NOTES sur MITTOIS – 14433
Ancien fichier MITTOIS.SPR.
Mithois. Les fiefs de Mithois et de Pontblain Henry Georges, escuyer.
Dictionnaire Topographique du Département du Calvados – C. Hippeau.
Mittois, cant de Saint-Pierre-sur-Dive.- Mitois, 1180 (pouillé de Lisieux, p. 16).- Sanctus Gervasius de Mitoys ,1281 ( cb. de Friardel ).-Mitlois, XIV° s° (pouilié de Lisieux, p. 16). – Mithois, 1585 (papier terrier de Falaise). – Mitois, 1728 (d’Anville, dioc. de Lisieux).-Mitoye, H (carie de Vaugondy). – Mittoys, XVIII° s° (Cassini).
Parr. de Saint-Gervais, aujourd’hui Saint-Jean;
patron. L’abbé de Saint-Pierre-sur-Dive. Dioc. de Lisieux, doy. du Mesnil-Mauger. Génér. de Caen , élect. de Falaise, sergent, de Saint-Pierre-sur-Dive.
Arrière-fief mouvant de la vicomté de Falaise.
Bois-Logis (Le), h- Bois-Roger (Le), h. – Bougis, h. – Brique (La) , h. – Côte (La), h. – Courtils (Les), h.- Forge (La), h. – Grand-Pré (Le), h. – Fontenelles (Les), h. – Fontinelloe,1234 (ch. de l’abb. de Longues, p. 38). – Maladrerie (La), h.
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
Répertoire Bulletin Le Billot.
Histoire de la commune de Mittois – J. Pépin- 52- Déc. 1995
Testament de Benoit Hervieu, 1524 Mittois- J. Maneuvrier- 53- Mars 1996
L’école de Mittois pendant la guerre- J. Denis- 53- Mars 1996
L’été 44 à Mittois, j’avais 15 ans- JP. Pfleiger- 6- Juin 1984
Le mystère de Mittois « de l’immeuble de rapport à F. Mitterand »- D. Fournier- 100- Déc. 2007.
Notes de toponymie normande : Le mystère de Mittois- D. Fournier- 100- Déc. 2007
L’ostel du Vivier à Mittois – P. Pflieger- 92- Déc. 2005
Le clocher de Mittois- – 4- Déc. 1983
Le vieux Château de Mittois- JP. Pflieger- 8- Déc. 1984
Le vieux château de Mittois- J. Maneuvrier- 14- Juin 1986
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, Caen, t.V, 1867, pp. 578-579, ill.;
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III, page 575
DARTHENAY Jean-Jacques : Découvertes de quelques sites de hauteur en Pays d’Auge Bull. du Foyer rural du Billot n°59.
FOURNIER Dominique: Quelques traces franciques, anglo-saxonnes et scandinaves dans la toponymie augeronne. BSHL N°55,
Victor HUNGER.- L’abbaye fortifiée de Saint-Pierre-sur-Dives pendant la guerre de cent Ans, Caen, et BSAN, XXIX.
Isabelle JOUAN, dir..- Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de : Lisieux II.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. D’Archéologie 1999.
Voir:
d’Hozier 65
Annuaire Normand 1849 p.157
Journal le Normand du 26 octobre 1868
Normand des 13 février, 10 avril, 24 et 31 juillet, 4 septembre 1869.
Almanach de Lisieux 1870 p.187 à 189.
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVIII p.135.
2 – Pièces Justificatives.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Milhois, Mittois.
L’église de Mithois se compose d’un choeur et d’une nef rectangulaires, qui me paraissent remonter, le premier au
XIIe siècle, la seconde au XIIIe. Les modillons bizarres et variés qui garnissent l’entablement du choeur, du côté du
nord, paraissent en effet annoncer le XIIe siècle; je crois que la première moitié du XIIIe est l’époque à laquelle la
nef a été bâtie. Si l’ensemble de l’édifice remonte aux époques indiquées, il a, comme presque tous, subi des changements. La porte occidentale avec archivoltes à cannelures portées sur deux colonnes, et les fenêtres-lancettes de la nef (côté nord) offrent bien les caractères du XIIIe siècle; mais les fenêtres ont toutes été refaites au siècle
dernier, du côté du sud. Les contreforts du choeur ont été doublés, probablement pour résister à la poussée du mur.
