NOTES sur FRIARDEL – 14292
Cliquez sur l’image pour l’agrandir.
Archives Calvados
Friardel (Calvados; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14292
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2016, Friardel forme avec La Vespière la commune nouvelle de La Vespière-Friardel (chef-lieu dans l’ancienne commune de La Vespière), par l’arrêté préfectoral du 22 décembre 2015.
FRIARDEL
I. Dioc. de Lisieux . Gr. à sel de Bernay . Baill. d’Orbec . – Maîtrise d’Argentan. Gén . et int . d’Alençon; él . de Lisieux; subd. d’Orbec..
II. Distr. de Lisieux; canton d’Orbec (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton d’Orbec (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop.: 238 hab. (1911) Sup.: 938 hect. 48 a. 47 c .
ADMon Gale. Délibérations. 14 septembre 1788-29 ventôse an II (2 reg., 120, 138 fol .) Lacune jusqu’en 1837. Un registre de 1822 à 1837, mentionné par l’inventaire arrêté le 22 novembre 1860, n’a pu être retrouvé.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes et mariages, depuis octobre 1601 . Sépultures, depuis 1652 . Lacunes: baptêmes de 1632-1648; mariages de 1632-1651, 1667, 1670; sépultures de 1670; actes de 1669, 1671-1672, 1675, 1677- 1678. — Audiences de contrats. 1601-1634, 1668-1689.
IMPOSITIONS. Délibérations du commun. 1668-1689.
Des états de sections de 1791 ? (Cah., 32 fol.), cote G. 9 du même inventaire, n’ont pu être retrouvés .
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Friardel. 1er pluviose an II-1er vendémiaire an III (Reg.): faires diverses (Liasse) .
Beatus Ciricus de Friardel. Saint-Cyr-de-Friardel.
Friardellum, 1057 (Orderic Vital, t. II, l. III, p. 45).
Saint Cire, Saint Cyre de Friardel.
Sanctus Ciricus de Friardel. Saint-Cyr-de-Friardel.
FRIARDEL, canton d’Orbec.
Par. de Saint-Martin, patr. le prieur de Friardel.
Dioc. de Lisieux,
doy. d’Orbec.
Génér. d’Alencon,
élect. de Lisieux,
sergent. d’Orbec.
Plein fief de haubert relevant de la vicomté d’Orbec. Voir Saint-Cyr-de-Friardel.
Friardel, Friardellum, St-Cyr, prieuré conventuel d’Augustins, vers 1220, par les seigneurs du lieu, réformés par Bourg-Achard en 1674, diocèse et arrond. Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé du Lieuvin, doyenné et cant. d’Orbec, Calvados.
Arch. départ., H, 8 reg., 7 cart. — BN, n. a. 1. ms. 164, cartul. du XIV° s. — Bibl. Cherbourg, ms. 49, f. 869. — Bibl. Grenoble, ms. 1337, n. 3462, Mémoire sur le prieuré de St-Cyr de Friardel.
Lieux-dits de: FRIARDEL.
ABBAYE (L’), h. – Barigant, h. – Bois (LE), h – CROISET (LE) maison isolée, – Dilierre (LA), h. – Donville, f. – Douville, h. – Fosse(LA), h. – Four-à-Chaux (LE), q. – Grenouillère (La) f. – Gros-Chêne (LE), h. – [Mercerie (LA), h. Mercria, 1228 (ch. de Saint-Étienne de Fontenay, p. 44).] – Prévôté (LA), h. – Roquet (LE), h. – [Saussaye (LA), h. Sacceia, 1277 (ch. de Friardel).] – TUILERIE (LA), h. – [Val-Gérard (LE), par. de Saint-Martin de Friardel, 1254 (ch. de Friardel).] – [ VAL-GUERARD (LE), h. commune de Friardel. Vallis Guerardi, 1264 (cart. de Friardel, ch. 40). Val-Grare, 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux). – VALLÉE (LA), h. – VALLOT (LE), h. – Vilaye ou Villaye (La GRANDE et LA Petite-), h. –
Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
Saint-Cyr-de-Friardel, autrefois de l’ordre de Saint-Benoît, sous la dépendance de l’abbaye de Saint Pierre-sur-Dives, aujourd’hui possédée par des chanoines réguliers de la congrégation du Bourg-Achard;
Saint-Cyr de Friardel, prieuré de chanoines réguliers de Saint-Augustin, fondé vers 1220.
Beatus Ciricus de Friardel, 1231 (cartul. de Friardel).
Sanctus Martinus de Friardello,
ecclesia Sancti Cirici de Vallibus apud Friardel, 1240 (ibid.).
Saint Cire de Friardel, 1281 (ibid.).
Saint-Cyre de Friardel, 1290 (ibid.).
Prioratus de Friardello, XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 34).
Ce prieuré dépendait de Saint-Pierre-sur-Dive.
Il avait le patronage des églises de Saint-Martin
de Friardel, Sanctus Martinus de Friardello, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 34), et de Saint-Pierre.
1 – Bibliographie :
2 – Références historiques :
3 – Archives S.H.L :
1 – Bibliographie.
Friardel, Manoir de Douville, CDMPA, pp. 71-73 cheminée XVI e, pilastres, culots, pavillon carré
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III page 768.
DALLET Alexandre, « Essai d’histoire et d’archéologie sur le prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel », Rev. cath. de Normandie, t. XXIII, p. 606 sq.; 691
DEMETZ-VAN THOROUDT Christine, Le Prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel (époque médiévale), Mémoire de maîtrise d’histoire, Université de Caen, 1988 (signalé dans le Bulletin de liaison et d’Information interne. Archives du Calvados, n° 1, Juillet /août 1993, p. 13.
DEMETZ-VAN THOROUDT Christine, Le Prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel, étude historique, politique et économique. BSHL n 43, janvier 1999
DEVILLE Etienne, « Le prieuré de Friardel à la fin du XVIIIe siècle », L’Avenir de Bernay, Sept-Déc. 1918
DALLET Alexandre, « Essai d’histoire et d’archéologie sur le prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel », Rev. cath. de Normandie, t. XXIII, p. 606 sq.;691
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados : page 1231..
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 92.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
PAUMIER Henri : Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003.
RUPRICH-ROBERT V., L’architecture normande aux XI° et XII° siècles en Normandie et en Angleterre, Paris, Lib. des imprimeries réunies, 1884-1889; Réimpression par Gregg international publishers LTD, 1 Westmead Farnborough, Hants, G-B., 2 vol., in fol. 340 et 176 pl. 36 £
(Beaumais; Ecajeul: p. 72; Friardel p. 59 abside semi-circulaire; Jort, Ouilly-le-Vicomte, p. 72; Saint-André-d’Hébertot, p. 99; Saint-Jean-de-Livet: p. 105, 112 – ouvertures triangulaires; Saint-Martin-de-la-Lieue: p. 105, 112, ouvertures triangulaires; Vieux-Pont: p. 72, 89, 100.
– Cartulaire du prieuré de Friardel. Ms. du XIII° siècle, fonds lat. nouv.acq. n° 164. Ce manuscrit contient 52 feuillets; les fol. 1,37,47, 49 sont mutilés.
– Chartes du prieuré de Friardel. Arch. du Calvados.
– Chartes et pièces relatives au prieuré de Friardel. Mém. de la Soc. des antiq. de Normandie, t. VII.
– Colette Duval, Friardel, évolution économique de 1825 à 1935.
– Christine Demetz, Etude du cartulaire de 1370 du prieuré de Saint Cyr de Friardel.
– T. de Morembert, Notices sur les prieurés de Fresnay-le-Long, Fresnay-le-Puceux, Friardel et Fribois.
– Henri Pellerin, Nouvelle statistique monumentale du Calvados : canton d’Orbec (suite).
– Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790). Sous-série 1B
1 B 5656 Années 1757-1760. Seigneurie d’Estancourt (paroisses de Saint-Cyr et de Boscregnoult), appartenant au prieuré du Friardel (1753-1757).
2 – Références historiques.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Pannier.
Friardel, Sanctus Martinus de Friardello.
L’église de Friardel est bâtie à l’extrémité d’un plateau qui domine, au couchant, un vallon pittoresque au fond duquel s’élèvent l’église et les bâtiments de l’ancien prieuré dont nous parlerons bientôt.
Cette église, dont la construction remonte au XIe ou XIIe siècle, se compose d’une longue nef terminée à l’orient par un chevet circulaire.
Les murs latéraux, dépourvus de contreforts et percés de fenêtres sans caractère, sont très-élevés et construits en blocage recouvert d’un crépi.
L’abside circulaire qui termine le choeur offre deux fenêtres, l’une très-ébrasée et à plein-cintre, du XVIe siècle, divisée dans toute sa hauteur par un meneau prismatique; l’autre carrée, sans caractère. Ces deux ouvertures remplacent probablement deux anciennes fenêtres romanes, du XIIe ou XIIe siècle.
Le mur occidental, soutenu par trois contreforts peu saillants en poudingue, est surmonté d’un clocher en charpente recouvert en ardoise. Ce clocher est supporté, à l’intérieur de la nef, par huit poteaux ou montants indépendants des murs. La cloche a été fondue en 1808.
Une porte à plein-cintre, d’une forme rudimentaire, s’ouvre au sud. Elle est précédée d’un porche en bois sans caractère.
La voûte en lambris, avec entraits et poinçons, a été plâtrée: elles s’appuie sur des pièces de bois placées verticalement le long des murs.
On voit encore les mortaises dans lesquelles s’engageaient les poteaux sur lesquels porte la sablière.
La voûte du choeur est en cul-de-four. L’écusson du Chapitre de Lisieux (une clef en sautoir, couronnées de quatre étoiles) se détache de la voûte du choeur.
La poutre crucigère qui, dans les anciennes églises rurales sépare le choeur de la nef, a été conservée.
La baie cintrée placée à gauche du choeur offre des fragments de vitraux de la Renaissance. La partie inférieure de la fenêtre représente le Christ en croix, accompagné de la Vierge et se saint Jean; dans le fond est peint le château de Castille. La bordure est semée de coquilles.
A côté de la large fenêtre que l’on voit à droite est placé un beau cadre quadrangulaire renfermant un riche médaillon entouré de feuilles de chêne et de raisins. Des têtes d’anges sont placées dans les angles. La toile a été enlevée du cadre.
Les fonts baptismaux à huit pans, d’une forme sévère, datent du XVIe siècle, selon toute apparence.
Nous avons trouvé dans l’église un coffre..
PRIEURÉ.
—Il existait à Friardel, avant la Révolution, un prieuré conventuel de l’ordre des chanoines réguliers de St-Augustin. Ce prieuré, placé sous le vocable de St-Cyr, a été fondé vers la fin du XIIe siècle, ou dans les premières années du XIIIe, par Isabelle d’Orbec et Gilbert de Saussaye, son époux.
Cette fondation, ainsi que les donations qui l’accompagnèrent, furent confirmées par le pape Honorius III en 1222.
Vers 1231, Guillaume de Friardel, chevalier, concéda aux moines du prieuré le droit de patronage sur les églises de St-Martin-de-Friardel et de St-Pierre de Grandcamp.
D’autres seigneurs firent des donations au prieuré en 1254, 1302, 1368 et 1418. Au commencement du XVe siècle, les immeubles possédés par le prieuré s’étendaient sur les paroisses environnantes (la Goulafrière, Cerqueux, Préaux, St-Pierre-des-Essarts, etc. ).
Au XVIIe siècle, le prieuré de Friardel vit naître dans son cloître la Réforme de Bourg-Achard, dont parle Héliot dans son Histoire des ordres monastiques. Cette réforme fut embrassée, peu de temps après, par cinq abbayes et six prieurés importants.
L’église de l’ancien prieuré est bâtie dans un vallon, au pied d’un coteau couvert de bruyères.
La construction de cet édifice remonte au XIIIe siècle.
Du côté septentrional, les murs latéraux, d’une grande élévation et dépourvus de contreforts, sont construits en grossier blocage que recouvre un ancien crépi.
Quatre fenêtres ogivales, à une seule baie, se montrent dans la partie supérieure du mur septentrional. La forme de ces fenêtres, aujourd’hui bouchées et plus apparentes à l’intérieur du vaisseau, accuse le XIIIe siècle.
Le mur méridional, élevé au XIVe siècle, offre quatre fenêtres ogivales élancées, partagées en deux baies par un meneau vertical. Le tympan est percé d’un large oculus. Un simple chanfrein entoure ces fenêtres, d’un travail rudimentaire.
Des contreforts à plusieurs retraites, terminés dans la partie supérieure par un fronton triangulaire, soutiennent le mur.
Deux contreforts saillants de hauteur inégale, dont l’un à double glacis, sont appliqués contre la façade de la chapelle qui regarde l’Occident. Une fenêtre ogivale très-grande et une fenêtre moins large, à deux baies en forme de lancettes, avec moulures en chanfrein, renfermée dans la première, s’ouvraient au-dessus de la porte. Le cordon extérieur est terminé par des têtes grimaçantes. A gauche de cette fenêtre est pratiquée une ouverture carrée du XVIe siècle, encadrée de moulures toriques. On voit, de chaque côté, deux consoles qui supportaient un petit toit en encorbellement.
Au-dessous s’ouvrait une autre fenêtre carrée, plus grande que la précédente.
La porte est à plein-cintre et date du XVIIe siècle. Elle est enroulée de moulures toriques très-petites.
De chaque côté de cette porte se détachent des pierres en forme de consoles, lesquelles probablement servaient de supports à la toiture d’un ancien porche.
La partie supérieure du gable, dans laquelle sont pratiquées de petites ouvertures en forme de meurtrières, offre alternativement des assises ou chaînes horizontales de pierres de taille et de silex.
Un clocher en charpente s’élevait au-dessus du gable, ainsi que l’atteste l’abaissement du toit à cet endroit.
Cette chapelle, qui se terminait à l’orient par un chevet circulaire ou à pans coupés, qui a été détruit lorsqu’on a bâti la maison de maître actuelle, mesurait 100 pieds de longueur sur 30 de largeur.
Les murs de la nef offrent à l’intérieur de curieuses fresques et de nombreux écussons dont M. Bouet, membre de la Société française d’archéologie, a fait plusieurs dessins.
Sous les arcades cintrées, pratiquées dans les murs latéraux, étaient placés autrefois des tombeaux.
