NOTES sur MAROLLES
MAROLLES Canton de Lisieux, accru de la commune de Cirfontaines en 1825.
Matroles,1008 (dotal. Judith).
Maieroles, 1198 (magni rotuli, p.155, 2).
Maeroloe, 1283 (cart. norm. n° 1018, p. 263).
Maerolioe, XIV° s (pouillé de Lisieux, p. 24).
Marolioe, XVI° s (ibid)
Archives du Calvados.
Marolles (Calvados)
Canton actuel : Lisieux
Arrondissement actuel :Lisieux Code INSEE : 14403
Histoire administrative : Marolle intègre la commune de Cirfontaines par l’ordonnance du 1er
septembre 1825.
Elle reçoit une partie de la commune de Saint-Hippolyte-de-Canteloup par la loi du 25 juin 1841. Une partie du territoire primitif de Marolles est réunie à L’Hôtellerie par la loi du 25 juin 1841. Un secteur est réuni à Lisieux par le décret du 8 mars 1877.
Marolles
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Lisieux. Gén, et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Lisieux; canton de Moyaux. (Arrêté du 1º mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Moyaux (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Lisieux ( 1° section ) ( Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 491 hab. (1911). Sup.: 1.222 hect. ?
La commune actuelle de Marolles a été constituée par la réunion à la commune primitive de Marolles : 1º de la commune de Cirfontaine (Ordonnance du 1er septembre 1825); 2º de parties des communes de Saint-Pierre-de- Canteloup et Saint-Hippolyte-de-Canteloup, antérieurement réunies sous le nom de Saint- Hippolyte-de- Canteloup par ordonnance du 31 mars 1825 ( Loi du 25 juin 1841, et ordonnance du 15 avril 1846). En vertu des loi et ordonnance précitées, elle céda une portion de son territoire primitif à la commune de L’Hôtellerie. Elle a centralisé les archives des quatre communes, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Arrêté préfectoral du 17 novembre 1847). Administration Générale: er Marolles. Délibérations. 23 septembre 1787-15 floréal an VIII (1 reg., 142 fol.; 2 reg., 11 fol.; 3º reg. fol. 1-143). Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII.
État-Civil : Marolles. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis juin 1590. Lacune : 1681.
Impositions : Marolles. États de sections ( Sections A-E). 1791 (5 cah., 144 fol. ).
Pièces Diverses. – Titres de familles : Du Moulin, à Marolles. 1610-1672 (7 p. );
Voir aux Archives du Calvados des actes de catholicité de Marolles. 1670 (Série G. Marolles, cah. )
1 – Bibliographie
2 – Références historiques
3 – Fonds ShL
1 – BIBLIOGRAPHIE :
BECCI (Comte) : Monographie de la commune de Marolles (Voir SHL,notes d’érudits NE57)
CAUMONT (de) Arcisse : Statistique monumentale du Calvados.
DETERVILLE Philippe : Marolles, Manoir de la Bucaille, PGMPA.
DETERVILLE Philippe : Marolles, Manoir du Mont-Hérault, PGMPA.
DAUGER G., Marolles, esquisse d’une monographie communale, Ms. 1954 = Arch. Départ. du Calvados, Br. 8817.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1048.
JAMES, Marolles, monographie locale, ms. 1886.= Arch. Départ. Calv., Br 13295
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton. (Marolles, St Pierre et St Hippolyte de Canteloup, Cirfontaine)
QUENEDEY Raymond, Les provinces de l’ancienne France. La Normandie. 2e série 1927 Marolles: manoir de la Bucaille;
CORNU Joseph, Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux, Lisieux, Emile Morière, 1938, 95 p.
Histoire Des Règnes De Charles VII Et De Louis XI – Thomas Basin.
Information pour un procès soutenu par Thomas Basin contre les habitants de Marolles pour leur faire faire le guet a son château de Courtonne.
Règlement de la confrérie de la charité et du St Sacrement de la paroisse St Martin de Marolles
Bulletin de la Société historique de Lisieux Numéro 67
Raymond Raveaux avec la collaboration de Geneviève de la Bretèche et Michèle Coëffic-Pesin – Regard sur des feuilles éparses de registres de Marolles (1671 à 1791.)
Bulletin de la Société historique de Lisieux, n° 74.
Raymond Raveaux, Registre paroissial de Saint-Pierre de Canteloup, commune de Marolles, pour l’an 1675.
Revue Le Pays d’Auge. Marolles – La Bucaille, 2017 – 04-juillet-août.
2 – Références historiques :
Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
Notes de M. Pannier.
Marolles, ecclesia de Maeroliis, de Marollis de Maieroles.
L’église de Marolles s’élève dans une plaine, sur la gauche et à peu de distance de la route impériale de Paris à Cherbourg. Cette église, dont les vastes proportions attestent l’ancienne importance, était primitivement romane. Les murs latéraux, couverts d’un crépi ancien qui se détache à plusieurs endroits, montrent un grossier blocage noyé dans un mortier très épais. L’appareil roman en feuilles de fougère, peu caractérisé au nord, est parfaitement marqué du côté méridional. On remarque, de ce côté, une petite fenêtre à plein-cintre, en forme de meurtrière (aujourd’hui bouchée), laquelle ne peut laisser aucun doute sur l’époque de la construction de cette église, qui remonte au XI°. siècle.
La première travée de la nef, du côté du midi, a été reconstruite en grand appareil au XVII. siècle. De nombreuses reprises en silex ont eu lieu à la même époque, au nord et au midi.
La nef est éclairée par cinq fenêtres ogivales sans meneau (deux au nord et trois au midi), dont les moulures accusent la dernière période ogivale.
Quatre fenêtres ogivales flamboyantes partagées en deux, baies par un meneau prismatique, éclairent le choeur. L’une fenêtres est moderne (1620); les trois autres sont anciennes et proviennent de l’église de Cirfontaine, dont la ruine pittoresque s’apercevait à quelque distance de la voie ferrée de Paris à Cherbourg alors en construction. D’après le conseil, éclairé d’un archéologue (M. le docteur Billon), ces fenêtres furent sauvées de la destruction et transportées avec beaucoup de soin à Marolles. M. l’abbé Féret, ancien desservant de cette paroisse, à la mémoire duquel nous rendons un sincère hommage, les fit restaurer par un ouvrier habile et incruster dans les murs latéraux à la place des anciennes ouvertures, qui étaient sans caractère. La tracerie des fenêtres, formée de jolies moulures, offre une variété d’ornements agréables à l’oeil. Le lobe supérieur des unes affecte la forme d’un coeur; le tympan des autres est percé d’un quatre-feuille à pétales lancéolées. Une jolie piscine ogivale, trilobée, a été découverte du côté de l’épître.
Le choeur, en retraite sur la nef, se termine par un chevet droit, contre lequel est appliquée une sacristie à pans coupés, avec chaînages en pierre sur les angles.
Une belle tour quadrangulaire, dont la large base était destinée à recevoir une haute pyramide, s’élève à l’angle nord-ouest du portail occidental, lequel est percé d’une porte à linteau, entourée de moulures prismatiques.
Cette tour, soutenue extérieurement par de puissants contreforts, s’appuie, à l’intérieur de l’église, sur deux énormes colonnes monocylindriques dont les chapiteaux, d’une exécution barbare, présentent des figures grotesques, assez semblables à celles que l’on remarque sur certains chapiteaux romans. L’une de ces colonnes est surmontée de deux espèces de contreforts qui s’emboîtent l’un dans l’autre; disposition qui nous a paru intéressante à signaler. M. Bouet a fait un dessin de ces deux colonnes, qui datent du même temps que la tour, dont la construction remonte aux premières années du XVIe. siècle.
L’étage supérieur renferme deux cloches dont nous avons relevé les inscriptions. La plus petite provient de l’ancienne église de Cirfontaine.
Cloche de Marolles,
Diamètre, 1 mètre.
L’AN 1782 IAY ÉTÉ BENITE PAR MAITRE LOUIS PATERNE MALCANGE CURÉ
DE CETTE PAROISSE ET NOMMEE MARIE LOUISE PAR MESSIRE ESPRIT AUGUSTIN DE PIPEREY CHEVALIER SEIGNEUR ET PATRON HONORAIRE ALTERNATIF DE SAINT MARTIN DE MAROLLE SEIGNEUR ET PATRON DE SAINT
HIPOLITE DE CANTELOUP ET AUTRES LIEUX ET PAR NOBLE DAME MARIE
LOUISE ROSE DUBOSCH EPOUZE DE MESSIRE NICOLAS ETIENNE DE BOCTEY
CHEVALIER SEIGNEUR ET PATRON HONORAIRE ALTERNATIF DU DIT MAROLLE
ET AUTRES LIEUX.
Cloche de Cirfontaine.
Diamètre, 62 cent.
Mtre ROBERT GAILLARD CVRÉ 1600.
