NOROLLES

NOTES sur NOROLLES – 14466

Archives du Calvados.
Norolles (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14466

I. Dioc . de Lisieux . – Baill . d’Orbec . – Maîtrise d’Argentan ? – Gr . à sel de Lisieux. Gén . et int . d’Alençon ; él . et subd . de Lisieux .
II. Distr . de Pont- l’Évêque ; canton de Blangy (Arrêté du 1er mars 1790) .
III. 3 arr . communal (Arr . de Pont-l’Évêque) ; canton de Blangy ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop .: 207 hab . ( 1911 ) . Sup.: 652 hect . 92 a . 45 c .
ADMon Gale. Délibérations . 20 février 1790-20 nivòse an III (Reg. , 106 fol . ) Enregistrement des lois et décrets . 21 février 1790-1 prairial an III (2 reg . , 133 fol . )
Reprise des délibérations : 15 pluviôse an IX. – Un registre d’actes du 9 juin 1790 au 25 thermidor an II (53 fol . ) et le registre contenant les actes et délibérations du 1er prairial an III à l’an VIII et les délibérations de 1810 à 1844 ( 148 fol . ) , mentionnés à l’inventaire arrêté le 24 novembre 1860 , n’ont pu être retrouvés .
ÉTAT- CIVIL . Baptêmes , depuis août 1597.- Mariages et sépultures, depuis 1609 . -Lacunes : mariages de 1652-1660 ?, actes de 1661-1663 , 1668 ,1678-1681 , 1688-1689 , 1700 . Notes diverses : comptes , fragments de sermons ? 1665 Délibérations du commun , passim. 1715-1748.

Actes de catholicité de 1793 (2 fol . )
IMPOSITIONS . Matrices des contributions : foncière . 1791 , an V; personnelle – mobilière . 1791 , an V, an VIII ( 6 cah . )
Des états de sections , de 1791 ? ( Cah . , 34 fol . ) , cote G. 9 du même inventaire , n’ont pu être retrouvés .
DIVERS .
Un recueil d’aveux rendus au fief d’Auzouville – sur -Ry. Seine-Inférieure , canton de Darnétal . (1630 , 8 fol . ) , cote P. 8 du même inventaire , n’a pu être retrouvé.

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Norolles, cant de Blangy. – Nogerolae, 847 (act. ss. ord. S. Bened. 10 mai, p. 611). – Noeroles, 1198 (magni rotuli, p. 12). Saint Denis de Noerolles, 1220 (pouillé de Lisieux, p. 38, note 1). – Noerolioe, XIV° s; Noreolioe, XVI° s° (ibid. p. 38).
Par. de Saint-Denis , patr, le seigneur de Fauguernon, puis le seigneur de Combray, chap.de Notre- Dame et de Saint-Lubin de Bouttemont. Dioc. De Lisieux. doy. de Touque. Genér. d’Alençon, élect. de Lisieux, sergent, de Moyaux.
Le fief Mallon, à Norolles, possédé au XVII° s° par la famille Foye (martologe de Tourgéville).

Noreolae. Norolles.
Lieu-Gestil (Le), h.- Cour-du-Clos (La), h. – Lieu-de-la-Prairie (Le), h. – Mallon, h. de Norolles.- Maslon, 1267 (ch. De l’abb. d’Ardennes, n° 266). – Le fief était possédé au XVII° siècle par la famille La Forge (martologe de Tourgéville). – Vesque (Le), h.-

1 – Bibliographie.
2 – Références historiques.
3 – Archives SHL.

1 – Bibliographie :

Norolles, La Ferme de la Vallée, CDMPA, pp. 121-122; épis de faîtage
BODIN Pierre Docteur : Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados.tome IV.
Editions FLOHIC : le Patrimoine des Communes du Calvados, page 243.
MIR Jean, Norolles en Pays d’Auge.Bibl. SHL. PA. N° 5.015
TRIGAN : Histoire ecclésiastique, tome II, pages 137 à 144 : reliques de Saint Regnobert.
LE PRESVOST : Annuaire normand, 1er volume pages 19 et 20.
DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge.

Revue Le Pays d’Auge :
Pierre-Jean Pénault Promenade d’automne – Château de Malou – Norolles 1985 09-sept
Yves LESCROART Paul Deschanel à Norolles 2010 01-janvier-février

2 – Références historiques.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes par M. Charles Vasseur.
Norolles, ecclesia de Noeroliis, de Norollis, Nogeroloes, Noeroles, Norolles.

Norolles est une localité importante, située dans la plaine du Lieuvin ; mais son territoire s’étend jusque sur les bords de la rivière de Touque. On y trouve quatre fiefs ou manoirs plus ou moins curieux.
Son nom jouit du privilège, fort rare dans notre contrée, d’être mentionné dans l’histoire pendant la période carlovingienne.
C’est à propos de l’enlèvement des reliques de saint Regnobert, évêque de Bayeux. Trigan, dans son Histoire ecclésiastique, t. II, p. 137 à s’est étendu avec complaisance sur ce fait, dont il a cherché à expliquer et à discuter toutes les phases. Son récit est trop long pour entrer dans le cadre de ce travail. Voici un résumé bien suffisant, qui est emprunté à un mémoire de M. Auguste Le Prevost publié en tête du premier volume de l’Annuaire normand, p.19 et 20 :
« Dans les derniers jours de 846 ou 847, un personnage du Lieuvin, nommé Hervé, dont la mère était propriétaire d’une église de St. Victor, qui paraît être St.-Victor-d’Épine, se détermina, à la suite de visions réitérées, et après avoir pris l’avis de Fréculfe, évêque de Lisieux, à aller chercher à Bayeux les corps de saint Regnobert, évêque de cette ville, et de saint Zénon, diacre, pour les apporter dans son domaine.
Assisté de deux vénérables prêtres, nommés Guinemare et Hardouin, il s’introduisit secrètement dans Bayeux, alors occupé par les Bretons qui s’y étaient établis et dévastaient tout le voisinage, dit l’historien contemporain de cette translation. Nous apprenons ainsi que, pendant que les Normands ravageaient le territoire des Bretons, ceux-ci venaient déjà en faire autant sur nos côtes de la Basse Normandie. Peut-être, d’après cela, fut-ce pour faire la part du feu que Charles-le-Chauve leur céda plus tard le Cotentin. Quoi qu’il en soit, à la faveur des ténèbres et du délaissement occasionné par l’invasion bretonne, Hervé put entrer, sans être remarqué, dans l’église extra urbaine, déjà désolée et profanée, de St.-Exupère, et en enlever les reliques, objet de ses pieuses recherches ; puis, le lendemain, faisant grande diligence, probablement pour se soustraire aux réclamations des Bayeusains, il les apporta, à la faveur d’un brouillard épais, jusqu’à un lieu nommé Nogeroloe (Norolles, près Lisieux). Ce ne fut plus ensuite qu’à petites journées, au milieu des processions et des champs d’allégresse, qu ‘il arriva à St.-Victor, où les corps des deux saints restèrent quelque temps déposés sur l’autel. De là ils furent transférés, un peu plus tard, dans une petite et modeste église, construite aux frais d’Hervé, tout exprès pour les recevoir, en un lieu nommé Suiacum villa, et que les évêques de Lisieux, de Bayeux et d’Avranches vinrent bénir, sur la demande du fondateur »
L’église est située sur la pente du coteau qui limite la droite de la vallée de Touques, et qui en cet endroit forme une gorge sauvage arrosée par un ruisseau. Elle est sous l’invocation de saint Denis : c’est un vocable évidemment fort ancien. Cependant rien ne peut faire présumer que ce fut le lieu de la station des précieuses reliques. Il ne s’agit point ici d’élever une discussion : je remarquerai seulement que l’église de Fauguernon, paroisse limitrophe, est sous le vocable de St.-Regnobert, et qu’il se trouvait en outre dans la même paroisse une chapelle aussi dédiée à ce saint.
La paroisse de Norolles dépendait du doyenné de Touques, pour le spirituel. Pour le civil, elle était comprise dans l’élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux, et comptait 76 feux.
En plan, l’église a la forme d’une croix latine et se compose d’un choeur, d’une nef et de deux chapelles en transept.
Le portail est situé à l’ouest, et date du XVI°. siècle.
La porte, cintrée, est protégée par un porche qui occupe, en largeur, tout le développement de la façade. Les vantaux du temps sont à panneaux simulant des étoffes ou parchemin plissé. Le clocher, qui surmonte le pignon, est en charpente recouverte d’essente (V. la page suivante).
Les murs latéraux de la nef appartiennent à deux époques bien distinctes. Au midi, ils sont formés d’un blocage grossier qui doit remonter à l’époque romane. Dans le XVIe. siècle, on les a étayés par deux contreforts. La seule fenêtre qui éclaire ce côté est carrée et par conséquent moderne. Le côté du nord, qui se trouvait plus exposé aux intempéries, a été rebâti en entier, au XVII. siècle, en échiquier de pierre d’appareil et de silex taillé. Il est flanqué de trois contreforts du même temps. Trois fenêtres ogivales sans moulures ni ornements, dont une est actuellement bouchée répandaient largement la lumière.
Les deux chapelles qui forment les bras du transept sont de deux époques différentes. Celle du nord date du XVI. Siècle, comme le mur de la nef sur lequel il s’appuie. Des contreforts sont posés sur les angles, et une fenêtre ogivale (comme celles de la nef) sert à l’éclairer.
Celle du midi ne date que du XVIII. siècle. Sa fenêtre néanmoins est ogivale.
Le choeur est entièrement roman, sauf le chevet qui est moderne et obstrué par une sacristie, sauf encore quatre contreforts du XVII. siècle, trois du côté du sud et un autre à l’extrémité orientale du mur du nord. Trois autres contreforts que l’on voit de ce dernier côté sont plais et appartiennent à l’époque primitive.
Toutes les ouvertures un peu caractérisées ont disparu pour faire place à des espèces de trous carrés, évidemment fort modernes.
A l’intérieur, ce choeur présente aussi un certain intérêt.
Les travées sont délimitées par des colonnes romanes engagées, dont la partie inférieure est coupée, et dont les chapiteaux garnis de feuilles plates supportent maintenant des statues (Ces deux statues remontent au moyen-âge. L’une est un saint Denis ; l’autre un évêque, dans son costume antique.); mais il est incontestable qu’ils recevaient primitivement les nervures d’une voûte de pierre, remplacée plus tard par la voûte en merrain que l’on voit aujourd’hui.
Cinq pierres tumulaires se voient dans le pavage : elles recouvrent les restes des seigneurs de Combray, fief situé dans les limites de la paroisse, et qui a joui d’une certaine importance. Les inscriptions qui ont dû couvrir ces pierres sont, pour la plupart, effacées. Sur l’une on distingue encore deux personnages gravés au trait: un homme et une femme dont le costume accuse le règne de Louis XIII. Sur une autre est un blason chargé d’un chevron qu’accompagnent trois roses, avec un chef chargé de trois trèfles. Au bas, on peut encore déchiffrer:
PRIES POVR L’AME DV
DEFVNT LEQVEL
EST MORT LE 4
MAY 1631.