La voûte est en merrain, avec entraits et poinçons décorés de sculptures.
Bâtiments de L’ancien prieuré.
— En face le portail de l’abbaye s’élève un long bâtiment, construit en bois avec tuiles entre les colombages, formant des dessins variés. Ce bâtiment mesure 18 mètres de longueur. L’étage supérieur, revêtu de planches, est ancien et en retraite sur le rez-de-chaussée.
Les planches sont embrevées dans les montants.
La sablière est très-belle. Le poteau cornier est décoré, dans la partie supérieure, de petits pendentifs. L’écusson suivant se voit sur un des poteaux.
Ce bâtiment, qui date de la fin du XVe siècle ou du commencement du XVIe, était autrefois à usage de grange.
Un second bâtiment moins ancien, et dont la longueur est seulement de 9 mètres, se relie au premier.
On a exagéré la valeur des tableaux qui ornaient la galerie du château et provenaient de l’ancien prieuré. La plupart étaient des copies de bons tableaux, entre autres la toile représentant la Vie humaine et plusieurs jolis tableaux d’après l’Albane, célèbre peintre italien qu’on a surnommé avec raison le peintre des Grâces.
Le 16 juin, l’Église de Lisieux faisait office de saint Cyr et de sainte Julitte, sa mère, qui étaient patrons du prieuré de Friardel. (Vies des saints patrons du diocèse de Lisieux, par l’abbé Le Provost.)
Voici les noms de quelques-uns des prieurs de Friardel :
GILBERT, qui vivait en 1231;
Guillaume CANU, 16e prieur, en 1317;
Guy PICHOT, en 1450;
GUILLAUME, évêque de Porphyre, commendataire en 1485 et 1498;
Marin LABBÉ, en 1539;
Robert BOULLENE, premier aumônier de la reine-mère, en 1625;
Guillaume BOCHARD DE CHAMPIGNY, docteur en Sorbonne, en 1685.
DE CAMBON, vicaire-général de l’archevêque de Toulouse, était titulaire de Friardel depuis 1775, lorsque la Révolution éclata.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
Le Prieuré de Saint-Cyr de Friardel
Ordre de Saint-Augustin.
Prieurs commendataires. – G. Bochard de Champagny – C. Chastelain.
Grand vicaire. – J.-B. Moullin.
Prieurs claustraux. – C. Chachères – R. Hébert.
Religieux. – L. Barbey – J. de Beaumont – C. Brouard – J. de Corday – J.-B. Costard – F. Deschamps – A. de Durdan – H. Gobert – N. Gobin – R. Hébert – J. Hurly – P. Mesnildrieu – N. Piel.
314. – Le mars 1694, la nomination au prieure-cure de St-Martin de Friardel appartenant aux religieux de St-Cyr de Friardel, les Révérends Pères Claude Chachères, prieur claustral, Robert Hébert, Joseph Hurly, Henry Goberl et François Dèschamps, tous pbfës et chanoines réguliers dud. prieuré, nomment à lad. euro, vacante par la mort de Fr. Jean de Corday, pbrë, relig. de l’ordre de St-Augustin et dernier titulaire, la personne de Fr. Louis Barbey, pbrë, religieux-profès dud. prieur». Fait et passé en la présence de Henri Deshayes, s r de Launey, et de Nicolas de Chaumont, se trouvant présentement en la parr de Friardel.
Le 8 mars 1694, Mre Le Nepveu, vic. gl, donne aud. sr Barbey la collation dud. bénéfice.
Le 7 avril 1094, le sr Barbey prend possession de la cure de Friardel, en présence d’Armand Dutot de Ferrières et dud. sr de Chaumont, tous deux demeurant eu l’abbaye de St-Cyr de Friardel.
411. – Le 16 mai 1694, la nomination au prieuré-cure de St-Martin de Friardel appartenant aux religieux de St-Cyr de Friardel, Fr. Claude Chachère, pbrë, prieur claustral dud. prieuré, Fr. André de Durdan, Fr.Joseph Hurly, Fr. Henri Gobert et Fr. François Deschamps, tous pbrë, chanoines réguliers dud. monastère, réunis en chapitre, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Fr. Louis Barbey, pbrë, religieux, dernier titulaire, la personne de Fr. Jean-Baptiste Costard, pbrë, religieux-profes de ce prieuré.
Le 19 mai 1694, Mre Pierre Audran, vic. gl, donne aud. sr Costard la collation dud. bénéfice.
Le 16 juin 1694, le sr Costard prend possession de la cure de Friardel en présence d’Henry Deshayes, Escr, sr de Launey-Gassard, de la parr des Moutiers-Hubert; François de Dauboeuf, de la parr de Dauboeuf, et Armand Dutot-Ferrières, Escr, sr du lieu, demeurant tous deux à Friardel, et autres témoins.
295. – Le 25 avril 1695, la nomination à la cure de St-Martin de Friardel appartenant aux religieux de St-Cyr-de-Friardel, les srs chanoines réguliers dud. prieuré, nomment à lad. cure, vacante par la démission de Fr. Jean-Baptiste Costard, pbre, dernier titulaire, la personne de Fr. Claude Chachère, pbrë, chanoine régulier de ce monastère.
Le 30 avril 1695, Mre Christophe Le Nepveu, vic. gl, donne aud. sr Chachère la collation dud. bénéfice;
Le 4 mai 1695, le sr Chachère prend possession de la cure de Friardel.
Le 21 sept. 1695, les acolytes dont les noms suivent sont autorisés à recevoir le sous-diaconat à Bayeux :
Jean Duval, acolyte de Friardel.
381 . – Le 8 août 1695, Me Jean Duval, acolyte, fils de feu Pierre, originaire de Bonneval et demeurant à Friardel, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mathieu Duval et par Pierre Duval, fils Jean, son neveu, demeurant tant à Bonneval qu’à Friardel.
456. – Le 21 avril 1696, furent ordonnés diacres :
Me Jean Duval, sous-diacre de la parr. de Friardel.
133. – Le 6 sept. 1697, furent ordonnés prêtres :
Me Jean Duval, diacre de la parr de Friardel.
390. -Le 22 août 1701, Me Antoine de Rupierre, sr de St-Georges, demeurant à Friardel.
543. – Le 20 sept. 1702, les religieux de St-Cyr-de-Friardel, doyenné d’Orbec, nomment à la cure de St-Martin de Friardel. vacante par la démission pure et simple de dom Claude Chachère, chanoine régulier, dernier titulaire dud. bénéfice, la personne de dom Robert Hébert, pbfë, chanoine de lad. abbaye.
Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Hébert la collation dud. bénéfice.
Le 8 oct. 1702, le sr Hébert prend possession de la cure de Friardel, en présence de Mesre François de Maillet, Escr, seigr de Friardel, et autres témoins.
131 . – Le 2 février 1704, dispense de bans pour le mariage entre Yves de Maillet, Esc.-, fils de François de Maillet, Escr, et de feue dame Anne Hélix, de la parr de Friardel, d’une part, et damlle Marie-Marguerite d’Abos, fille de feu Louis-Léonor d’Abos, Esc., sr de Théméricourt et de feue dame Marguerite Labbé, demeurant en la parr, de Juziers (?), diocèse de Rouen.
707. – Le 23 sept. 1705, bulle de Clément XI qui, sur la présentation du roy, nomme Mesre Charles Chastelain, sous-diacre du diocèse de Paris, au prieuré de St-Cyr de Friardel, vacant par la mort de Mesre Guillaume Bochart de Champagny, en son vivant évêque de Valence en Dauphiné, dernier prieur commendataire dud. prieuré.
734. – Le 12 déc. 1705, Mre Charles Chastelain, bachelier en théologie de la faculté de Paris, sous-diacre du diocèse de Paris, pourvu en cour de Rome du prieuré conventuel de St-Cyr de Friardel, demeurant à Paris, au collège de Bourgogne, donne à dom Robert Hébert, prieur claustral et curé de Friardel, sa procuration pour requérir du seigr évêque de Lx la fulmination des bulles pontificales et prêter en son nom le serment d’usage.
Le 2 janvier 1706, Mesre Pierre Audran, pbrë, docteur de Sorbonne, chanoine scolaste en la Cathédrale, prieur coin mandataire de St-Jean de Bois-Rolland, vicaire général et officiai de Lx, fulmine les bulles obtenues par led. sr Charles Chastelain, et reçoit dud. sr Hébert, au nom dud. sr prieur commendataire, le serment de foi et fidélité contenu en la bulle.
Le 11 janvier 1700. Mre Chastelain, représenté par le même, prend possession dud. prieuré, en présence dé dom François Mesnildrieu, dom Claude Brouard, dom .Jean Costard, dom Nicolas Gobin et dom Jean de Beaumont, tous religieux-profès dud. prieuré; M. Jean Gallot, pbrë, curé de Cerqueux; Mc Adrian Gastine, pbrë de la parr de Friardel, et plusieurs autres témoins.
624. – Le 15 juin 1708, François Quesnel, marchand, demeurant à Friardel, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Robert Canivet, acolyte, « pour la bonne amitié qu’il lui porte, » afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Curés. – J. de Corday – L. Barbey – J.-B. Costard – C. Chachère – R Hébert.
Prêtre de la paroisse. – A. Gastines.
Clerc. – J. Duval.
Patron. -Les religieux de Friardel, .
Seigneurs et notables. – A. Dutot de Ferrieres – N. de Chaumont – F. de Dauboeuf – A. de Rupières –
F. de Maillet – Y. de Maillet.
521 . – Le 2 janvier 1711, Me Jean Fouësil, pbfë, chanoine régulier de l’ordre de St-Augustin, demeurant au prieuré de Friardel, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Martin de Friardel, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Robert Hébert, pbfë, chanoine régulier dud. ordre.
Le 26 juin 1711, Mre Pierre du Mesnil, vicaire général, donne aud. sr Fouësil la collation dud. bénéfice.
Le 29 juin 1711, le sr Fouësil prend possession de la cure de Friardel, en présence de Me Thomas Huet, diacre, chanoine régulier du Valaugrain; Me Pierre Houssaye, syndic de lad. parr., et autres habitants de Friardel.
393. – Le 26 juillet 1713, dom Robert Moullin, pbrë, chanoine régulier de St-Augustin en l’abbaye de Friardel, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré-cure de St-Martin de Friardel, chanoine régulier dud. ordre, dernier titulaire.
Le 17 février 1713, Mre Léonor de Matignon, vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 19 février 1713, le sr Moullin prend possession de la cure de Friardel, en présence de Dom François Capelle, prieur-curé d’Abenon; Dom Jean-Baptiste Marie, prieur-curé de Cerqueux; Me Jean Fissel, pbrë, demeurant au monastère de Friardel; Mes Antoine René et Louis Duvivier, chanoines réguliers de Friardel; Me Jacques Leduc, pensionnaire en lad. abbaye, et Pierre Houssaye, syndic de la parr.
110. – Le 6 juillet 1714, Dom Robert-Dominique Moullin, pbrë, chanoine régulier, prieur-curé de St-Martin de Friardel, demeurant au prieuré dud. lieu, donne sa procuration pour remettre sa démission dud. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Dom Antoine Balleur, acolyte, relig au couvent de Friardel. Fait à Lx, en la maison de noble et discrète personne Mre Jean-Baptiste Moullin, pbfê, chanoine et archidiacre de la Cathédrale.
137. – Le 4 août 1714, la nomination au prieuré-cure de St-Martin de Friardel appartenant au prieur commendataire de St-Cyr de Friardel, Mes. Charles Chastelain, pbrë, docteur en théologie de la faculté, de Paris et prieur commendataire dud. prieuré, demeurant à St-Germain-en-Laye et se trouvant présentement à Lx, nomme à cette cure, vacante par la mort de Dom Robert-Dominique Moullin, chanoine régulier et dernier titulaire, la personne de Dom Gilles Taffignon, pbrë, chanoine régulier au prieuré de St-Cyr de Friardel.
Le 5 août 1714, les vicaires généraux du Chapitre donne aud. sr Taffignon la collation dud. bénéfice.
Le 6 août 1714, le sr Taffignon prend possession de la cure de Friardel, en présence dud. sr Chastelain, prieur commendataire; de Dom Guillaume Le Carpentier, chanoine régulier et prieur de la Saussaye, diocèse de Rouen; Me Pierre Houssaye, syndic de la parr de Friardel, et Me Jean Duval, trésorier.
384. – Le 21 sept. 1715, furent ordonnés sous-diacres :
M° Jean -Baptiste Lefebvre, acolyte de St-Martin de Friardel.
391 . – Le 21 sept. 1715, le seig. évêque de Lx confère les ordres sacrés dans la chapelle de son séminaire aux clercs du diocèse de Séez. Sous-diacres:
Fr. René Leballeur, originaire du diocèse de Séez, religieux du prieuré de Friardel.
Fr. Louis Loison, originaire du diocèse de Séez, religieux du prieuré de Friardel.
87. – Le 19 sept. 1716, furent ordonnés diacres:
Fr. René Leballeur, sous-diacre, chanoine régulier de Friardel.
Fr. Louis Loison, sous-diacre, chanoine régulier de Friardel.
384. – Le 2 juillet 1715, Louis Lefebvre, laboureur, demeurant à Friardel, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Baptiste Lefebvre, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
303. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés prêtres :
Me Jean-Baptiste Lefebvre, diacre de Friardel.
Fr. Antoine René Leballeur, diacre, chanoine régulier de St-Cyr-de-Friardel.
Fr. Louis Loison, diacre, chanoine régulier de St-Cyr de Friardel.
458. – Le 7 avril 1718, Mesre Charles Chastelain, pbrë du diocèse de Paris, docteur en théologie de la Maison et Société Royale de Navarre, prieur commendataire du prieuré de St-Cyr de Friardel, demeurant à Paris, « cul de sacq de St-Thomas du Louvre, parr. St-Germain-l’Auxerrois », agissant en sa qualité de prieur commendataire dud. prieuré, nomme au bénéfice-cure de St-Martin de Friardel, vacant par la démission pure et simple de Dom Gilles Tailignon, dernier curé, la personne de Dom Marin Legaigneur, surnommé de Bourgogne, pbre, chanoine régulier de St-Laurent, diocèse de Rouen, de présent prieur claustral dud. prieuré de St-Cyr de Friardel. – Cette nomination fut faite sous seing privé.