IEAN DV CELIER Er Sr DE LA HAVLTE ROCQVES E NOBLE DAME ADRIANE
DE BEAVDRY FEMME DE FRANÇOIS DV HOVLEY Er Sr ET PATRON DE COVRTHONNE ET NOSTRE DAME CIRFONTAINE.
Sur la cloche est représentée une croix formée d’arabesques dont les croisillons sont terminés par des fleurs de lis.
A gauche de la croix est placé le monogramme du Christ IHS (Jésus); à droite, détachent les lettres MA (Maria). (N A ?)
Au-dessous on lit :
G. COLLEVILLE TESORIR( trésorier ).
Du côté opposé, quatre fleurs de lis disposées en croix.
La porte qui donne entrée dans la nef était autrefois précédée d’un porche en bois, dont on aperçoit les traces sur le mur. Elle est surmontée d’un écusson peint, presque entièrement effacé, qui probablement faisait partie d’une litre funèbre. Au-dessus, s’ouvre une fenêtre ogivale de la dernière époque.
L’arc triomphal, qui sépare le choeur de la nef, date de la fin du XV° siècle ou du commencement du XVI. Cet arc, dont M. Bouet a fait un dessin, offre de curieuses moulures.
L’archivolte principale, formée d’un gros tore que séparent deux gorges profondes, s’appuie sur des chapiteaux d’une exécution peu soignée, autour desquels s’enroulent des ceps de vigne. Dans l’angle formé par la colonne et les pieds-droits, est placée une petite colonnette.
La voûte de la nef et celle du choeur sont en merrain.
Cette église possède deux magnifiques autels avec retable, dont nous allons donner la description. Le retable du maître-autel, à fronton coupé, dans le style Louis XIV, est décoré de deux colonnes torses, d’ordre composite autour desquelles s’enroulent des ceps de vigne chargés de grappes de raisin que becquettent des oiseaux. Ce retable, qui a coûté une somme énorme, si l’on en juge par la délicatesse du travail, a été vendu 400 fr. à un brocanteur.
Le tableau placé dans l’entrecolonnement représente Notre-Dame-ndu-Rosaire. Des anges, tenant des palmes, sont assis sur les consoles qui surmontent l’entablement. Le couronnement du l’étable, surmonté d’un fronton triangulaire, est flanqué de deux pilastres décorés, dans la partie supérieure, d’une tête d’ange soutenue par une console d’où pendent des fruits. Au milieu est peint un Saint-Esprit, sous la forme d’une colombe.
Deux niches, terminées par un fronton trapézoïde que surmonte un gracieux couronnement formé de légers rinceaux, accompagnent le retable. L’une de ces niches, placée du côté de l’évangile, renferme un groupe représentant la Sainte-Trinité; l’autre niche contient la statue de saint Martin, premier patron de l’église.
Au-dessus des portes qui donnent entrée dans la sacristie sont placés deux petits tableaux peints sur bois, qui ne sont pas sans intérêt. L’un de ces tableaux représente Marthe, exemple de la vie active, préparant le dîner de son divin Maître, tandis que sa soeur Marie-Madeleine, symbole de la vie contemplative, reste tranquille écoutant les paroles de, Jésus-Christ. Nous signalerons encore deux médaillons, dont l’un représente saint Paul. Le personnage religieux peint sur l’autre médaillon tient un livre à la main. Le tombeau du maître-autel est carré et décoré de jolies caryatides. La face principale offrait autrefois un beau parement en étoffe. L’autel placé au bas de la nef, sous la tour, provient de l’ancienne église de Cirfontaine, démolie en 1846. M. l’abbé Féret, ancien desservant de Marolles, attachait un grand prix à cet autel, l’un des plus gracieux spécimens que nous ait légués le XVIIe. siècle. Les quatre colonnes torses, garnies de feuilles de vigne, qui décorent le retable supportent riche entablement. De jolis vases ornés de trois têtes d’ange reliées par une guirlande de fleurs, dans le genre des épis émaillés qui couronnaient le faîte de nos manoirs normands, surmontent les colonnes. La forme du tabernacle est celle d’un élégant pavillon à colonnes torses, surmonté d’une gracieuse coupole couverte d’imbrications. Les rinceaux qui décorent les gradins de l’autel se terminent par des têtes d’aigle. Ce beau retable, qui fait l’admiration de tous les connaisseurs, accompagnait le maître-autel de l’église de Cirfontaine. A l’extrémité de la nef s’élèvent deux petits autels dans le style Louis XV. Celui de gauche est décoré de la statue de saint Santin, évêque. Cette statue, qui est ancienne, est miniaturée.
La croix du cimetière, malgré son exécution un peu barbare n’est pas dépourvue d’intérêt. Elle offre, sur l’une de ses faces, au point d’intersection des croisillons, une couronne en fer forgé. Le chapiteau qui termine le fût est décoré de feuillages. Cette croix, qui est dans un état déplorable, date du siècle dernier.
Près de la croix, est placé le tombeau de M. l’abbé Féret, ancien desservant de cette paroisse. Sur la pierre qui recouvre sa dépouille mortelle, est gravée l’inscription suivante:
M. NICOLAS ROLLAND
FERET, PRÊTRE,
ANCIEN PROFESSEUR
DE DOGME AU
COLLÈGE DE PONT-A
MOUSSON (MEURTHE)
NÉ A ARGENCES LE
23 AOUT 1798
INSTALLÉ LE
20 JUIN 1837
DESSERVANT DE
CETTE PAROISSE
OU IL EST DÉCÉDÉ
LE 22 JUIN 1860.
Sous un tertre de gazon, que surmonte une modeste croix, repose une centenaire. Nous avons lu l’inscription suivante, remarquable par son laconisme :
MARIE-FRANÇOISE VRSQUE, NÉE AU MESNIL-GUILLAUME LE 6 DÉCEMBRE 1740,
DÉCÉDÉE A MAROLLES LE 4 JANVIER 1841.
Marolles dépendait, pour le culte, du doyenné de Moyaux, et, pour le civil, de la sergenterie dudit lieu. Au XVIII. siècle, on comptait, dans cette paroisse 209 feux (1,000 à 1,100 habitants). D’après le dernier recensement de la population, le nombre d’habitants est aujourd’hui réduit à 789.
Le patronage appartenait aux Mathurins de Lisieux. Suivant un acte des assises de Bernay de l’an 1190, retrouvé par M. Charles Vasseur dans les archives de l’Hospice de Lisieux qu’il a compulsées avec soin, « Jehan Péril reconnut à Richard d’Argences la jouissance du fief de Marolles avec le patronage et deux gerbes de dîme. Peu de temps après, Jourdain du Hommet, évêque de Lisieux acquit ce patronage et en fit don aux pauvres de la Maison-Dieu ou plutôt aux religieux Mathurins, auxquels il venait de confier la direction de cette maison. En 1218, Robert de Piencourt, ayant manifesté l’intention de troubler les religieux dans la possession de leur droit, fut désintéressé par ces derniers, qui s’obligèrent à lui payer une rente de quatre setiers de blé à prendre sur leur grange de Marolles. En 1733, Roger d’Argences qui, sans doute, avait succédé à Richard comme seigneur du fief de Marolles, donna aux religieux une charte de confirmation pour le patronage. Une autre charte de 1239 confirma également le droit, qui leur avait été concédé, de prélever la tierce-gerbe sur toute la paroisse. Depuis cette époque jusqu’à la Révolution les religieux ont exercé leurs droits sans entraves.
Il existait, sur le territoire de Marolles, une chapelle dédiée à saint Marc. Au XVIIIe. siècle, cette chapelle était réunie au bénéfice-cure de l’Hôtellerie. C’était probablement, dit M. Vasseur, ancienne maladrerie, dont les biens furent donnés à l’hôpital de Lisieux en 1695. L’édifice existait encore au XVIIIe. siècle. Une déclaration des administrateurs des pauvres de Lisieux, du 20 avril 1721, fait mention d’une pièce de terre en herbe sur laquelle est la chapelle Su-Marc, bornée au septentrion par le grand chemin ferré, etc.
Le Val-Richer possédait aussi des biens sur le territoire de cette paroisse.
Château.
L’ancien château de Marolles, situé à quelque distance de l’église, paraît dater de la fin du XVI°. Siècle (1743). Il est construit en bois avec briques inclinées entre les colombages. La corniche qui supporte le toit est décorée de nombreuses caryatides dont la partie supérieure offre le buste d’un homme, et la partie inférieure une queue de poisson. Sur un cartouche, placé à l’angle sud-est de la corniche, on lit la date 1646 qui semble indiquer l’époque de la restauration d’une partie du château. Le toit brisé offre de grandes fenêtres en forme de mansardes (On sait que ce genre d’ouvertures n’a été inventé que sous le règne de Louis XIV).