Beaucoup plus anciennement, au XVe ou au XVIe siècle, une grande fenêtre à plusieurs baies et à compartiments flamboyants avait été établie dans le chevet.
Ce qui est aujourd’hui le plus intéressant, c’est le porte-cloche à deux baies qui s’élève, comme à Lieurey, entre choeur et nef, sur l’arc triomphal. Je l’avais signalé et décrit dès l’année 1827; en 1848, j’ai eu la bonne fortune de le revoir, en compagnie de M. Victor Petit auquel j’en dois un dessin. Ce clocher-arcade est de transition, c’est le plus ancien de ce genre que j’aie trouvé dans le département.
L’arc triomphal qui porte ce clocher est du même style, c’est-à-dire de transition ; l’archivolte n’offre pas de moulures, mais il repose de chaque côté sur trois colonnes romanes engagées, dont la plus saillante est plus forte que
les deux autres.
J’ai relevé, non sans peine en 1848 et non sans laisser encore plusieurs lacunes, l’inscription de la cloche que
l’on voit dans ce clocher-arcade ; la voici :
HAUT ET PUISSANT SEIGNEUR ABDON THOMAS FRANÇOIS LE SENS CHer
SEIGNEUR MARQUIS DE MITHOIS ET PATRON DE MORSAN ÉPINE MITHOIS
ET AUTRES LIEUX, LIEUTENANT AU RÉGIMENT DES •
CHEVALIER DE L’ORDRE ROYAL ET MILITAIRE DE St LOUIS, COLONEL D’INFANTERIE
ET PAR FRANÇOISE ELISABETH DE FRENELLE
VEUVE DE MESSIRE CHARLES BERNARDIN DE MESNIL MARQUIS DE MERVILLE
ET DAME DE PONTOLIN
Mr ADRIEN BEAUMESNIL CURÉ
JEAN DUBOIS TRÉSORIER EN CHARGE
ALEXIS LA VILLETTE M’A FAITE EN 1776.
Il existe, dans le choeur, des tombes illisibles par suite des mutilations qu’on a fait subir aux inscriptions à l’aide d’un marteau, probablement pendant la Révolution.
Une crédence à deux baies, du XIII » siècle, se voit dans le sanctuaire, du côté de l’épître.
L’église de Mithois est sous l’invocation de saint Gervais.
L’abbé de St-Pierre-sur-Dive nommait à la cure.
Mithois faisait partie de l’élection de Falaise, sergenterie de St-Pierre-sur-Dive. On y comptait 59 feux.
Manoir.
— Le manoir de Mithois se compose d’un corps de logis dont voici un croquis. Il est entouré de fossés.
Une tourelle carrée en saillie doit renfermer l’escalier.
Un château plus moderne existe à Mithois, à 600 mètres environ à l’ouest de l’église.
L’inscription de la cloche nous indique quels étaient, au XVIIIe siècle, les seigneurs de Mithois.
Léproserie.
— Une léproserie avait existé à Mithois et les revenus en avaient été appliqués à l’hospice de St-Pierre-sur-Dive ; elle était située à l’est-sud-est de l’église, sur le bord d’un chemin allant vers St-Georges et montant la butte de Queverue.
Bois de Queverue.
— Le bois de Queverue est compris tout entier dans le territoire de Mithois. Ce bois renferme deux enceintes qui ont été regardées comme romaines.
J’ai décrit en 1830, dans mon Cours d’antiquités monumentales, l’un de ces camps que j’avais visité dans le bois, à quelques centaines de mètres du pavillon de M. Duchesne.
Ce camp est à peu près carré, entouré d’un vallum et de fossés peu profonds (d’environ 4 à 5 pieds), mais bien conservés et tracés sans interruption, (pl. XXXI de l’atlas de mon Cours d’antiquités monumentales). M. Duchesne m’a affirmé, il y a trente ans, qu’on avait trouvé dans l’enceinte des fragments de pierres taillées (M. Duchesne, propriétaire du bois de Queverue, avait recueilli, il y a trente ans, dans le fossé du camp le plus voisin de son château, des débris de poteries faites au tour. Mais, comme les fossés ont du être remplis d’eau pendant longtemps et qu’on a dû y venir puiser de l’eau après l’occupation romaine, rien ne prouve que ces débris soient antiques, et j’ignore s’il en a été conservé quelques-uns qui puissent être examiné).