Le 13 mai 1718, led. sr Chastelain renouvelle lad. nomination devant les notaires du Châtelet.
Le 27 mai 1718, Mesre Pierre Dumesnil, vicaire général du seigr évêque, donne aud. sr Legaigneur la collation de la cure de Friardel.
Le 13 juin 1718, led. sr Legaigneur de Bourgogne, pbrë du diocèse de Bayeux, prieur claustral de St-Cyr de Friardel, prend possession de la cure de St-Martin de Friardel, en présence de Me François de Beauvais, clerc du diocèse de Lx, (parr. St-Ouen de Pontaudemer); César Yaumesle d’Enneval, Escr, demeurant présentement en l’abbaye de Friardel; François Quesnel, trésorier de lad. parr., et autres témoins.
498. – Le 1 er avril 1713, Pierre Bertrand, diacre, chanoine régulier de Friardel, est ordonné prêtre à Lx par l’ancien évoque de Condom.
141 . – Le. 23 sept. 1719, furent ordonnés sous-diacres :
Fr. François Hébert, acolyte, chanoine régulier de St-Cyr de Friardel.
379. – Le 29 oct. 1719, Adrian-Louis Duval, fils de Nicolas et d’Anne Legendre, de la parr de St-Martin de Friardel, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
604. – Le 21 janv. 1722, Dom Marin Legagneur de Bourgogne, pbrë, prieur claustral de l’abbaye de Friardel, résigne l’office claustral d’aumônier de l’abbaye de St-Laurent-lès-Cosnes dont il était pourvu au diocèse d’Auxerre.
96. – Le 30 juillet 1722, Dom Marin Legagneur de Bourgogne, pbre, prieur de St-Cyr de Friardel, chanoine régulier et curé de St-Martin de Friardel, remet purement et simplement sad. cure entre les mains de Mesre Charles de Chastelain, prieur commendataire dud. lieu et seigr présentateur de lad. cure de Friardel.
107. – Le 21 août 1722, la nomination à la cure de St-Martin de Friardel appartenant au prieur commendataire de St-Cyr de Friardel, Mesre Charles Chastelain, docteur de Sorbonne, chapelain ordinaire du roy, prieur de Friardel, représenté par Mre Jean-Baptiste Moulin, chanoine et archidiacre de Lx, nomme à lad. cure, vacante par la démission de Dom Marin Legagneur de Bourgogne, dernier titulaire, la personne de Dom Pierre Bertrand, chanoine régulier et profès dud. lieu de Friardel et prieur-curé du Tilleul, diocèse d’Evreux.
123. – Le 26 août 1722, les vicaires généraux du seigr évêque donnent à Me Pierre Bertrand, pbrë, chanoine régulier de Friardel, la collation de la cure de St-Martin de Friardel.
Le 3 nov. 1722, led. sr Bertrand prend possession dud. bénéfice, en présence de Dom Marin Legagneur de Bourgogne, pbrë, prieur de l’abbaye de Friardel; Me André-Nicolas Piel, pbrë, prieur de Cerqueux; Me François Goullard, pbrë, chanoine régulier de Friardel, et autres témoins.
358. – Le 28 mai 1723, Dom Marie Legaigneur de Bourgogne, prieur claustral de St-Cyr de Friardel et prieur de N.-D. du Boscmorel, diocèse d’Evreux, remet led. prieuré de Boscmorel entre les mains du seigr présentateur dud. bénéfice, pour y être nommée telle personne qu’il jugera capable.
337. – Le 13 oct. 1723, la nomination au prieuré-cure de St-Martin de Friardel, appartenant au prieur commendataire de St-Cyr de Friardel, Mesre Charles Chastelain, pbrë, licencié en théologie de la faculté de Paris, titulaire dud. prieuré, nomme à lad. cure, vacante par la démission de Dom Pierre Bertrand, religx dud. monastère et dernier curé, la personne de Dom François Gouttard, chanoine régulier d’Hivernaux, diocèse de Paris. Fait en lad. abbaye de Friardel.
Le 18 oct. 1723, le seigr évêque donne aud. sr Gouttard la collation dud. bénéfice.
Le 25 oct. 1723, le sr Gouttard prend possession du prieuré-cure de St-Martin de Friardel, en présence de Me Philippe de Mailloc, pbrë; Dom André Piel, pbrë, prieur-curé de Cerqueux; Dom Louis Loison, pbrë, chanoine régulier de Friardel; Me Adrian-Louis Duval, pbrë de Friardel; Nicolas Duval, syndic de lad. parr.
554. – Le 9 août 1722, titre clérical fait en faveur de Me Yves Gasnier, acolyte, par Yves Gasnier, bourgeois d’Orbec et y demeurant, et Jacques Pépin, marchand, demeurant à Friardel.
684. – Le 30 juillet 1721, titre clérical fait en faveur de Me Adrian Duval, acolyte, par Nicolas Du val, laboureur, demeurant à Friardel.
Le Prieuré de Saint-Cyr de Friardel – Ordre de Saint-Augustin.
Prieur commendataire. – G. Chastelain.
Grand Vicaire. – J.-B. Moullin.
Prieur claustral. – M. Legaigneur de Bourgogne.
Religieux. – P. Bertrand – L. Duvivier – J. Gallot – F. Hébert -Le Balleur – J. Lecot – L. Loison.
R. Moullin -A. René.
134. – Le 19 oct. 1710, Jean-Baptiste Lefèvre, fils de Louis et de Marie Legendre, de la parr. de Friardel, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
351. – Le 23 sept. 1724, Fr. André Lefournier, acolyte, chanoine régulier de Friardel, est ordonné sous-diacre.
353. – Le 31 oct. 1723, Fr. Antoine Humbert, chanoine régulier de Friardel, reçoit la tonsure cléricale et les ordres mineurs.
Le 23 sept. 1724, il est ordonné sous-diacre.
Le 22 sept. 1725, il est ordonné diacre à Lx par Mgr l’évêque de Sarlat.
Le 12 avril 1727, il reçoit la prêtrise.
550 Le 24 août 1728, Dom Jacques de la Rue, chanoine régulier, pbfê, prieur de St-Cyr de Friardel, y demeurant, curé de St-Lo du Bourg-Achard, diocèse de Rouen, remet purement sad. cure entre les mains de Mesre Mathurin Brochant, chanoine de N.-D. de Paris, prieur commendataire du prieuré de St-Lo du Bourg-Achard, patron présentateur dud. bénéfice.
1139. – Le 1er juillet 1731, Mre François-Gaspard du Chapelet, chevr, seigr et patron du Sapandré, de la Goulafrière, Beaufay et autres lieux, demeurant en son manoir seigneurial de la Goulafrière, Pierre Picard et Nicolas Picard, frères, laboureurs, demeurant à Friardel, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Picard, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait au presbytère d’Abenon, en présence de Dom François Capelles, pbrê, prieur du lieu, et le Mre Pierre Dirlande, Escr, seigr du Taillis, demeurant en son manoir seigneurial d’Abenon.
132. – Le 5 oct. 1735, déclaration des professions faites dans le couvent de St-Joseph d’Orbec depuis le 26 oct. 1727 :
Le 28 oct. 1728, damlle Charlotte de Maillet, Sr de St-Claire, fille d’Ives de Maillet, chevr, seigr de Friardel.
151. – Le 23 nov. 1735, vu l’attestation du sr Gosset, pbrë, chanoine régulier, faisant les fonctions curiales de la parr. de Friardel, et du sr vicaire de la Chapelle-Gautier, dispense de bans pour le mariage de Jean Aubey.
197. – Le 6 mars 1735, Jacques Toutain, laboureur, demeurant à Friardel, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Guillaume Toutain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Fait à Orbec, en présence de Jean Esmont, sr de la Bucardière, demeurant à la Chapelle-Yvon, et autres témoins.
37. – Le 17 janv. 1737, Jacques Duval, marchand, demeurant à Friardel, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Baptiste Duval, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Cette rente est garantie par Me Eustache Lesueur, sr des Orgeries, conser du roy, vicomte du Sap, demeurant à Orbec.
338. – Le 9 déc. 1740, Mre Châtelain, aumônier du roy, abbé commendataire de St-Cyr de Friardel, diocèse de Lx, et de St-Pierre de Lire, diocèse d’Evreux, et chanoine de Soissons, demeurant à Lire et se trouvant ce jour d’hui à Orbec, donne sa procuration à Me Jacques De la Rue, pbrë, prieur claustral de Friardel, pour gérer ses affaires, toucher ses revenus et nommer à tous les bénéfices, dépendants de lad. abbaye, qui sont à sa nomination.
Le 11 mars 1741, led. sr De la Rue nomme à la portion de la cure de Cerqueux, vacante par le décès de Me Jean Deschamps, pbrë, dernier titulaire, la personne de Jean-Baptiste Duval, diacre de Friardel.
Fait et passé en l’abbaye de Friardel, en présence de Louis-Pierre Bonneau et Pierre-Nicolas-Joseph Siret, pensionnaires de lad. abbaye.
75. – Le 1735, Jean- Baptiste Duval, fils de Jacques et de Marie Fosse, de la parr de Friardel, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le Prieuré de Saint-Cyr de Friardel – Ordre de Saint-Augustin.
Prieur comandataire..- G. Chastelain.
Prieur claustral. – J. Delarue.
Religieux. – A. Humbert – A. Lefournier.
Curés. – F. Gouttard – J. De la Rue.
Prêtre desservant. – Gosset.
Clercs. – J.-B. Duval – J.-B. Lefèvre – F. Picard.
Notables. – J.-C.-N. Coquerel – F. Morin – L. Morin – P. Le Prévost.
2755. – Le 10 avril 1752, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Yves de Maillet, Escr, seigr suzerain et patron honoraire de la parr de Friardel, fils de Mesre Yves de Maillet et de noble dame Marguerite d’Abos, de lad. parr de Friardel, d’une part, et damlle Marie-Anne de Guillaume de Montreuil, fille de Mesre Nicolas Guillaume de Montreuil, seigr et patron de Kicarville (?), Vertot, la Briqueterie et autres lieux, et de noble dame Anne-Louise-Henriette Le Carruyer, de la parr. de Lanquetot, diocèse de Rouen.
128. – Le 30 juin 1755, Augustin Des Haguayes, marchand, bourgeois d’Orbec, y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Baptiste Pépin, acolyte de la parr, de Friardel, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
40. – Le 10 déc. 1758, le roy nomme au prieuré commendataire de St-Cyr de Friardel, vacant par la mort de Mre Charles Chastelain, dernier titulaire, la personne de Mre André-Antoine de la Tour d’Auvergne, pbre du diocèse de St-Flour, aumônier du régiment royal des vaisseaux.
Le 10 janv. 1759, Sa Sainteté Clément XIII donne des bulles de provision du prieuré de St-Cyr de Friardel aud. sr de la Tour d’Auvergne.
Le 22 févr. 1759, le sr de la Tour d’Auvergne, ci-devant aumônier du régiment royal des vaisseaux, demeurant à Paris, Porte St-Honoré, parr de la Magdeleine de la Ville-l’Evêque, donne sa procuration à M François Deschauffour, curé d’ Averties, pour requérir de l’official de Lx la fulmination desd. bulles, faire en son nom la profession de foi et prêter le serment requis.
Le 3 mars 1759, Mre Jean-Henry Gérard, officiai de l’évêché de Lx, à la réquisition dud. sr curé d’Avernes, reçoit la profession de foi et le serment du sr de la Tour d’Auvergne et fulmine les bulles qui nomment ce
dernier au prieuré de Friardel.
Le 8 mars 1759, Le sr de la Tour d’Auvergne, toujours représenté par le curé d’Avernes, prend possession dud. bénéfice avec toutes les cérémonies accoutumées, en présence de Dom Jacques De la Rue, prieur claustral; Dom François Guestier, Dom Jean-Baptiste Dormont, pbrës; Dom Charles-François Gefrotin, diacre, tous religieux de ce prieuré; Me Simon Lailler, curé de la Halboudière; François Duclos, écolier étudiant, demeurant à Honfleur, parr. Ste Catherine, et autres témoins;
134. – Le 2 mai 1763, Dom Jacques de La Rue, pbfë, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, prieur claustral du prieuré de St-Cyr de Friardel et prieur-curé de St-Martin de Friardel, âgé d’environ 82 ans, demeurant aud. prieuré de St-Cyr, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Dom Charles-François Géfrotin, pbfë, chanoine régulier de lad. maison de Friardel. Led. sr de La Rue desservait lad. parr depuis environ trente trois ans. Fait et passé au prieuré de St-Cyr, en présence de Me Jean-Baptiste Lalouette, pbre, demeurant aud. monastère.
Le même jour, led. sr de la Rue donne aussi sa procuration pour résigner entre les mains de Sa Sainteté en faveur dud. sr Géfrotin le prieuré simple du Doigt-Buzot, membre dépendant du prieuré de St-Cyr de Friardel, situé en la parr. N.-D.-du-Bois, diocèse d’Evreux, et dont il est titulaire depuis 19 ans.
Le 37 mai 1763, le sr Géfrotin obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Friardel.
Le 23 juillet 1763, Mr Regnault, vic. g1, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 29 août 1763, le sr Géfrotin (1) prend possession du prieuré-cure de Friardel, en présence de Dom Charles Revel, prieur-curé d’Abenon; Me Pierre Patelay, pbfê, demeurant à Lx, parr. St-Germain; Me Jean-
Baptiste Lalouette, pbfê, demeurant à Friardel; Mesre Louis Deshayes de là Radière, fils, gendarme de la garde ordinaire du roy, demeurant à Cerqueux; Me Pierre- Nicolas Boisnay, conser du roy en l’élection de
Bernay, demeurant en lad. ville, parr . Ste-Croix, et autres témoins.
(1) Mr Géfrotin, qui à certaines époques de sa vie manifesta des sentiments peu dignes de l’humilité et du détachement d’un religieux, se montra à la hauteur de la situation quand vinrent les jours mauvais. Il refusa de prêter sans restriction le serment à la Constitution civile du clergé et on le destitua. Il remplit encore les fonctions pastorales jusqu’au mois de novembre 1791. Déjà on avait mis à sa place un intrus, l’abbé Gasnier, qui d’y avait pu tenir.