L’écusson nous apprend que ce défunt est un membre de la famille de Parey, qui portait d’azur au chevron d’or accompagné de 3 roses d’argent, au chef d’argent chargé de 3 trèfles de sable. Peut-être même est-ce le père de Charles de Parey, mentionné dans l’Armorial de d’Hozier, comme écuyer, seigneur de Combray, avec sa femme, Marie-Elisabeth de Couvert, qui portait d’hermines à la fasce de gueules chargée de 3 fermaux ou boucles d’or. Ces deux personnages étaient vivants en 1705, ainsi que l’atteste la cloche fondue par Jean Aubert, de Lisieux, dont voici l’inscription :


1705 IAY ESTE BENITE ET NOMMEE GABRIELLE ELISABETH PAR MSre
GAB. MALARD ESCr PBre. CVRE DE CE LIEV ET PAR NOBLE DAME ELIZ.
M. F. DE COVVERT FEMME DB MONSr LE BARON DE COMBRÉ FRANÇOIS
LEGOVX TRESORIER.

La famille de Parey possédait bien antérieurement le fief de Combray. Dans les Monstres de la noblesse du bailliage d’Evreux de 1469, on trouve que « Pierre Parey, seigneur du fief de Combray, présenta pour lui et en son nom Denys Fuzee en abillement de vougier armé et monté suffisamment.
Le nom de Parey ne se trouve point dans la Recherche de Montftaut, faite six ans auparavant, et au commencement du XVI. siècle Jehan de Combray figure parmi les vaillants gentilshommes qui s’étaient réunis pour défendre le château de Touques contre le roi d’Angleterre, et en obtinrent, au mois d’août 1417, une capitulation honorable et un sauf-conduit pour se retirer avec les honneurs de la guerre.
C’est, qu’en effet, l’origine de la maison de Parey ne remonte qu’à cette année 1469, ainsi que l’atteste la production que firent en 1540, devant les élus de Lisieux, Nicolas Parey, sieur de Combray, et ses frères puînés Me. Antoine, Abel et Jean dits Parey, demeurant en la paroisse de Norolles. On y voit qu’ils ont dit être nobles par la charte des francs-fiefs, et pour le justifier ont produit un arrest donné en la Cour de nos sieurs les généraux en 1521, au nom de Guillaume Parey, leur père.
Le maître-autel n’est remarquable que par sa laideur; il est moderne.
Les deux chapelles qui forment transept n’ont en elles-mêmes aucun-intérêt. Leurs voûtes sont en merrain. Dans celle du nord se trouve un magnifique banc dont le dossier se compose de panneaux sculptés dans le goût du règne de François I°. L’autel, dans le style Louis XV, provient de la chapelle du manoir de Prie, située dans la vallée, sur la paroisse de Coquainvilliers.
A l’autel de la chapelle du sud, on a adapté un beau tabernacle, débris sauvé de l’ancien maître-autel. Sa forme, en plan, est celle de la moitié d’un hexagone, dont le diamètre se confond avec le retable. Son entablement porté par des colonnettes torses, accouplées et délicatement sculptées, est orné, comme les pilastres des bases, de légers et gracieux rinceaux peints, soit or sur fond de vermillon, soit azur sur fond vert. L’entrecolonnement est rempli par cinq niches vides de leurs statuettes. Au-dessus de l’entablement court une petite galerie composée de balustres renflées. Ce travail remonte seulement au règne de Louis XIV.

Dans un coin de la chapelle est une statue gothique de saint Sulpice, en pierre.
La nef n’offre rien de remarquable ; les fonts baptismaux consistent dans une masse de pierre de forme octogone, sans aucun ornement.
Une litre funèbre entoure l’église à l’intérieur et à l’extérieur.
On en distingue encore les écussons que l’on avait pris soin de recouvrir à l’époque de la première Révolution.
Ils sont accolés, le premier d’azur à la bande d’or accompagnée de trois molettes d’éperon d’or posées une en chef, une à dextre, et une à senestre, et un croissant d’argent en pointe. Le deuxième d’azur aussi, au chevron d’or accompagné de trois roses au naturel, au chef d’argent chargé de trois trèfles de sable. Couronne de marquis ; un lion et une licorne pour supports.
Le dernier de ces écussons est évidemment celui de la famille de Parey ; malgré la légère différence qui s’y remarque et qui ne doit être attribuée qu’à l’inadvertance du peintre ou à son ignorance des règles du blason. Quant au premier, il est à croire qu’il appartient à la famille de Baudran, malgré l’énorme travestissement qu’il a subi. La pièce qui peut en servir de preuve est une déclaration des bénéfices faite en 1750 par le curé, en vertu d’une ordonnance royale. Il est déclaré que le patronage appartient à Mme. de Baudran. Cette dame devait être une héritière de la famille de Parey.
Il est difficile de fixer l’époque précise où ce droit de patronage a commencé d’être exercé par les seigneurs de Combray.
Au XIVe. et jusqu’au XVIe. siècle, d’après les Pouillés, le patron était le seigneur temporel de Fauguernon. C’est seulement au XVIIe. siècle qu’il est remplacé par le seigneur du lieu, c’est-à-dire le seigneur baron de Combray dont le fief paraît être un démembrement de la vicomté de Fauguernon.
L’église de Norolles possède plusieurs ornements précieux ; d’abord, deux chasubles dont les croix brodées d’or et argent sur soie, représentent des fleurs et des rinceaux d’un bel effet, et qui peuvent remonter jusqu’au règne de Louis XIII.
Mais son véritable trésor consiste dans deux dalmatiques de velours noir, dont les bandes à personnages datent évidemment du moyen-âge.
Dans le cimetière est un if qui mesure environ 5 pieds de circonférence, dans sa partie moyenne.

Château.
– Le château de Combray vient d’être reconstruit, il n’offre donc plus rien de remarquable ; mais les trois autres fiefs situés sur le territoire de la paroisse méritent de fixer l’attention.
La Pelletière, bâtie tout près et à l’ouest de l’église, est une grosse maison en briques et chaînes de pierres au rez-de-chaussée, avec porte cintrée à fronton triangulaire.
L’étage supérieur est en bois, sans sculptures. L’intérieur n’offre rien de remarquable. Cette construction date du commencement du XVIII. siècle.
Au fond du petit vallon, sur la pente duquel se trouve l’église, est le château de Malou. Il appartenait, au dernier siècle, à une famille de La Faye (La Recherche de la Noblesse de 1666 inscrit les noms de Jacques, Pierre et Baptiste de La Faye, anciens nobles, demeurant à Norolles) .
Son aspect est monumental. Un fossé profond l’entourait et un pont de pierre fort long conduisait à la porte. Cette porte est cintrée, flanquée de deux tourelles construites en échiquier de briques rouges et de pierre. A droite et à gauche s’étendent deux constructions obliquant symétriquement, de manière à représenter, en plan avec la porte, trois côtés d’un hexagone. Celle qui s’étend vers l’ouest est en briques avec chaînes de pierre. Le côté correspondant est construit en bois. Des fragments d’épis en terre vernissée garnissent encore les pignons des toits.
L’ensemble de ce château doit dater du règne de François Ier.
Faut-il compter, au nombre des possesseurs de cette terre, un Jean Borel qui produisit lors de la Recherche de Montfaut, dans la paroisse de Norolles ? Les documents manquent. On trouve seulement qu’un Jean-de Gouvis, soubs-âge, était seigneur de Maloti en 1540.
A la fin de ce même XVIe. siècle et au commencement du XVIIe., des protocoles d’actes portent les noms de messire Jehan Ferey, chevalier seigneur de Durescu, Sainct-Andrey, Fontaines et Malou, conseiller du roy et garde du scel des obligations de la vicomté d’Orbec ; mais il faut remarquer qu’il existe aussi un château du nom de Malou à 500 toises environ du bourg de Cormeilles, tout près de la Calonne, et que ce château a eu une bien plus grande importance que celui de la paroisse de Norolles.
En suivant le petit ruisseau qui prend sa source dans le vallon du château de Malou dont il a dû remplir les fossés, on arrive à la ferme de la Vallée, construction assez remarquable pour le pays, qui appartient à M. Cordier, ancien représentant.
Sa position ne manque pas de pittoresque, puisqu’elle est bâtie au pied du coteau et qu’elle domine la belle vallée de Touques. La maison manable, que l’on distingue à ses combles élevés, au milieu des bâtiments ruraux épars alentour, date du XVIe. siècle. Elle est construite en pierre de taille.
Une tourelle carrée occupe le centre de la façade : elle contient un escalier en hélice. Son toit de tuiles, relié an comble principal, est percé d’une lucarne que surmonte un épi de terre vernissée. D’autres épis terminent aussi le sommet de la tourelle et les deux lucarnes qui éclairent le grand comble.
La cheminée en briques, qui se voit au loin entre les feuillages des pommiers, est ornée d’arcades simulées, cintrées, surmontées de frontons aigus.
La façade est élevée d’un étage seulement, éclairé par quatre fenêtres. Les plus voisines de la prairie sont garnies de moulures de la Renaissance. Les autres parties ne présentent, à l’extérieur, rien de caractéristique.
L’intérieur offre de vastes salles, tant au rez-de-chaussée qu’au premier étage. Celle qui sert de cuisine montre une vaste cheminée, dont le large manteau de, pierre est soutenu par des colonnettes géminées avec bases et chapiteaux.
Deux des appartements de l’étage sont fermés par des portes dont les ais sont encore garnis de clous ornés de tôles découpées et repoussées. Dans l’un de ces appartements est conservée intacte une belle cheminée à consoles feuillagées, dans le style de la fin du XVIe. siècle. L’autre a ses solives ornées de sculptures de la Renaissance. Les bâtiments d’exploitation n’ont point d’intérêt. La cave est garnie de tonneaux d’une capacité peu commune. Le plus grand peut contenir dix bottes, mesure du pays qui équivaut à 11 hectolitres. Il porte la date de 1722.
NOROLLES. – Le château de Malou, entouré de fossés profonds a peut-être été construit sur un ancien emplacement fortifié (
(1)Malou On trouve deux lieux de ce nom en la vicomté d Orbec l un à Norolles Calvados canton de Blangy l autre à Saint Pierre de Cormeilles Eure Les Parey habitaient à Cor meilles et à Norolles.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
415. – Le 5 juillet 1698, la nomination à la chapelle Ste Catherine en la Cathédrale appartenant au seig r de Combray, ratione fundationis, Mesre Charles de Parey, chever, seigr et baron de Combray, seig r et patron de Noroles et de lad. chapelle de Ste Catherine, nomme à ce bénéfice, vacant par la démission de Mesre Charles-François de Parey, pbrë, archiprêtre de Ste Mère-Eglise au diocèse de Bayeux, la personne de Me Nicolas Lesguillon, pbfê, chapelain de la lre portion de N.-D. en la Cathédrale.

395.- Le 7 nov. 1701, Jean-Baptiste-Jacques de Parey, chevalier, fils de Mesre Charles de Parey, chevalier, et de dame Elisabeth-Marie-Françoise de Couvert, de la parr, de Noroles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

Norolles (Salut Denis)
Curé, – Gabriel Mallard, Escr.
Clercs. – C.-F. de Parey – J.-B.-J. de Parey.
Seigneurs et notable. – C. de Parey – Jacques Huard.

55. – Le 17 mars 1714, la nomination à la cure de Norolles appartenant au baron de Combray, Mesr. Charles de Parey, chever, baron de Combray, seigr et patron de Norolles, St0 Catherine et autres lieux, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Gabriel Mallard, pbfê, dernier titulaire, la personne de Mc Jean-Guillaume Brasnu, pbrë, curé d’Ecorcheville. Fait à Lx, en présence de « noble et discrepte personne, Mre Louis-Henry de Rome de Yernouillet, chanoine et grand archidiacre en la Cathédrale, et conseiller en son parlement de Normandie, et deMe Nicolas Lesguillon, pbrë, chapelain de Ste Catherine »
en la Cathédrale.
Le même jour, Mesre Léonor de Matignon, vie. gl, donne au sr Brasnu la collation de lad. cure de Norolles, toujours à condition qu’il passera six semaines au séminaire de Lx avant de remplir aucune fonction dans sa nouvelle paroisse.
Le 28 mars 1714, le sr Brasnu prend possession dud. bénéfice de St-Denis de Norolles, en présence dud. seigr baron de Combray; Michel Le Prévost, Escr, sr de Cormeilles ; François- Evrard de la Foye, Esc, sr de Malou ; Me Michel Gueroult, pbrë de la parr, de Norolles ; Mre Laurent-Pierre de Mallard, Escr, et autres témoins.