La dimension du camp est indiquée par le plan que j’ai levé et publié dans mon Cours.
D’autres retranchements existent dans le bois de Queverue, à 1 kilomètre de ceux-ci. La hauteur du plateau de Queverue, au-dessus du niveau de la mer, est de 188 mètres.
De l’extrémité de ce plateau la vue s’étend, au loin, sur les vallées du Pays-d’Auge et sur les campagnes de Caen et de
Falaise ; on distingue, de là, les monts d’Éraines, Montabar, St-Clair-la-Pommeraye et, je crois, la butte de Campaudré, également couronnée par un camp retranché de la même forme.
Le camp , figuré dans mon Cours, a été marqué sur la Carte de l’état-major. Les autres retranchements que j’indiquais
ont été marqués également sur cette carte. Cette seconde enceinte est à l’ouest sud-ouest de celle dont je viens de présenter la description. (Voir la Carte de l’état-major. )
J’ai interrogé dernièrement les ouvriers qui exploitent les silex pour l’entretien des routes, à l’intérieur du camp ; ils m’ont dit n’avoir rien trouvé dans les excavations qu’ils ont faites depuis quelque temps.
Le bois de Queverue mériterait d’être exploré quand on y fait des coupes. Le chemin qui vient à Mithois de St- Pierre-sur-Dive, passe près de la Maladrerie et se dirige vers St-Georges, paraît très-ancien.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
9. – Le 22 sept. 1095, vu l’attestation du sr Vallet, pbrë, curé de Mittois, dispense de bans pour le mariage de Geoffroy Guerard.
385. – Le 5 décembre 1696, vu l’attestation du sr Levalet, curé de Mittois, et de Me Jacques de Mannoury, pbrë, desservant la parr, de Livarot, et ayant célébré la messe paroissiale de Montpinçon en l’absence du Sr curé du lieu, dispense de bans pour le mariage entre W Nicolas Maintrieu, sr de la Poterie, avocat à St- Pierre-sur-Dives, fils de feu Guillaume, sr de la Poterie, et de feue Suzanne Delaunay, demeurant en la pan-, de Mittois, d’une part, et damlle Marie de Philippes, fille de feu Robert de Philippes, Escr, sr des Acres, et de noble dame Françoise de Mannoury, de la parr, de Montpinçon. – Suit la dispense de temps, à condition qu’il ne sera fait aucune noce ni assemblée.
592. – Le 10 juin 1698, dispense de bans pour le mariage entre Daniel Lecesne, sr de la Fontaine, maître-cordonnier de la pari-, de Mittois, d’une part, et damlle Marguerite de Fresnay, fille de feu Grégoire, sr de la Rouillière, et de feue damlle Volette Lechanteur, de la parr, de Fresnay et demeurant depuis trois ans en celle de Mittois.
MITTOIS
Curé. – M. Levallet.
Seigneurs et Notables. – G. Maintrieu de la Poterie.- N. Maintrieu de la Poterie – D. Lecesne.
194. – Le 8 février 1720, M° Marin Levallet, pbrë, curé de Mittois, âgé de 74 ans, « grabataire et toutefois sain d’esprit et d’entendement, » donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M Pierre Vannier, pbrë du diocèse de Séez et vicaire de Mittois depuis sept années. Il se réserve cent livres de rente à prendre sur les revenus de lad. cure que led. sr Levallet a desservie pendant quarante-trois ans. Fait au manoir presbytéral de Mittois, en présence de Mesrs Henry Georges(1), chevalier, seigr et patron de Mittois, et Jacques Doucet, sr de Butenval, de la parr, de Mittois.
Led. sr curé ayant déclaré que le patronage de sa cure appartenait à l’abbaye de S’-Pierre-sur-Dives, led. seigr de Mittois proteste contre cette prétention, attendu que lorsque le sr Levallet obtint la cure de Mittois, led. sr Georges « estoit pour lors de la religion prétendue réformée. » Il consent cependant à l’exécution delà présente résignation en faveur dud. sr Vannier.