On força le curé légitime de partir et l’on fit venir aussitôt Auguste-Alexandre-Pierre Périer, prêtre assermenté, originaire du Renouard. Mr Géfrotin quitta Friardel, mais il ne partit que l’année suivante pour l’exil. A son retour, après le Concordat, il se fixa a Lisieux en qualité de prêtre habitué de l’église St-Jacques. Il y mourut en 1835. (Archives du Calvados. – Ordo de Bx).
Le Prieuré de Saint-Cyr de Friardel – Ordre de Saint-Augustin.
Prieurs commendataires. – Ch. Chastelain – A. -A. de la Tour d’Auvergne.
Prieurs claustraux. – Jq Delarue – F. Géfrotin.
Religieux. – N. Godet – F. Guestie – J.-B. Bornant – C.-F. Gefrotin.
Curés.-Jq. De la Rue .-C-F. Géfrotin.
Prêtre desservant. – J.-B. Lalouette.
Clerc. – J.-B. Pépin.
Seigneurs. – Y. de Maillet. – F. -Y. de Maillet.
185. – Le 16 mai 1773, dispense de bans pour le mariage entre M. Pierre-Nicolas Boisney, conser du roy en l’élection de Bernay, fils de feu Nicolas, d’une part, et dame Madeleine-Françoise Dubois, Vve de Mesre François Morin, Escr, sr de la Neuville, fille de feu Jacques Dubois, sr de Vauchel, garde-du-corps, écuyer de feue S. A. R, Mgr le duc d’Orléans, et de dame Jeanne de Montargis, tous deux de la parr. de Friardel.
319. – Le 27 décembre 1776, le roy nomme au prieuré commendataire de St-Cyr et Ste-Juliette de Friardel, vacant par la mort de Mes André-Antoine de la Tour d’Auvergne, pbfë, dernier titulaire, la personne de Mesre François-Marie-Auguste-Joseph de Cambon, pbfë, vicaire général de Toulouse. Donné à Versailles sous le contre-seing de M. de La Moignon, ministre secrétaire d’Etat et des commandements et finances de Sa Majesté.
Le 22 janv. 1776, Sa Sainteté le pape Pie VI accorde aud. sr de Cambon des lettres de provision en commende dud. prieuré.
Le 8 mars 1776, le sr de Cambon, demeurant h Paris, rue de Tournon, parr. St-Sulpice, et représenté par Me Charles-François Gefrotin, prieur-curé de St-Martin de Friardel, prend possession du prieuré de St-Cyr dud. lieu avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de Me Michel-Guy Bardel, curé d’Orbec, bachelier de Sorbonne; Me Jean-Pierre Dauge, prieur-curé d’Abenon; M. François Bruslé, pbfë, chanoine régulier et procureur dud. prieuré de Friardel; Pierre David, feudiste, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, et autres témoins.
343. – Le 24 août 1778, Fr. Charles-François Géfrotin, pbre, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin en l’abbaye de St-Cyr de Friardel, obtient en cour de Rome des lettres de provisions dites de per obîtum, de la cure de St-Pierre de Cerqueux, 2e portion, dépendant de lad. abbaye et vacante par la mort du Fr. Nicolas Godet, en son vivant chanoine régulier dud. Ordre.
Le 4 avril 1779, led. sr Géfrotin, curé de St-Martin de Friardel, requiert du seigr évoque le visa desd. lettres de provision. Sa Grandeur répond « qu’elle se croit obligée, par le devoir de sa place de supérieur et par le précepte de la charité, de représenter paternellement aud. Frère Géfrotin, curé de Friardel et encore prieur du prieuré de Buzot, de son ordre, diocèse d’Evreux, qu’en requérant par un acte juridique le visa sur laditte signature de provision per obitum qu’il a demandée et obtenue eu cour de Rome du bénéfice cure de Cerqueux, il agit directement contre le serment et le voeu solennel qu’il a fait et signé le jour de sa profession religieuse. » Et le seigr évoque lui lit l’article des constitutions de son ordre auquel il fait allusion. (Const. IIoe part. Cap. IX.) D’où il suit que led. Fr. Géfrotin ne peut, sans manquer à son voeu, persister dans sa réquisition, ni Sa Grandeur lui accorder licitement le visa par lui demandé.
Led. sr Géfrotin, prenant cette réponse pour un refus de visa, déclare qu’il est prêt à se pourvoir, pour cause dud. refus, partout et quand il le jugera bon.
3. – Le 14 oct. 1780, Fr. Charles-François Géfrotin, pbfê, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, prieur-curé de St-Martin de Friardel, prieur claustral du prieuré conventuel de St-Cyr de Friardel et titulaire du prieuré simple régulier de St-Antoine du Doit-Buzot, dépendant du prieuré de St-Cyr de Friardel et situé en la parr de N.-D.-du-Bois, diocèse d’Evreux, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape led. prieuré du Doit-Buzot en faveur de Me Thomas Beuzelin, pbfë, curé de la 3e portion de N.-D. d’Avernes, qui s’engagea faire profession dans l’Ordre de St-Augustin. Fait et passé à Lx.
Il y avait dix-sept ans que le sr Géfrotin possédait ce bénéfice.
86. – Le 28 avril 1783, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Ives de Maillet, fils de Mesre François-Yves de Maillet, seigr de Friardei et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne Guillaume de la Villette, de lad. parr de Friardel, d’une part, et noble demlle Louise-Elisabeth-Marthe-Gabrielle de Syraon de Franval, fille majeure de feu Mesre Louis-Adrien Symon de Franval et de feue noble dame Marie-Gabrielle Lalliat, de la parr. d’Orbec.
333. – Le 24 juill. 1784, vu la requête présentée, le 7 de ce mois, au seigr évêque de Lx par le Chapitre de sa Cathédrale, tendant à ce qu’il lui plaise de procéder à l’extinction et suppression du prieuré conventuel de St-Cyr de Friardel, Ordre de St-Augustin, et à l’union de tous les biens de la mense prieurale et de la mense conventuelle dud. monastère à la fabrique de lad. Cathédrale, conformément aux arrêts des Conseils des 12 mai 1775 et 12 avril dernier, sa Grandeur nomme pour officiai ad hoc M’ François-Joseph Collignon, son vicaire général, et pour promoteur Mr Nicolas Laperrelle, pbfë, chapelain de la Cathédrale, attendu que l’official et le promoteur ordinaires sont partie intéressée dans la question. Donné à Moulins.
14. – Le 14 août 1786, dispense de bans pour le mariage entre M. Barbe-Jean-Charles Le Bas de Friardel l’aîné, conseir du roy, receveur ancien et alternatif des finances de l’élection de Lx, y demeurant, parr. St-Jacques, fils de feu Mesre Charles-Louis Le Bas de Préaux, Escr, conser du roy, receveur des finances de l’élection de Lx, ancien contrôleur ordinaire des guerres, et de dame Antoinette-Catherine Le Vasseur, d’une part, et demlle Suzanne-Françoise Le Sauvagne, de la parr de Baigneville, élection de Montivilliers, fille de Jean-Pierre Le Sauvagne, ancien cornette de dragons, et de feue Suzanne-Catherine Noël.
Le Prieuré de Saint-Cyr de Friardel – Ordre de Saint-Augustin.
Prieurs commendataires. – A.-A. de la Tour d’Auvergne – F.-M.-A.-J. de Cambon
Prieur claustral. – P. Géfrotin.
Procureur. – P. Bruslé.
Requête présentée par le Chapitre de Lx pour la suppression du prieuré de Friardel.
Curé. – G.-F. Géfrotin.
Seigneurs et notables. – P.-X. Boisney – P.-L. Dumont – F.-I. de Maillet, fils.
– M. Alexandre-Pierre Périer prêta serment en 1791 et fut élu desservant constitutionnel de Friardel au mois de novembre suivant, après le départ de l’abbé Gasnier. Rentra-t-il dans le clergé après le Concordat ? On en peut douter. On ne trouve son nom ni à l’évêché de Bayeux, ni à celui de Séez. (Archives du Calvados.)
– Mr Prévost avait 64 ans en 1791. Il refusa le serment constitutionnel et l’année suivante partit, le 12 septembre, pour l’Angleterre, par Rouen et Dieppe. Il mourut à Londres en 1793. Il avait été remplacé en 1791 par Fr. Lefrançois, prêtre assermenté de Friardel. (Archives de l’Eure. – Mss de Reux.)
– Me. Grieu était vicaire de Friardel en 1791. Il refusa le serment schismatique et se retira d’abord dans sa famille à Orbec; puis il émigra en Angleterre en 1792. En y arrivant il demeura à Portsea, chez Thomas Stoome Clarck-Gard street, 5. Plus tard il se réfugia à Common. J’ignore s’il revint jamais en France. (Archives du Calvados.- Mss de Reux.)
– Mr Le Normand prêta serment en 1791 et fut ensuite nommé vicaire de Sainte-Croix de Cormeilles pour remplacer les deux vicaires de cette paroisse nommés curés constitutionnels.
Il resta dans ce poste jusqu’à l’an II et, après avoir remis ses lettres de prêtrise, il revint au Bênerey chez son père. Il se rétracta vers la fin de la Révolution et fut arrêté pour ce motif et conduit en prison a Caen le 4 nov. 1793. Apres le rétablissement du culte, il fut nommé curé de Friardel où il mourut vers 1803. (Archives municipales de Cormeilles. – Ordo de Bx.)
– M. G.-L. Bellière était diacre en 1791. Il ne voulut prêter aucun serment et émigra en 1792. Il fut ordonné prêtre pendant la Révolution. Rentré en France d’assez bonne heure, il disait secrètement la messe et administrait les sacrements aux fidèles des environs d’Orbec.
Vers l’époque où se signait le Concordat, il fut dénoncé pour avoir rempli ses fonctions à Meulles et à Préaux; mais il était trop tard pour les dénonciateurs. M. Bellière fut nommé curé de Friardel en 1803 et mourut à la tête de cette paroisse en 1828, à l’âge de 64 ans. (Liste des élèves du séminaire de Lx. – Mss de Reux. — Archives de l’évêché de Dx. – Ordo de Bx)
– Mr J.-B. Pépin, originaire de Friardel, était toujours curé de l’Hôtellerie en 1791. Le 30 janvier, il prêta le serment pur et simple à la Constitution et les habitants firent sonner la cloche en signe de satisfaction. Ils le nommèrent officier public; mais peu après il fut arrêté comme suspect, puis relaxé. Il resta dans la paroisse où il reprit le culte de très bonne heure et, d’après ses ordres, la cloche se fit entendre dès le 17 messidor an III pour annoncer les offices. Après la Révolution, il se rétracta et s’attacha au diocèse d’Evreux. Il mourut curé de N.-D. de Préaux, le 14 juillet 1821, à l’âge de 72 ans. (Archives du Calvados – Ordo d’Evreux.)
Extraits des Chartres et autres Actes Normands ou Anglo-Normands – Archives du Calvados.
– Jehan Richard vend à l’abbaye (Fontenay), en 1385, en présence du vicomte d’Orbec, une pièce de terre située à Saint-Martin-de-Friardel. Cet acte est revêtu du sceau de la vicomté d’Orbec .
– Prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel-Ordre des Chanoines Réguliers de Saint-Augustin.
Les auteurs du Gallia Christiana ont gardé le silence sur le prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel. Il devient d’autant
plus difficile maintenant de fixer la date de sa fondation, que l’histoire manuscrite, de même que le cartulaire de ce monastère, font mention de chartes antérieures à celle de Guillaume de Friardel, de l’an 1231. Ce dernier n’en fut sans doute regardé comme le fondateur que parce qu’il l’investit du patronage de l’église de Saint-Martin-de-Friardel, près de laquelle il était situé . D’après les premières chartes, qui n’existent plus, la fondation de Saint-Cyr-de-Friardel pourrait être attribuée à Isabelle d’Orbec, ainsi qu’à Gilbert de La Saussaye, regardé comme parent du célèbre Gilbert, qui en fut le premier prieur.
Ce monastère est désigné dans ces premières chartes sous le nom d’ecclesia B. Cyricy de Vallibus apud Friardel; tandis que celle de Guillaume de Friardel porte seulement : ecclésia-B. Cyrici de Friardel.
Copie de la charte de fondation de ce prieure par laquelle Guillaume de Friardel, chevalier, donne à Dieu, à la Vierge, et à Saint-Cyr-de-Friardel, ainsi qu’aux religieux de ce monastère, le droit de patronage de Saint-Friardel et de Saint-Pierre-de-Grand-Camp, avec tous les droits qu’il pouvait avoir sur les terres, le vignoble, les prés et le moulin de Saint-Jean, ainsi que sur les terres de Herbert de Saint-Cyr.
– Saint-Martin-de-Friardel et de Saint-Pierre-de-Grand-Camp, avec tous les droits qu’il pouvait avoir sur les terres, le vignoble, les prés et le moulin de Saint-Jean, ainsi que sur les terres de Herbert de Saint-Cyr.
Nº. 2. Copie d’une bulle du pape Honorius III, datée de la 6: année de son pontificat, 1222, le 15 des calendes de juin, adressée aux prieur et chanoines de Saint-Cyr-de Friardel, ordre de Saint-Augustin, par laquelle il confirme la fondation et les diverses donations faites à ce prieuré.
Nº. 3. Bulle du pape Grégoire IX, du 12 des calendes de mars, indiction V, l’an de l’incarnation du Seigneur 1233, la 6e année de son pontificat, par laquelle il confirme la donation du patronage de l’église de Saint-Martin-de Friardel et de Saint-Pierre-de-Grand-Camp, faite en faveur dudit prieuré, qu’il prend sous sa protection spéciale.
No. 4. Jean de Vironne, ou de Gironne, chevalier, fils de Godefroy, donne, en 1254, au prieur et aux chanoines de Saint-Cyr-de-Friardel, tous les droits qu’il avait ou pouvait avoir dans le Val-Gérard, situé dans la paroisse de Saint-Martin-de-Friardel. ( Le sceau brisé.).
No. 5. Gilbert de Friardel donne à Jeanne de Friardel, sa sœur, en l’année 1256, le jardin de Marmoutiers, situé entre le clos d’Alix de Belvéer, ou de Beauvoir, et la terre de Mathieu Le Bachelier, ainsi que plusieurs rentes et redevances que ladite Jeanne donna ensuite au prieuré de Saint Cyr-de-Friardel. (Le sceau en cire blanche est illisible maintenant.)
