NOTES sur:
A – VICTOT
B – PONTFOL
Ancien fichier VICTOT.SPR complété.
NOTES sur:
A – VICTOT
– La commune actuelle de Victot-Pontfol a été constituée par la réunion des communes de VICTOT – PONTFOL – Les AUTHIEUX SUR CORBON qui formaient chacune avant 1790 une paroisse et communauté (Décret du 28 mars 1858)
Michel COTTIN
Juin 1994
Manoir de Bouttemont
(vide dans le fichier original)
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
BOURRIENNE abbé, « Le dénombrement du Temporel de l’Eveschié de Bayeux (1460) », Baiocana, 2, 1910, pp. 3-15;49-56; 145-154
Crévecoeur: p. 145-146 (Victot, Pontfol, Castillon, Cambremer ; Honneur de Manerbe: pp. 147148 (Fief de l’Espée au Pré-d’Auge, Mont-Rosty, La Planque, Bers, Brette, Grandouet ; Saint-Laurent-du-Mont: pp. 148-149 (fieu Jean Gosse, Denis Guérin ; Montreuil (Cambremer, Saint-Ouen-le-Pin)
CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, t. IV, pp. 148-150
« Le château de Victot construit en brique et pierre de taille avec ses tourelles, ses toits garnis encore de tuiles vernissées nous montre ce qu’était à la fin du XVIe siècle l’architecture des châteaux de pierre dans cette région du Calvados. M. Bouet en a fait un dessin sur ma demande.
« Victot eut d’abord des seigneurs qui portèrent son nom. Colin Labbey, écuyer du connétable Du Guesclin, qui fait la tige de la maison de Labbey de la Roque, épousa Isabelle de Victot, fille de Jean de Victot, écuyer. A la fin du XIVe siècle, Robert Caperon était seigneur patron de Saint-Denis de Victot; au XVIe siècle, c’est une famille Boutin que nous trouvons en possession de la terre. En 1540 Michel Boutin fit ses preuves devant les élus de Lisieux. Philippe Boutin, seigneur de Victot, entra en partage avec Robert de Tournebu, seigneur de Pont-Mauvoisin et bailli de Lisieux, des biens du président de Croismare, le 15 mars 1595 comme ayant épousé Geneviève de Boutin. Les Boutin étaient encore en possession de Victot à la fin du XVIIIe siècle. Cette famille était originaire de la vicomté de Vire ».
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, pages 144, 146 et 176.
COUZY Hélène, « Les châteaux de Cricqueville et de Victot et l’architecture polychrome en Normandie orientale », CAF, 132, 1974 (1978), pp. 118-138 (p. 130 ill.)
Victot, pp.131-135
DE LA RUE Abbé, Nouveaux essais historiques sur la ville de Caen, 2 vol., Caen, Mancel, 1842, t. II, p. 105 sq.
Odon Stigand, Rabel de Tancarville, Hugues de Montfort, seigneur de Saint-Laurent-des-Monts, Robert de Montfort, seigneur du Plessis-Esmangart (Dozulé), Guillaume de Tilly, Guillaume de Crèvecoeur, seigneur de Vendeuvre, Hugues de Victot et Guillaume de Pontfol, Alexandre de Bouttemont, Gouvis, Rupierre seigneurs de Frénouville, d’Ablon, d’Aigneuax, Chièvre, Canapville, de Prunelay, d’Angerville, de Tournebu, de sainte-Marie, de Percy, de Bonnenfant, de vaux, du Tremblay de Mesnil-Mauger, Poilvilain, de méheudin, de la Ferté de Courcy, Malherbe, Louvel de Bonneville-la-Louvet, Mallet de Graville, Saint-Loup-de-Fribois, vignobles de Lécaude, de Mézidon, de Bray d’Ecajeul, Etrehan-le-Pierreux
DETERVILLE Philippe, Le charme discret des Manoirs du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1985, pp. 235-237
Victot-Pontfol, Le Manoir du Lieu-Collet, Manoir du Lieu-Collet, CDMPA, pp. 265-237; escalier monumental à jour carré avec volées droites, palier de repos et double départ avec balustres à arcades
DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 250×330, 301 p.; pp. 250-255
DETERVILLE Philippe, Le Canton et son patrimoine dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 (Caen, A.L.B.M.T.), pp. 23-34
Lieu Calice, Lieu Rousse, Manoir du Bais, Manoir de Castillon, Prieuré de Montargis, Manoir de Cantepie, auberge du Cadran, Manoir de l’Epinay, Manoir de la Planche, Le Mont-de-la-Vigne, Victot, Manoir du Lieu-Gervais, Beuvron, Lieu-Chartier, Lieu-Angot, Lieu-Hocquart, Manoir de la Hogue, Saint-Gilles-de–Livet, Manoir des Groisilliers, Manoir de Léaupartie, Auvillars, Manoir de la Bruyère, Presbytère, Manoir de Criqueboeuf, Manoir du Lieu du Vieux, Manoir de la Commanderie, Manoir du Champ-Versan, Formentin, La Roque-Baignard, La Morinière, Le Val-Richerh, Saint-Ouen-le-Pin; Manoir Gosset.