(1) Henri-Georges, sieur de Mittois, à Saint-Pierre-sur-Dive, porte de gueules aux trois besants d’or, 2 et 4 (maintenu). Annuaire de l’Orne, historique, administratif, industriel et commercial 1866.
264. – Le 1 er mars 1720, Me Pierre Vasnier, pbrë du diocèse de Séez, vicaire de Mittois, obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. cure, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Marin Levallet, pbfë, dernier titulaire.
Le 16 mai 1720, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 22 mai 1720, le sr Vasnier prend possession de la cure de Mittois, en présence de Me Jean Jollain, pbfë, curé de St- Martin-de-Fresnay ; Me Charles Le Camus, acolyte ; Me Pierre Beaubley, clerc tonsuré de Bretteville-sur-Dives, diocèse de Séez ; Georges de Rozée, Escs, sr de Courteilles, et plusieurs habitants de la parr. de Mittois.
Mittois (Saint Gervais et Saint Protais).
Curés. – Levallet – P. Vannier.
Vicaires. – C. Du val – P. Vannier.
Patron. – L’abbé de St-Pierre – Protestation du seigneur du lieu.
Seigneurs et notable. – Georges – J. Doucot de Butenval – G. de Rozéc de Courteilles.
441 . – Le 2 janv. 1728, dispense de parenté du 3e au 4e degré pour le mariage entre Mesre Guy-Augustin-Henry de Couvert, chevr, seigr et patron de Beuvrigny (?), gouverneur pour le roy, des ville et château de Bayeux, demeurant à Bayeux, parr. St- Ouen, et noble dame Marie-Magdeleine Georges de Mittois, son affidée, de lad. parr, de Mittois.
328. – Le 4 fév. 1741, la nomination à la cure de St- Gervais et St- Protais de Mittois appartenant au seigr abbé de St- Pierre-sur-Dives, Mgr Claude-Ignace-Joseph de Simiane, évêque et. comte de St- Paul-Trois-Châteaux et abbé de lad. abbaye, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Vannier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Pierre-Paul Bouet, pbrë du diocèse de Séez. Fait et passé en l’abbaye de St- Pierre-sur-Dives.
Le 11 févr. 1741, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Bouet la collation dud. bénéfice.
343. – Le 6 avril 1741, Me Pierre-Paul Bouet, pbFe du diocèse de Séez, nommé à la cure de Mittois, en prend possession, en présence du sr Leroy, pbrë, desservant led. bénéfice ; Charles-Auguste de Rosée, Escr, sr de Courteille, de lad. parr, de Mittois ; Mr Henry-Pierre Dubois, avocat au parlement de Normandie, demeurant à St-Pierre-sur-Dives ; Thomas Roustel, marchand, demeurant en la parr, de Donville, diocèse de Séez.
25. – Le 3 mai 1741, la nomination à la cure de Mittois appartenant au seigr du lieu, Mesre Guy-Augustin-Henry de Couvert, chevr, seigr de Coulon, Branville, Belleville, Mittois et Clibec, gouverneur pour le roy des ville et château de Bayeux, escuyer ordinaire de la reine, demeurant à Versailles, au Grand Commun, parr. St- Louis, ayant épousé dame Marie-Magdeleine Georges, dame de Mittois, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Le Vannier, dernier titulaire, la personne de Me Georges Marie, pbfë du diocèse de Bayeux.
Fait et passé à Paris. Le 24 mai 1741, le seigr évêque donne aud. sr Marie la collation dud.
bénéfice. Le 29 mai 1741 , le sr Marie prend possession de la cure de Mittois par le ministère de Me Nicolas Gallot, notaire de St-Pierre-sur-Dives dûment autorisé. Fait en présence de Me Guillaume Leroy, pbrë, desservant lad. parr., et autres témoins
59. – Le 28 avril 1741, la nomination à la cure de Mittois revenant au roy, à cause du litige élevé entre ceux qui se prétendent patrons présentateurs de ce bénéfice, sa Majesté nomme à lad. cure, vacante par la mort du sr Vannier, la personne de Me Georges Marie, pbfë du diocèse de Bayeux. Le 18 août 1741, le seigr évêque donne aud. sr Marie la collation dud. bénéficiée, sur la nomination du roy. Le 19 août 1741, le sr Marie, qui avait déjà pris possession de lad. cure de Mittois sur la nomination du seigr du lieu, en prend de nouveau possession, en présence de Me Jean Le Marchand, pbrë, demeurant à Montbertrand, diocèse de Bayeux,; Me Guillaume Leroy, pbrë, desservant lad. parr, et autres témoins.