No. 6. Roger, prieur de Saint-Cyr-de-Friardel, et les religieux dudit moustier, donnent et cèdent en fief hérédital, l’an 1259, à Froger-Daniel, le tennement que Guillaume Boesselin tenait de Robert de Landa, ou de La Lande, dans la paroisse de Saint-Sulpice-de-Golafre, à charge de rendre audit prieuré vingt-cinq sols, monnaie commune, de rente, à la Saint-Rémy. (Les sceaux du chapitre et du prieur sont brisés .)
No. 7. Vidimus émané du vicomte d’Orbec, en 1264, d’une charte de Guillaume de Friardel, chanoine de Lisieux, par laquelle il donnait au prieuré de Saint-Cyr-de Friardel tout ce qu’il possédait dans la paroisse d’Étrancourt et autres lieux.
Nº. 8. Jeanne de Friardel donne, en 1267, aux prieur et chanoines de Saint-Cyr-de-Friardel, son jardin de Marmoutiers, ainsi que diverses rentes et redevances qui lui avaient été concédées par Guillaume de Friardel, son frère . (sceau brisé.)
No. 9. Vivien, dit Fleury, vend à Jean Le Roi j’en 1290, une pièce de terre située dans la paroisse Saint-Laurent-de-Marmoutiers, qui dépendait du fief du seigneur de Feritace, ou de La Ferté, pour le prix de vingt-huit sols tournois. (Le sceau brisé.)
Nº. 10. Lettres-patentes de Philippe III, roi de France, données à Paris, en 1278, par lesquelles ce prince confirme une sentence du bailly de Rouen, en faveur du prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel, le maintient dans la jouissance de tous ses biens, et l’affranchit de tous les droits qui pouvaient lui appartenir. Il ne reste plus que les lacs en soie rouge et verte du sceau de ce prince .
No. 11. Raoul de Molendin, chevalier, seigneur de Friardel, donne, en 1299, au prieur de Saint-Cyr, diverses rentes, à charge de faire un service annuel à Garin de Molendin, son frère. ( Le sceau brisé .)
Nº. 12. Raoul de Molendin, chevalier, donne aux prieur et religieux de Saint-Cyr-de-Friardel, en 1302, pour le salut de l’âme de Raoul, son fils, décédé, une rente de dix livres tournois, à charge de lui faire un service pour lequel ils devront fournir autour de son tombeau douze, torches de cire de douze livres, qui devront brûler tout le temps du service divin. (Le sceau brisé.)
Nº. 13. Michel Pélerin ainsi que Jean et Thomas Le Robire, de la paroisse du Sap, reconnaissent devant le vicomte de Bernay, en 1303, qu’ils ont abandonné au prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel tout ce qu’ils possédaient dans la paroisse du Sap. (Les sceaux brisés .)
Nº. 14. Bail particulier, de l’an 1304.
Nº. 15. Vidimus par le vicomte d’Orbec, de l’an 1339, des lettres-patentes de Philippe III, roi de France, données, à Conflans, près Paris, par lesquelles ce prince maintient les religieux de Saint-Cyr-de-Friardel dans la possession de tous leurs biens, sans qu’ils soient contraints, à lui rien payer, vii qu’ils lui ont octroyé gracieusement à chanter en leur moutier chaque semaine à un an une messe de Notre-Dame pour lui et pour le salut de son âme.
N°. 16. Jean de La Porte, de Saint-Germain-la-Cam pagne, reconnaît, en 1346, devant le vicomte d’Orbec, qu’il est tenu à faire aux prieur et religieux de Saint-Cyr-de Friardel diverses rentes et redevances, à cause d’un jardin situé dans ladite paroisse. (Le sceau brisé.)
N°, 17, 18 et 19. Divers baux particuliers, des années 1359 et 1365.
N°: 20. Accord fait, en 1367, devant Guillaume d’Ourdan, bailly de Pont-Audemer, entre Robert de Friardel, chevalier, et les religieux de Saint-Cyr-de-Friardel, pour régler un différent au sujet d’un cours d’eau et du vivier dudit prieuré. ( Les sceaux brisés .
N°. 21. Guillaume du Bisson donne, en 1368. au prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel, tous les droits qu’il avait ou pouvait avoir sur une vavassorie appelée la vavassorie Du Hamel, contenant dix acres de terre, situées en la paroisse de Sarquene, pour le prix de deux royaux d’or. Cette donation fut en même temps confirmée par Richard Tronche ville, duquel dépendait ladite vavassorie. (Les sceaux brisés.)
Nº. 22. Fieffe faite par le prieur de Friardel, en 1369.
Nº. 23. Lettres-patentes de Charles, roi de Navarre et comte d’Evreux, du mois de février 1370, par lesquelles il relève et décharge le prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel des droits d’amortissement qui lui étaient acquis par suite des diverses donations faites à ce prieure : et ce, dit-il, à la requête de ses amés et féals chevaliers, messire Guillaume de Gauville, son chastellain d’Orbec, et de Guy de Gauville, son chambellan, ainsi qu’en l’honneur de Dieu, de Notre-Dame, et de tous les Saints et Saintes du Paradis.
Ces lettres sont revêtues de son grand sceau et contre sceau, pl. 19, fig. 9 et 10. On lit en outre sur le pli de ces lettres : Par le roi, nous présent, signé Froissart.
Nº. 24. Autres lettres-patentes du même prince, dudit mois et an, lesquelles portent que : vu le grand désir et affection que nous avons à l’accroissement des biens profits et revenus du prieuré de St Cyr de Friardel, et afin que notre très chié compaigne., la Royne, et notre lignée a née et à naître soigns accompaigniés aux bonnes prières et dévotes oraisons, qui par lesdits religieux sont faites out dit priouré, inclinant aussi à la requête de notre dit trésorier, pour lequel nous voulons bien faire le don des héritages et rentes désignées dans lesdites lettres, voulons aussi qu’ils soient déchargés des droits d’amortissement pour les acquisitions et conquests faits par eux. »
Ces lettres, quoique du même jour et an, ne sont pas scellées du grand contre-scel; celui-ci est remplacé par un petit contre-sceau d’un pouce et demi de diamètre, presqu’entièrement effacé maintenant. Elles sont également signées par Froissart, mais on y trouve seulement la mention : Par le roi; les mots vous présent, qu’on lit dans la charte précédente, ne sont pas répétés ici.(Ibidem, pl. 19, fig. 9.)
Nº. 25. Lettres-patentes de Charles, roi de Navarre et comte d’Evreux, du mois de février 1370, par lesquelles ce prince termine un différent qui existait entre Robert de Friardel, chevalier, et les religieux de Saint-Cyr de Friardel, au sujet de la possession d’un jardin situé près le clos de dits religieux, dont l’une et l’autre partie réclamaient la jouissance. On lit dans ces lettres comme dans celles du nº. 23 : Par le roi, nous présent, signé Froissart. ( Le sceau en est brisé.)
N°. 26. Vidimus du vicomte d’Orbec, du 31 mars 13704 des lettres-patentes de Philippe III, de l’an 1278, par les quelles ce prince confirme les donations faites au prieuré de Friardel et décharge les religieux des droits d’amortissement qu’ils devaient pour les rentes qui leur avaient été con cédées.
Nº. 27. Vidimus du comte d’Orbec, daté du 15 avril 1371, d’une sentence rendue aux assises dudit lieu, tenues en 1368, qui adjuge aux prieur et religieux de Friardel une rente de trois boisseaux de bled å prendre sur la vavassorie Du Hamel.
N°. 28. Vente faite à Colin Du Bisson, en 1379.
N°. 29. Colin Du Bisson et Jehanne, sa femme, vendent aux prieur et religieux de Friardel une pièce de terre située dans le fief de Raoul Du Mont, à Friardel, pour le prix de douze sols tournois . (Le sceau brisé.).
Nº. 3o. Fieffe particulière, de l’an 1400, dans laquelle il est fait mention d’un sol de rente en faveur des religieux
de Friardel, et d’une autre rente de cinq sols, en faveur de l’abbé de Bernay.
Nº. 31. Raoul Le Sueur donne en échange aux religieux de Saint-Cyr-de-Friardel, en 1406, une pièce de terre située près ledit prieuré, contre une autre plus éloignée . ( Le sceau brise.)
N°. 32. Le même Raoul Le Sueur donne au prieuré de Friardel, en 14.06, une acre de terre située dans ladite paroisse. (Le sceau brisé.)
Nº . 33. Lettres-patentes de Charles VII, roi de France données à Paris la 29º. année de son règne, 1408, sur la représentation des religieux de Friardel, disant qu’ils ne pouvaient payer les droits d’amortissement des fiefs qu’ils avaient acquis à charge de rente, et qu’ils en avaient été précédemment déchargés par le roi de Navarre, qui lors tenait ladite seigneurie incorporée en la comté de Beaumont le-Roger : sur quoi le prince, voyant que si lesdits religieux n’occupaient leurs personnes à labourer leurs terres autrement, ils n’eussent eu de quoi vivre ni soutenir leur hostel, etc., etc., ordonne aux gens de ses comptes et trésoriers, à Paris, de les acquitter de tous droits, etc. ( Le sceau de ces lettres est brisé). On lit au pli : Par le roi, signé Mallière.
Nº.34. Guy, prieur, et les religieux de Friardel, nomment, en 1410, Nicolas Fabre à la chapelle de Sainte Scolastique. ( Le sceau brisé .)
Nº. 35. Vente, de l’an 1417, d’une rente à percevoir dans la paroisse de Sainte-Croix-de-Bernay.
Nº. 36. Le prieur et les religieux de Friardel donnent en fieffe, en 1418, une masure située à Saint-Sébastien-de Préaux, à charge de diverses redevances. ( Le sceau brisé.)
Nº. 37. Vente particulière, de l’an 1423.
Nº. 38. Denis Gueroult et Alix, sa femme, fondent à perpétuité, en 1448, en faveur du prieuré de Friardel, une messe annuelle ainsi que duobus honestis candelabris pour brûler nuit et jour devant l’autel de la Vierge dudit moustier, pour laquelle fondation ils donnent cent sols tournois et une rente de dix sols. (Les sceaux brisés.)
N°. 39. Thomas, évêque de Lisieux, fonde dans le prieuré de Friardel, en 1450, une messe de Beata, ou de la Vierge, tous les vendredi de chaque semaine, pour le salut de son âme et de celles de ses parens. (Le sceau brisé.)
Nº. 40. Pierre de La Minière prend en fief, des religieux de Friardel, en 1454, les terres de Jean Houdard, ainsi que trois maisons à Orbec.
Nº. 41. Quittance, de l’an 1467,des taxes qui avaient été imposées sur le prieuré de Friardel.
N°. 42 et 43. Contrats d’échange de diverses pièces de terre, faits en 1481, entre les habitans de Friardel et le prieur de ce monastère.
Nº. 44. Autre contrat d’échange de terre, fait en 1485, par le prieuré, avec Guillaume, évêque de Porphire, prieur comandataire de Friardel.
Nº. 45. Collation de la cure de Saint-Martin de Friardel, en 1498, par Etienne, évêque de Lisieux, sur la présentation du prieur et des religieux de Saint-Cyr-de-Friardel. (Le sceau brisé.)
Nº. 46. Procédure aux plaids de la vicomté d’Orbec en. 1498, entre Guillaume, évêque de Porphire, prieur comandataire de Friardel, et le sieur Du Bisson, au sujet des bornes et limites de leurs héritages, situés au-dessus du Val-Guerard, à Friardel.
N°. 47. Acte passé en la vicomté d’Orbec, devant Jacques Malherbe, en 1539, par lequel maître Marin Labbé, prêtre et prieur de Friardel, ratifie une donation et fondation faite en faveur dudit prieuré par Nicole de Civeray, prêtre, curé. d’Auvillers.
Nº. 48. Maître Nicole de Civeray, prêtre, curé d’Auvillers, donne, en 1539, au prieuré de Friardel, deux cent livres tournois, à charge de dire une grande messe tous les samedis de l’année. (Le sceau brisé.)
Nº. 49. Procuration donnée à un religieux de Friardel, en 1570, pour faire rentrer en la communauté toutes les.. rentes qui pouvaient être dues.
Extraits de trois rôles en parchemin, attestés et collationnés sur les originaux, par Hubert, tabellion du Sap.
Ie . Rôle.
N°. 50. Charte, sans date, de Marguerite, fille de Vauquelin de Ferar, ou de Ferières, par laquelle elle donne au prieuré du Val-de-Friardel dix sols tournois de rente, à prendre sur cent sols que son père lui avait donnés mariage, in prepositacum de Combreio; et comme elle n’avait pas encore de sceau, elle annonce qu’elle se sert de celui de Guillaume de Recusson. Il est maintenant brisé.
Cette charte est en outre attestée par Guillaume de Friardel, ainsi que par son fils et sa femme; par Jean d’Orbec; Guillaume Ferières; Colin de Friardel; Guillaume de La Lande et plusieurs autres.
N°. 51. Guillaume de Ferières, Dominus Ferytaus chevalier, par une charte sans date, donne à Saint-Cyr-de
Friardel dix sols tournois de rente pour le salut de son âme. (Le sceau brisé.)
N°. 52. Guillaume de Friardel donne à Dieu, à la Vierge et à Saint-Cyr-de-Friardel, en 1263, toute la dîme de Rees le salut de son âme, de celle de sa femme, de ses ancêtres, ainsi que pour celle de N…, chevalier, et d’Aline, sa femme.
N°. 53. Garin de Mehedin, ainsi que Jeanne, sa femme, et Thomasse, sa sœur, donnent au prieuré de Saint-Cyr-de Friardel, à la sollicitation de Robert de Friardel, frère de ladite Jeanne, sa femme, la moitié du bois d’Hoxeciæ, dans la paroisse de Saint-Martin-de-Friardel. Cette charte sans date est attestée par Guillaume de Friardel; Jean Du Mont, chevalier; Guillaume de La Lande; Henri de Mesnil Jourdain; Richard de Saussay, forestiero de foreste, et plusieurs autres .
N°. 54. Gillebert du Saussay donne à Saint-Cyr-de Friardel, par une charte sans date, trois acres de bois dé pendant de son fief de Saussay.