Les extrémités du faîte sont couronnées de beaux épis en terre cuite émaillée. Un magnifique escalier conduit à l’étage supérieur du château. Ce château est aussi nommé le Mont-Hérault. Il a appartenu à la famille de Piperey. Jacques de Piperey, contrôleur des monnaies à Rouen, en 1598, est le premier qui se qualifie de seigneur de Marolles. Parmi ses descendants, on compte plusieurs magistrats. François de Piperey, sieur de Marolles, était vicomte de Moyaux en 1666. Jean-Pierre de Piperey, sieur de Marolles, St.-Germain et Piencourt, fut également vicomte enquesteur et commissaire-examinateur de la vicomté de Moyaux, puis conseiller au Parlement. On remarque, à l’intérieur du château, deux écussons accolés.
La terre de Marolles a été aliénée, vers 1856, par M. Amédée de Piperey. Dans une cour dépendant du château, s’élève une chapelle en bois, surmontée d’un petit clocher octogone couronné par un toit conique, autrefois couvert en essente.
Les murs de cette chapelle, qui date du même temps que le château, étaient revêtus d’essente. Le mur septentrional a conservé ce genre de décoration. La voûte en merrain est peinte en bleu et semée d’étoiles. Les couvre-joints, peints en rouge, sont bordés d’un filet or. On remarque le pavage émail du sanctuaire, qui est ancien et parfaitement conservé.
Une seconde partie du fief de Marolles échut à la famille de Boctey. Dans les Archives de la ville de Lisieux, M.Vasseur a trouvé le nom de Gabriel Le Boctey, « escuyer, sieur de Marolles et du Boulley (16 juin 1577). » La famille de Boctey posséda ce fief jusqu’à la Révolution. Messieurs de Boctey ayant émigré, leurs biens furent vendus par la nation. Sous la Restauration, ils rentrèrent en possession de leur terre, qui appartient aujourd’hui au dernier descendant de cette famille. Le château de Marolles-Boctey a été rebâti il y a quelques années. Le moulin féodal seul est ancien.
Dans une cour qui borde le chemin de Marolles à Cirfontaine, s’élève une ancienne maison dont la construction remonte au XVII. siècle. Cette maison mesure 50 pieds de longueur sur 20 de profondeur. Le rez-de-chaussée, construit en grand appareil, est surmonté d’un étage en charpente formant encorbellement. Cet étage décoré de nombreuses et belles moulures, est éclairé par des fenêtres cruciformes.
Notes Du Premier Président Pellot Sur La Normandie – G. A. Prevost
Officiers Du Siège Et Vicomte D’orbec
Le siège de Moyaux, par Jean de Piperey, escuyer, sieur de Marolles. Jean de Piperay, écuyer, sr de Saint-Germain, des fiefs du Vouard et Orbec, et de Marolles, né vers 1638, marié à Marie de Bailleul, fille de Pierre de Bailleul, écuyer, sr de Canteloup et d’Ester de Giverville. (Communication de M. P. Le Verdier).
Le Bottey, escuyer, sieur de Marolles, premier avocat du Roy.
Armorial Général de France – G.A Prévost.
Jean de Piperav, écuier, seigneur de Marolles :
D’argent à trois testes de héron arrachées de sable et un chef d’azur chargé de trois molettes d’or.
250. — Nicolas de Boeté (Le Boctey), écuyer, sr de Marolles :
De sable à trois aigles d’argent 2 et I.
269. — Marie Le Filleul, veuve de Guillaume Le Boctey, écuyer, sr de Marolles:
D’azur à une bande d’or accompagnée de 2 glands tigez et feuillez de méme l’un en chef et l’autre en pointe.
270. — Marin Hébert, curé de Marolles : Palé d’or et de sable de six pièces.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
121. – Le 20 mars 1093, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Robert Alabarbe, fils de Roberi et de Louise Lailler, de la parr. De Marolles.
133. – Le 8 août 1693, Robert Alabarbe, marchand, demeurant à Marolles, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Robert Alabarbe, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Ordonnés sous-diacres le 19 sept. 1693. Le 2 avril 1695, Robert Alabarbe, sous-diacre de Marolles, est ordonné diacre. Le 21 avril 1696, Robert Alabarbe est ordonné prêtre.
Voir à son sujet un acte de l’officialité; le curé de Marolles condamné à l’admettre à célébrer les messes de fondation de son église. Manuscrits de Mr. l’abbé Loir.
257. – Le 7 févr. 1694-, la nomination à la cure de St-Martin de Marolles, doyenné de Moyaux, appartenant aux Mathurins de Lx, Fr. Dominique Bunot, ministre, Anseline Auger, vicaire, et autres religx de l’ordre de St-Trinité de la Rédemption des Captifs, demeurant en leur maison de Lx, nomment à lad. cure de Marolles, vacante par la mort de Me Ollivier Lefrançois, pbfê, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Scelles, pbfë de la parr. de St-Germain de Lx. Fait en la salle capitulaire dud. couvent.
Le 12 févr. 1694, Mre Le Nepveu, vic. gl, donne aud. sr Scelles la collation dud. bénéfice.
Le 26 févr. 1694, le s r Scelles prend possession de la cure de Marolles en présence de Me Claude Regnauld, pbfë, curé de Routtemont; Me Jacques Crochon, greffier en l’officialité du doyenné de Lx.
118. – Le 1 er août 1694, la nomination à la cure de St-Martin de Marolles appartenant aux PP. Mathurins de Lx, le R. P. Dominique Busnot, ministre, et les autres religieux de l’ordre de la Ste Trinité du couvent de Lx, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Selles, dernier titulaire, la personne de Me Marin Hébert, pbfë du diocèse de Lx, habitué en l’église paroissiale de Ste Marie-Madeleine à Paris.
Le 11 août 1694, led. sr Hébert, représenté par Jean Loisnel, bourgeois de Lx, requiert de Mre Le Nepveu, vicaire général, la collation dud. bénéfice. La concession des provisions est remise au 15 octobre suivant.
Le 10 sept. 1694, Mre Audran, vic. gl, donne au sr Hébert la collation qu’il avait sollicitée.
Le 27 sept. 1694, le sr Hébert, représenté par Me Jean Hébert, pbfë du diocèse de Lx, prend possession de la cure de Marolles, en présence de Mesr Pierre de Piperey, Escr, seigr de Marolles et autres lieux, et plusieurs autres paroissiens.
131 – Le 3 oct, 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine : François Grieu, fils d’Adrien de de Marie Dumoulin, de la parr, de Marolles.
Le 1 er sept. 1696, Me Adrian Grieu, avocat au bailliage vicomtal d’Orbec, demeurant à Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de Me François Grieu, acolyte de la parr, de Marolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Le 22 sept. 1696, furent ordonnés sous-diacres : François Grieu, acolyte de la parr. de Marolles. Le 19 sept. 1699, reçurent la prêtrise : François Grieu, diacre de la parr, de Marolles.
131 – Le 3 oct, 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine : Pierre Grieu, fils de Simon et de Claudine Piel, de la parr. de Marolles. – Le 16 février 1698, Simon Grieu, laboureur, originaire de la parr. de Marolles et y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Grieu, acolyte, son fils, aussi originaire de lad. parr., afin qu’il parvienne aux ordres sacrés. Le 10 avril 1700, Me Pierre Grieu, diacre de Marolles, reçoit la prêtrise.
458. – Le 29 avril 1696, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Jean Canu, fils de Jean et de Marguerite Morel, de la parr, de Marolles;
359. – Le 21 avril 1698, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Le Boctey, Escr, seigr de Marolles, fils de N. Leboctey, Escr, et de noble dame Marie Le Filleul, demeurant à Marolles, d’une part, et damlle Marie-Françoise Descorches, fille de feu Gilles Descorches, Escr, seigr et patron de la parr. des Genestez, et de feue noble dame Anne de la Rie, demeurant à Mortagne, diocèse de Séez.
1698, François Féray de la Forge, Escr, sr de Mallou; Charles de Fréville, Escr; Jean Daubichon, sr du Taillys; François Legreux, sr des Loges, tous demeurant en la parr, de Marolles.
1699, sr Robine, vicaire de Marolles.
379. – Le 20 mars 1702, vu l’attestation du sr Guermont, curé de l’Hôtellerie, et du sr Hubert, curé de Marolles, dispense de bans pour le mariage entre Jean Piel et Françoise Dumoulin.
407.- Le 26 déc. 1700, Louis Grieu, fils d’Adrien et de Marie Dumoulin, de la parr. de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 24 sept. 1701, Louis Grieu, acolyte de Marolles, est ordonné sous-diacre.
43. – Le 23 sept. 1702, Pierre Levillain, fils de Robert et de Jacqueline Valle, de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. 343. – Le 25 août 1705, Guillaume Levillain, et Pierre Levillain, demeurant en la parr, de Marolles, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Levillain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. A ce contrat est intervenu Me Robert Levillain, pbrë, curé de Canapville. Le 10 sept. 1705, M* Pierre Levillain, acolyte de Marolles, est ordonné sous-diacre. Le 23 avril 1707, il est ordonné diacre.