63. – Le 28 janv. 1744, dispense de bans pour le mariage entre Charles- Auguste de Rosée, Escr, sr de Courteille, fils de feu Georges de Rosée, Escr, et de noble dame Marie-Madeleine Maintrieu, de la parr, de Mittois, d’une part, et noble damlle Françoise-Anne-Geneviève de Mannoury, fille de feu Gabriel de Mannoury, Escr, sr de Longrais, et de noble dame Catherine Gautier, lad. damlle originaire de Heurtevent, et demeurant en la parr de N.-D. de Fresnay.
62. – Le 23 mars 1745, M° Pierre-Paul Bouet, pbrê, curé do St-Pierre-sur-Dives, diocèse de Séez, et de St- Gervais et St- Protais de Mittois, résigne purement et simplement entre les mains du seigr évêque de Lx led. bénéfice de Mittois, dépendant du seigr abbé de Saint-Pierre-sur-Dives. Fait et passé à Lx.
Le 24 mars 1775, Dom Charles Renoult, prieur du monastère de St- Pierre-sur-Dives, Ordre de St-Benoit de la Congrégation de St- Maur, vicaire général de Mgr Claude-Ignace-Joseph de Simiane, ancien évêque de St- Paul-Trois- Châteaux et abbé commendataire dc lad. abbaye, nomme à la cure de Mittois la personne de Me Adrien Beaumesnil, pbrê du diocèse d’Evreux. Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Beaumesnil la collation dud. bénéfice. Le 25 mars 1745, le sr Beaumesnil prend possession de la cure de Mittois, en présence dud. sr Bouet, ancien curé de lad. parr. ; Gabriel-François Collet, Escr, sr des Boves ; Charles-Auguste de Rosée, Escr, sr de Courteille ; Pierre Langlois, syndic, demeurant tous à Mittois, et autres témoins.
MITTOIS – Saint-Gervais et Saint-Protais.
Curés. – P. Vannier, XVII, 328 ; XVIII. 25, 59. – P. -P. Bouet – A. Beaumesnil.
Prêtre desservant. – G. Leroy.
Patron. – L’abbé de Saint-Pierre-sur-Dives. – C.-I.-J. de Simiane – C. Renoult, vic. gl. – Prétentions de G. -A. -II. De Couvert, seigr du lieu – Le roy (ob litem).
Seigneurs et notables. – F. Collet des Boves – G. -A. -H. de Couvert – P. Langlois – G. de Rosée – C.-A. de Rosée de Courteille.
91. – Le 17 avril 1761, vu le certificat du sr Beaumesnil, curé de Mittois, et du sr Leguay, vicaire des Moutiers-Hubert, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Marc-Eléonor Deshayes, Escr, sr de Launey, fils de Mesre Jean-BaptiSte Deshayes, Escr, sr de Chifretot, et de feue noble dame Aimée-Barbe-Françoise Gouhier, de lad. parr. des Moutiers-Hubert, d’une part, et noble damlle Marie-Françoise de Collet, fille de Mr de Collet, Escr, sr des Boves, et de noble dame Marie-Anne de Fresnay, de la parr. de Mittois.
205. – Le 31 oct. 1767, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Nicolas de Marguerit, Escr, fils de Guillaume de Marguerit, Escr, sr du Mesnil, et de noble dame Suzanne de Marguerit, de la parr, de St- Germain-le-Vasson, d’une part, et noble damlle Marie-Charlotte-Françoise Rosée, fille de feu Charles-Auguste Rosée, Escr, sr de Courteilles, et de noble dame Françoise-Anne-Geneviève de Mannoury, originaire de la parr, de Mittois et demeurant en celle de Coupesarte.
Mittois (saint-Gervais et Saint-Protais)
Seigneurs. – F. de Collet. – A. Rosée de Courteilles.