Nº. 55. Jean, seigneur de’ Friardel, donne, en 1236, au prieuré de Friardel, toute la terre de son domaine du Val-Guerard, ainsi que le manoir et les bois du Fay et du Val.
Nº. 56. Julienne, dame de Beuvillers, donne au prieuré de Friardel, pour le salut de l’âme d’Hamelin, son mari,
et de ses antécesseurs, dix sols de rente, monnaie courante; percevoir à Pâques, par les mains de Walter, fils d’Anicie, qui tenait d’elle trois acres dans le Val-Durand; et pour assurer cette rente, lesdits religieux ont été mis en saisine dudit Walter. Cette charte sans date est attestée par Guillaume de Friardel; Hugues de Beuvillers; André, prêtre de la léproserie de Beuvillers; Richard, prêtre de la léproserie d’Orbec et autres.
Nº. 57. Robert, prepositus des Essarts, donne et con firme aux religieux de Friardel, en 1224, tous les droits qu’il pouvait avoir sur trois acres et demie de terre que Garin de Bincray tenait de lui à Saucelay, dans la paroisse de Saint-Pierre-des-Essarts.
Nº.58. Jean et Guillebert de Cornille, frères, donnent et confirment aux religieux de Friardel la donation qui leur avait été faite par Roger Benon, de deux acres de terre appelées Le Genescey, ainsi que le pré de Saint-Pierre, dépendant de leur fief, pour lesquels ledit Roger était tenu de lui faire diverses redevances. (Cette charte est sans date .)
IIe . Rôle.
Nº. 59. Guillaume de Morcent, fils aîné de Guillaume de Morcent, chevalier, donne, en 1232, au prieuré de Saint Cyr-de-Friardel, vingt sols de rente à prendre dans la paroisse de Morcent. Cette charte est attestée par Jean de Friardel; Guillaume et Hébert de La Lande; Guillaume de La Poule et autres.
Nº. 60. Pétronille, dame de La Lande, du consentement de ses fils Jean de Morcent, chevalier, et Réginald, clerc, donne, en 1248, au prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel, vingt sols tournois de rente, à prendre sur le moulin Picot, dans la paroisse de Saint-Aubin .
Nº. 61. Jean d’Orbec, écuyer, donne, en 1342, au prieuré de Friardel, vingt sols tournois de rente à prendre sur son moulin de la Moite, paroisse Saint-Paul-de-Courtonne. Cet acte fut passé au moustier desdits religieux Nº. 62. Henri de Mailloc, recteur de Saint-Denis-du Val-d’Orbec, donne au prieuré de Friardel vingt-cinq sols tournois de rente, à prendre sur la vavassorie des Rosselins, dans le Val-d’Orbec .
Nº. 63. Acte passé en la vicomté d’Orbec, en 1263, par lequel Jacques de Bucourt et dame Marie Day, sa femme, veuve Jean de Hadencourt, chevalier, donnent au prieuré de Friardel soixante sols de rente, à charge d’obits; laquelle rente à prendre dans leur fief de la Hallebouderie.
Nº. 64. Acte passé en la vicomté d’Orbec, en 1363, par lequel Simon Hue, écuyer, d’Orbec, déclare que sur la représentation de ces lettres, lui et ses héritiers seront tenus de payer aux religieux de Friardel dix sols de rente sur les vingt sols qui leur furent donnés par noble homme Jean d’Orbec, son père.
IIIe . Rôle .
Nº. 65. Acte passé en la vicomté d’Orbec, en 1264, par lequel Jehan Savary donne et délaisse à Richard de Trancheville trois septiers de bled que Jean le Peuchounier lui faisait à cause de divers héritages assis au Hamel Yvelin, dépendant dudit Savary .
Nº. 66. Acte passé en la vicomté d’Orbec, en 1266, par lequel Guillaume de Moyon prend en fief de Colin Blondel et de Jeanne, sa femme, tous les héritages qui lui venaient de cette dernière, et qui étaient situés dans la paroisse de Friardel.
Nº. 67. Autre acte de la même vicomté, de l’an 1367, par lequel Loys d’Orbec reconnaît que lui et ses hoirs sont tenus de payer aux religieux de Friardel dix sols de rente pour sa part des vingt sols qui avaient été donnés auxdits religieux par Jean d’Orbec, son père; et pour assurer le paiement de cette rente, il engage tous ses biens et tous ses meubles, etc., excepté la prinse de son corps et de son cheval.
Nº. 68. Autre acte, de l’an 1368,par lequel Philippot, du Bois-Benart, et damoiselle Le Loche, sa femme, donnent et délaissent à Richard de Trancheville tous les droits qu’ils pouvaient avoir dans la paroisse de Saint-Cyr d’Estrancourt, pour le prix de cinquante francs d’or; et, par le même acte, ledit Richard de Trencheville abandonne ses droits au prieuré de Friardel pour avoir droit aux prières dudit moustier.
Nº. 69. Autre acte, de l’an 1369, par lequel Guillaume d’Oullin donne à Richard de Trancheville vingt-trois sols
tournois de rente qui lui étaient dus par les hoirs de Pierre Ducoudray, dit Du Bosc, à cause d’héritages assis en la paroisse d’Estrancourt; et par le même acte ledit Richard transporte cette rente au prieuré de Friardel.
On lit au bas de chacun de ces trois rôles : Collationné par moi F. Hubert, clerc, tabellion du Sap.
On trouve dans les archives du Calvados un grand nombre de pièces, de différentes dates, qui concernent ce monastère.
Le cartulaire du prieuré existe à la Bibliothèque impériale de la rue Richelieu.
Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux-H. de Formeville.
– Les nobles fiefs de la Sergenterie d’Orbec:
Friardel, Fief de haubert tenu par Monseigneur Guillaume de Friardel — Guillaume Douville y tient partie d’un franc-fief.
– Arrière-Fiefs De La Sergenterie De Moyaux:
Les héritiers Jehan de Meroles tiennent, de Monseigneur Guillaume de Friardel, un quart, prisé à 75 livres de rente.
Recherche faite en 1540, parles élus de Lisieux des nobles de leur élection-L’abbé de la Roque.
En 1540 lors de la recherche des nobles pour les élus de Lisieux, on trouva à Friardel Jean Maillet, seigneur de Douville et Jacques, son frère, qui fournirent un anoblissement concédé par le Roy à leur père en octobre 1522, moyennant 500 livres. D’Hozier leur attribue d’argent à trois maillets de gueules ».
Monstres générales de la noblesse du bailliage d’Évreux en 1469 – 1853.
Nicolas le Bote, seigneur des fief de Friardel, du Hamel et de Saint Germain, présenta Jehan Bote, son
filz, armé de brigandines, salade, arc et trousse, à deulx chevaulx.
Robert de Cintray, escuier, seigneur de Friardel et de Bellouet, se présenta homme d’armes, à troys chevaulx.
Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie – Camps, Enceintes, Mottes et Fortifications Antiques du Calvados-R. Doranlo-GRAPPA.
FRIARDEL.-Le Valot » à 400 m. environ au N.-E. de l’église doit probablement son nom à un ancien retranchement. Caumont, Stat. mon., V, p. 757.
Catalogue des gentilshommes de Normandie-Election des députés aux états généraux de 1789- Louis de La Roque et Edouard de Barthélemy.
– De Maillet, Sgr de la paroisse de Friardel, — son fils.
Catalogue des Archives de la Société historique de Lisieux-1885.
722 . Vingt-six pièces . Documents concernant les biens du prieuré de Friardel; 1783.
Inventaire Sommaire Des Archives Départementale Antérieures à 1790 Calvados-Armand BENET.
– Le 25 avril 1764, baptême par Géfrotin, chanoine régulier de S’-Augustin, prieur-curé de St-Martin de Friardel, de Charles-François, fils de Richard Géfrotin, marchand, et de Marie-Anne-Elisabelh La Louette; parrain, led. curé; marraine, Marie-Françoise Morand, de S’-Désir de Lisieux, assistée du vicaire de Luc, Pégol.
– En 1611, mention d’un moulin à papier à Friardel.
Histoire des Regnes de Charles VII et de Louis XI par Thomas Basin.
Approbation donnée par Thomas Basin a la célébration d’un office hebdomadaire de Notre-Dame en l’église du prieure de Saint-Cyr a Friardel, 20 septembre 1430.
Déportation Du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution.
Registres des « Ecclésiastiques insermentés embarques dans les principaux ports de France, Août 1792 — Mars 1793 – Emile Sevestre
Ecclésiastiques Embarques à Dieppe.
1826-Exbord (Ignace), chanoine de Friardel, Calvados, passeport délivre par le district de Rouen, le 20 septembre.
Nobiliaire Universel de France ou Recueil General des Généalogies Historiques des Maisons Nobles de ce Royaume-M. De Saint-Allais.
MAILLET, écuyer, sieur de Friardel, élection de Lisieux. Maintenu le 29 juin 1666: d’argent, à trois maillets de
gueules.
Non répertorié
Jean Moullin, Prêtre du Diocèse de Lisieux, qui avoit été reçu à profession, et peu après élu Prieur Claustral
par les anciens Chanoines Réguliers de Saint Cyr de Friardel proche Orbec au même Diocèse, après avoir remis en vigueur dans cette Maison les anciennes Constitutions de l’Ordre, à quelques usages locaux près, vint établir la même régularité dans Hiverneau l’an 1684, du consentement de M. de Farlay Archevêque de Paris, et par les soins dé M. Alexandre Bontemps qui en avoit été Abbé Commendataire. Charles Coquart de la Motte, Archidiacre de Paris, avoit été nonimé Commissaire pour faire la visite des lieux claustraux et de l’Eglise. Le but avoit été de réduire en simple Chapelle cette Eglise délabrée : mais la piété compatissante le sauva du péril M. Bontemps contribua pour y rétablir ce qui pressoir le plus, comme aussi lieux Réguliers : de sorte que M. Moullin se vit en état d’y établir une Communauté de Chanoines Réguliers.
Les autres Maisons qui en France ont admis les anciennes Constitutions rétablies à Friardel par M. Moullin, reconnoissent toutes celle de Friardel pour leur mère et chef, Après Hiverneau ce fut à Bosc-Achard au Diocèse de Rouen, que cette Discipline Régulière fut introduite : de sorte que cette Maison de Bosc-Achard n’a aucune supériorité sur les autres, et que toutes avouent que l’Institut vient de Friardel, et non de-là.
Recueil Historique, Chronologique, Et Topographique, Des Archevechez, Evêchez, Abbayes Et Prieurez De France, Tant D’Hommes, Que De Filles, De Nomination Et Collation Royale – De Charles Beaunier.
Friardel, en latin, sanctus Cyricus de Friadellis, situé près de la petite ville d’Orbec au pays d’Auge. Ce Prieuré Conventuel de Chanoines Réguliers, fut fondé ver la fin du onzième siècle par les Seigneurs de Friardel, qui lui ont laissé pour armes trois coquilles d’or en champ d’azur .
Le premier Prieur fut Gilbert de la Saussaye, homme de qualité. Le Patronage des Eglises de S. Martin de Friardel, les deux portions de saint Pierre de Cerqueux, le Patronage de l’Eglise de saint Cyr d’Etrancour, et du Prieuré simple de S. Antoine du toit Bazot près la Ferté-Frenel sont de la dépendance . Cette Maison avoit eu de la réputation dans les siècles précédents, sur tout sous le gouvernement du Serviteur de Dieu, Dom Louis Pichot Docteur en Théologie, qui en fut le dernier Titulaire Régulier, après la mort duquel tombée en commende, elle se trouva presque ensevelie sous ses propres ruines, jusqu’à ce qu’il plût à Dieu en procurer le rétablissement par le soin de quelques Serviteurs de Dieu en 1674. ( Ce sont ceux de la réforme de M. Moulin ) donc d’autres Maisons du même ordre ont aussi profité, et les Chanoines y travaillent utilement à l’éducation de la jeunesse.
Nouvelles glanes historiques sur l’instruction publique avant et pendant la Révolution – V.E. Veuclin.
1707, 4 nov. Acquisition faite pour l’établissement des écoles de charité.
1724, 19 août. Mr Louis Hélix, escr, sieur d’Hacqueville, conseiller du Roi, demeurant en la ville d’Orbec, fondateur.
1739, 18 déc. Louis-Henry de Vauchelles, écs. seigneur de Friardel, demeurant à Rouen, achète de Robert Morin et Bonne Langlois 50 perches ou environ de terre en closage pour y loger et entretenir une fille qui tiendra les écoles gratuites et de charité pour l’instruction des filles. – 22.déc. Dom Jacques De la Rue. prêtre, prieur-curé de la paroisse de Friardel, procureur de Mr de Vauchelles, fonde par 150 L de rente, une maîtresse d’école prises la Providence de Lisieux. Le contrat porte que si, ladite maison et communauté vient à manquer, cette fondation sera transférée à l’hôpital d’Orbec pour y avoir un lit pour la paroisse de Friardel. L’école est située au bas de la Grande-Couture.
1791. 6 nov. La municipalité fait sommer, par huissier, la dame Bertout, maîtresse d’école, de vider l’occupation dans les 24 heures.
An III, 26 floréal. La maison d’école étant pour être vendue est reclamée par ia municipalité pour en faire une maison commune et loger un instituteur.
An V, 12 niv. Vente, comme bien national, d’une pièce de terre en cour, provenant de la Providence de Lisieux.
Dissertation sur les prérogatives des aînés en Normandie et sur la manière dont les puînés tenaient d’eux leurs fiefs… avant la réformation de la coutume… faite en 1583 – Chambray, Marquis de.
Dans une donation qui fut faite en 1227, à l’Abbaye de Lyre, d’un fief relevant de la Baronnie de Ferrières, dont Guillaume de Friardel étoit l’aîné, la Charte s’exprime ainsi « Et il faut savoir que lesdits abbé et couvent doivent faire rentes et auxiliaires aux principaux seigneurs par les mains dudit guillaume de friardel et de ses héritiers »
Crespin de Drouais, héritier de Guillaume de Friardel, dans un titre de 1261, étant à la même Abbaye, à l’occasion de la donation ci-dessus qu’il confirma, dit « Sauf les hommages qui me passent par la main. sauf les aides et secours aux seigneurs de la capitale, que lesdits moines feront de ma main ».