Editions FLOHIC: Le Patrimoine des communes du Calvados page 541.
FREGNAC Claude, Merveilles des châteaux de Normandie – Préface de Michel de Saint-Pierre, s.d. (Paris 1966), p. 327
HIRTZ Paul et DEROUARD Jacques, « En Pays d’Auge… excursion », Centre havrais de recherches historiques, bull.,n° 28, sept. 1989, pp. 5-8
= Châteaux de Mesnil-Guillaume et de Granchamp, manoirs de Coupesarte et de Victot-Pontfol, Saint-Pierre-sur-Dives, chalet Guttinger.
LA VARENDE Jean de, Châteaux de Normandie, Paris, 1958, pp. 130-131
LE COURT Henry, La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, 1895, 2, pp. 252-255
avril 1255, vidimus de saint Louis d’une charte datée du jour de l’Assomption Notre-Dame 1247 par laquelle le recteur de l’église de Viquetot Thomas Soleman en présence de Hugues de Viquetot et de l’évêque de Lisieux, donne à perpétuelle aumône à l’église de Saint Denis, une pièce de terre y située dite le Gardin chamois.
« Aux premières années du XVe siècle, les Caperon n’étaient plus à Victot, cette terre appartenait alors, il est vrai, à la famille Gosse et cette possession il est vrai paraît même un peu antérieure, ce qui rend les Caperon tout à fait éphémère, car le 16 août 1382, Me Jean Gosse, chanoine, et le 10 septembre 1390, Jean Gosse écuyer, rendent aveu au roi pour la terre de Victot (Note de monsieur le vicomte de Neuville.)
« Dans un acte fort intéressant, nous dirons bientôt à que point de vue, daté du 7 juillet 1463, par lequel le roi Louis XI intervient en faveur de Thomas Boutin, escuyer contre Thibault du Bois, pour le patronage de l’église de Victot, nous voyons que ce Thomas Boutin était alors seigneur et patron de la paroisse, du chef de sa mère Jeanne Gosse, dame de Victot qui habitait, en 1435, Villiers le Sec, près Bayeux, avec Guillaume Boutin son mari.
« Ce dernier avait lui-même pour père Thomas Ier Boutin, maintenu noble en la vicomté de Vire le 5 juin 1388 et Catherine de la Lande.
« Ceux-ci, outre Guillaume eurent un autre enfant, une fille, dont l’histoire n’indique pas le nom de baptême, mais qui épousa Jean Chartier, bourgeois de Bayeux.
« Elle fut la mère de Guillaume Chartier, le célèbre évêque de Paris, mort en 1472; du poète Alain Chartier, mort en 1450 et de leur frère Thomas Chartier, notaire et secrétaire du roi Louis XI.
« Le nom de la femme de Thomas II Boutin, l’impétrant des lettres de 1467, n’est pas indiqué, mais il avait un frère, Robert, qu’il nomma à la cure de Victot en 1463 et son fils, Jean Boutin, épousa en 1497, Marguerite Vipart, d’une famille illustre alliée aux Briqueville et aux Madaillan-Lesparre, dont la ruine célèbre de château de Lassay à Saint-Arnoult, rappelle le souvenir.