81. – Le 14 avril 1714, la nomination à la cure de Norolles, appartenant au baron de Combray, Mesre Charles de Parey, chever, baron de Combray, seigr de Norolles, Ste Catherine, la Monteillerie, le Fief-Pec et autres terres, nomme à cette cure, vacante par le décès de Me Jean-Guillaume Brasnu, la personne de Mesre Hercule-Pomponne-Louis de Corday, pbfë, curé de la l re portion de Cerquigny. Le même jour, Mre Léonor de Matignon, vie. gl, donne aud. sr de Corday la collation dud. bénéfice. Le 17 avril 1714, le sr de Corday prend possession de la cure de Norolles, en présence dud. seigr de Combray ; Mre Guy-François de Parey, chevr, baron de Combray ; Michel Le Prévost, Esc, sr de Cormeilles ; François-Evrard de la Foye, Escr, seigr de Malou ; M. Michel Gueroult, pbfë, tous demeurant à Norolles. – Ces différents actes sont remis par le greffier des Insinuations à Pierre de Malard (c’est ainsi qu’il signe), Esc.

198. – Le 18 déc. 1714, Mesre Hercule-Pomponne-Louis de Corday, curé de la 1er portion de Cerquigny et pourvu de la cure de St-Denis de Norolles par suite du décès de Me Guillaume Brasnu, dernier titulaire, remet purement et simplement lad. cure de Norolles
entre les mains de Mesre Cbarles de Parey, chevr, seig r et baron de Combray, la Montellerye, etc.. Fait au manoir de Combray, en présence de Me Pierre-Laurent de Malard, de la parr, de Macé, diocèse de Séez.
Le 18 déc. 1714, la nomination à la cure de Sr Denis de Norolles appartenant au baron de Combray, Mesre Charles de Parey, chevr, seigr et baron de Combray, seig r et baron de St-Denis de Norolles, nomme à cette cure, vacante comme ci-dessus, la personne de Mre François de Corday, pbrë, curé de la 2e portion de Putot.
Le 19 déc. 1714, les vicaires généraux du Chapitre donnent au sr François de Corday la collation dud. bénéfice.
Le 20 déc. 1714, le sr de Corday prend possession de la cure de St-Denis de Norolles, en présence dud. seigr baron de Combray ; de Michel Le Prévost, Escr, sr de Cormeilles, demeurant à Norolles ; Mesre Laurent-Pierre de Malard, de la parr, de Macé, diocèse de Séez.

323. – Le 31 oct. 1717, reçurent la tonsure et les ordres mineurs: Marc-Henry de Fréville, de la pafr. de Norolles.

520. – Le 14 nov. 1718, vu l’attestation du sr de Corday, curé de Norolles, et du sr Saphare, vicaire de St-Germain-la-Campagne, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Dubois, sr de Vauchel, Escr, garde du corps de Son Altesse Royale Me le duc d’Orléans, fils de feu Alexis Dubois, sr du Vauchel, et de noble dame Catherine Delanney, de la parr, de St-Germain-la-Campagne, d’une part, et noble dame Charlotte de Corday, veuve de François de Billard, Escr, sr de la Maillardière, fille de feu Guillaume de Corday, Escr, seigr de Cauvigny et de Launey, et de noble dame Marie de Tiremois, de lad. parr, de Norolles.

517. -Le 14 juillet 1721, François-Charles de la Foye, fils de Mre François-Evrard de la Foye, Escr, et de damlle Rose de Maquaire, de la parr, de Norolles, reçoit la tonsure.

331. – Le 31 oct. 1723, Jean-François de la Foye, fils de Mre François-Evrard, et de damlle Rose de Maquaire, de la parr, de Norolles, reçoit la tonsure.

Norolles (Saint-Denis)
Curés. – G. Mallard – J.-G. Brasnu – H.-P.-L. de Corday – F. de Corday.
Prêtres de la paroisse. – M. Gueroult – R. Haguelon.
Clercs. – M. -H. de Préville – C. de la Foye – J.-F. de la Foye.
Patron. – Le baron du Combray. – C. de Parey.
Seigneurs. – M. Le Prévost – F.-E. de la Foye – G.-F. de Parey – G. de Corday.

1191. – Le 23 févr. 1732, dispense de bans pour le mariage entre Mre Nicolas-Auguste de Baudran, chevr, seigr de Bellestre, fils de feu noble homme, Mre Nicolas de Baudran, seigr de Grèves, et de feu noble dame Marie Truchot, de la parr. de St-Nicolas-des-Champs de
Paris, d’une part, et noble demlle Rose-Françoise de Parey, chever, seigr et patron de Norolles, baron de Combray, et de feu noble dame Marie-Marguerite Pourier, de la parr, de Fauguernon.

61. – Le 1 er mars 1735, Jean Lachey, marchand, de la parr, du Breuil, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Baptiste Lachey, acolyte, de la parr. de Norolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé au château du Breuil. Ordonnés diacres le 31 mars 1736.

494. – Le 24 mars 1737, Me André-Adrien Picquot, acolyte de la parr, de Bouttemont et demeurant présentement à Lx, parr. St-Jacques, représenté par Pierre Picquot, son frère, demeurant à Bouttemont, constitues en sa faveur 150 livres de rente, afin de parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Norolles, devant le notaire du Breuil. – Led. sr acolyte était fils de feu M Adrien Picquot, notaire au siège de Glos,

530. – Le 26 mai 1738, dispense de bans pour le mariage entre Louis du Bosch, Escr, pensionnaire du roy, capitaine d’infanterie, fils de Louis du Bosch, major de Laon, et de feue noble dame Brigide Seroux, demeurant à Lx, parr. St-Germain, d’une part, et damlle
Françoise-Rose de la Foye, fille de Mesre François de la Foye, Escr, seigr de Malou, et de feu noble dame Rose Maquaire, de la parr, de Norolles.
Le 22 mai 1738, Mre Jean-Henry Gérard, official de l’évêché de Lx, avait fulminé la dispense de parenté du 3e au 4e degré obtenue par led. sr du Bosch et lad. dlle de la Foye.

101. – 22 juin 1739, dispense de bans pour le mariage entre Messire Michel de la Foye, Escr, fils de François-Evrard de la Foye, seigr de Malou, et de feue noble dame Rose-Françoise-Thérèse de Maquaire, de la parr, de Norolles, d’une part, et damlIe Antoinette-
Eléonore de Durcet, fille de Mre Henry de Durcet, Escr, seigr de St-ArnouIt-des-Bois, et de dame Antoinette de Taragon,de lad. parr.de St-Arnoult-des-Bois, diocèse de Chartres.

304. – Le 23 septembre 1745, la nomination à la cure de Norolles appartenant au seigr du lieu, noble dame Rose-Françoise de Parey, veuve de Mesre Nicolas-Auguste de Baudran, chevr, seigr des Maizerets, dame et patronne de Norolles et autres lieux, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Mre François de Cordey, pbrë, dernier titulaire, décédé le 30 août de la présente année, la personne de Me Jacques Picard, pbrë, originaire de la parr, de St-Lambert, diocèse de Bayeux. Fait au château de la Motte d’Acqueville où réside lad. dame.
Le 19 octobre 1745, le seigr évêque donne aud. sr Picard la collation dud. bénéfice.
Le 20 oct. 1745, le sr Picard prend possession de la cure de St-Denis de Norolles, en présence de Me François Salerne, pbrë, desservant lad. pafr. , et autres témoins.

Norolles (Saint-Denis)
Curés. – F. de Corday – J. Picard.
Prêtre desservant. – F. Salerne.
Clerc. – J.-B. Lachey.
Patron. – Le baron de Combray. – R.-F. de Parey, Vve de Baudran.
Seigneurs. – F. E. de la Foye – M. de la Foye – C. de la Foye.

9T. – Le 20 avril 1757, la nomination à la cure de St-Denis de Noroles appartenant au seigr du lieu, noble dame Rose-Françoise de Parey, dame et patronne de Noroles, vve de Mesre Nicolas-Auguste de Baudran, seigr et patron des Mézerets et autres lieux, demeurant en la
parr, de St-Arigor-des-Mézerets, nomme à lad. parr., vacante « par la mort et trépas de fin » de feu Me Jean-Jacques Picard, dernier titulaire, la personne de Me Louis-Gabriel Boscage, pbrë, originaire de la parr, de Bretteville-sur-Laize, diocèse de Bayeux, et demeurant actuellement à Acqueville, aud. diocèse. Fait et passé à Vassy, en présence de Me Louis-Gabriel Hellouin, notaire apostolique du diocèse de Bayeux, aud. lieu.
Le 7 mai 1757, le seigr évêque donne aud. sr Boscage la collation dud. bénéfice.
Le 10 mai 1757, le sr Boscage prend possession delà cure de Noroles, en présence de Me Louis De Laplace, pbrë ; Me Denis-Jean Colleville, pbfë, desservant lad. parr., tous deux demeurant aud. lieu, et autres témoins.

174. – Le 18 août 1757, François Le Carpentier, laboureur, demeurant a Norolles, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean Baptiste Langlois, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une cour plantée, édifiée
de trois bâtiments, appartenant aud. sr Le Carpentier et située à l’angle formé par le chemin de Lx à Pont-1 Evêque, au couchant, et par le chemin de l’église de Norolles aud. chemin de Lx, au nord. Passé à Norolles, en la demeure de Nicolas Langlois, père dud. acolyte.

230. – Le 14 févr. 1760, Jacques Chardey, laboureur, demeurant à Norolles, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre Chardey, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

101. – Le 11 nov. 1756, Jean-Baptiste Lefranc, fils de Guillaume et de Françoise Fresnel, de la parr. de Norolles, tonsuré trois jours auparavant, reçoit les ordres mineurs. Le 15 mars 1769, Me Jean-Baptiste Lefranc, pbrê, originaire de Norolles, Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de St-Thomas de Touques, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque
et au Chapitre de Lx.

36. – Le 30 août 1768, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Auguste-Jacques de Baudran, seigr honoraire d’Acqueville, originaire de lad. parr., diocèse de Bayeux, fils de feu Mesie Nicolas-Auguste de Baudran, seigr et patron de St-Vigor-des-Mézerets, la Chapelle-Engerbold et autres lieux, et de noble dame Rose-Françoise de Parey, dame et patronne de Norolles, de la chapelle Ste Catherine et baronne de Combray, lad. dame domiciliée à Fauguernon, d’une part, et noble damlle Louise-Anne-Henriette-Adélaïde Dorglandes, fille de feu Mesre Antoine-Louis-Camillle Dorglandes, chevr, seigr comte de Briouze, seigr et patron haut-justicier du Mesnil, Crasmesnil et autres lieux, grand-bailly d’épée d’Alençon, et de feue dame Marie-Henriette-Cécile de la Broise, dame de Ste Marie-la-Robert, demeurant en lad. parr, de Ste Marie.