304. – Le 1 er déc. 1776, la nomination à la cure de St- Gervais de Mittois appartenant au seigr abbé de St- Pierre-sur-Dives, Mgr Joseph-Ignace de St-Aldegonde de Noircarme, ancien aumônier du roy, abbé commendataire de St- Pierre-sur-Dives, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Adrien de Beaumesnil, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Jacques-Jean-François Alliot, pbrë du diocèse de Séez, originaire d’Argentan. Fait au château du Repos, parr; de Beuvrages au diocèse de Cambray.
Le 16 déc. 177G, le seigr évêque donne and. sr Alliot la collation dud. bénéfice.
Le 18 déc. 1776, le sr Alliot (1) prend possession de la cure de Mittois, en présence de Me Thomas Pigis, desservant lad. parr., et autres témoins.
(1) M. Alliot, après un long préambule, refusa, le 20 févr. 1791, de prêter sans restriction le serment constitutionnel : il fut destitué et partit l’année suivante pour l’Angleterre. Il se réfugia à Londres ; il ne reparut pas à Mittois après le Concordat et on ne retrouve pas non plus traces de lui dans le diocèse de Séez. (Archives du Calvados. – Mss de Reux )
213. – Le 20 juill. 1778, Pierre Beaumesnil, marchand, demeurant à Mittois, Jean Beaumesnil, marchand rubannier, demeurant à Drucourt, agissant tant en son nom qu’au nom de Nicolas Beaumesnil, laboureur, demeurant aussi à Drucourt, tous trois frères, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Pierre-Gilles Croisy (1), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte était originaire de la parr, de N.-D. de la Couture de Bernay et demeurait alors à Mittois.
(1) Mr Croisy était vicaire de Sainte-Marguerite-de-Viette en 1791. Le 20 février, il prêta serment avec son curé aux applaudissements de la population. Il fut élu curé constitutionnel de Mittois, y prêta tous les autres serments et y toucha la pension des curés assermentés.
Après le Concordat il se rétracta et fut nommé curé des Authieux-Papion. Il y mourut en 1824, âgé de 69 ans. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché et Ordo de Bayeux).
22. – Le 5 mai 1789 (Jour de l’ouverture des Etats-Généraux), dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Philippe Ouin, fils de feu Pierre et de Marie Roussel, originaire de la parr . de N.-D-de-Fresnay et demeurant en celle de Boëssey, d’une part, et demlle Marie-Aimée-Françoise Deshayes de Launay, fille de Mesre Marc-Léonor-Jean-Baptiste Deshayes, Escr, et de feue noble dame Marie-Françoise de Collet, originaire de la parr, des Moutiers-Hubert et demeurant en cette de Mittois.
Mittois (Saint-Gervais et Saint-Protais)
Curés. -A. de Beaumesnil – Jq -J.-F. Alliot.
Prêtre desservant. – T. Pigis.
Clerc. – P. -G. Croisy.
Patron. – L’abbé de Saint- Pierre-sur- Dives. – J h-I. de Saint-Aldegonde.
Mémoires de La Société Des Antiquaires de Normandie 3° Série. – 8° Volume.
MITTOIS ( Léproserie de ) . -L’ancienne léproserie de Mittois était assise dans le doyenné du Mesnil – Mauger , dans l’ancien diocèse de Lisieux , aujourd’hui diocèse de Bayeux. Elle était située sur le bord d’un chemin allant vers St- Georges et montant la butte de Queverue . Ses revenus ont été appliqués à l’hospice de St- Pierre – sur- Dive. De Caumont , Statistique monumentale du Calvados , t . V , p . 579.
Notes sur le Manoir du Vivier:
Traitant de l’abbaye fortifiée de Saint-Pierre-sur-Dives, pendant la Guerre de Cent ans, Victor HUNGER a consacré au Manoir du Vivier, à Mittois des notes illustrant parfaitement son rôle à cette époque. Reprenant ce travail, M. Jean-Pierre PFLIEGER a pu heureusement le compléter en retraçant son destin au-delà de cette période, mais l’analyse architecturale du monument en lui-même n’a pas encore été menée.
Antérieurement à la Guerre de Cent ans, il existe en ce lieu un manoir construit sur un site fossoyé.
Le plus ancien document graphique qui nous soit parvenu [1] nous montre une construction de pierre accolée à gauche d’un logis en retraite et à droite ai-delà d’une tour saillante d’un bâtiment couronné d’une mansarde.
