul, St Germain (hors bourgeoisie) St Michel et Notre Dame de Préaux, Selles et St Symphorien. Elle fut réunie vers la fin du XVIIe siècle à l’Hôtel Dieu de Pont Audemer. Elle était située sur le bord du chemin de Pont Audemer à Préaux.
La chapelle de Ste Catherine-des-Hêtres, assise à Tourville, doyenné de Pont-Audemer, était primitivement une! léproserie à la nomination du seigneur de cette paroisse qui en fut sans doute le fondateur. Suivant les grands rôles de l’Echiqüier de Normandie, elle recevait 20 sols tournois de rente sur l’aumône établie.
Tourville possédait encore une chapelle et prieuré de Ste Marie Egyptienne, avec une fontaine, objet de pèlerinage, situés au fond d’une vallée étroite, maintenant à usage de demeure.
Il y avait tous les ans 1000 pèlerins. Cette chapelle fut donnée à l’abbaye de Cormeilles.
On a trouvé à Tourville plusieurs centaines de médailles antiques, et petit bronze.
L’ancien château n’était pas situé si près de l’église que celui qui lui a succédé ; on voit son emplacement à 450 pas du premier. Il reste encore des débris de maçonnerie, des vestiges de motte et un tertre. (Arcisse de Caumont)
3 – Archives ShL:
Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27
Néant