Norolles (Saint Dénis)
Curés. – J.-J. Picard – L.-G. Boscage.
Vicaires. – Picard – J.-B. Trenchant.
Prêtres de la paroisse. – L. De Laplace – D.-J. Colleville – J.-B. Lefranc.
Clercs. – P. Chardey – J.-B. Langlois – G. lefranc – J.-B. Lefranc.
Patron. – Le seigneur du lieu. – R.-F. de Parey. Vve de Baudran.
Seigneurs. – M. de la Foye – N.-A. de Baudran – A.-Jq de Baudran.

136. – Le 14 déc. 1770, Jean Adam, marchand, demeurant à St-Philbert-des-Champs, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre Adam acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé aud. lieu de St-Philbert, par devant Me Combault, notaire à Blangy.
Mr Adam fut nommé curé de Norolles en 1803. Il dirigea celle paroisse jusqu’en 1810.
A cette époque il se démit de sa cure sans y être autorisé et.se retira à Coquainvilliers. Il y
mourut l’année suivante. – (Archives de l’Evêché de Bx. – Ordo de Bx.)

143. – Le 14 décembre 17G9, Jean-Pierre Delamare, laboureur, demeurant à Norolles, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Pierre Delamarre, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Ecorcheville, en la maison de Nicolas
Bernière.

270. – Le 28 août 1771, la nomination à la cure de St-Denis de Norolles appartenant au seigr du lieu, noble dame Rose-Françoise de Parey, dame patronne de lad. parr, de Norolles, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Louis Bocage, dernier titulaire, la personne
de Me Nicolas Vasse*, pbfë du diocèse de Lx, (originaire de Pierrefitte).
Donné au château de Combrey en lad. parr. – Cette nomination, fut déposée le lendemain aux minutes du notariat apostolique de Lx par Nicolas-Louis Perrée, sr des Isles, officier de la feue reine, demeurant à Lx, parr. St-Germain.
Le 31 août 1771, le seigr évêque donne aud. sr Vasse la collation dud. bénéfice.
Le 3 sept. 1771, le sr Vasse prend possession de la cure de Norolles, en présence de Me Nicolas Adam, curé de St-Philbert-des-Champs ; Me Denis-Jean Colleville, curé de Pierrefitte ; Me Charles Toutain, pbrê, desservant la pa?r. de Norolles ; Me Jean-Pierre Delamare, sous-diacre, demeurant aux Autels-en-A.uge ; Mrs Doisnel d’Hermival, Deshayes de Gassart, d’Herval et de Grainville, avocat.
*VASSE l abbé du diocèse de Lizieux mort curé de Noroles du même diocèse Danger le de la lecture des livres contre la religion par rapport à la société 1768 Ce discours a concouru à l’Académie de Rouen
Discours sur l’indécence et le danger de la raillerie en matière sérieuse et principalement en matière de religion 1773 Couronné par l’académie de l’Immaculée Conception de Rouen en 1770

144. – Le 20 mars 1773, la nomination à la cure de St-Denis de Norolles appartenant au seigr du lieu, noble dame Rose-Françoise de Parey, Vve de Mesre Nicolas-Auguste de Baudran, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Nicolas Vasse, dernier titulaire, la personne de Ma Antoine Gohier, pbrë de ce diocèse, vicaire du Pin. Fait et passé
au château de Bouttemont.
Le 22 mars 1773, le seigr évêque donne aud. sr Gohier la collation dud. bénéfice.
Le 24 mars 1773, le s r Gohier prend possession de la cure de Norolles.
Mr Gohier, originaire de Moyaux, prêta sans restriction le serment à la Constitution
civile du clergé. En l’an II, il abandonna l’état ecclésiastique et se retira à Martainville où
il demanda que sa pension lui fût servie et où nous perdons sa trace. (Archives du Calvados.)

180. – Le 21 avril 1773, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Nicolas Lesguillon, lieutenant au régiment d’Argentan, fils de Me Pierre-Nicolas Lesguillon, officier chez le roy, et de dame Marie-Anne Mordret, delà parr. de Norolles, d’une part, et dlle Marie-Marguerite-
Rose Jacques de la Frémondière, fille de M. Guillaume Jacques de la Fréniondière et de dame Marie -Marguerite Massuet, de la parr, de Ste Croix de Bernay.

36. – Le 21 févr. 1777, Pierre Mourier, marchand, demeurant à Norolles, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre- Paul Mourier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Cette rente est garantie par Alexandre Mourier, oncle dud. sr acolyte, demeurant à St-Jean-de-Livet, et autres cautions. Fait et passé à Glos.
Le sr acolyte absent fut représenté par son cousin, Alexandre Mourier, fils dud. sr Alexandre.
Mr Mourier prêta serment à la Constitution civile du clergé et fut élu curé d’Auquainville, mais il refusa. Il resta pendant la Révolution à Courbépine où il avait été vicaire. En 1794, il touchait une pension du gouverneme ît. Apres le Concordat il fit sa soumission à
l’évêque d’Evreux et fut nommé en 1804, curé de Calleville prés Biionne. Mais étant devenu
infirme, il donna sa démission le 30 janv. 1808. Il fut remplacé par son frère avec lequel il
demeura quelque temps, puis il se retira à Courbépine où il mourut le 15 déc. 1808, à l’âge
de 53 ans. (Archives départem. de l’Eure. – Liste des pensionnés de Bernay.)

106. – Le 15 mai 1780, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles-Antoine-François de la Foye, seigr de Norolles, capitaine au régiment de Loraine, fils de feu Mesre Michel-François et de noble dame Antoinette-Eléonore de Durcet, de lad. parr, de Norolles, d’une part, et noble demlle Louise-Alexandrine de Baudran, originaire de la parr. d’Acqueville, diocèse de Bayeux, et demeurant depuis temps de droit en la parr, de Fauguernon, fille de Mesre François de Baudran, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, et de feue noble dame Marie-Jeanne de Baudran.

148. – Le 6 nov. 1781, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Nicolas Léguillon, officier chez le roy, fils de feu Pierre-Nicolas, de la parr, de Norolles, d’une part, et demlle Marie-Magdeleine Delamare, fille de Me Alexis-Bernard Delamare, avocat en parlement, et
et de Marguerite- Françoise Le Cavelier, de la parr, de Ste Croix de Cormeilles.

31. – Le 27 août 1782, François et Antoine Carpentier, frères, laboureurs, demeurant à Norolles, constituent 150 livres de rente en faveur de leur frère, Me Jacques Carpentier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Bouttemont, en l’étude de Me André-Adrien Picquot, notaire au Breuil.
Mr Carpentier était originaire de Norolles. J’ignore quels postes il avait occupés avant
la Révolution et quelle conduite il a tenue pendant la terreur. Je ne rencontre son nom pour
la première fois qu’en 1808, lorsqu’il fut nommé curé de Roques. Il mourut à la tête de cette
paroisse en 1820, à l’âge de 62 ans. (Archives de l’évêché de Bayeux.)

109. – Le 23 juin 1783, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Nicolas-Antoine de la Boderie, Escr, seigr du Poucel, fils de feu Antoine et de l’eue noble dame Louise-Anne de Corday, de la parr, de Clécy, diocèse de Bayeux, d’une part, et noble demlle Antoinette-Henriette de la Foye, fille majeure de feu Michel-François et de noble dame Antoinette de Durcet, de la parr, de Norolles.

351. – Le 25 août 1784, Guillaume Houlette, laboureur, demeurant à Norolles, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, le sr François-Nicolas Picquot, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé au manoir presbytéral de Bouttemont, par
le ministère de Me André-Adrien Picquot, notaire pour le siège du Breuil.

Le 6 avril 1787, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Pierre-Guillaume-Victor Mourier (3), fils de Pierre et de Marie-Catherine Viquesnel, de la parr. de Norolles. Sous-diacre le 22 mars 1788 (samedi-saint).
Mr P.-G.-V. Mourier prêta serment en 1791 et fut élu curé constitutionnel de Fumichon
au mois de mai suivant. Il se montra fougueux républicain ; tous ses discours ne tendaient
qu’à détruire le « fanatisme ». Il cessa le 2 germ., an II, de remplir les fonctions sacerdotales
et remit ses lettres de prêtrise. Il passa toute la Révolution à Fumichon, et quand le culte catholique eût été rétabli, il voulut faire sa soumission à l’évêque de Bayeux ; mais
il s’était trop compromis pour être accueilli favorablement. Il avait un frère, P. -P. Mourier,
qui tout en ayant prêté le serment, s’était moins compromis que lui. Il était allô dans le
diocèse d’Evreux et y avait été nommé curé de Calleville en 1804. L’ancien curé constitutionnel de Fumichon se relira chez lui, puis lui succéda en 1808 et mourut à Calleville le 14 avril 1812, à l’âge de 50 ans. (Archives de l’Eure. – Archives de l’évêché de Bx.)

NOROLLES (St Dénis)
Curés. – L. Bocage – N. Vasse.
144. – A. Gohier.
Vicaire. – N. Houel.
Prêtres de la paroisse. – C. Toutain (D) – J.-B.Langlois – P.P. Mourier.
Clers. -Jq Carpentier .- J n -P. Delamare – P.- P. Mourier – P.-G.-V. Mourier.
Patron. – Le seig du lieu. – R.-F. de Parey, Vve de Baudran.
Seigr et notables. – M.-P. de la Foye – O.-A.-F. de la Foye – J.-P. de la Foye – P. N. Lesguillon – P.-N. Lesguillon, fils.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.

Fauguernon.
108. Nicolas Parey, Sr. de Combray, et ses freres puisnés, Me Antoine, Abel et Jean, dits Parey, demeurants en la parroisse de Noroles ont dit être nobles par la charte des
francs-fiefs ; et, pour le justifier, ont produit un arrest, donné en la cour de nos sieurs les
généraux , en 1621, au nom de Guillaume Parey, leur père. V. le n°. 116.

Noroles
113. Philippes Paysant, Sr. de Boutemont, a fourni l’anoblissement à lui concédé par le Roi en octobre 1022, moyennant 500 liv. par lui payées , jouxte la quittance du dit an.
114. Jean de Gouvis, soubs-age, Sr. de Malou, n’a été aucunement approché , parcequ’il n’est résident en la parroisse de Noroles.
115. Pierre Halley, Sr. du fief de Tourville , pour justifier sa noblesse , fondée sur la charte des francs-fiefs, a produit plusieurs lettres et écritures ; et pourceque par icelles sa dite noblesse n’étoit suffisamment justifiée , et aussi qu’il est apparu par la copie du rôle de la dite parroisse qu’il y est assis avec les autres contribuables, le procureur du Roi a requis qu’il y soit maintenu, avec défense de s’intituler et nommer noble personne.
116. Me. Antoine, Abel et Jean, dits Parey, ont produit avec le Sr. de Combray, leur frère aîné, sur la parroisse de Fauguernon, n°. 108.
Les Authieux-sur-Calonne
281. Christophe de Saint-Pierre, Me. Jean, son pere ; et Aubert, Sr. de Noroles, son frere,
ont produit des lots et autres écritures, dont la copie est demeurée au greffe, par lesquels ils ont dit justifier leur extraction de noblesse et descente par cinq degrés, depuis Jean de
Saint-Pierre, seigneur de Noroles et de St.-Julien, vivant en 1360 ; le dit Christophe a
été accusé de dérogeance, comme coutumier de achapter beufs et vaches, les engraisser
clans ses herbages, et ensuite les revendre : et vu le rapport contre lui fait, a été requis
qu’il soit assis.. V. le n°. 289. (A Robert que porte l’ex. de Cairon, nous préférons Aubert, nom plus rare en Normandie, et que les copistes n’auraient probablement pas admis, s’ils ne l’eussent vu bien distinctement écrit.