Si ce croquis est fidèle, il nous faut reconnaître que l’ensemble a bien changé: la construction ouest a disparu et à l’est, il en est de même pour la partie mansardée.
L’histoire très mouvementée de ce domaine explique parfaitement ces constantes transformations. Ancien domaine de l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives, sa situation isolée en plat pays, a conduit ses propriétaires, lors de la guerre de Cent ans, à réclamer de l’autorité royale française l’autorisation de fortifier leur maison du Vivier, sans doute l’un des fleurons de leurs possessions et une source importante de subsistance, dont la position déjà fossoyée ne nécessitait que peu de travaux supplémentaires pour constituer une petite forteresse facile à défendre. Les textes concernant cette demande et l’autorisation donnée, montrent bien qu’il ne s’agissait là que d’un renforcement et sans doute dut-on compléter le dispositif par la construction d’une tour, tour qui fut peut-être même renforcée par l’un de ses occupants [2] qui dut disparaître vers 1434 ou 1435 [3].
Ce qui subsiste du Vivier est assez hétérogène et se rattache à de multiples campagnes de construction.
Le logis principal, paraît la partie la plus ancienne. C’est une construction de pierre terminée au sommet des murs gouttereaux par une corniche à modillons. D’importantes restaurations postérieures se remarquent dans une grande partie des murs et nombre de pierres en réemploi portent les traces d’un feu violent qui les a rubéfiées. Des ouvertures remontant au XVe siècle ont été percées dans ces maçonneries primitives.
Le pignon Ouest, également notablement remanié est épaulé d’un large contrefort à ressauts contenant le conduit de la cheminée.
Dans le cadre d’une visite rapide, il est loisible d’en dégager cependant les caractères principaux et de lancer des pistes de recherches plus larges.
Sur la face vers douves et sur le pignon ouest, l’angle des murs est épaule de contreforts à ressaut avec larmier prismatique, tandis que la façade sur cour, dont le mur gouttereau est couronné d’une corniche à modillons n’en possède aucun.
Un bâtiment du XIIe siècle transformé, exhaussé, remparé et réaménagé intérieurement.
Rapport de L’archiviste du département sur le service des archives départementales, communales et hospitalières : exercice 1897 – Armand Bénet.
Sans entrer dans le détail, nettement exposé par le rapport, je crois devoir signaler la découverte, à Mittois, d’un registre d’état civil remontant à 1526 pour les baptêmes, et à 1524 pour les testaments et les excommunications c’est le plus ancien que j’aie encore rencontré dans mes tournées.
Cours d’Antiquités Tome II p.321 – 336.
Le camp de Quévrue est situé dans le bois du même nom à l’est de St Pierre sur Dives, arrondissement de Lisieux, au sommet d’une éminence d’où le vue s’étend fort loin sur plusieurs riches vallées du Pays d’Auge et sur la campagne de Caen et de Falaise. On distingue de Quevrue les Monts d’Eraines, la Butte St Clair, la Pommeraie et je crois celle de Campaudré, également couronnée par un camp retranché.
Celui de Quévrue est à peu près carré entouré d’un vallum et de fossés peu profonds (d’environ 4 à 5 pieds), mais bien conservés et racés sans interruption (voir la figure 6 pl.XXXI)
Monsieur Duchesne, qui en est propriétaire, a trouvé dans cette enceinte des poteries, des pavés, des fragments de pierres taillées etc. … et l’on peut croire qu’une habitation existait vers le milieu.
On m’a assuré qu’il se trouve un autre camp dans le bois de Quévrue et que des fossés allant du nord au sud se prolongent dans la forêt sur une longueur de plus d’un quart de lieue.
Les camps de … Quevrue … etc., etc., qui ont plus de 300 pieds de longueur et une largeur proportionnée, étaient suffisamment grands pour une cohorte (la cohorte complète formait un corps de 756 piétons et de 90 chevaux, elle comprenait quelquefois seulement 396 hommes)
Suspicion des emplacements.
Images Géoportail
Camps, Enceintes, Mottes et Fortifications Antiques Du Calvados – M. Le Dr R. Doranlo.