MAROLLES (Saint-Martin).
Curés. – O. Lefrançois – P. Scelles – M.Hébert.
Vicaire. – Robine.
Prêtres de la paroisse. – L. du Boctey – G. Piel – T. Guerrier – R. Alabarbe.
Clercs. – R. Alabarbe – F. Grieu, – P. Grieu – L. Grieu – J. Canu – P. Levillain.
Patrons. – Les Mathurins de Lx.
Seigneurs et Notables. – P. de Piperey – N. Le Boctey – Le Boctey – C. de Fréville – F. Euray de la Forge – J. Daubichon – F. Legreux,
439. – Le 20 sept. 1710, Philippe Guilbert, acolyte de la parr. de Marolles, est ordonné sous-diacre. Le 5 avril 1711, Me Philippe Guilbert, sous-diacre de la parr, de Marolles, est ordonné diacre à Lx par Mgr Charles-Alexandre Le Filleul de la Chapelle, évêque de Vabre.
Le 19 sept. 1711, il est ordonné prêtre par le seig. évêque de Lx. Le30 juillet 1710, Me Jean Bardou, pbfë, curé de Bois-le-Roy, diocèse d’Evreux, y demeurant, représenté par Jean Bardou, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Philippe Guilbert, acolyte, originaire de Marolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est cautionnée par Me Thomas Guerrier, pbrë, et par Guillaume Guerrier, son frère, demeurant tous deux en la parr, de Marolles.
151. – Le 8 oct. 1714, vu l’attestation du sr Hébert, curé de Marolles, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Adrien-Georges Dunot d’Harmonville, de la parr. de Marolles, fils de feu Mesre Henry Dunot, seigr de Berville, Harmonville et autres lieux, et de noble dame Madeleine Leboulleur, d’une part, et damlle Marie-Marguerite de la Fosse, fille de Mesre François de la Fosse, conser du roy, lieutenant général de l’amirauté de France au siège de Caen, et de damlle Marguerite Ferey, de la parr. St-Jean de Caen, d’autre part.
410. – Le 16 avril 1718, furent ordonnés diacres : Me Louis Piel, sous-diacre de la parr. de Marolles. Ordonné prêtre: Le 8 avril 1719.
279. – Le 13 juillet 1723, vu l’attestation du sr Bosquier, curé de St-Vaast, et du sr La mare, vicaire de Marolles, dispense de bans pour le mariage entre Mre Olivier Dandel, Esc, seigr de Colleville, fils de feu Mre Olivier Dandel, Escr, seigr de Colleville, et de feu noble damlle Catherine d’Angerville, de lad. parr, de St-Vaast, d’une part, et noble damlle Marie-Renée de Piperey, fille de Mre Pierre de Piperey, Esc, seigr de Marolles et de Piencourt, consr du roy, vicomte de Moyaux, et de feu noble dame Marie-Renée de Guénet, de la parr. de Marolles.
395. – Le 31 oct. 1723, Nicolas Le Boctey, fils de Mesre Nicolas Le Boctey, Escr, et de noble dame Françoise Descorches, de la parr, de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
MAROLLES (Saint-Martin).
Curé. – M. Hébert.
Vicaire. – P. Delamare.
Prêtre de la paroisse. – T. Guerrier.
Clercs. – L. Piel- N. Le Boctey – P. Guillebert.
Seigneurs et notables. – A – Dunot – P. de Piperey – N. Le Boctey – E. Lailler.
325. – Le 6 janv. 1726, Pierre Guerrier, fils de François et de Jeanne Lignel, de la parr. de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
2 – Le 11 février 1726, vu l’attestation du sr Jouas, curé de Drucourt, et du sr Ricquer, vicaire de Marolles, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de Piperey, Escr, seigr de Marolles, Piencourt, et autres lieux, fils de feu Jean de Piperey, Escr, et de feu dame Marie de Bailleul, de la parr, de Marolles, d’une part, et damlle Marie-Anne du Rozay, fille d’Alexis du Rozay, Escr, conser du roy, auditeur en la chambre des Comptes de Normandie, et de feu dame Marguerite Luçon, de la parr, de Drucourt.
303. – Le 13 janv. 1727, Jeanne Aubert, Vve de Martin Grieu, demeurant à Marolles, et Robert Grieu, demeurant à Colletot-en-Rémois constituent 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Grieu, acolyte, fils de lad. veuve et neveu dud. Robert, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
311. – Le 23 février 1727, Me Pierre Guerrier, avocat, demeurant à Marolles, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre-Paul Guerrier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre Lailler, Escr, chevr de l’Ordre militaire de St-Louis, demeurant à Marolles, et par Pierre-François de Bouffay, Escr, seigr et patron de Cordebugle. Le 31 oct. 1723, Pierre-Paul Guerrier, fils de Pierre et de Madeleine Lemercier, de la parr, de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
317. -Le 13 fév. 1727, Pierre Lailler, Escr, chevr de l’ordre militaire de St-Louis, demeurant à Marolles, constitue 150 livres de rente en faveur de Jean Canu, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
356. – Le 23 juin 1727, dispense de bans pour le mariage entre François Desvaux, Escr, gendarme de la garde du roy, fils d’Edouard Desvaux, aussi Escr, officier de la feue reine, et de dame Françoise de Marescot, de la parr. de Guerquesalles, d’une part, et damlle Marie Le Boctey, fille de Nicolas Le Boctey, chevr, seigr et patron honoraire de Marolles, et de noble dame Françoise-Marie Descorches, de lad. parr. de Marolles.
Le 13 novembre 1712, Guillaume Fougy, fils de François et de Marguerite Camus, de la parr, de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs des mains de Mgr de Matignon, ancien évêque de Condom.
643. – Le 28 fév. 1729, dispense de bans pour le mariage entre Mre Nicolas Le Boctey, fils de feu Nicolas Le Boctey, chev, seigr et patron honoraire de Marolles, et de noble dame Marie Descorches, de lad. parr. de Marolles, d’une part, et damlle Marie Deshayes, fille de François Deshayes, chevr, seigr d’Apremont, Colandon et Argouges, et de noble dame Jacqueline de Franqueville, de la parr, de Glos.
774. – Le 8 nov. 1729, la nomination à la cure de St-Martin de Marolles appartenant aux RR. PP. Mathurins de Lx, Dom Bernardin Marais, ministre; Martin Leclerc, vicaire; Nicolas Lange, Antoine Desjardins, et Jacques de Bauquemare, tous prêtres et religieux dud.
couvent, réunis en chapitre, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Marin Hébert, dernier titulaire, la personne de Me François Geoffroy, pbrë, vicaire de Blangy.
Le 15 nov. 1729, le seigr évêque donne aud. sr Geoffroy la collation dud. bénéfice.
Le 22 novembre 1729, le sr Geoffroy prend possession de la cure de Marolles, en présence de Me Pierre Guerrier, avocat, demeurant en lad. parr.; Me Pierre-Paul Guerrier, pbrë, curé de Cordebugle; Me Riquier, pbrë, desservant ïed. bénéfice de Marolles; Me Michel Piel, sous-diacre dud. lieu, et autres témoins.
1131. – Le 30 août 1731, Jeanne Aubert, vve de Martin Grieu, Jean Grieu, son fils, demeurant tous deux à Marolles, et François Aubert, laboureur, demeurant à Fontaine-la-Louvet, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Simon Grieu, acolyte, fils de lad. veuve, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Le 30 oct. 1729, Simon Grieu, fils de Martin et de Jeanne Aubert, de la parr, de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs des mains du seigr évêque de Boulogne, faisant l’ordination générale à Lx dans la chapelle du séminaire.
1331.- Le 16 mars 1732, Me Thomas Guerrier, pbrê, et François Guerrier, son neveu, demeurant à Marolles, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Guerrier, acolyte, fils dud. François, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
143. – Le 8 nov. 1735, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François Guerrier, avocat en Parlement de Normandie, fils de Pierre Guerrier, aussi avocat, et de dame Magdeleine Lemercier, de la parr, de Marolles, d’une part, et dlle Marie-Anne Chauffer, fille de feu André Chauffer et de dame Marie Cabourg, de. la parr, de Brèvedent, lad. dlle ayant demeuré environ sept ans en l’abbaye de St-Désir de Lx, et demeurant présentement à St-Germain dud. Lx.
522. – Le 2 mai 1738, dispense de bans pour le mariage entre Louis Mignot, marchand, fils Gabriel, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Catherine Bucaille, fille de Me Jean-Baptiste Bucailles, notaire, originaire de Marolles et demeurant depuis plus de seize ans en la parr. de Fontaine-la-Louvet.