Bulletin monumental.
Norolles, 1871. Des ouvriers occupés à travailler dans le bois des Piquets, situé à Norolles près de Lisieux, appartenant à Mme veuve Avisse, ont trouvé il y a quelques jours une médaille gauloise en or (un statère*) d’une conservation remarquable.Cette médaille offre sur le droit la tête d’Apollon Bélénus et sur le revers, le bige dirigé par un aubige tenant de la main droite le stimulus ou fouet; à l’exergue, un méandre.Une autre monnaie, d’or qui est une quart de statère, a été rencontrée aux environs d’Hermival, près de Lisieux.Enfin une troisième monnaie d’or, citée par M. de Caumont dans sa Statistique, a été trouvée à Mesnil-Mauger. La médaille trouvée à Norolles, a été acquise par M. Delaporte, membre de la Société française d’Archéologie, à Lisieux.
*un statère d’or au type du bige conduit par l’aurige tenant un stimulus, et une sorte de méandre à l’exergue.

M. le docteur Billon, de Lisieux, lit une note sur des tuniques conservées dans l’église de Norolles et qui peuvent remonter au XIIe. ou au XIIIe. siècle.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
Damlle. Magdeleine de la Foez 1708.
Le Registre de la Charité de Rocques, près Lisieux, renferme les noms de Damlles Marie, Jacqueline, Claude, Françoise de la Foye. Cette famille possédait le fief de Mallou à Norolles. M. de la Foye de Mallou vota pour les États-Généraux de 1789.

Mémoires historiques, généalogiques, politiques, militaires &c. &c. de la maison de Grant.
En 1582

Olivier Grant (dit Le Grant) Chevalier Seigneur de Quetteville de Beuzeville & c fils de Gisles Grant épousa en 1582 Delle Catherine Parey ou Pery fille de Jean Parey ou Pary Chevalier Seigneur de Mallon de la Vallée de Norolle & c & de Dile Guillemette de Bigard Dame du Grand Fief de Pierrecourt &

Au traité de mariage qui au plaisir de Dieu sera fait & accomply en face de Sainte Eglise
entre Noble Homme Ollivier Grant fils aîsné & présomptif héritier de Noble Homme GILLES GRANT Seigneur de Quetteville & de Demoiselle Marguerite de Bailleul ses père & mère d une part & Demoiselle Catherine Parey fille de Noble Homme Jehan Parey Seigneur de Norolles & de Mallon & de deffunte Damoiselle Guillemette de Bigards en son vivant dame de la terre & seigneurie du grand fief de Pierrecourt ses père & mère d aultre part a esté promis & accordé par le dit Sieur de Norolles en faveur du dit futur mariage pour tout & tel droit de succession que la ditte Catherine pourroit avoir de ses dits père & mère au dit OLLIVIER GRANT la somme de mille escuz d or sol pour toutes choses tant en meubles que héritages de laquelle somme de mille escus sol sera emplie en rente ou héritage au nom & ligne de la diste Catherine Parey la somme de six cens soixante six escuz deux tiers revenant à deux mille livres & l outreplus montant trois cens trente trois escus revenant à mille livres pour le dit don mobil robbes joyaulx & accoustrements à payer icelle somme de trois cens trente trois écus un tiers pour le don mobil robbes joyaulx & accoustrements à franc ung cent livres un mois avant les espousailles & l outreplus montant le jour des dits espousailles & pour la ditte dot matrimonial & hérédital iceluy Parey s est submis & obligé se submet & oblige conttituer en rente ou héritage en nom.

Dictionnaire de la noblesse Tome 4 – La Chenaye-Desbois et Badier.

Bertrand De La Broise, 11e du nom, épousa, par contrat du 28 Mars 1583, Georgette de Pency, fille de Jean de Pency, Ecuyer, Seigneur de Norolles, & de Guillemette de Bagars, de laquelle font nés :
1. Philippe, qui fuit;
2. Louise, épouse de Nicolas Turgot, Ecuyer, Sieur de la Motte.

Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle – C. d’E.-A. [Chaix d’Est-Ange] .

Un représentant de cette famille, Constantin Borel, Sgr de Bottemont, en la paroisse de Norolles, près deLisieux, vint se fixer en Bretagne par le mariage qu’il contracta vers 1570 avec Suzanne de Plumaugat. Ses descendants, Jean Borel de Bienville et André Borel de Bottemont, demeurant au diocèse de Saint-Malo, furent, lors de la grande recherche commencée en 1666, maintenus dans leur noblesse d’extraction sur preuves de cinq générations, le premier par arrêt du 5 août 1669, le second par arrêt du 16 décembre 1670. Augustin Borel de Bottemont signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des États généraux. Joseph Borel de Boltemont épousa en 181 Mlle de Castellan qui mourut sans postérité en 1854.

Adam de la Foye fut capitaine des gardes du maréchal de Fervacques et son lieutenant de la ville de Lisieux. Il épousa Marie Faulcon. Leur fils unique, Jacques de la Foye, sieur des Aulnays, épousa, le 24 août 1608, Jeanne Parey, héritière de la seigneurie de Malou, en la paroisse de Norolles. Il fut père de Gabriel de la Foye, Sgr de Malou, qui épousa, le 4 décembre 1640, Anne du Bosc d’Hermival, fille d’un conseiller en la Cour des Aides, grand-père de François de la Foye, Sgr de Malou, lieutenant au régiment de Bretagne, qui épousa, le 7 avril 1667, Adrienne de Wasservas et qui fut maintenu dans sa noblesse, le 10 mars 1666, par jugement de M. de la Gallissonnière, intendant de Rouen, bisaïeul de François-Everard de la Foye, Sgr de Malou, né à Preux-aux-Bois, en Hainaut, qui épousa à la Martinique, le 5 juin 1693, Rose de Macquiers, et trisaïeul de Michel-François de la Foye, Sgr de Malou, près de Lisieux, y demeurant, qui épousa, le 20 juin 1739 Antoinette-Eléonore de Durcet de Cernay. Ce fut le fils de ce dernier, Charles-Antoine de la Foye de Malou, qui fit en 1758 les preuves de noblesse mentionnées plus haut pour être admis parmi les pages de la reine.

Chantilly : les archives, le cabinet des titres. Tome 4.
Norolles (Calvados, canton de Blangy). – Bail à ferme de terres par Jean Borel, curé de Norolles, à Jean Picques, bourgeois de Lisieux, 8 mars 1532 [1533] ; quittance du prix du fermage, 16 mai 1534.

La Revue du Touring-club de France. 1937-08.
Norolles s’enorgueillit de son manoir de Malou, du XVIe ou XVIIe siècle, d’aspect plus militaire. Il appartenait avant 1789 à la famille de Foye et son fief dépendait de la seigneurie de Fauguernon. En pierre et briques à chaînes harpées de pierre, il fait appel également aux damiers et pans de bois. Si le manoir voisin de la Pelletière est du XVIIe, la ferme de la Vallée remonte au XVIe.

3 – Archives SHL :

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.

11.. sans date, fin XIIe. Robert Bertran donne à Guillaume de Bouquetot des franchises dans la terre de Fauguernon. Erga Guillermum de Bousretot.
= Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°13, p. 200: Léopold DELISLE, Les cartulaires de Briquebec (N° 35, p. 7)

1378. Fragment de l’Assiette d’une aide levée en 1378 en diverses vicomtés de Normandie. Partie de la vicomté d’Orbec (la seule subsistante). C’est l’assiette de la somme de quinze mille cent quatorze livres six soulz tournois …
Sergenterie de Moyaux – Nourolles(Norolles)xx f.
= BN Fr. 26.015, N° 2380 + IND. AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.

1402, 11 décembre. Information de Jean Monnet, lieutenant de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge sur la valeur des fiefs de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, pour lesquels Jean Servain, écuyer, est en la garde du roi comme héritier de sa mère Colette de Montfort, morte le 12 mai 1402.= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 219-220.- Arch. nat. P 19091, 18929. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 12.
1404, 15 décembre – Pont-l’Evêque. Information de Massot du Boulay, vicomte d’Auge pour la mise hors de garde noble de Jean Servain, écuyer, seigneur de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, né vers la Saint Michel 1384, fils de Colette de Montfort, dame de Boutemont, morte le 12 mai 1402. = Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 245. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 15.

1463 Recherche de Montfaut p. 22. LISIEUX. NOBLES
En l’élection de Lisieux, ensuivent les personnes qui ont esté, par le rapport des Eleus, trouvés gens nobles et extraicts de noble lignée, et non assis à la taille, et par le rapport d’aultres, à leurs âmes et consciences.
20. Jean Borel, Norolles = P.A.M. Labbey De La Roque.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1500. – (n. st.) – Marin Nicolle et Thomas Nicolle, son fils, de la paroisse de Norolles, baillent à rente à héritage, à Perrin Bohier, demeurant paroisse Saint-Germain-de-Lisieux, la moitié d’un maison assise en la grant-Couture, avec une cour ainsi que tout se pourporte, sauf réserve de l’autre moitié, jouxte d’un côté maitre Perrin Postel, d’autre Thomas Requier, d’un bout Etienne Marra, et d’autre bout la rue de devant la halle au blé, moyennant 38 sols tournois de rente par an.

1500, 21 mars – Norolles
Raillet Gardin malade de lèpre, demeurant en la paroisse d’Ouillie et malladrerie du lieu, baille à fieffe afin d’héritage à Jehan Gosset, de lad. paroisse d’Ouillie, une pièce de terre nommée le Camp Hubert, sise à Norolles, contenant une vergée ou environ près du doait au Roi moyennant 6 sols tournois de rente au terme de Saint-Michel
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1513, 28 janvier – Norolles. Jehan Bense (Bence) et Jehanne, sa femme, de Saint-Germain de Lisieux, vendent à Jehan Tillaye, du Breuil, une pièce de terre, contenant treize perques, sise à Norolles, jouxte d’un côté led. Tillaye à cause de sa femme d’autre côté Michault Esnault, d’un bout Jehan Esnault. La vente faite pour 37 sols six deniers = Arch. SHL. 9F Deville.

1517, 8 février – Rocques. Testament de Guillaume Gobie, de la paroisse de Rocques. Il donne 10 sols à l’église de Rocques; deux au trésor; deux à la confrérie Notre-Dame, deux à la confrérie de Monsieur Sainct Ouen deux à la confrérie monsieur saint Fiacre et deux à la confrérie monsieur saint Gourgon. Item, 12 deniers à l’église d’Ouilly-le-Vicomte; 12 deniers à l’église de Norolles, 12 deniers à l’église des Vaux; quarante sols à Robert Levavasseur et Jehan Gruchet. = Arch. SHL. 9f Dossier Rocques. Parch.

1519, 28 juin – Norolles. Fondation pieuse en l’église de Norolles par Messire Jehan Levesque, prêtre natif de lad. paroisse, vicaire de la vicairie perpétuelle de Rays, fondée en la cathédrale de Lisieux, recteur de la chapelle de Notre-Dame de la Coulture, près Ferières (Ferrières) une messe le premier vendredi de chaque mois = Arch. SHL. 9F Deville. A. Fondations. Minute, papier 2 ff.

1519, 2 novembre – Norolles. Partage et héritages de la succession de… Picot, héritages à Norolles = Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, parchemin.