« Ce Jean Boutin rendit aveu de Victot, les 23 juin 1484 et 29 octobre 1498.
« En 1455, une branche de la famille Gosse était encore à Victot car nous trouvons à cette date Thomas du Bois jouissant du fief de Jean Gosse alors décédé.
« Lors de la recherche des élus de Lisieux, en 1540, Michel Boutin, escuyer, fils de jean… Dès le 28 mars 1515, il avait rendu aveu de son fief.
« Philippe Boutin, escuyer, marié vers 1560 à Catherine de Croixmare, qui était veuve en 1595.
« Outre une fille, mariée en 1579, à Nicolas II Costard, écuyer dont postérité (Recherche de 1666, généralité de Caen. t. I, p. 176.), ils eurent un fils Pierre, chevalier, bailli de Caen, le dernier seigneur de Victot de sa maison qui cessa de vivre le 13 décembre 1626.
« De ses deux femmes, Madeleine de Morand d’Eterville et Renée de Landois, dame d’Hérouville, Pierre Boutin laissa quatre filles, trois du premier lit, une du second. L’une Geneviiève resta sans alliance… Anne Boutin qui épousa, le 12 septembre 1624, Jacques de Vieux… Françoise Boutin, qui se maria deux fois, d’abord le 18 septembre 1628 à Richard de la Luzerne, du chef de sa femme, seigneur de Victot en partie, Pontfol, Léaupartie, etc., gouverneur du Mont-Saint-Michel où il fut inhumé le 1er août 1636; puis avec Jacques d’Oilliamson, chevalier seigneur et patron de Villerville, le 2 octobre 1640…
« … à la mort de leurs mère MM. de la Luzerne, d’Oilliamson et de Sainte-Marie, aliénèrent la terre de Victot pour sortir de l’indivision, car dès le 21 juin 1762, nous y trouvons une nouvelle famille en la personne de Thomas Le Normand, écuyer, seigneur du Val nommant à la cure comme seigneur et patron du lieu….
« Outre les deux filles entrées dans les familles de La Roque et Riquier de la Cauvinière, Thomas Le Normand eut un fils François-Claude Le Normand… qui de trois mariages laissa plusieurs enfants entre autres Thomas-François Le Normand, escuyer, seigneur et patron de Victot… »
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS: HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 397.
MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.
Sainte-Marie-aux-Anglais: église ; Grandchamp ; Livarot, La Pipardière; Mesnil-Mauger: Manoir du Coin ; Bellou; Beuvillers; Biéville-Quétiéville; Canapville; La Chapelle-Haute-Grue; Coudray-Rabut; Coupesarte; Crèvecoeur-en–Auge; Cricquebeuf; Criqueville-en-Auge; Deauville, chapelle Saint-Laurent; Dives-sur-Mer; Ecajeul; Equemauville: chapelle Notre-Dame-de-Grâce; Fauguernon: église; Manoir Brunel; Manoir du Pavillon; Firfol: Manoir Saint-Christophe; Friardel, ancienne église du Prieuré; Granchamp-le-Château; Heurtevent, église; Honfleur: église Sainte-Catherine; ancienne église Saint-Etienne; église Saint-Léonard; anciens greniers à sel; La Lieutenance; Bâtiment à pans de bois, quai de le Tour; Manoir Conti à Vasouy; Manoir du Désert; Pavillon de la Reine; Lisieux: église Saint-Jacques; Eglise Saint-Pierre; Palais épiscopal; Fontaine de La Ferronnays; Rue aux Fèvres: Manoir Carré, Maison dite de François Ier; Manoir de la Salamandre; Maison 38, rue de Caen; Maison, 47, Grande-Rue; Manoir d’Assemont; Manoir du Lieu-Binet; Ville; Méry-Corbon, église ; Mézidon-Canon; église du Breuil, Château de Canon, Notre-Dame-de–Courson, Manoir de Courson ; Orbec-en-Auge: Chapelle Saint-Rémy, Manoir, venelle Doissin; Maison à pans de bois, 97, Grande-Rue; Ouilly-du-Houlley: château ; Ouville-la-Bien-Tournée: église; Périers-en-Auge: église; Préaux: église; Putot-en-Auge: église; Rocques: église; Saint-André-d’Hébertot: ancien prieuré; Château d’Aguesseau; Saint-Germain-de-Livet: château; Saint–Hymer: église et bâtiments du prieuré; Saint-Jean-de-Livet: église; colombier; Saint-Michel-de-Livet: église; Saint-Pierre-Azif: Domaine du Thenney ; Saint-Pierre-sur-Dives: Eglise; ancienne abbaye; Halles; Château de Carel; Thiéville: église; Tordouet: église; Touques: Ancienne église Saint-Pierre; Tourgéville: Manoir de Glatigny; Victot-Pontfol: château; Vieux–Pont: église;
MONFRIN Jacques, Habitats ruinés et noms de lieux in Villages désertés et histoire économique – XIe – XVIIIe siècle, Paris, SEVPEN, 1965, pp. 103-124
Cite Le Vieux Conche à Victot et autres toponymes dans le Calvados
PELLERIN Henri, « Le Château de Victot », PAR, 7, N° 9, Septembre 1957, pp.1-9
PELLERIN Henri, « Le château de Victot (Calvados) », Vieilles maisons françaises, 1974, N° 61, pp. 15-22
POUGHEOL Jacques et RAULT Fernand, Promenade artistique dans le canton de Cambremer – Formentin in Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967) p. 67
SEYDOUX Philippe, Châteaux du Pays d’Auge et du Bessin, s.l. (Paris), Edit. de la Morande, s.d. (1985), 15 x 22, 96 p. ill. couv. ill.
Le Bais; Beaumais; Bellou; Beuville; Biéville; Bretteville-sur-Laize; Canapville; Canon; Carel; Cesny-aux-Vignes; Coupesarte; Coutonne-la-Meurdrac; Crévecoeur; Cricqueville-en-auge; Fervaques; Firfol; Fumichon; Grandchamp; Grisy; Hermival; Honfleur, Le Désert; La Houblonnière; Courtonne-la-Meurdrac, Le Houlley; Mailloc (Saint-Julien-de-Mailloc); Manerbe; Le Pin; La Roque-Baignard; Saint-André-d’Hébertot; Saint-Germain-de-Livet; Saint-Hippolyte (Saint-Martin-de-la-Lieue); Le Val-Richer; Vendeuvre; Victot-Pontfol.
SIMON abbé Georges-Abel, Les Boutin, seigneurs de Victot et le château de Victot, Caen, 1926, 12 p.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Victot, Viquetot.
L’église de Victot n’offre rien de suffisamment caractérisé ; il paraîtrait pourtant qu’une partie des murs latéraux du côté
du nord remonteraient à l’époque romane ; mais ils ont été, en majeure partie, refaits quand on a percé les fenêtres modernes; d’ailleurs, ils ont été exhaussés et les parties que je crois anciennes ne s’élèvent pas au-dessus d’une certaine hauteur.
Le reste de l’église doit appartenir à plusieurs époques; mais beaucoup plus modernes. Le chevet, à pans coupés, peut dater du XVII. siècle ou de la fin du XVe. Dans la façade occidentale, on voit deux ouvertures en ogive qui peut-être ont renfermé les cloches anciennement. Le clocher actuel est en bois, recouvert d’ardoise, et se compose d’un carré et d’une flèche très-élancée. De petites lucarnes sont appliquées
sur quatre des angles de l’octogone, à sa base.
Un porche en bois précède la porte occidentale.
Cette église, qui se présente bien dans le paysage et qui est tout près du château, est sous l’invocation de saint Denis.
Le seigneur du lieu nommait à la cure.
Château.
-Le château de Victot, construit en brique et en pierre de taille, avec ses tourelles, ses toits garnis encore de tuiles vernies, ses fossés pleins d’eau, nous montre ce qu’était, à la fin du XVIe. siècle, l’architecture des châteaux en pierre dans cette partie du Calvados. M. Bouet en a fait un dessin, sur ma demande.