MITTOIS. – Le camp quadrangulaire de Quévrue est encore bien conservé, bien que les fossés soient en partie comblés. Il se trouve au voisinage immédiat du hameau de la Fontaine Saint-Julien. Il est marqué sur la carte de l’état-major. On y trouve également mention d’une seconde enceinte indiquée aussi comme « Camp Romain» dans la partie Ouest des Bois de Quévrue. De Caumont parle en outre de longs retranchements qui parcourent ces même bois (1). Enfin, l’on doit à M.V. Hunger la publication de textes concernant la forteresse féodale du Vivier (2).
(1) Caumont, Cours, II, p. 321 ; A.N, 1849, p. 158 ; Stat . mon., V p 579-580. – Doranlo, Camps, p. 807. – L’Inv. S. P. F., p. 283, l’appelle «Queverue » ou « Chueverue ».Cf aussi Legrand, Mém. S.A.N VI, 1831-33. p. XLIV.
(2) Hunger, Loc. cit., n. 66, 72 et 102.
3 – Archives ShL.
Fonds Cartes et plans.
327 – Mittois, tableau d’assemblage – 1953 Cadastre 1/10.000 – 3
Fonds DUVAL Georges 2S.
Pays d’Auge, bocage et plaine Carton 2S380.
Mittois: église (photos).
Fonds Erudits NE 09 MOISY Alexandre.
Archéologie – 1.
Le Camp de Quévrue (Mittois).
Inventaire des enveloppes.
Enveloppe n° 147 L’Ostel du Mittois-Berville.
Fascicule et sa copie sur l’Ostel du vivier de Mittois-Berville lors de la visite des journées du patrimoine du dimanche 17 septembre 1995.
Fonds Erudits NE 26 Nedelec Yves Communes.
com.51.1 Mittois.
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
1384, 24 avril – Information de Regnault Bigaut, vicomte de Falaise sur la valeur des biens qui appartinrent à Colin Agnelley, dit Taquet, écuyer, condamné vers 1358 pour crime de lèse-majesté, sis à Ecots, Vieux-Pont, Mittois, Boissey, Saint-Pierre-sur-Dives et Courcy.= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 183. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 19.
1469, 31 mai – Fieffe de terres par Guillaume de Courcy, chevalier, baron du lieu, Jean Santon, de Mittois.
Acte de Guilbert Charles, garde du sceau des obligations de la vicomté de Saint-Sylvain, passé devant Guillaume Troterel et Jean Guerpin, tabellions à Saint-Pierre-sur-Dives. = Bibl. mun. de Rouen. g 209 (2) + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle
Archives SHL, dossier «Lieux M à Z: 20- Hôtel du Vivier, à Mittois-Berville.
VASSEUR Charles – carnets: Doyenné de Mesnil-Mauger. MITOIS (13)
Sous l’invocation de St Gervais
Patronage:
XIV° s: abbas de ST Petri super Dyvam.
Curés:
Beaumesnil 1764/1744
Alliot 1777/1787
Insinuations
Clocher de transition
Tourillon porte-cloche à 2 baies orné de colonnes romanes; la nef du XIIIe.
Près de là est le bois de Quiévrue (Statistique routière – Caumont)
Maladrerie de la Madeleine à Mittois qui jouissait d’une foire à St Pierre sur Dives dès l’an 1152 le 22 juillet.
Il ne faut pas confondre avec l’hospice de St Pierre, fondé au commencement du XIIIe siècle.
(Guilmeth)
Georges des Marets de Mitois, de St.Gilles en Normandie
Famille maintenue le 7 janvier 1669 dans la noblesse postérieure à la recherche de Montfaut
Fait en 1463: de gueules à 3 besants d’or (de Courcelles Tome III)
Recherche de 1666
Henry de Grimouville sieur du lieu, ancien noble.
[1] Arcisse de CAUMONT, op. cit, p. 578.
[2] Voir la déclaration de Richard de Vyette, escuier, de la paroisse de Vieux-Pont du 7 novembre 1450 reproduite par Victor HUNGER: « ung nommé Mandonnet de Vuade et messire Robert James, l’un après l’autre, se mistrent de leur autorité en ladite tour du Vivier de Mytois et la firent emparer… », op. cit., p. 104.
[3] Voir la déclaration de Jean Osmont, de la paroisse de Lieury dans Victor HUNGER, op. cit., pp. 102-103.