1522 – Norolles. Me Pierre Lévesque, prêtre. Tabell. Lisieux par Et. Deville

1524, 23 avril – Norolles. Contrat de mariage de Robert Gohier de la paroisse de Saint-Denis de Norolles d’une part, et Marguerite Hurel, fille de feu Jehan, de Fauguernon. A ce contrat figure messire Jacques Filleul, curé de Notre-Dame-de-la-Couture, de Bernay
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier.

1524 – Norolles. Me Jehan Lemaignan, curé de Norolles. Tabell. Lisieux par Et. Deville

1526 – Norolles. Robert de Saint-Pierre (1), écuyer, seigneur du fief de Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville
(1) Histoire Généalogique Maison d’Harcourt. Contrats passés à Lisieux le 22. Mars 1480. & 8. Avril1486.Richard de Saint-Pierre ( ?) épousa Olive de Maimbeville dont sortit Robert de Saint-Pierre Seigneur de Norolles allié de Marie de Bellemare suivant son traité de mariage passé au Ponteaudemer le 15. Juin 1528.
La famille de Saint-Pierre qui possédait alors les terres seigneuriales des Aulthieux-sur-Calonne, de Norolles et de Mailloc à Bonneville-le-Louvet, avait à Saint-Julien un fief très important.

De l’alliance de Richard de Nollent & d’Alix Mahier sortit Oliuierde Nollent conjoint auec lacqueline de ſaint Pierre fille de Richard deSaint Pierre Seigneur de Norolles & de Iacqueline de Maimbeville dontHelie de Nolent Seigneur de Frenonuille, Trouuille & Harcout eſpouxde noſtre Jeanne De Harcourt leur fils aiſne Pierre de Nollent Sei-gneur de Trouuille fut tué au ſiege de Rouen, Charles, Iacques & Ga-Jois de Nollent moururent ieunes, Robert de Nollent Seigneur de Trou-ville & de Maillot qui s’allia d’Alix de Bouſſel fille de François de Bouf-ſel Seigneur de Parfouru, Gilles de Nollent Seigneur de Frenouuille &de Heritot marié en premieres nopces à leanne de ſaint Clair & en ſe-condes à Madelaine de Chenneuieres, Guill

1528 – Norolles Lieu-dit Le Champ de la Vigne
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1529, mardi 5 janvier (n. st.) – Fauguernon
Pierre Hébert, de la paroisse de Norolles, baille par échange à Nicolas Parey, écuyer seigneur de Combray, une pièce de terre contenant demie acre 19 perches, sise en la paroisse de Fauguernon, jouxte d’un côté et d’un bout, led. écuyer, d’autre côté Guillaume Hébert et d’autre bout le chemin tendant à l’église de Fauyguernon. Il reçoit en contre échange trois sols de rente à prendre sur les hoirs Jehan Vatier. = Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1529, 1er mai – Norolles. Guillaume Andrieu, de la paroisse de Norolles, vend aux religieux de l’Hôtel-Dieu de Lisieux, deux pièces de terre à Norolles, près le Chemin tendant à Lisieux, moyennant 50 sols tournois. = Tabell. Lisieux – Analyse Et. DEVILLE.

1529, samedi 8 mai – Norolles. Frère Anthoine de Bellemare, religieux en l’Hôtel-Dieu de Lisieux, baille par échange à Robin Advisse, de la paroisse de Norolles, une pièce de terre sise en lad. paroisse de Norolles, contenant une vergée ou environ, contre une autre pièce de terre aud. lieu . = Tabell. Lisieux – Analyse Et. DEVILLE.

– Norolles. Lieu-dit Le Champ Rogerot, à Norolles = Tabell. Lisieux par Et. Deville

1531 – Norolles. Robert de Saint-Pierre, écuyer, seigneur du fief de Saint-Pierre, à Norolles
= Tabell. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville (de Saint-Pierre, st De Norolles. D’azur au chevron d’or accompagné de 3 roses du même.)

1536 – Norolles. Jehan Borel, curé de Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1543 – Norolles. Philippe Paisant, écuyer, sieur de Boutemont et de Querville, demeurant à Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1543 – Norolles. Lieu-dit La Voye es Mallades
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1544 – Norolles. Antoine Parey, seigneur de la Monteillerie et Jehan Parey, seigneur des Places, demeure à Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1545, 26 septembre – Norolles
 » Ensuyt les déclaration des lhotz et partage faits entre vénérable et discrète personne messire Jacques Hemery, prêtre, et Guillaume Hémery, bourgeois de Lisieux, ses neveux, des héritages à eulx succedez et remis par la mort et tresparts de Pierre Hemery de la paroisse Notre Dame à Ouillie. Biens à Ouillie et surtout à Norolles.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 8 ff.

1545 – Norolles. Antoine Parey, seigneur de la Monteillerie
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1545 – Norolles. Noble homme Jehan Parey, seigneur de la Vallée et des Places, demeure à Norolles ; Abel, son fils, sieur du Brèvedent
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1546 – Norolles. Jehan Borel, curé de Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1547 – Norolles. Pierre Halley, seigneur de la Touraille, demeure Norolles
= Tabell. Lisieux par Et. Deville

1547 – Norolles. Noble homme Jehan Parey, sieur des Places
= Tabell. Lisieux par Et. Deville

1549 – Norolles
Noble homme Jehan Parey, sieur de la Vallée, demeure à Norolles

1550 – Norolles. Jehan Parey, sieur des Places et de la Vallée
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1551 – Norolles. Jehan Borel, curé de Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1551 – Norolles. Noble homme Antoine Parey, seigneur de la Monteillerie, demeure à Norolles
= Tabell. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1556 – Norolles. Nicolas Parey, seigneur de Combray
= Tabell. Lisieux. Analyse Et. Deville

1558 – Norolles. Noble homme Robert de Saint-Pierre, sieur du lieu, de la paroisse de Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1558 – Norolles. Nicole Le Boctey, seigneur du lieu, avocat en cour laie
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1559 – Norolles. Noble homme Antoine Parey, seigneur de la Monteillerie et de Combray, demeure à Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1561 – Norolles. Noble homme Jehan Parey, sieur de la Vallée et de Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1564 – Norolles. Antoine Parey, seigneur de Combray, demeurant à Norolles, baille à Etienne Boullaie une pièce de terre à Fauguernon
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.

1565 – Norolles. Jehan Parey, sieur des Places, de la Vallée et de Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1565 – Norolles. Jehan Borel, écuyer, curé ; Guillaume Desperroys, curé
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1571 – Norolles. Richard Parey, sieur de Combray
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1572, 13 mars – Norolles. Pièce relative à des biens sis à Norolles appartenant à la famille Paisant, sieur de Boutemont
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 10 ff.

1573, samedi 19 décembre – Norolles, Fauguernon. Partage de la succession de maistre Antoine Parey, seigneur des terres et seigneuries de Combray et de la Monteillerie entre ses deux fils, nobles hommes Richard et François Parey
1er lot – Le fief, terre et seigneurie de Combray tel qu’il était échu à son père par le décès de Nicolas Parey
2e lot – Le fief, terre et seigneurie de la Monteillerie= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1575 – Norolles. Noble homme Jean de Parey Jean Parey, sieur de la Vallée, demeure à Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1577 – Fauguernon. Noble homme Jehan Parey, sieur de la Vallée et Malou, vicomte et seul juge de la vicomté de Fauguernon, demeure aud. lieu de la Vallée à Norolles.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1580, jeudi 10 novembre – Norolles. Noble homme Loys Halley, demeurant à Pont-l’Evêque, baille à échange à noble homme François Parey, sieur de la Monteillerie, demeurant aud. lieu paroisse de Norolles, plusieurs héritages en un tenant, contenant onze à douze acres nommée le Lieu au Templier, sis à Norolles, jouxte d’un côté le chemin tendant du Breuil à L’Hôtellerie, d’autre côté et d’un bout le seigneur de Fauguernon et d’autre bout ledit seigneur de la Monteillerie, tenus de la seigneurie et chastellenie de Fauguernon. Il reçoit en contre échange divers biens à Saint-Philbert-des-Champs.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1584 – Norolles. Jehan Halley, sieur de la Touraille, demeure à Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1584 – Norolles. Noble homme Jehan Parey, seigneur de Norolles et de Malou, demeure à Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1587, samedi 30 mai – Norolles. Noble homme François Parey, seigneur du fief terre et seigneurie de la Monteillerie, demeurant aud. lieu paroisse de Norolles, vend à Jacques Mauduit, sieur de la Rozière, demeurant paroisse Saint-Jacques, une pièce de terre en herbage nommée l’île Brigault, paroisse de Norolles, bornée d’un bout le chemin de Lisieux au Pont-l’Evêque et d’autre bout la grande rivière de Touques.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1594, 12 avril – Norolles. Succession de Jacqueline Picquot
= Arch. M.C. – Analyse Et. Deville

1599, 18 février – Norolles, Orbec. Antoine Parey, sieur de Combray, vend à Tassin du Busq, une pièce de terre à Orbec
Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier

1600, 25 mars – Norolles. Noble homme Pierre de Saint-Pierre, sieur du lieu, demeurant à Norolles, noble homme Louis Halley, tuteur des enfants de Jehan Halley, en son vivant écuyer, sieur de la Touraille et damoiselle Loyse de Livet, veuve du sieur de la Touraille, et Pierre de Bellemare, sieur de la Pelletière et du Val, demeurant à Hermival. Accord entre eux au sujet de la succession de Jehan Halley.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, 2 ff.

1601, 2 juillet – Norolles, Lisieux. Robert Millays, boulanger, paroisse Saint-Jacques de Lisieux, baille en loyal échange à Jehan Millais – Millais – demeurant en la paroisse de Norolles, une pièce de terre nommée les Vallées, à Norolles, tenue de la sieurie de Boutement, au grand fief du chapitre
Tabell. Lisieux – minutier n° 11 – Analyse Et. Deville.

1602, 4 mai – Norolles – Lisieux. Antoine Parey, sieur de Combray et de la Monteillerie, reconnaît devoir à Jehan Porel, bourgeois de Lisieux, la somme de 400 livres tournois.
Arch. M.C. – Fonds Et. Deville – Minute papier, 2 ff.

1602, 20 août – Norolles. Pierre Huard, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Jacques, vend à noble homme Antoine Parey, sieur de Combray et de la Monteillerie, demeurant en son manoir sieurial de Combray, paroisse de Fauguernon, 120 livres de rente annuelle à prendre sur ses biens, moyennant 1200 livres tournois. Passé au faubourg de la Porte de Paris, en la maison et demeure dud. vendeur, où pend pour enseigne Le Croissant.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. minute papier 2 ff.

1604, 3 mars – Norolles. Antoine Parey, sieur de Combray, la Monteillerie et les Crespins, Thomas Carrey, bourgeois de Lisieux et Jacques Mauduit, sieur de la Rosière, font accord au sujet de 270 livres de rente dues aud. sieur de Combray.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. minute papier 2 ff.

1604, 11 mai – Norolles. Pierre du Monstier, natif de Rouen, promet payer à Antoine Parey, sieur de Combray et de la Monteillerie, la somme de 70 écus sol pour achat d’un cheval.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier

1606, 29 janvier – Norolles. Laurent Parey parrain de Laurent Picquot.
= A.D. Calvados – Reg. de catholicité de Norolles

1607, 3 mai – Norolles – Lisieux, Fauguernon
Marguerite Vattier, de la paroisse de Norolles, y demeurant, fille et héritière en partie de Pierre Vattier et Robert Questey, vend à Robert Lefrançois, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain de Lisieux, une pièce de terre en cour, plant et maison sise à Norolles, tenue en partie de la seigneurie de Fauguernon moyennant un boisseau et demi de blé, l’autre partie de la sieurie de Mallou, en la faisance de 5 sols tournois de rente, moyennant le prix de 180 livres tournois.
= Arch. SHL. 9 FA. Minute papier.