Victot eut d’abord des seigneurs qui portèrent son nom. Calin Labbey, écuyer du connétable Duguesclin, qui fait la tige de la maison de Labbey de La Roque, épousa Isabelle de Victot, fille de Jean de Victot, écuyer. A la fin du XIVe. siècle, Robert Caperon était seigneur patron de St.-Denis de Victot; au XVIe., c’est la famille Boutin que nous trouvons en possession de la terre. En 1540, Michel Boutin fit ses preuves devant les Élus de Lisieux. Philippe Boutin, seigneur de Victot, entra en partage avec Robert de Tournebu, seigneur de Pont-Mauvoisin et bailli de Lisieux, des biens du président de Croismare, le 15 mars 1595, comme ayant épousé Geneviève de Boutin.
Les Boutin étaient encore en possession de Victot à la fin du XVIIIe. siècle.
Cette famille était originaire de la vicomte de Vire.
Manoir du Vieux-Conches.
— Outre le château de Victot, il y a, sur le territoire de la paroisse, un manoir qui se nomme le Vieux-Conches ; on y trouve une chapelle fondée sous l’invocation de saint Martin.
2 – Pièces Justificatives:
1392, 15 septembre
Information de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble de Jean Gosse, écuyer, fils de Colin Gosse, écuyer, mort en 1377, et sur la valeur de son revenu: fief de Caudemuche (commune de Cresseveuille), de Victot et de Héroussard, à Saint-Jouin.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 47-48.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 27.
1402, 11 décembre
Information de Jean Monnet, lieutenant de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge sur la valeur des fiefs de Boutemont et de Grandouet, pour lesquels Jean Servain, écuyer, est en la garde du roi comme héritier de sa mère Colette de Montfort, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 219-220.- Arch. nat. P 19091, 18929.
+ IND. M. LE PESANT, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 12.
(Bouttemont, commune de Norolles mais aujourd’hui Ouilly le Vicomte. Ou Boutemont de Victot ?))
1404, 15 décembre – Pont-l’Evêque
Information de Massot du Boulay, vicomte d’Auge pour la mise hors de garde noble de Jean Servain, écuyer, seigneur de Boutemont et de Grandouet, né vers la Saint-Michel 1384, fils de Colette de Montfort, dame de Boutemont, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 245.
+ IND. M. LE PESANT, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 15.
1444
Compte de Jean Le Muet
p.162. (126) – De la terre de Cirfontaine (ancienne paroisse partagée aujourd’hui entre les communes de Marolles et de Courtonne-la-Meurdrac.)
Jehan de Saint-Germain, écuyer, céda à l’évêque de Lisieux, le 20 novembre 1405, moyennant six sols, un pré sis « près de la Planche au Tremble », à Courtonne-la-Meurdrac (Cartulaire de Thomas Basin). C’est lui, sans doute, qui épousa avant 1417 une demoiselle de Béthencourt qui reçut en dot le fief d’Herbigny, à Victot (vicomté d’Auge) tenu de Dozulé (A.N., P. 305, Aveu de Dozulé du 4 février 1417). On voit dans les aveux de Friardel que Jehan de Saint-Germain possédait en 1406 un quart de fief à Courtonne, dit les Essards, et qu’en 1437, Olivier de Saint-Germain lui avait succédé. Celui-ci avouait tenir du seigneur de Friardel le fief d’Ouville, quart de fief à Friardel que tenait avant lui Colin de Béthencourt (A.N., P. 308.) Cf. l’art. 357.
Un Jehan de Saint-Germain, chevalier fit la montre de sa retenue à Touques, le 2 septembre 1415 (Clairambault, Titres LIII.n° 28.). Jehan de Saint-Germain, écuyer, fut un des défenseurs du Mont-Saint-Michel (O. de Poli, n° 450.)
Quant à Laurent de la Haie, il était (au moins depuis 1438) substitut du procureur du roi en la vicomté d’Orbec (Cf. Lesquier: L’administration des finances à Lisieux de 14213 à 1448 dans Etudes lexoviennes, t. II, pp. 37-175.). Cf. les arts. 195 et 421.
Il sollicita et obtint, suivant lettres des 22 octobre 1442 et 21 juillet 1447, modération de son fermage de la terre de Cirfontaine « pour ce que à l’occasion de la guerre les hommes et tenants d’icelle s’en sont allés ailleurs ». (A.N., P. 19132, n° 24.481 et B.N., F. fr. 26.1076, n° 5.780.)., que soulloit tenir messire Jehan Costard, chevalier et depuis Jehan de Saint-Germain. Et à présent en est tenant Laurent de la Haie. Pour deux tiers à ce terme xxij L.