16. – Le 24 décembre 1738, dispense de bans pour le mariage entre Michel-Antoine Le Boctey, Escr, sr de Friardel, ci-devant officier dans le régiment de Beauvoisis, fils de feu Nicolas Le Boctey, Escr, seigr et patron honoraire de Marolles, et de noble dame Marie-Françoise d’Ecorches, de la parr, de Marolles, d’une part, et damlle Marie-Anne de Tirmois, fille de François-Georges de Tirmois, Escr, seigr de Monflant, et de feue noble dame Alexandre-Anne de Bailleul, de la parr, de Ste Marguerite-de-Viette.
1739, – Me Michel-Louis Haudard, diacre du diocèse de Lx, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen et demeurant à Marolles, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
98. – Le 30 oct. 1741, Me Jean Huet, pbfë, chapelain de la Cathédrale et avocat en la Cour ecclésiastique de Lx, agissant en l’absence de l’official et du promoteur du diocèse; vu l’attestation du sr Cauvin, pbfë, vicaire de Morainville, et du sr Loir, pbfë, vicaire de Marolles, donne dispense de deux bans pour le mariage entre Nicolas-Etienne de Boctey, garde du corps du roy, fils de feu Nicolas Le Boctey, Esc, seigr et patron honoraire dud. Marolles, et de feue noble dame Françoise-Marie Descorches, de lad. parr. de Marolles, d’une part, et damlle Marie-Anne-Magdeleine de St-Sauveur, fille de feu Mathieu de St-Sauveur, Escr, seigr du Saussaye, et de noble dame Marie-Anne Sicard, de la parr. de Morainville.
131. – Le 24 nov. 1747, vu l’attestation du sr Loir, vicaire de Marolles, dispense de bans pour le mariage d’André Dumoulin.
217. – Le 30 avril 1748, vu l’attestation du sr Loir, pbrë, vicaire de Marolles, dispense de bans pour le mariage d’Anne Robine.
245. – Le 7 mars 1748, Me François Geoffroy, pbrë, curé de St-Martin de Marolles, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me François Loir, pbrë, remplissant depuis quatorze ans les fonctions de vicaire dans cette paroisse. Il se réserve toutefois une pension annuelle de 80 livres payables chez lui, à Villers-sur-la-Mer.
Le 30 mars 1748, led. sr Loir obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice et la pension est approuvée.
Le 1 er août 1748, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le lendemain, le sr Loir prend possession de la cure de Marolles, en présence de M6 Alexandre Avenel, curé de Cirfontaine; Me Jean-François Guerrier, avocat; Me Jean-Baptiste Bucaille, notaire royal, demeurant tous deux en lad. parr., et autres témoins.
MAROLLES (Saint-Martin).
Curés. – M. Hébert – P. Geoffroy – F. Loir.
Vicaires. – S Ricquier – F. Loir.
Prêtres de la paroisse. – F. Grieu – S. Grieu – T. Guerrier – M.-L. Haudard.
Clercs. – J. Canu – G. Fougy.- P. Grieu – S. Grieu – P. Guerrier, fils Fr – P.-P. Guerrier fils.
Seigneurs et notables. – M. -A. de Boctey – N. de Boctey – N.-E. de Boctey,
– J.-B. Bucailles – J -B. Bucailles, fils – C.-A. Gostard. –
M. -A. Costard – P. Guerrier – J.-F. Guerrier – P. Lailler – J.-B. Piel – J. de Piperey – P. de Piperey.
33. – Le 10 févr. 1755, vu l’attestation du sr Perinne, vicaire de Marolles, dispense de bans pour le mariage de François Loquet.
164. – Le 5 janv. 1756, vu l’attestation du sr Perinne, vicaire de Marolles dispense de bans pour le mariage entre Mesro Nicolas-Adrien de Boctey, Escr, fils de feu Mesre Adrien-Guillaume de Boctey, Escr, et de noble dame Marie-Anne Aupoix, demeurant en lad. parr, de Marolles, d’une part, et damlle Marie-Anne-Catherine-Rénée Le Comte, fille de feu Mesre François-Charles-Dominique Le Comte, Escr, seigr du Rouil, et de noble dame Catherine-Anne-Rénée d’Arande de Craville, demeurant en la parr de St-Crespin de Barc, diocèse d’Evreux.
181. – Le 23 févr. 1756, vu l’attestation du sr Morin, curé de St-Paul-de-Courtonne, du sr Héribel, vicaire de St-Germain de Lx, et du sr Perrine, vicaire de.MaroIles, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Noel-Jean de Piperey, chevr, seigr de St-Germain, Orbec, Monsigny, Haussard et autres lieux, fils de feu Mesre Pierre de Piperey, chevr, seigr de Marolles, Piencourt et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne du Rosey, demeurant en la parr, de Marolles, d’une part, et noble damlle Marie-Marguerite de Belleau, fille de Mesre Guillaume de Belleau, chevr, seigr de St-Paul-de-Courtonne, N.-D. de Livet, du Feugray et du Bouillonney, et de noble dame Marie-Anne de Mannoury, demeurant en la parr. de St-Paul-de-Courtonne.
363. – Le 16 févr. 1758, Me Jean-François Guerrier, avocat, demeurant en sa terre de Marolles, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-François-Pierre Guerrier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Pierre-Paul Guerrier, pbrë, curé de Cordebugle, par Mesre Esprit de Piperey, chevr, seigr et patron honoraire de Marolles, y demeurant. Fait et passé à Marolles, en la maison dud. sr Guerrier, avocat.
Mr Guerrier était vicaire de Fumichon en 1791; il avait alors 48 ans. Il refusa le serment constitutionnel et se retira d’abord chez son père a Courtonne, puis il résida pendant quelque temps à Rouen, rue de la Société, 88. Mais en 1792 il lui fallait partir pour l’exil. (Archives de l’hôtel-de- ville de Rouen.)
293. – Le 8 mai 1758, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Pillet, fils de Jacques et de Jeanne Lignel, originaire de la parr, du Cordebugle et demeurant en celle de Marolles depuis plusieurs années, d’un part, et Marie-Marguerite Guerrier, fille de Me Jean-François Guerrier, avocat, et de dame Marie-Anne Chauffer, de lad. parr, de Marolles.
151.- Le 27 oct. 1761, la nomination à la cure de Marolles appartenant aux Mathurins de Lx, les Révérends Pères Louis Ody, ministre, Jacques Le Bugle, Pierre Le Cointe, Louis Loyer, procureur général des Captifs, tous pbrës et religieux de l’Ordre de la Ste Trinité de la maison de Lx, réunis en chapitre, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me François Loir, dernier titulaire, la personne de Me Louis Malécange, pbrn du diocèse de Séez. Le 30 oct. 1761, Mr de Cheylus donne aud. sr Malécange la collation dud. Bénéfice Le 17 now 1761, le sr Malécange prend possession de la cure de Marolles, en présence de M Jean-Baptiste Langlois, pbfe, desservant lad. parr.; Mesre François de Boctey, demeurant aud. lieu, et plusieurs autres témoins.
M. Malécange était né à Toarnay, diocèse de Séez. Il fut vicaire de sa paroisse natale, puis successivement des paroisses de St-Christophe et de Beauménil au même diocèse. Enfin, ayant été nommé curé de Marolles, diocèse de Lisieux, il y resta jusqu’à la Révolution. Le 30 janvier 1791, M. Malécange, âgé de plus de 60 ans, prêta serment à la Constitution civile avec des restrictions qui ne furent pas admises par le Directoire : il fut destitué et son vicaire fut élu à sa place. Cependant Mr Malécange ne quitta pas sa paroisse. Arrété en 1793, il fut exempté de la déportation à cause de son âge; on l’enferma le 1er avril à la prison des Carmes à Caen. Il est probable qu’il en sortit, comme beaucoup d’autres, à la mort de Robespierre; mais nous ne trouvons plus rien sur son existence jusqu’à la fin de la Révolution. (Archives du Calvados. – Semaine rrlig.. de Bx, année 1879, p. 864. – Ordo de Bx.
154. – Le 8 nov. 1763, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Nicolas de Boctey. Escr, fils de Mesre Nicolas de Boctey, Escr, seigr et patron de Marolles, et de feue noble dame Marie-Jacqueline Deshayes, originaire de lad. parr, de Marolles, d’une part, et noble damlle Marie-Jeanne du Tellier, fille de feu Mesre Jean-François du Tellier, Escr, sr de la Haute-Roque, et de feue noble dame Marie-Louise-Geneviève Lambert d’Argences, originaire de la parr, de Cirfontaine et demeurant depuis cinq mois à Courtonne-la-Meurdrac.
186. – Le 6 févr. 1764, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Nicolas-Adrien-Guillaume de Boctey, Escr, fils de feu Mesre Adrien de Boctey, Escr, et de feue noble dame Marie-Anne Aupoix, de la parr, de Marolles, d’une part, et noble damlle Marie-Louise de Bouffey, fille de Mesre François-Joseph de Bouffey, chevr, seigr et patron de Cordebugle, des fiefs de Gaugey, des Hautes-Longues et autres lieux, et de noble damlle Louise-Marguerite-Jacqueline de Vauquelin, de lad. parr, de Cordebugle.