Henry, Baron de Ferrières-fur-Charantone, confirma, en 1164, la même donation, en qualité de Seigneur suzerain y en ces termes:
» sans préjudice, cependant, pour moi et mes héritiers, des rentes d’hommage, et principaux auxiliaires, que les moines de la proclamation étaient tenus de payer de la main des héritiers décédés de Friardel, autrefois soldat, comme avant cette confirmation , ils avaient l’habitude de me donner, ainsi qu’à mes ancêtres, concernant ce qui précède. »
Rapport de L’archiviste du département sur le service des archives départementales, communales et hospitalières – Armand Bénet.
4 factums in-4° (plus deux incomplets) de procès entre de Maillet, seigneur de Friardel, appelant du bailliage d’Orbec, contre Boisney, conseiller du Roi honoraire en l’Élection de Bernay, et Jean Laurent, ses vassaux (1774-1778).
Abbayes et prieurés de l’ancienne France…, Province ecclésiastique de Rouen – R. P. Dom J.-M Besse.
FRIARDEL, Sanctus Cyricus de Friardello, monastère de Chano nés réguliers fondé par les seigneurs du lieu vers 1220 ; ruiné par la commende et restauré en 1674 grâce aux réformés de Bourg-Achard. Les religieux ouvrirent alors un collège. On conserve l’église (XIVe siècle) et une partie du monastère.
– Cant. Orbec, arr. Lisieux. — 8 reg. et 7 cart. aux arch. départ, sér. H; où on trouve : Antiquités du prieuré de Saint-Cyr de Friardel, Histoire du prieuré de Saint-Cyr de Friardel, l’Obituaire ms. — Cartulaire du prieuré de Friardel, Bib. nat. nouv. acq. lat. 164. — Mémoire sur le prieuré de Saint-Cyr de Friardel, Bib. Grenoble ms. 1837, n » 3462. Bib. Cherbourg ms. 4g, f- 869. — LÉCHAUDÉ D’ANISY, 397-406. — Documents relatifs au prieuré de Friardel; dans Documents historiques inédits, par CHAMPOLION, I, 67. — Bib. èc chartes, XXXIII, 544- —Mém. soc. antiq. Normandie, VII, 396-406. — Sceau du prieuré de Saint-Cyr de Friardel, par J. ROMAN, dans Bul. soc.antiq: France, igo6, 320-322. — PIEL, tables.
Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l’homme – B.N.F
Guillaume de Friardel, chevalier, du seigneur roi demanda la sergenterie de loutelerie dont REGINALD DE SIRE-FONTAINE, du temps qu’il vivait. Il en fut de même pour Roger de Mill, à raison de sa femme, qui était leur tante, laquelle sergence avec d’autres terres ledit Roger, du vivant de sa femme, vendue à Guillaume de Friardel, chevalier, jadis père dudit Guillaume, qui maintenant la demande, ayant été faite sur l’ordre du seigneur roi, parce que rien n’était suffisamment prouvé pour ledit Guillaume concernant ce qui précède, il fut annoncé que le même Guillaume n’aurait pas la susdite sergenterie.
(1)Loutelerie – L’Hôtellerie, commune du canton de Lisieux, près Marolles, sur la limite des dép. du Calvados et de l’Eure (arrond. de Bernay.)
Dictionnaire du droit des tailles ; ou Conférence raisonnée des édits, déclarations du Roi, arrêts et règlemens de la Cour des comptes…. – Loisel de Boismare.
Il s’agissoit dans ce procès d’une contestation de Noblesse, faite par les habitans de Friardel, contre M. Vitrouil de la Surriére, qui justifioit de la manière la plus claire et la plus glorieuse sa Noblesse et celle de sés aïeux. Les habitans reconnoissoient eux-mêmes leur faute, et déclaroient s’en rapporter à la clémence de la Cour. Par l’Arrêt, M. de la Surriére fut maintenu dans la qualité de Noble et d’Ecuyer; les habitans furent condamnés en 600 liv. d’intérêts et aux dépens ; plaidant Me. Flaust pour M. de la Surriere, et Me. Dornay pour les habitans de Friardel. L’Arrêt, qui est du 17 Juillet 1767, a été imprimé.
Manuel de sigillographie française – J. Roman.
Saint Cyr Et Sainte Juliette. Nus, à mi-corps, de face, les bras croisés sur la poitrine, ils sont plongés dans des chaudières inégales; au-dessous, des flammes (Prieuré de Saint-Cyr de Friardel, XIVe S.) – ROMAN. Sceau du prieuré de Friardel (Bulletin des Antiquaires de France, 1906, p. 320).
État des dons patriotiques faits à l’Assemblée nationale pour les frais de la guerre, et versés à la caisse de l’extraordinaire depuis et compris le 26 avril 1792.
Rozier le jeune , (le citoyen) propriétaire de la ci-devant abbaye de Friardel, département du Calvados, canton d’Orbec, a envoyé un assignat de 80 liv. pour les veuves et orphelins de nos braves frères morts en défendant la patrie. ( 16 pluviôse).
Catalogue des actes de François Ier. Tome 6 – Marichal, Paul.
– Labbé, écuyer tranchant du roi de Navarre, pour la seigneurie de Friardel, mouvant du comté d’Orbec, et lui appartenant à cause de Philippe de Senière, sa femme (?). Paris, 18 juin 1539. Expéd. orig. Arch. nat, P. 2702, cote 4277.
FRIARDEL.- Le « Valot » à 400 m. environ au N.-E. de l’église doit probablement son nom à un ancien retranchement (7).
(7) Ibid. Cad., A, 124-127; B, 6-53 et 114-129)..
TELMA: Répertoire des cartulaires médiévaux et modernes
prieuré Saint-Cyr de Friardel fondé vers 1220 sur le site de la léproserie de la Madeleine d’Orbec; l’église priorale est devenue paroisse vers 1240; la communauté fut supprimée en 1786
Archives du Calvados.
c. 1308 – Préaux-Saint-Sébastien
» L’abbaye de Friardel ne garda pas longtemps le patronage de l’église de Saint-Sébastien-de-Préaux. Les moines furent pratiquement dépossédés de ce droit une vingtaine d’années après par d’habiles manœuvres de l’évêque de Lisieux. Ce dernier eut recours à une tierce personne, un prêtre nommé Osbert Halbout, qui sans doute proposa aux chanoines de Friardel une somme très importante si on lui cédait le patronage de Préaux. Les religieux se laissèrent gagner, et la cession eut lieu vers 1308. Osbert Halbout dévoila immédiatement ses batteries, et, il remit ce patronage tant convoité à l’évêque de Lisieux » – Histoire manuscrite de l’abbaye de Friardel, AD 14. Fonds de le Friardel, f° 28, r°. Cité par H. PELLERIN, » Histoire de Préaux », PA, 10, N° 11, Novembre 1960, p. 15.
Archives Nationnales.
1409, 15 juin – Information de Jacques Poingnant, vicomte d’Orbec sur la valeur des biens des fils mineurs de feu Jean de Friardel, écuyer, et d’Isabel de Bigars: fiefs de Friardel, de Bellouet et d’Heudreville-sur-Eure.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 401.-402. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 26.
Promenade dans le Canton d’Orbec – R.Guiblais.
Manoir Douville du XV° siècle. A une époque très ancienne, des ermites vinrent se réfugier dans les grottes naturelles du Val-Grard. Quant ils furent assez nombreux ils formèrent un petit prieuré bénédiction qui relevait de l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives. Puis au XIII° siècle sous l’impulsion de Guillaume de Friardel des moines Augustins remplacèrent les Bénédictins. Un monastère entièrement neuf s’éleva avec un cloitre, les bâtiments du couvent et une église dédiée à Sainte-Julite qui subsistera jusqu’à la dernière guerre.
Avant 1939, des fouilles entreprises sous l’égide de la Société d’Etudes historiques d’Orbec, mirent à jour le superbe tombeau de Guillaume de Friardel le représentant en chevalier avec son casque, sa cote de mailles et son bouclier armoirié. Les bombardements de 1944 ont sérieusement endommagés ce précieux sanctuaire et la pioche acheva, hélas! le funeste travail. l’Eglise abrite trois des fresques du prieuré.
Datant du XVIII° siècle le château de Friardel fut élevé par les de Maillets. Derrière se trouvent la Motte et les ruines de l’ancien château. Prés de la motte, on peut admirer la chapelle du vieux domaine seigneurial (XII° et XIII° siècles) ainsi qu’un très curieux colombier en briques. Acquit par Mr Laillier, appartient à Mr. Le Dézert son arrière petit fils.
3 Archives S.H.L:
FONDS CAILLIAU 3F.
3F 165 1833-1836 – LE BAS de FRIARDEL famille
FONDS DUVAL Georges 2S.
2S379 – Friardel: ancienne chapelle du prieuré (plans et photos).
Inventaire des enveloppes.
Enveloppe n° 63 – PHOTOS DE PORCHES DES ÉGLISES DU PAYS D’AUGE – don de Mme DUSSAUGEY du 1er octobre 2008.
Archives NEDELEC Communes.
– com.26.11. 1 Friardel Notes historiques
– com.26.11. 2 Friardel Vie de la commune
– Com.68.10 St-Cyr-de-Friardel
Fonds BOUDARD.
carton 2FL1, Dossiers 2FL à 31.
– 2FL27 : Prieuré de Friardel : 1766-76 : Diligences contre M.Boudard.
– 2FL28 : Prieuré de Friardel : 1775 : journal de recettes et dépenses.
– 2FL29 : Prieuré de Friardel : 1777 : acte notarié, Me Jacques Daufresne.
– 2FL30 : Prieuré de Friardel : 1777 : correspondance, litiges.
– 2FL31 : Prieuré de Friardel : 3 mars 1778 : comptes de la régie du sieur Boudard, récépissé de M. Vergé.
Fonds Michel COTTIN.
– 11 FA – 34 – Divers . 1793, 30 octobre – Requête à la Convention Nationale de Pierre Rosier marchand de toile à Friardel acquéreur de l’abbaye de Friardel au sujet de l’établissement d’une blanchisserie.
– 1F51. 21 mars 1788 : ORBEC : pièces de procédure Lebon de Friardel.
– 1F593 : 14 juillet : 1765 : Pierre Hurel de Friardel, fièffe à Louis Corpu une pièce de terre à Saint Laurent Desgrès.
– 1F607 : généalogie de la famille Becquet alliée aux Lebas de Friardel.
Fonds Sturler – Photos Et Pellicules.
BOITE 31. 31 J – Friardel Château juin 1964. Détails extérieur 6 pellicules.
Cartulaire ShL du X au XV Siècles – Notes de Michel COTTIN.
1277
– BUON XCVI 1277 , décembre
Agnès, abbesse de Lisieux, a fieffe à Richard Eudes une masure et jardin près de la léproserie.
Universis presentes litteras inspecturis, Agnes humilis abbatissa monasterii Beati Marie Lexov. totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino. Noveritis nos, de communi assensu, feodasse et concessisse Ricardo Odonis quamdam masuram cum gardino adjacento quam Galterus Merel defunctus quondam tenuit de nobis aput Leprosariam, sitam inter gardinum heredum Radulphi de Friardello ex una parte et masuram et gardinum Guillermi Ravete ex altera, prout extenditur in latum et longum, tenendam et habendam dicto Ricardo et suis heredibus de nobis et successoribus nostris, libere, pacifice et quiete, jure hereditario possidendam, reddendo inde nobis viginti solidos monete usualis, videlicet hiis terminis, ad feriam Prati Lexov. domine abbatisse octo solidos et dimidium, et ad festum Omnium Sanctorum sequens elemosine ejusdem loci tres solidos, et ad Nativitatem Beati Johannis subsequentem predicte donnentui octo solidos et dimidium tantummodo pro omnibus, salvo tamen jure capitalium dominorum religiosarum prout confuenimus percipere et habere. Hoc autem feodamentum nos et successores nostre tenemur garantizare et defendere predicto Ricardo et suis heredibus contra omnes ad consuetudines Normannie per [re]dditum supradictum, vel excambiare si necesse fuerit competenter, et ipsos super hoc servare indempnes. Et si in solutione dicti redditus terminis statutis defecerit, licebit cuilibet nostrarum videlicet abbati[sse] conventui et elemosinarie nostram plenariam justiciam in predicta masura et gardino exercere. In cujus rei testimonium sigilla nostra presenti carte duximus apponenda. [Actum] an[no] Domini m° cc° lxx septimo mense decembris.
Scellé de deux sceaux disparus
= AD. 14. Saint-Désir, Hnc. 138
– 1319-1320 – Fiefs de la Vicomté d’Orbec en 1320 :
– N° 24 Bellou – Guillaume de Friardel y tient un demi-membre de fief de Jehan de Mehedey.
p. 145. (49) – De la rente que doit Jehan de Friardel, escuier, hoir de feu Robert de Friardel, jadis chevalier. Pour ce pour moictié. vj L. t. (Cf. les art. 31 et 357. Guillaume de Friardel, devait au comte de Beaumont une rente annuelle de 12 livres pour la fiefferme qu’il tenait à Bellou et Bellouet. Cette fiefferme dépendait de l’ancienne baronnie des Moutiers-Hubert et, comme elle, avait été incorporée au domaine royal lors de la confiscation des biens de Hugues Paynel par Philippe-Auguste. A Bellouet, comme à friardel, on trouve les de Cintray, successeurs de la famille de Friardel après la libération de la Normandie.) Compte de Jean Le Muet.
– On voit dans les aveux de Friardel que Jehan de Saint-Germain possédait en 1406 un quart de fief à Courtonne, dit les Essards, et qu’en 1437, Olivier de Saint-Germain lui avait succédé. Celui-ci avouait tenir du seigneur de Friardel le fief d’Ouville, quart de fief à Friardel que tenait avant lui Colin de Béthencourt (A.N., P. 308.) Cf. l’art. 357.
Bulletin de la Société historique de Lisieux.
Numéro 43, janvier 1999. Christine Demetz-Van Torhoudt – Le prieuré Saint-Cyr de Friardel.
Fonds Deville Carton 08.
C8/24 – Le Prieure de Friardel.
FONDS Arthème PANNIER.
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Friardel.
Carnets de Charles VASSEUR.
4- 1 : doyenné d’Orbec ou « Doy. d’Orbec.doc »
– Sous l’invocation de Saint Martin.