= EDIT.: Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV.
1771, 1er février – Lisieux
Par devant Jacques Louis Daufresne, notaire du Roy garde notes à Lisieux
Fut présent Messire Pierre René De La Rocque (Roque) Chevallier Seigneur et patron du Bourg et paroisse de Cerquigny En son Chateau de Cerquigny paroisse du même nom Etant ce jour à Lisieux Lequel a Reconnu avoir vendu quitté Cédé Et délaissé et promis garantie de tous troubles et évictions Et autres empêchements quelconques, à la Ville et Communauté de Lisieux, ce accepté Pour et au dit nom par Messieurs Noel Le Rat Lieutenant général au Bailliage vicomtal de la dite ville, maire Cristophe Grainville avocat au parlement de Cette province Pierre Loir négociant et Louis Nicolas Bullet Deslondes marchand, Echevins de La dite ville a ce duement autorisés par arrêt du Conseil d’état du Roy du six juin dernier et lettres patentes données sur icelui a Versailles le Seize juillet aussy dernier … et enfin par délibération arrêtée En l’assemblée des notables de ladite ville Le vingt huit Juilllet dernier… pour servir d’hôtel de commun de la dite ville C’est a Savoir: une maison avec la Cour Remises et Bûcher écurie Pavillon de devant La dite maison et enclos Comme Le tout est Le droit de fontaine y attaché Le Jardin étant derrière La dite maison et une place de terre vide Etant à Côté Le dit jardin et au delà du mur qui ferme ledit jardin du Côté de la Rue qui de la haute Boucherie Et autant que dans ladite Place de terre il En appartient au dit seigneur de La Rocque Le Tout situé En cette dite ville Grande rue de la Porte de Paris et Rue au Char Paroisse de Saint Jacques Bornée ensemble par un Côté de la dite Rue au Char, par L’autre Côté la maison Cy après Le sieur Blin perruquier Représentant Le nommé Hemery et autres chacun en partie Par un bout de La dite grande rue et Par L’autre Bout du dit seigneur de Cerquigny par acquêt de M. Le bas de Préaux receveur des tailles à Lisieux et tout et autant que ledit Seigneur en a acquis de messire François Claude Le Normand Seigneur et patron de Victot par contrat Passé devant nous dit notaire le vingt neuf mars mil sept cent cinquante trois….Plus une maison de fonds en comble au même lieu dite paroisse de saint Jacques tant sur le devant de La dite Rue porte paris que sur le derrière dicelle consistante En une cuisine deux chambres à feu, deux cabinets et un grenier Sur le devant Et sur le derrière une cave une Chambrée a feu et un grenier, le tout se tenant avec la galerie et la petite cour Et autre dépendances Le tout borné d’un côté et d’un bout partie des choses Cy dessus vendues d’autre côté Le dit sieur Blin perruquier et d’autre bout la dite grande Rue et autant que ledit Seigneur de Cerquigny en a acquis de maître Jean Duval Procureur en l’élection et grenier à sel de Lisieux Par autre contrat passé devant nous Le quatorze may mil Sept cent Cinquante quatre……. Lesdites maisons Et dépendances présentement vendues ainsy qu’elles se contiennent En circonstances et dépendances En ce compris Les droitures et Libertés qui peuvent y être attachées Plus la Tapisserie à personnage placée et tendue dans la grande salle de ladite première maison sans de tout ce que dessus vendu En rien excepter pas même Les sonnettes de métal attachées et scelles dans lesdits appartements de La dite maison qui sont aussy du Compris en la Présente vente Se réservant cependant ledit seigneur vendeur tous les meubles meublants Comme lits secrétaires, tables de marbres! avec leurs consoles trumeaux attachés a visse contre quelqu’une des cheminées et enfin tous meubles portables et non affichés a perpétuelle demeure en outre les armoires En Lambris se tenant les murs Les autres néanmoins sans corniches placées dans le Péristyle du deuxième étage de ladite première maison et toutes les autres tapisseries tendues dans les différents appartements de la dite première maison Pour par lui les enlever dans quatre mois de ce jour a laquelle fin il lui sera délivré un appartement pour y reposer Les dits meubles Se retient encore ledit seigneur vendeur l’auge en pierre seulement et le râtelier de la dite écurie Pour les faire enlever dans le susdit temps…..