374. – Le 5 janv. 1766, Jean-Baptiste Asse, maître aubergiste à l’Hôtellerie, constitue 150 livres de rente en faveur de M6 Jean-Baptiste Rousselin, acolyte de Marolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Louis Rousselin, père dud. acolyte. Fait et passé à l’Hôtellerie, en l’étude de M6 Philippe Desgenelez de Bellecour, notaire garde-note du roy aud. lieu. Led. sr acolyte absent était représenté par Pierre Rousselin, son frère, demeurant en Marolles.
MAROLLES (Saint-Martin).
Curés.-F. Loir – L. Malécange.
Vicaires. – F. Salerne – Perinne – Frécourt – Lefront – Joly.
Prêtres de la paroisse. – M.-L. Haudard – J.-B. Langlois.
Clercs. – J-F.-P. Guerrier – J.-B. Rousselin.
Patrons. – Les Mathurins de Lx.
Seigneurs et notables. – A.-G. de Boctey – N.-A..le Boctey -N.-A.-G. de Boctey, (si ce n’est pas le même que le précédent).-N.de Boctey – M.J. Deshayes. – N. de Boctey, fils – F. de Boctey – J-F.- E. de Piperey.- N.-J de Piperey – P. de Piperey.
303. – Le 3 janv. 1772, vu l’attestation du sr Bernays, vicaire de Ste Croix de Cormeilles dispense de bans pour le mariage entre François Lavandier, sous-contrôleur des Aides, originaire de la parr, de Charmes, diocèse de Toul, et demeurant au bourg de Ste Croix de Cormeilles, fils de feu François, d’une part, et Marie-Marguerite Piel, fille de feu Robert, originaire de Marolles et demeurant en lad. parr. Ste Croix.
172. – Le 5 févr. 1773, Mesre Esprit-Augustin-Louis de Piperey, chevr, seigr de Marolles, patron de St-Hippolyte de Cantelou, mousquetaire du roy en sa seconde compagnie, demeurant actuellement en son logis de Marolles, » constitue 150 livres de rente en faveur de Me Joseph-Robert-Marc Alabarbe, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesre Frédéric-César de la Lande, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, ancien capitaine au régiment royal-vaisseau, demeurant à St-Léger-du-Houlley, et Me Jean-François Guerrier, avocat, demeurant à Marolles. Fait et passé au logis dud. sr constituant, par le ministère de Me Philippe Desgenestez de Bellecour, notaire à Thiberville.
213. – Le 2 août 1773, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-Marie-Joseph-Denis deBonnechose, fils de Mesre Louis-Marc- Antoine de Bonnechose, chevr, seigr de la Cour-du-Bosc, et de noble dame Marie-Anne-Gabrielle Louvel de Repainville, de la parr. de Pierrefitte, d’une part, et noble demlle Marie-Charlotte-Antoinette Deshayes, fille de Mesre Pierre Deshayes, chevr, seigr et patron honoraire de Bonneval, lieutenant-général honoraire au bailliage d’Orbec, et de feue noble dame Marie-Françoise-Léonore de Piperey de Marolles, originaire de la parr, de St-Aubin-de-Bonneval et résidant depuis tant de droit en celle de Marolles.
294. – Le 11 décembre 1776, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-André Guerrier, avocat, fils de Me Jean-François Guerrier et de dame Marie-Anne Chauffer, de la parr, de Marolles, d’une part, et noble demlle Louise-Elisabeth de Giémare d’Orville, fille majeure de feu Mesre Dominique-Jean-François de Giemare, chevr, seigr et patron de Samesle et d’Orville, et de noble dame Françoise-Magdeleine de Mannoury, demeurant aussi en lad. parr. de Marolles. – Les bans avaient été publiés au Sap.
99. – Le 15 sept. 1777, dispense de bans pour le mariage entre Antoine-Léonor Costard, Escr, sr de la Héroudière, fils d’Antoine-Gaspard Costard, Escr, sr de la Héroudière, et de dame Marguerite-Catherine-Thérèse Belin, de la parr, de Piencourt, d’une part, et demlle Catherine-Marie-Monique Costard, fille de feu Charles-Michel-André Costard, Escr, sr des Parcs, et de feue noble dame Catherine-Françoise Lefèvre, de la parr. de Marolles.
113. – Le 27 oct. 1777, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Esprit-Augustin-Louis de Piperey, chevr, seigr de Marolles, Cantelou et autres lieux, demeurant à Marolles, fils de feu Mesre Esprit de Piperey, chevr, seigr de Marolles, et de noble dame Agnès Le Court de Noirval, lad. dame demeurant en la communauté des Ursulines de St-Jean de Caen, d’une part, et noble demlle Ravenne-Françoise-Charlotte de Piquot, fille de Mesre Jean-Charles-Guillaume de Piquot, chevr, seigr et patron de Magny-la-Campagne, et de feue noble dame Marie-Françoise-Charlotte de Vauborel, demeurant en lad. parr, de Magny, diocèse de Séez.
87. – Le 29 avril 1783, dispense do bans pour le mariage entre Mesre François-Nicolas de Boctey, chevr de Marolles, Esc, fils de feu Mesre Nicolas de Boctey et de feue noble dame Jacqueline Deshayes, de la parr, de Marolles, d’une part, et noble demlle Julienne-Françoise-Charlotte de la Lande d’Ouillie, fille de feu Mesre Frédéric-César de la Lande, Esc, et de noble dameMarie- Charlotte de Carrey de Bellemare, de la parr, de St-Léger-d’Ouillye.
MAROLLES (Saint-Martin).
Curé. – L. Malécange.
Vicaires. – F. Biset – F.-H. Delahaye – J. Rouiller – G. Duclos.
Prêtre de la paroisse. – J-R.-M Alabarbe.
Clerc. – J-R.-M. Alabarbe.
Seigneurs et notables. – N. de Boctey – F.-N. de Boctey – C.-M.-A. Costard des Parcs. – J.-F Guerrier – J.-A. Guerrier, XXXV – F. de Piperey – E.-A.-L. de Piperey – N.-J. de Piperey.
Nobiliaire Universel, Ou Recueil Général Des Généalogies Historiques
Des Maisons Nobles – M. de Saint- Allais.
PIPERAY, écuyer, sieur de Marolle, élection de Lisieux, maintenu le 9 avril 1666 : d’argent, à trois têtes de grue de sable; au chef d’azur, chargé de trois molettes d’éperon
du champ.
BEAUMAIS, écuyer, sieur de Marolles, de Cisay, Joret, etc., élection d’Evreux, maintenu le 21 juin 1667; d’azur, au chevron d’or, accompagné de deux molettes d’éperon, et en pointe d’un membre de griffon, le tout du même.
BOTTEY (la), écuyer, sieur de Marolles, élection de Lisieux, maintenu le 26 mai 1666 : d’argent, au chevron d’azur, accompagné de trois poulettes de gueules.
Recherche Des Nobles De L’élection de Lisieux – P.E.M Labbey De La Roque
Faite en 1540…
p. 38. Marolles
92.- Jean Osmond, Sr de Malicorne, a fourni l’état de sa noblesse avec Thomas Osmont, Sr de Beufvilliers, comme il sera déclaré sur l’article et paroisse de Beufvilliers (Beuvillers)
126.- Thomas Osmond, Sr du dit lieu p. 51. de Beufvilliers, et Jean, Sr de Malicorne et de Marolle, son frère, ont baillé leur généalogie, justifiée par plusieurs lettres, chartes et écritures; la 1re desquelles, du 15 décembre 1390 est sur le nom de Jean Osmond, leur trisayeul, seigneur de la Roque, du Mesnil-Eudes, du Castellier, Creuly, Osey, marié à damoiselle Jeanne, sœur de Mre Marin de Bouquetot, chev, Sr du Breuil, duquel ils ont dit fournir leur descente.
1566, 11 mai – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Olivier Laillier et Olivier Carrey, tabellions, Jehan Boutillier et Robert De La Porte, de Courtonne, vendent à Jacob du Houlley, une pièce de terre sise à Courtonne, moyennant 6 livres tournois. Témoins: Barthélémy Houel, de Lisieux, Thomas Perier et Marion De La Porte, de Marolles. = Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790
Calvados – archives ecclésiastiques. Série H
XIII° Siècle-1656.— Cartulaire
Vente par Jean et Guillaume Péril, patrons de l’église de Marolles, à Jourdain, évêque de Lisieux, du droit de patronage de l’église de Marolles leur appartenant. Donation de ladite église de St-Martin de Marolles, par ledit évêque, à la maison Dieu de St-Thomas de Lisieux (s. d.). — Donation par Roger d’Argences, chevalier, il la maison Dieu de Lisieux, de ses droits sur l’église de Marolles, à la réserve de deux gerbes de dîmes de ladite paroisse qu’il possède tanquam feodurn menm laicale.