1607, 11 novembre – Norolles. Damoiselle Jehanne Parey marraine de… de la Croix.
= A.D. Calvados – Reg. de catholicité de Norolles

1608, 6 avril – Norolles. Damoiselle Jehanne Parey marraine de Jehanne May
= AD. Calvados – Reg. de catholicité de Norolles

1608, 13 avril – Norolles. Damoiselle Jehanne Parey marraine de Jehan Ferey
= AD. Calvados – Reg. de catholicité de Norolles

1608, 23 juin – Beaumont-en-Auge. Bail à ferme consenti par Olivier Mallet, conseiller du roi en sa cour de Parlement de Rouen, prieur commendataire de Beaumont-en-Auge, à Jacques Mesnier, bourgeois, demeurant à Saint-Germain de Lisieux, de tous les droits de dîmes appartenant aud. prieuré à prendre et cueillir sur les paroisses de Saint-Philbert-des-Champs, Norolles, Fauguernon, moyennant 350 livres par an.
= Arch. SHL. – 9 FA. Fonds Et. Deville.

1608, 28 septembre – Norolles. Pierre Millays, fils de Denys Millays fut baptizé le 28e jour de septembre 1608. Ses parr. et marr. Pierre Parey escuyer, Michelle femme de Françoys Picquot et Jacques Miocque.
= AD. Calvados – Reg. de catholicité

1608, 23 décembre – Norolles. Marye Parey fille d’Anthoinne Parey, escuyer seigneur de Combray, marraine de Charles Picquot.
= AD. Calvados – Reg. de catholicité de Norolles

1609, 15 juin – Norolles. Jehanne Parey, fille de Robert Parey, sieur de Mallou et de Marie Pellerin épouse le 15 juin 1609, Jacque de la Faye. Témoins : Robert de Parey et Marie Pellerin, Louis et Jehan, frères de Jehan.
= AD. Calvados – Reg. de catholicité de Norolles

1617, 15 mars – Norolles. Partage des biens entre Antoine et François Picquot frères.
= Arch. M.C. – Analyse Et. Deville

1622, 11 février – Norolles.  » Le vendredy onzieme jour de febvrier l’an mil six centz vingt deux, à la requeste de damoiselle Marie Pellerin femme de Robert Parey escuyer sieur de Mallou fut baptizé un enfant masle bastard qui a été produit et enfanté au manoir seigneurial dud. Mallou par Françoise Le Boucher servante locative dud. sieur aud. manoir Lequel enfant a este nommé Jacques par Jacques Hamon son parin La marraine Marie Breton femme de Hamon Follin (?) Laquelle demoiselle de Mallou et les parr. et marr. dit et atteste que lad. Françoise mère dud. enfant a dit et affirmé que led. enfant a nous présenté (?) et est du fit de Loys Parey escuyer sieur de la Place, fils…. Mallou en test. de quoy led. par. a signé approuvé en glose fils du sieur de Mallou vray « .
= A.D. Calvados – Reg. de catholicité – Norolles

1622, 7 juillet – Norolles. Pierre Le Goust… fut baptizé le 7e jour de juillet 1622. Parrain : Pierre Parey, sieur de la Crespinière
= A.D. Calvados – Reg. de catholicité – Norolles

1626, vendredi neuf janvier – Norolles.  » Robert Parey, vivant escuyer sieur de Mallou, la Vallée, Cormeilles et la Touraille, décéda le vendredy neuf. jour de janvier l’an mil six centz vingt six et fut inhumé le lendemain par tolérance dans le chancel de l’église près ses parents et amys « .
= A.D. Calvados – Reg. de catholicité de Norolles

1627, 17 février – Norolles. Succession de Pascal Lebugle, fait par Suzanne Bréard sa femme
= Arch. M.C. – Analyse Et. Deville

Après 1630. Archives SHL : 1F622 : XIIe siècle : lettres patentes portant érection de fief¬ en faveur Charles de Parey sieur de la Monteillerie

1636 – 8 mai – Fauguernon. Laurent de Parey, seigneur de la Monteillerye fait hommage F.T.S. du fief du Pec.
= A.N. PP. 27 (4907)

1636 – 20 juin – Fauguernon. Laurent de Parey, seigneur de la Monteillerye fait hommage F.T.S. du fief du Pec (Vicomté d’Orbec).
= A.N. PP. 26 (3073 – P. 877 (30, 31, 31 bis)

1637, 23 juin – Norolles. Succession de Denis Millais entre Nicolas Lesaulnier ayant épousé Marguerite Moigne veuve dudit Millais, Antoine et Nicolas Millais
= Arch. M.C. – Analyse Et. Deville

1640, 30 juin – Norolles. Jean Hardy, de Saint-Germain de Lisieux, baille à fermage à Nicolas Nicolle, une pièce de terre, cour et jardin à Norolles
Tabell. Lisieux – Minutier n° 135 – Analyse Et. Deville

1643, 3 février – Norolles. Christophe Haguelon, passementier à Saint-Germain de Lisieux, vend et transporte à Catherine Cauvin, veuve de Nicolas Huard, de Saint-Jacques de Lisieux, deux pièces de terre à Norolles.
Tabell. Lisieux – Minutier n° 74 – Analyse Et. Deville

1647, 27 janvier – Norolles. Jean Picquot, bourgeois de Lisieux, baille à ferme, pour six ans à Denis Gohier, de Norolles, une pièce de terre en cour et plant maison dessus, nommée la Petite Cour,sise paroisse de Norolles, moyennant douze livres tournois en argent, deux chapons dons et suffisants et une douzaine de cercles à tonneau par chacun an.
Arch. M.C., Fonds et analyse Et. Deville –

1664 – Norolles, Fauguernon. Sentence rendue aux pleds de la vicomté de Fauguernon, tenus à Saint-Philbert des-Champs par Adrien Le Sénéchal, lieutenant général en ladite vicomté, rejetant la saisie faite par Guillaume Quentin, procureur et receveur du bureau des pauvres, aîné de l’aînesse au Normand, sise à Norolles, dépendant de la sieurie de Mallon (Malou) contre André Herfort, Jean de Laistre et Michel Vattier, puinés de ladite ainesse, pour paiement d’arrérages de rente seigneuriale.
= in BENET (Armand).- Inventaire…, 1891, H. Suppl. 52.- B.49., p. 16-17.

1701, 7 novembre – Norolles. Le 7 novembre 1701, Jean-Baptiste-Jacques de Parey, chevalier fils de Mesre Charles de Parey, chevalier et de dame Elisabeth-Marie-Françoise de Couvert, de la paroisse de Norolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
= abbé Piel -. Insinuations…t. I, p. 466, N° 295

1730, 30 décembre – Norolles – Lisieux. François Beslay (Resley ?), toilier, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-¬Germain, baille à rente foncière à Jeanne Le Vavasseur veuve de François Legoux et à Charles Legoux, son fils, trois petites pièces de terre à Norolles, l’une en jardin et maison, les autres en pré et clos, moyennant 38 livres de rente foncière.
Arch. M.C., Fonds et analyse Et. Deville – Minute papier 6 ff.

1740 – Norolles. Rolle et assiette de la somme de 1019 livres 8 sols à quoy la paroisse de Norolles a été taxée à la taille pour l’année 1740, scavoir en principal 988 livres, sur laquelle somme sera déduite celle de 100 livres de gratification accordeez six deniers de collecte sur 888 livres – 22 livres 4 sols sceau 7 livres 4 sols ; quittance 2 livres, le tout suivant le mandement de monseigneur l’intendant du 17 octobre dernier.
Exempts
Me Pierre de Cordey, prestre, curé dud. lieu fait valloir son bénéfice de 600 #
Me François Sallerne, prêtre vicaire, ne fait rien valloir
M. de Maslou – Malou – écuyer, fait valloir sa terre de 600 #
= Arch. SHL – CA 119 – Analyse Charles Vasseur

1770, 16 avril – Norolles. Charles-François Legoux, demeurant en la paroisse de Norolles, reconnaît être tenu et obligé envers François Resley (Beslay ?), demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, une partie de 38 livres de rente foncière, pour cause de fieffe de trois petites pièces de terre à Norolles – (cf. acte du 30 décembre 1730)
= Arch. M.C. Fonds et analyse Et. Deville – Parch. 2 ff.

Fonds Famille COTTIN.
75 – Boite archives
Garde des bois, chasses et pêches à Norolles au 18è, note sur

Erudits Divers NE 000 B
Ch 40 – BEZIERE L. : monographies communales : Norolles, Ouilly le Vicomte, Rocques.

Brochures de la ShL.
Br 084 Norolles en Pays d’Auge DUJARDIN Jules

Fonds NEDELEC Bibliographies.
1.105 Bienaimé Yves Le musée du cheval à Norolles 18/07/2001
4.67. 1 Desperroys Guillaume Curé de Norolles CA 6/8

FONDS BOUDARD
– 2FM81 : période révolutionnaire : Nonant, Raray, La Pintrie, Fauguernon, Piercourt, Norolles, Ecorcheville.

Inventaire des enveloppes.
Enveloppe n° 63
Photos De Porches Des Églises Du Pays D’auge

Fonds Michel COTTIN Série 11F A1.
11 FA – 08 – Fonds Mélinne, Norolles et environs
11 FA – 09 – Fonds Mélinne, Norolles et environs
11 FA – 32 – Divers. Comptes divers de marchands de bois. Le Namps, à Norolles.

Fonds Etienne Deville – Carton n° 04.
C4/17 – Divers :
Fiches manuscrites sur, Bernay, Norolles (église et château Malou) Le Breuil, Ouilly-du-Houlley, Firfol.

Fonds Cailliau – Sous-série 3 F – Contrats De Mariages 1564-1749.
1609 15 juin – Contrat de Mariage de Jehan Deschamps, fils de feu Robert et Guillemette Defougy de St Germain de Livet et Françoise Charles, fille de feu Jean et de Thomine Gosset de Norolles.
1630 21 janvier – Contrat de Mariage de Nicolas Depaisant, écuyer, sieur de Boutemont
et Damoiselle Marie Lepellerin, veuve de Robert Parrey, aussi écuyer, sieur de Mallou, demeurant à Norolles.

Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Touques » :

20 – Norolles – Ecclesia de Noeroliis – de Norallis – Nogerola –Noeroles

Voir
De Baudran – Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVI p.270
Hippeau – Gouvernement de Normandie VIII p 296
Bulletin des Antiquaires de Normandie Tome VII 1872 p.38 – la note
Bulletin Monumental 1871 p.520
Ste Historique 1874 p.7 n° 20 – 7°
Normand du 24 mai 1871 (antiquité gauloise)

Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux – 76 feux

Sous l’invocation de St Denis

Patronage:
14e Dominus de Haguellon
16e Dominus temporalis de Fauguernone
18e le seigneur

Curés:
Boccage 1764
Gohier 1773-1787
(voir Charité de Roques p.64)

Insinuations

Norolles est une localité importante située dans la plaine du Lieuvin, mais son territoire s’étend jusque sur les bords de la rivière de Touques. On y compte encore quatre fiefs ou manoirs plus ou moins curieux.
(suit une première description de l’église entrecoupée des informations suivantes)

Cinq pierres tumulaires pavent le chœur et recouvrent les restes des seigneurs de Combray, fief situé sur la paroisse. Les inscriptions qui ont dû couvrir ces pierres sont pour la plupart effacées, sur l’une on distingue encore deux personnages gravés au trait : un homme et une femme dont le costume accuse la fin du règne d’Henri IV ou celui de Louis XIII.
Sur une autre est un écusson chargé d’un chevron qu’accompagnent trois roses et que surmonte un chef chargé de neuf trèfles de sable. Au bas on lit : Priez pour l’âme du défunt lequel est mort le 1er may 1631.
L’écusson nous apprend que ce défunt est un membre de la famille de Parey… peut être même est-ce le père de Charles de Parey, mentionné dans l’Armorial de d’Hozier comme écuyer, seigneur de Combray avec sa femme Marie Elisabeth de Couvert qui portait : d’hermine à la fasce de gueules chargées de trois fermaux ou boucles d’or. Ces deux personnages vivaient en 1705 ainsi que l’atteste la cloche fondue par Jean Aubert de Lisieux.
La famille de Parey possédait bien antérieurement le fief de Combray. Dans les Montres de la Noblesse du Bailliage d’Evreux en 1469 déjà souvent citées on trouve que Pierre Parey, seigneur du fief de Combray, présenta pour lui et en son nom, Denys Fuzée « en habillement de vougier armé et monté suffisamment ». Le nom de Parey ne se trouve point dans la recherche de Montfaut faite six ans auparavant et au commencement du 15e siècle on trouve un Jean de Combray parmi les vaillants gentilshommes qui s’étaient réunis pour défendre le château de Touques contre le Roi d’Angleterre et en obtinrent au mois d’août 1417 une capitulation honorable et un sauf-conduit pour se retirer avec les honneurs de la guerre. C’est qu’en effet l’origine de la maison de Combray ne remonte qu’à cette année 1469 ainsi que l’atteste la production que firent en 1540 devant les Elus de Lisieux Nicolas Parey, seigneur de Combray et ses frères puînés, Messires Antoine, Abel et Jean dits Parey, demeurant en la paroisse de Norolles, où l’on voit qu’ils ont dit être nobles par la charte des francs fiefs et pour le justifier, ont produit un arrêt donné en la cour de nos sieurs les généraux en 1521 au nom de Guillaume Parey, leur père.

Le château de Combray vient d’être construit il n’offre donc rien de remarquable pour l’archéologue. Mais les trois autres fiefs situés sur le territoire de la paroisse méritent de fixer l’attention.

La Pelleterie située tout près et à l’ouest de l’église est une grosse maison construite en briques et chaîne de pierres au rez-de-chaussée avec porte cintrée à fronton triangulaire ; l’étage supérieur est en bois sans sculpture. L’intérieur n’a rien de remarquable. Cette construction date du commencement du 17e siècle.

Au fond du petit vallon, sur la pente duquel se trouve l’église est le château de Malou. Il a, dit-on, appartenu longtemps à une famille de la Foë. Son aspect est vraiment monumental ; un fossé profond l’entourait et un pont de pierre fort long conduisait à la porte. Cette porte est cintrée flanquée de deux tourelles construites en échiquier de briques rouge et de pierre. A droite et à gauche sont deux autres constructions disposées avec la première de manière à représenter en plan trois côtés d’un hexagone. Celle qui s’étend vers l’ouest est en briques avec chaînes de pierre. Le côté correspondant est construit en bois. Des débris d’épis en terre vernissée garnissent encore les pignons des toits. L’ensemble de ce château devrait dater du règne de François Ier.
Faut-il compter au nombre des possesseurs de cette terre un Jean Borel qui produisit lors de la recherche de Montfaut dans la paroisse de Norolles ? les documents manquant. On trouve seulement qu’en 1540 un Jean de Gouvis, souls-âge, était de Malou, mais il ne résidait pas sur la paroisse de Norolles.
A la fin de ce même 16e siècle on trouve Messire Jehan Ferey, vivant chevalier, seigneur de Durescu, Jamet, Audrey, Fontaines et Mallou, conseiller du Roy etc.…
Toutefois il faut remarquer qu’il existe aussi un château du nom de Mallou à 500 toises environ du bourg de Cormeilles, tout près de la Calonne et que ce château est d’un bien de plus grande importance que celui de la paroisse de Norolles.

En suivant le petit ruisseau qui prend sa source dans le vallon de Mallou et à dû en remplir les fossés, on arrive à la ferme de la Vallée, construction assez remarquable qui appartient à Monsieur Cordier. Sa position ne manque de pittoresque puisqu’elle est bâtie au pied du coteau et qu’elle domine la belle vallée de la Touques.
Le manoir proprement dit que l’on distingue à ses combles élevés au milieu des bâtiments ruraux épars autour de lui date du 16e siècle. Il est construit en pierre de taille ; une tourelle carrée occupe le centre de la façade et contient l’escalier tournant. Son toit de tuiles, relié au comble principal, est percé d’une lucarne que surmonte un épi de terre vernissée ; d’autres épis terminent aussi le sommet de la tourelle et deux autres lucarnes qui éclairent le grand comble.
La cheminée en briques qui se voit au loin entre les feuillages des pommiers, est ornée sur ses faces d’arcades simulées, cintrées surmontées de frontons aigus.
La façade est élevée d’un étage seulement, éclairé de quatre fenêtres, les plus voisines de la prairie sont ornées de moulures dans le goût de la Renaissance. Les autres parties ne présentent à l’extérieur rien de caractéristique.
L’intérieur offre de vastes sales tant au rez-de-chaussée qu’au premier étage. Celle qui sert de cuisine possède une vaste cheminée dont le large manteau de pierre est soutenu par des colonnettes, géminées, avec bases et chapiteaux. Deux des appartements du premier étage sont fermés par des portes dont les ais sont encore garnis de clous ornés de tôles découpées et repoussées. Dans l’un est conservée intacte une belle cheminée à consoles feuillagées dans le style de la fin du 16e siècle. L’autre à des solives ornées de sculptures dans le goût de la Renaissance.
Les bâtiments d’exploitation n’ont point d’intérêt. La cave est garnie de tonneaux d’une capacité peu commune. Le plus grand peut contenir 10 bottes, mesure du pays, qui équivaut à 110 hectolitres, style moderne. Sa capacité est donc de 11000 litres ; elle porte la date de 1722.

Deuxième description de l’église du 23 août 1853
Cette église sous l’invocation de St Denis dépendait du doyenné de Touques, archidiaconé de Pont Audemer. Le seigneur de Fauguernon nommait à la cure qui valait 500 livres.(Archives du Calvados – Bénéfices) Lors de la déclaration de bénéfices en 1750 la patronne était Mme de Baudran. Cette dame pour posséder de son chef ce droit de patronage devait être une héritière de la famille de Parey, que nous trouvons en possession par le fait seul de sa sépulture dans le chœur, car ce droit honorifique n’appartenait qu’au seigneur-patron. Il est pourtant difficile de fixer l’époque précise où ce droit a commencé d’être exercé par les seigneurs de Combray au 14e et jusqu’au 16e d’après les pouillés, le patron était le seigneur temporel de Fauguernon. C’est seulement au 17e siècle que le patronage y est attribué au seigneur du lieu, c’est-à-dire au seigneur baron de Combray dont le fief paraît être un démembrement de la vicomté de Fauguernon que possédait la puissante maison de Bertran de Roncheville.

Une litre intérieure et extérieure entoure l’église ; on y distingue encore l’écusson suivant formé de deux écus accolés est surmonté d’une couronne de marquis : supports 1 lion et 1 licorne :
1- d’azur à la bande d’or accompagnée de trois molettes d’éperon d’or posées, une en chef et deux à chaque flanc de l’écu et un croissant d’argent en pointe ;
2- d’azur au chevron d’or accompagné de trois roses au naturel ; au chef d’argent chargé de trois trèfles de sable en face.

Note supplémentaire sur l’église d’août 1861

Description de la cloche

1705 – J’ai été bénie et nommée Gabrielle Elizabeth par Messire Gabriel Malard, escuyer, prestre curé de ce lieu et M.F de Couvert, femme de Monseigneur le baron de Combré, François Legoux, trésorier.
Jean Aubert de. m’a faite.

A tous ceulx que ces présentes lettres verront ou orront Jehanne de Launoy, veufve de feu Messire Jehan Ferey, vivant chevalier, seigneur de Durescu, Sainct Andrey, Fontaines et Mallou, conseiller du Roy en son privey, conseil intendant de ses Finances et garde du scel aux obligations de la vicomté d’Orbec, salut savoir faisons que par devant…
Ce fut faict et passé après midy au dict Lisieux en la maison où pend pour enseigne le monde, le samedy vingt-neuf jours d’avril l’an mil six cents dix sept.
Signe et scellé
Ces lettres en saing, sceau et escriptures ont esté lues, publiées à haulte voix par moy Jehan Picquet, tabellion royal à Lisieux et à l’issue de la grand-messe paroissiale Sainct Germain dudict Lisieux le dimanche dernier jour d’apvril l’an mil six cents dix-sept à la requeste dudict Pierre Grop, acquéreur etc..
(Fieffe d’une place et maison).

1195 – Persona de Maloe – Echiquier de Normandie

Recherches de 1666
Michel Leprévost, seigneur de Cormeilles, ancien noble.
François de la Haye, seigneur de Mallou ancien noble
Jacques, Jean et Baptiste de la Faye, anciens nobles
Pierre de St Pierre, ancien noble

Recherches des documents originaux concernant la translation des reliques de St Renobert, évêque de Bayeux et de S. Zenon, diacre à Norolles, en 846.
Fait raconté par Trigan, Tome II p 137 à 144.
Par Duchesne tome III p.417
Par Annuaire normand 1835 p.20

Devant Pierre Formage seul notaire garde-note à Lisieux, Robert Mignot, escuyer, seigneur de la Touraille, valet de garde-robe de son Altesse royale Madame, demeurant à Lisieux, paroisse St Germain, constitue au profit de Pierre Rénier, sieur de Lacouture, marchand teinturier à Lisieux, demeurant même paroisse 50 livres de rente au denier 20, payable en un seul terme au jour du contrat – 27 mars 1732.
En marge est la mention du remboursement opéré le 28 octobre 1769 par Louis François Desperrois d’Angerville.
(Original en parchemin communiqué par Monsieur Reautey le 9 novembre 1869)

Archives SHL : Achat du 11-02-2003. Lot n° 14 document n° 200
4) Fondation pieuse par Messire Jehan Levêque, prêtre, natif de Norolles, vicaire de Rayl en la cathédrale et recteur de la chapelle Notre-Dame de la Coulonce près Feutier (?), dans l’église de Norolles, 28 juin 1519 ;

On voit figurer dans les registres de la Charité de Surville, en l’année 1479, un Richard de Saint-Pierre, sieur des Authieux, qui vivait encore en 1513.
En 1540, Christophe de Saint-Pierre, Jean, son père, et Robert, sieur de Norolles, son frère, produisirent leurs titres de noblesse devant les élus de Lisieux. Ils furent assis à la taille comme coutumier de achapter boeufs et vaches, les engraisser dans ses herbages et ensuite les revendre.
Néanmoins ils avaient bien justifié leur extraction de noblesse et descente par cinq degrés, depuis Jean de Saint-Pierre, seigneur de Norolles et de St.-Julien, vivant en 1360.

De l’alliance de Richard de Nollent & d’Alix Mahier sortit Olivierde Nollent conjoint avec Jacqueline de Saint Pierre fille de Richard de Saint Pierre Seigneur de Norolles & de Jacqueline de Maimbeville dont Helie de Nolent Seigneur de Frenouville, Trouville & Harcout espoux de nostre JEANNE de HARCOURT .

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