= Arch. SHL. 11FA. Fonds Coquerel, papier, 10 p. incomplet de la 11°
3 – Archives ShL:
Voir Carnets de Charles VASSEUR,
Voir « Analyses et transcriptions…. »:
– p.37 – 6 mars 1631
Fief faite par Jean de LESPEE, escuyer, sieur des PARTZ-DES-AUSTIEULX-SOUS-CORBON, à Gilles ESTIENNE, d’une pièce de terre assise en la paroisse du BREUIL, bornée par Charles de BONNEFFANT, sieur de MAIGNY-LE -FREULLE, tenue des sieurs prieurs et religieux de SAINTE-BARBE
– p.38 – 8 mars 1631
Françoise d’AVERTON, dame de COULONCHES, veuve de feu Messire
François de VAUQUELIN, chevalier de l’ordre du Roy, gentilhomme ordinaire de sa chambre, conseiller en ces conseils d ‘Etat privé, seigneur de SACY, RU LA LOUCHE, SAINT-ANDRE-LE-LEPERRON, baron de BAZOCHES et garde hérédital des sceaulx, aux obligations de la vicomté de FALLAIZE.
Fieffé faite par Jean de LESPEE, escuyer, sieur des PARTZ-DES-AUSTIEUX-SOULZ-CORBON, à Gilles ESTIENNE du BREUIL, d’une demie vergée de terre close de murs, assise dans la paroisse du BREUIL, bornée d’un côté par le chemin du Maresq ou commune, d’autre côté par Charles de BONNENFFANT, sieur de MAGNY-LE-FREULLE, tenue des religieux et prieurs de SAINTE-BARBE.
– 3e fascicule – P.119 1757-1758
Procédure de nul intérêt relative à des réparations devant être exécutées au presbytère de Putot-en-Auge, par Me Louis Désert, prêtre des Authieux-sur-Corbon, comme héritier du dernier bénéficiaire de la première portion de la cure de Putot.
Suit une description du presbytère et autres bâtiments dépendant de la cure)
La sentence du vendredi 13 mai 1758 juge qu’il y a lieu d’admettre les travaux.
Ysaac de Maloysel, escuyer sieur de Bouttemont demeurant à Pontfol
Seigneurie de Bosquencé à Coupesarte
Sous l’invocation de Saint Denis
Noms des curés:
Le Vigneur 1764
Sevestre 1770-1787
Noms cités:
Bauquemare, sieur de Victot (1770)
Boutin
Saint Martin du Vieux Conches, chapelle
B – PONTFOL
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
PONTFOL.
190. Jean de Pontfol, Sr. du lieu et Louis son frere, pour preuve de leur noblesse ancienne, ont fourni leur descente depuis Jean de Pontfol, seigneur du dit lieu, et damoiselle Binette de la Planche, son épouse, vivants en 1405, leurs bisayeux, jusqu’à Guyot, leur pere. Le tout vû par le procureur du Roi, il a requis qu’ils vérifiassent être fils légitimes du dit Guyot de Pontfol, et, à leur refus, qu’ils soyent assis.
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
VICTOT.
247. Michel Boutin, Sr. du lieu, a dit être descendu de Thomas Boutin, personne noble , et tenant plusieurs terres nobles ; et, pour le fournir, il a produit un acte du vicomte de Vire, du 5 juin 1388 , par lequel le dit Thomas fut témoigné noble, tant de père que de mère, par plusieurs personnes nobles dénommées au dit acte, et qu’il étoit apparu au dit vicomte de plusieurs lettres et écritures concernant la noblesse du dit Thomas ; lequel épousa damoiselle Catherine de la Lande. Et pour en fournir sa descente, il a produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. Néantmoins, le procureur du Roi a requis, qu’il vérifie sa descente, ou qu’il soit assis.