– Curés de la Rue prieur 1764
– Geffrotin 1763/1787
– Insinuations
– Description de l’Eglise du 10 août 1863
– Extrait de la généalogie de Rupierre (Lachesnay tomme 12 p.387 à 404)
– François, baron de Rupierre, seigneur de Survie, de la Cressonnière, Glos et Friardel en tierce partie, à cause de son épouse Louise le Sec, fille et seule héritière de Thomas le Sec et de Philippe de Cintray, dame de Friardel, dont les prédécesseurs fondèrent le prieuré de Friardel, d’où 8 enfants:
1) Thomas – 2) Gabriel, seigneur de Glos 3) Charles, seigneur de Friardel, marié en 1613 à Jeanne de la Haye d’où Charles, chevalier de Malte et une fille morte sans postérité. (4) – Charles, escuyer, sieur de Friardel 8 novembre 1655
– Branche de Mardilly
– Philippe, écuyer, seigneur de Canapeville, épousé Anne Labbey, fille du seigneur de Beaufils et Friardel, dont deux filles qui se partagèrent la terre de Canapeville.
– Recherche de 1666 – Jean Maillet, seigneur de Friardel
– La Saussaye
Dans les dix dernières années du XVe siècle, le fief de La Saussaye fut porté à la famille des Hays de Forval par le mariage de Perrine du Chesne-Varin, dame de la Chapelle-Yvon, Avernes et la Chaussée avec Geoffroy des Hays de Forval.
Prieure de Saint Cyr à Friardel.
Archives de 1637 à 1777 – 5 registres, 4 liasses 67 chartes
Guillaume, évêque de Porphyre, commendataire 1485/1498
Marin Labbé, prêtre et prieur en 1539
Robert Boullene, conseiller et premier aumônier de la Reine, mère du Roy, prieur du Parc et de Friardel, archidiacre et chanoine en l’église cathédrale d’Evreux, official et vicaire général dudit diocèse, l’un des députés à l’Assemblée Générale du Clergé tenue à Paris en 1625
(Mémoires du Clergé tome VI p.138)
Messire Guillaume Bochard de Champigny, prêtre, docteur de Sorbonne, prieur de Focardel (sic) diocèse de Lisieux, député du clergé en 1685 (id tome IX p.5)
Hospital de Fresnaux, situé à Aunou dépendant de la Commanderie de Villedieu-les Poèles (Saint Jean de Jérusalem) après avoir été aux Templiers.
Accord fait en 1317 entre Frère Nicolle Thomas commandeur dudit Fresnaux et de Villedieu de Mont Chevreuil et Guillaume Canu, 16e prieur de Friardel, au sujet de redevances à Cerqueux et à la Minère, aux droits des Templiers.
La chapelle était sous l’invocation de Saint Marc et de Saint Barthélemy; 210 acres de terre en prés, labours et bois valant 1000 livres. (Antiquaires tome XIV 1844)
Description du prieuré du 10 août 1863. Approbation donnée par Thomas Basin à la célébration d’un office hebdomadaire de Notre Dame en l’église du Prieuré de St Cyr à Friardel 20 septembre 1450, suit texte en latin.
Notes historiques – Léchaudé d’Anisy.
Le prieuré de St Cyr de Friardel de l’Ordre des Chanoines réguliers de St Augustin a été fondé, suivant M. Lechaudé d’Anisy par Isabelle d’Orbec et Gilbert de la Saussaye au commencement du XIIIe siècle (on trouve dans la généalogie de la Maison d’Orbec que vers 1200 Hugues d’Orbec céda ses droits à Isabelle d’Orbec et à Guillaume le Maréchal son mari)
Le célèbre Gilbert qui en fut le premier abbé aurait été parent du fondateur. Cette fondation et les donations qui l’accompagnèrent furent confirmées le 15 des calendes de juin de l’année 1222 par le Pape Honorius III.
Plus tard probablement vers 1231, Guillaume de Friardel, chevalier, donna à Dieu, à la Vierge, à St Cyr de Friardel ainsi qu’à Gilbert abbé et aux religieux de ce monastère le patronage de St Martin de Friardel et de St Pierre de Grandcamp et les droits qu’il pouvait avoir sur des terres qui appartenaient déjà au prieuré.
Divers autres seigneurs firent l’abandon de leurs droits et diverses donations en 1254, 1299, 1302, 1368, 1418 et ses possessions s’étendirent bientôt sur les paroisses de St Sulpice de la Goulafrière, Cerqueux, St Sébastien de Préaux, St Pierre des Essarts etc.…
Ce monastère est désigné dans les premières chartes sous le nom d’Ecclésia B.Cyrici de Vallibus Friardel tandis que celle de Guillaume de Friardel porte seulement Ecclésia B Cyrici de Friardel.
1 – Copie de la Charte de fondation de ce prieuré par laquelle Guillaume de Friardel, chevalier, donne à Dieu, à la Vierge, à St Cyr de Friardel ainsi qu’aux religieux de ce monastère le droit de patronage d St Martin de Friardel et St Pierre de Grandcamp avec tous les droits qu’il pouvait avoir sur les terres, le vignoble, les prés et le moulin de St Jean, ainsi que sur les terres de Herbert de St Cyr.
2 – Confirmation de la fondation et des donations par le Pape Honorius III le 15 des calendes de juin
4 – Jean de Vivonne ou Gironne, chevalier, fils de Godefroy, donne en 1254 au prieur et aux chanoines de St Cyr de Friardel, tous les droits qu’il avait ou pouvait avoir dans le Val Gérard, situé dans la paroisse de St Martin de Friardel.
11 – Raoul de Malendin, chevalier, seigneur de Friardel, donne en 1299 au prieur de St Cyr diverses rentes à charge de faire un service annuel à Garin de Malendin, son frère.
12 – Le même fonde encore un service pour l’âme de Raoul, son fils, en 1302
Le prieuré possédait :
– Des terres à St Sulpice, à la Golafre ou la Goulafrière, à St Laurent de Marmoutier, au Sap
– Une vavassorie, dite du Hamel, dans la paroisse Sacquence dépendante de Richard Troncheville et donnée par Guilaume du Bisson en 1368 à St Sébastien de Préaux en 1418.
– Le bois d’Hoxecice (?) à Friardel
– Les bois du Fay et du Val à Friardel, à St Pierre des Essats.
La Gallia Christiana est muette sur cet établissement qui pourtant ne manquait pas d’importance. Les pièces déposées aux Archives du Calvados, d’après Lechaudé d’Anisy sont peu nombreuses et ne contiennent aucun document pouvant venir en aide à l’archéologie pour l’attribution des diverses constructions. (Formeville dit avoir un cartulaire de Friardel)
Au XVIIe siècle, siècle des réformes monastiques, le prieuré de Friardel vit naître dans son cloître une de ces nouvelles congrégations qui prit le nom de Réforme de Bourgachard.
Voici ce qu’en dit Heliot dans son Histoire des Ordres monastiques :
Cette réforme a pris le nom de Bourgachard quoi que elle n’y ait pas pris naissance. elle a commencé dans le prieuré de St Cyr de Friardel au diocèse de Lisieux et le Père Jean Moulin en était prieur claustral lorsqu’il forma le dessein de cette réforme. Leur habillement consiste en une soutane noire avec un grand collet, sur la soutane un rochet, et lorsqu’ils sortent un manteau noir. Pour le chœur en été ils ajoutent seulement une aumusse (?) grise et en hiver la chape noire avec le grand camail sous lequel ils ont un capuce de peau comme l’aumusse de sorte que le capuchon du camail est toujours abaissé. Ils ont deux ans de noviciat, le premier s’appelle postulance et ils sont vêtus de noir comme les ecclésiastiques, le second est véritablement noviciat et ils ont une soutane blanche à boutons noirs avec le rochet par dessus
(XVIIe siècle)
Ont embrassé cette réforme :
l’abbaye de Yvernaux, diocèse de Paris; l’abbaye du Vœu près Cherbourg; l’abbaye Miserey; l’abbaye la Vernusse diocèse de Bourges; St Satur prieuré de Bourgachard; prieuré de Friardel; prieuré de Sausseuse; prieuré de St Laurent de Lyons; prieuré de Val au Grès; prieuré de Labloutière.
Description d’un tableau représentant les fondateurs du prieuré agenouillé devant la Vierge
Dessins des blasons
Descriptions de litres
Les écussons des litres funèbres de la chapelle du prieuré sont ceux des seigneurs de Friardel.
En 1264, un Guillaume de Friardel était chanoine de l’église cathédrale de Lisieux.
En 1269 Guillaume de Friardel, chevalier, eut un procès au parlement de Paris au sujet de la sergenterie noble de l’Hotellerie qu’il réclamait comme ayant été cédée à son père, qui se nommait aussi Guillaume.
Plus tard, la seigneurie de Friardel appartint à la famille de Cintray qui portait « de gueules à trois coquilles d’argent »
A la fin du XVIe siècle, Friardel passa pour un tiers avec Glos et la Cressonnière dans la maison puissante des seigneurs de Rupierre par le mariage de François de Rupierre avec Louise le Sec, fille et seule héritière de Thomas le Sec et de Philippe de Cintray, dame de Friardel dont les prédécesseurs fondèrent le prieuré de Friardel. De ce mariage sortirent huit enfants dont le troisième Charles devint seigneur de Friardel. Ses enfants ne laissèrent point de postérité.
A la même époque on trouve également une autre partie de Friardel dans la maison de Labbey. Il existe deux familles du nom de Labbey, celle du fameux généalogiste des seigneurs de la Rocque qui porte « d’argent au sautoir de sinople »; une autre que l’on trouve dans Chevillard avec la qualification de seigneurs des Authieux en la généralité d’Abenon, qui portait « d’or aux chevrons d’azur accompagné en chef de deux molettes d’éperons de sable et en pointe d’une rose de gueules »; selon d’Hozier « d’argent aux chevrons de gueules accompagné de trois roses de même »
Alors la famille de Cintray qui ne paraît plus à Friardel, s’était encore maintenue en possession de la seigneurie de Bellouet où les élus trouvèrent Robert de Cintray, seigneur du lieu qui faute de preuve suffisante fut assis à la taille, de ce fait il ne faut pas induire autre chose sinon que la famille de Cintray avait perdu ses archives ou que le commissaire, dans l’intérêt du fisc, exigeait des preuves trop régalières impossibles à fournir, surtout par les familles de noblesse ancienne.
Quant à l’écusson « d’or aux six annelets d’argent au franc quartier de même », tout porte à croire que c’est celui de la famille le Sec qui, comme on l’a vu, devint par alliance possesseur du fief de Friardel et du titre de fondateur du prieuré et l’écusson « parti de gueules à trois coquilles d’argent et d’or aux annelets et franc quartier « serait celui de Thomas le Sec et de Philippe de Cintray et remontrait par conséquent au règne du Roy Henri IV,
Monsieur Vitrouil de la Surrière, écuyer demeurant à Friardel en 1767.
Texte en latin an 1269.
Analyses et transcriptions …. Ou « Transcriptions.doc »
HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du BREUIL-SUR-DIVES et la famille de FRANCQUEVILLE
p. 124 – 1778
Requête présentée au Roy par Guillaume Jacques François BOUDARD, receveur des décimes du diocèse de LISIEUX.
Par arrêt du 12 mai 1775, sa Majesté à l’Evêque de LISIEUX de procéder à l’extinction et à la suppression de la conventualité et du prieuré de SANT-CYR-DE-FRIARDEL, et à l’union des biens tant de la manse prieuriale que la manse conventuelle à la fabrique de l’église cathédrale de LISIEUX. En attendant que l’union fût consommée Sa Majesté a ordonné que les deniers soient régis et administrés par le sieur BOUDARD sous l’inspection de l’évêque de LISIEUX.
Jusqu’à présent pour ce compte qui a été arrêté à la somme de 4484 livres 17 sols 11 deniers, le suppliant après s’être mis en règle, demande a Sa Majesté de vouloir bien le décharger de cette administration et ordonner que lesdits biens et revenus, il soit payé de la somme de 4484 livres 17 sols 11 deniers dont il est en avance, suivant compte arrêté par le Sieur Evêque de LISIEUX le 14 avril 1778
Satisfaction lui est donnée par arrêté du 11 juillet 1778. (suit l’arrêté du roi)
PARCHEMINS COMMUNIQUES PAR MONSIEUR PANNIER 27 mars 1860
P.36
1618 25 avril
Vente par Guillaume Deschamps et Louise Auvrey sa femme, à Louis Doublet d’Orbec, d’une pièce de terre assise à Friardel tenue de la sieurie de Friardel pour le Damoiselle de Canapville.
Lecture faite le 30 septembre 1618 par Denys Michel Villaye, curé recteur de Friardel.
A la fin est écrit; le treizième du prix d’achat a été reçu par moi Damoiselle soussignée Dame de la Saussaye, ce dernier jour de septembre 1618
signé : Anne Labesc
EXTRAIT DE NOTES RECUEILLIES PAR MONSIEUR CATHERINE, INSTITUTEUR A GONNEVILLE SUR HONFLEUR.
Page 53.
Thenneguy de Thieuville était fils de Durand de Theiuville, or après la mort de son père Thenneguy eut des différends avec son beau-frère Guyon d’Erneray, seigneur de Friardel, au sujet du mariage de sa soeur. Ce différend fut jugé aux Assises de Normandie en 1477. Ce procès parle d’autres frères dudit Thenneguy, entre autres de Richard de Thieuville, abbé de l’Abbaye de Grestain, lequel est relaté dans le procès faisant honorablement son état. (archives de Thieuville)
DIVERS.
Le fief de Douville appartenait à la fin du 15e siècle à Jean de Maillet, anobli en 1522. Par alliance, la famille prit possession au 17e siècle du château de Friardel. Le manoir se compose d’un premier logis (fin 15e – début 16e siècle) avec cheminée engagée dans un mur-pignon en pierre. Un deuxième (début 17e siècle) perpendiculaire, possède un pignon en pan de bois décoré de sculptures gothiques avec cheminée monumentale. Un troisième corps est constitué d’un cellier surmonté d’une chambre d’apparat, chauffée par une rare cheminée Renaissance, et d’une tour.
Périodes de construction : limite 15e siècle 16e siècle, 1er quart 17e siècle.
Voir le site : UN SIÈCLE D’HISTOIRE du CALVADOS