En marge. « Et est de ce temps que l’on présume que lesdits religieux se sont intromis en l’administration dudit hospital et non plustost, attendu que le mesme Roger d’Argence ne parle point desdits religieux en la donation qu’il avoit faitte ausdits pauvres du patronage de Marolles en l’an 1233.
XIIe Siècle-1648.— Cartulaire transcrit à la fin du XVIIe siècle. — Bulles : d’innocent III, adressée dilectis filiis priori et fratribus hospitalis Lexoviensis, par lesquelles il prend sous sa protection leurs personnes et les biens de l’hôpital, leur confirme en outre le lieu où est situé l’hôpital….l’église de St-Martin de Marolles.
Vente à Jourdain, évêque de Lisieux, par Jean et Guillaume Péril, autrefois patrons de l’église de Marolles, du droit de patronage leur appartenant héréditairement. Donation par Jourdain de ladite église domui pauperum Dei et Sancti Thomce Lexoviensi ad sustentationem pauperum ejusdem domvs. — Accord entre les pauvres de la maison Dieu et Robert de Piencourt, chevalier, au sujet du droit de patronage de ladite église; abandon par lui du droit aux pauvres, moyennant une redevance de 4 setiers de froment qu’ils porteront chaque année dans sa grange de Marolles; abandon par lui desdits 4 setiers de froment dans l’assise du Roi à Bernay, sentiens in hoc prcedictos pauperes plurimum agqravari (1218). — Concession par Roger d’Argences aux pauvres de la maison Dieu de Lisieux de son droit sur le patronage de l’église de Marolles, en se réservant deux gerbes de dîme dans ladite paroisse qu’il possède tanquam feodum meum luicale (1233). — Permission donnée par Roger d’Argences aux frères et pauvres de la maison Dieu de Lisieux, ordre de la Ste-Trinilé et des Captifs, de lever leur troisième gerbe de la dîme de Marolles, en se réservant ses deux gerbes de dîme où ils ne pourront rien prétendre.
F° 9. St-Martin de Marolles. Donation par Jean Péril, de l’assentiment de Guillaume Péril, son père, à Richard d’Argences, pour son service et hommage et moyennant 100 livres d’angevins, du droit de présentation de l’église de St-Martin de Maieroles, avec tout le droit de patronage de ladite église et deux gerbes de dîmes de ladite ville et de toute la paroisse qui furent reconnues en assise à Montfort du temps du roi Henri 11 ad laicum feodum, le tout moyennant une rente annuelle de 3 sols, et la rente foncière à Mathilde de Canteloup et ses hoirs.
Aclum fuit hoc in assisa apud Bernaium, anno gratioe millesirno centesimo nonaqesimo, coram Roberto de f/arecourt et Willelmo de Mara, lune justiciis, Willelmo Tholomceo clerico, Bichardo Sylvano, comité de Alençon, Richardo Deri et pluribus aliis. — Vente à Jourdain, évêque de Lisieux, par Jean et Guillaume Péril, autrefois patrons de l’église de Marolles, du droit de patronage leur appartenant héréditairement. Dona tion par Jourdain de ladite église domui pauperum Dei et Sancti Thomce Lexoviensi ad sustentationem pauperum ejusdem domvs. — Accord entre les pauvres de la maison Dieu et Robert de Piencourt, chevalier, au sujet du droit de patronage de ladite église; abandon par lui du droit aux pauvres, moyennant une redevance de 4 setiers de froment qu’ils porteront chaque année dans sa grange de Marolles; abandon par lui desdits 4 setiers de froment dans l’assise du Roi à Bernay, sentiens in hoc prcedictos pauperes plurimum agqravari (1218). — Concession par Roger d’Argences aux pauvres de la maison Dieu de Lisieux de son droit sur le patronage de l’église de Marolles, en se réservant deux gerbes de dîme dans ladite paroisse qu’il possède tanquam feodum meum luicale (1233). — Permission donnée par Roger d’Argences aux frères et pauvres de la maison Dieu de Lisieux, ordre de la Ste-Trinilé et des Captifs, de lever leur troisième gerbe de la dîme de Marolles, en se réservant ses deux gerbes de dîme où ils ne pourront rien prétendre. Testibus lus, domino Thoma de Colunciis, domino Roberto de Bellomonte, domino Philippo de Vaaceis, domino JVUlermo de Charbones, militibus,
Willermo de Chesneio, Rogero de Haya, etc. (1239. Accon). —Donation par Roger d’Argences à l’abbaye du Val-Richer, ad sustentationem quinque monachorum en ladite abbaye, de tout ce qu’il possédait à Marolles en dîmes, prés, manoir, seigneurie et revenu, excepté 20 sols tournois que perçoit celui qui dessert l’autel de la Vierge en l’église St-Pierre de Lisieux et un muid de blé pour les lépreux, savoir 4 se.tiers de froment, 4 d’orge et 4 d’avoine (mai 1248). — F0 11.
St-Christophe de Mervilly. Chartes de donation de l’évêque Jourdain, de Willermus de Capellis, de Johannes de Taneio, filius Willelmi de Taneio (1208), de Ratification de ladite confirmation par Yves de Vieux-Pont, suzerain de Guillaume de Coupesarte, de ses donations à l’Hôtel-Dieu du patronage de ladite église de Coupesarte et des donations de Robert, fils de Richardde Lamberville, de Johannesde Ouilla, et Petrus de Pellevillen (1227). — Ratification par Maria, domina Curneville, veuve de Robert de Vieux-Pont, de la donation du Castillon faite par Robert, fils de Richard de Lamberville, à la maison Dieu de Lisieux, à charge d’une livre de poivre de rente à la seigneurie de Vieux-Pont (s. d.). — Vente par Jean et Guillaume Péril, patrons de l’église de Marolles, à Jourdain, évêque de Lisieux, du droit de patronage de l’église de Marolles leur appartenant. Donation de ladite église de St-Martin de Marolles, par ledit évêque, à la maison Dieu de St-Thomas de Lisieux (s. d.). — Donation par Roger d’Argences, chevalier, il la maison Dieu de Lisieux, de ses droits sur l’église de Marolles, à la réserve de deux gerbes de dîmes de ladite paroisse qu’il possède tanquam feodurn menm laicale (1233). — Autorisation dudit Roger d’Argences aux frères et pauvres de la maison Dieu de Lisieux, de l’ordre de la Trinité et des Captifs, de lever la troisième gerbe de toute la dîme de ladite paroisse, mais ils ne pourront rien réclamer dans les deux gerbes de ladite dîme (1239, apudAccon). En marge. Et est de ce temps que l’on présume que lesdits religieux se sont intromis en l’administration dudit hospital et non plustost, attendu que le mesme Roger d’Argence ne parle point desdits religieux en la donation qu’il avoit faitte ausdits pauvres du patronage de Marolles en l’an 1233.
1773. — Marolles. — Bail devant Jacques-Louis Daufresne, notaire garde-notes du Roi à Lisieux, par Pierre Lecointre, président, Cyprien Couet, prieur de Carentan, et Jean-Baptiste-Pierre Martin, religieux trinitaire de l’Hôtel-Dieu de Lisieux, à Pierre-Léonor Dumoulin, charpentier, et Louis Le Roy, laboureur à Marolles, du tiers de la petite dîme en menus grains leur appartenant dans ladite paroisse, y compris le tiers des novales, moyennant 121 livres, deux bois seaux de pois verts, 100 gleux de vilailles de vesce et vingt-quatre boisseaux d’avoine, mesure de Lisieux.
Comptes-rendus des sessions.-1834 – Congrès archéologique de France; Société française d’archéologie.
1885 – Marolles (Calvados), à peu de distance du département de l’Eure, un cultivateur, qui démolissait un vieux bâtiment, trouva dans la muraille un certain nombre de pièces d’or, une trentaine peut-être, d’assez médiocre conservation. C’étaient des écus d’or de Louis XII, de François Ier, de Charles IX, d’Henri III, d’Henri IV et de Louis XIII. La pièce la plus intéressante était un écu d’or soleil de Charles X. cardinal de Bourbon, le roi de la Ligue.
1874 Décès de Marie-Elisabeth-Bathilde de Baglion, née de Boynes, 50 ans, au château de Saint-Germain, près Marolles (Calvados).
Monographie de la commune de Marolles 1886.
Extraits:
A noter, nombreuses généalogies sur les seigneurs de Marolles.
L’église fût repavée entièrement en 1792 et réparée en 1849 dans tout son pourtour à une hauteur d’environ 1m. ainsi que les contreforts du clocher et l’un de la nef. En 1881 une nouvelle réparation fut faite à tous les contreforts de la nef. La couverture du chœur, qui anciennement était en tuiles, a été refaite en ardoises en 1875. La sacristie est du milieu du XVIII° siècle.