248. Ursin du Bois, Sr. de la Ruche, et Thibaud, son frere, pour justification de leur noblesse, ont produit plusieurs lettres et écritures, dont la Ire., datée du jeudi après la St.-Clair 1320, fait mention du mariage de Jean du Bois, écr., avec damoiselle Jeanne, fille de Henri des Loges, écr. Le procureur du Roi ayant vû les dites écritures et généalogie , a requis vérification de leur descente, ou qu’ils soient assis. V. le n°. 255.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Pontfol, ecclesia de Ponte stulto, ecclesia de Pontefoli,
Puntfol.
L’église de Pontfol est peu intéressante. La façade moderne, ajoutée à l’église ancienne, offre un portail toscan surmonté d’une tour carrée avec fenêtres en ogives, mais de ces ogives comme essayaient de les faire les maçons de campagne il y a quelques années, c’est-à-dire qu’elles sont disgracieuses.
Le reste de la nef et le choeur sont peu caractérisés; des fenêtres modernes arrondies ont été repercées.
Le choeur est en retraite sur la nef, et le chevet à pans.
La sacristie forme un appendice, du côté du nord.
Un cèdre du Liban a été planté dans le cimetière, en guise d’if.
L’église de Pontfol est sous l’invocation de saint Martin.
L’abbé de Ste,-Barbe nommait à la cure. C’est, dit M. Le Prevost, sur la demande de Hugues de Victol que le patronage de Pontfol fut donné par Arnoul, évêque de Lisieux, au prieuré de Ste.-Barbe-en-Auge.
MANOIR DE LA VIGAGNERlE.
— Le manoir de la Vigagnerie était un fief sur Pontfol. Ce manoir, construit en bois, avait une chapelle, et probablement des fossés ; le tout a été démoli, il y a quelques années, et reconstruit par le propriétaire, M. Goupil de Pontfol, membre de l’Association
normande. On y voyait deux magnifiques épis en terre cuite : ces deux épis occupaient les deux extrémités du toit du manoir.
M. Goupil, forcé de les démonter quand il a détruit l’édifice dont ils formaient le couronnement, les a fait déposer sur des tablettes. Là, on peut les examiner de près et voir comment les pièces creuses, posées les unes au-dessus des autres, et maintenues au centre par une longue tige de fer formaient l’élégant assemblage dont le dessin ci-joint offre l’image parfaitement exacte. C’est, comme on le voit, un
vase élégamment monté sur un piédestal et duquel sortent quatre tiges qui s’inclinent et se terminent en fleur d’artichaut.
Le tout est surmonté d’une pomme sur laquelle un pélican se saigne pour nourrir ses petits de son sang. Le bleu, le vert, le blanc et le jaune sont les couleurs dominantes de la couverte métallique qui a conservé tout son éclat après deux ou trois siècles : tout porte à croire, en effet, que cet épi date de la fin du XVII. siècle. Le manoir sur lequel il se trouvait paraissait en effet de cette date.
On lit dans le procès-verbal de la Recherche de la Noblesse par les Élus de Lisieux, page 73 : « Jean de Pontfol, seigneur du lieu, et Louis, son frère, pour preuve de leur noblesse ancienne, ont fourni leur descente depuis Jean de Pontfol, seigneur dudit lieu, et damoiselle Binette de La Planche son épouse, vivants en 1405, leurs bisaïeux jusqu’à Guyot, leur père. Le tout vu par le procureur dudit Roi, il a requis qu’ils vérifiassent être fils légitimes dudit
Guyot de Pontfol. »
PONTFOL (10)
Sous l’invocation de Saint Martin
Noms cités:
Hugues de Pontfol
Richard de Fulligny
Robert de Rue, chevalier
Raoul le Maisnier
Noms des curés:
Dumont (1764)
Miquignon (1765-1785)
Insinuations:
Archives SHL: Achat du 11- 02-2003.
Lot n° 71
7) PONTFOL, 1/ 1632, parchemin (mauvais état), haute justice de Hotot ; 2/ vicomté d’Auge, papier, mauvais état.
Lot n° 83:
VICTOT PONTFOL, 1 pièce papier, acte en mauvais état ; intéressante, transcrite en 2 pages jointes.
Voir « Doyenné de Beuvron ».