Avant la révolution de 1789, le clocher renfermait 2 grosses cloches. L’une du poids d’environ 350 Kilogrammes
Est nommée Françoise Marie y fut placée en 1733 et baptisée le 23 Juillet de la même année. Parrain Pierre de Piperey et pour Marraine Marie Décorche de Genetez, veuve de Nicolas le Boctey. Elle fut envoyée à Lisieux en 1793 pour y être fonfue et servir à la confection des canons.
L’autre qui a un diamètre de 1m y fut placée en 1782.
La voûte de la nef et celle du chœur ont été entièrement repeintes en 1875.
Chapelle Saint-Marc voir Caumont (ci-dessus )
En 1211 se trouvait encore sur le territoire de Marolles une autre chapelle dédiée à l’invocation de Saint-Christophe de Merlevillet (?)
Le château de Marolles fut aliénée en 1856 par Monsieur Esprit-Amédée de Piperay. Il devint propriété de Mme Lemercier qui elle-même l’aliéna en 1882 et devint propriété de Mr Boisdeguin, entrepreneur de maçonnerie à Lisieux. Dans une cour située à l’ouest du château s’élevée encore, il y a quelques années, une chapelle en bois surmontée d’un petit clocher octogone couronné par un toit conique couvert en essente.
Un Michel de Piperey était pourvu, en octobre 1573 de la prébende des Vaux.
En 1658, Jean de Piperay ayant acquis le fief de St-Germain et ayant épousé Marie de Bailleul, fille de Pierre de Bailleul, seigneur de Canteloup et de Anne Ester de Gyverville, il joignît encore à ses titres ceux de sieur et seigneur de Canteloup et et Piencourt.
Jean-Pierre de Piperey, seigneur de Marolles sieur de St-Germain, de Piencourt et autres lieux, était en 1729 vicomte enquêteur et commissaire examinateur de la vicomté de Moyaux.
On trouve en 1773, Noël Jean de Piperey, chevalier sieur de St-Germain, seigneur et patron de St-Saturnin de Piencourt, Orbec etc.
Le fief de Saint-Germain.
L’ancien château dont il ne reste aucun vestige était en bois avec briques entre les colombages. Il était très ancien et fut démoli vers la fin du XVIII° siècles ou commencement du XIX°.
Le fief de Saint-Germain appartint dans l’origine à la maison d’Osmond. Le dernier membre de cette famille qui posséda la terre de Saint-Germain, fut Jean d’Osmond VIII ème du nom.
La maison du fermier dépendante du château est construite en bois, avec briques entre les colombages. Elle a la forme d’un T avec une grande galerie également en bois. Le chevêtre dans lequel s’emboitent les soliveaux de cette galerie est sculpté. A l’intérieur se trouvent d’immenses dont les manteaux sont portés par des colonnettes de pierre. Cette maison parait dater du XVI° siècle.
Le Château de Boctey-Marolles et ses dépendances.
A marolles se trouvaient trois fiefs principaux : Ceux du Mont-Hérault et de Saint-Germain et celui de la famille Le Boctey qui comprenait deux demeurent seigneuriales. L’un située au fond d’une étroite vallée, arrosée par la Courtonnel, a presque était entièrement rebâtie. Elle était construite en bois, avec briques entre les colombages et paraissait parait remonter au XVI° siècle. Dans une cour située à l’ouest de cette demeure, se trouve l’ancien moulin féodal où les vassaux de la famille Le Boctey devait, moyennant une certaine redevance, faire moudre leur grain.
Le seconde demeure seigneuriale n’offre aucun intérêt. C’est une construction également en bois avec briques entre les colombages.
Outre les grands fiefs des Pipereye et Le Boctey, il existait encore, sur le territoire de Marolles trois autres petits fiefs ceux de La Vardière, de La Roque et de la Grande-Maison.
On trouve en 1717, Gabriel Louchard sieur La Vardière, en 1707 Pierre Louchard, sieur La Vardière.
Le fief de La Roque appartint d’abord à la famille d’Osmont qui posséda le fief de Saint-Germain.Il passa ensuite dans la famille De Serquigny, qui à partir de cette époque s’appela La Roque de Serquigny.
La Grande-Maison était la propriété, à l’origine, d’une famille De Lailler. Elle passa, vers la fin du XVI° siècle dans celle des De Costard. De l’immense bâtiment qui servait d’habitation, il n’en reste plus qu’une petite partie. Le reste à était démolie il y a quelques années.
La famille De Costard possédait encore le fief de La Conyère (La Chenevière) situé à Marolles et un autre nommé le fief St-Léger qui tous deux dépendaient de la sergenterie de Moyaux.
Outre ces fiefs se trouvait à Marolles au XVII° siècle, un petit fief appartenant à un sieur Charles Lefèvre qui relevait directement du roi.
Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Prospections GRAPPA.
55 – MAROLLES (I.N.S.E.E. n° 403)
457,40 x 1163,12. Parcelle cadastrale: F.29.
Site néolithique comprenant des éclats lames de débitage, des, des grattoirs.
Source : prospection M. Batrel.
56 – MAROLLES (I. N. S. E. E. n° 403)
456,60 x 1163,70.
Sur la rive gauche de la Paquine, Arcisse de Caumont Signalait un important site gallo-romain. Dans les parcelles cadastrales n°F.16-17, dans les taupinières (il s’agit d’un herbage, fragments de tuiles, d’enduits peints, de céramiques communes, de mortier. )
Source :, Prospection inédite, 1990.
57 – MAROLLES (I. N. S. E. E. n ° 403 )
« Canteloup » Clx: 457,25 x 1163,20
Altitude: 147 m
Cadastre 1991: F.27
Dans un petit bois, motte avec basse-Cour. En 1320, Robert de Canteleu, escuyer, tient de damoiselle Eudeline de Canteleu un quart de fief prisé à 8 livres de rentes par an.
Source: – Prospect ion Michel Batrel, 1990.
Formeville H., Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320, arrière fiefs de la sergenterie de Moyaux, in Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux t. II, 1845, p. 396.
3 – Archives ShL.
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
1606, 25 mars – Lisieux, Marolles, Moyaux
Marguerite Le Valloys, baille à titre de ferme, à Charles Bellebarbe, demeurant à Marolles, la sergenterie de Moyaux.
Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 2 ff.
1344 (v. st.), 14 février – Epiers
Don fait par le roi aux habitants de Marolles pour réparer leur église.
Philippe, par la grâce de Dieu, roi de France, au receveur de Baumont le Roger, ou à son lieu tenant, salut. Nous avons donné et donnons ceste fois de grace especial, pour Dieu et en aumosne, as habitans de la paroisse de Marolles, cinquante livrées de boys pour convertir en la repracion de leur église, laquele a esté arse par cas d’aventure… Donné à Espiers, XIIIIe jour de février l’an de grace mil ccc quarante et quatre, souz nostre scel nouvel
EDIT. Léopold DELISLE, Actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, A. Le Brument, 1871, p. 325.
1500, 30 décembre – Lisieux
Contrat de mariage entre Jacques Debray, d’une part, et damoiselle Jacqueline Le Boctey, fille de deffunct Nicolas Le Boctey, en son vivant écuyer, seigneur de Marolles. Parmi les témoins figurent : Colin Nicolle, Jehan Dubus, Vigor de Saint-Gabriel, conseiller en court laye, Messire Jehan Le Liquerre prêtre, maistre Hamon Debray, vénérable et discrète personne Messire Jehan Rocques, curé de Glos.
Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier
1501 – Marolles
Honorable homme Nicolas Le Valloys, seigneur de la Rozière, vend et transporte à François Osmont, seigneur de Malicorne, unze vergées de terre sises en la paroisse de Marolles, moyennant 60 livres 10 sols ts.
= Tabel. de Lisieux – Analyse Et. Deville.
1524, 24 août – Les Vaux
Perrette, veuve de defunt Guillaume Lailler, demeurant à Lisieux, héritière en partie de feu Guillaume Labbey, son oncle, en son vivant prêtre, curé de Firfol, vend à noble homme Nicolle Le Boctey, seigneur de Marolles, avocat en court laye, ung chapon et un denier tournois de rente par an qu’elle avait droit de prendre sur une pièce de terre en pré sise paroisse des Vaux, d’après des lettres passées devant Jehan Lemasuyer, tabellion le 2 novembre 1453.
= Tabell. Lisieux ( détruit ) – Analyse Et. Deville
1530 (n.s.), mardi 15 février – Marolles
Constitution d’une rente de 20 sols par Jehan Louchart, en faveur de Pierre, son fils, acolyte, pour lui permettre de parvenir aux ordres. Témoins Nicolle Busnel et Robert Delarue, prêtres = Arch. SHL. 9FB – 3 Fonds Et. Deville. Copie dossier Achats, échanges.
Etat des biens sequestrés révolutionnairement dans les communes de Moyaux, Boutemont, la Chapelle-Hareng, Courtonnel, Courtonne-la-Meurdrac, Cordebugle, le Pin, Marolles, Saint-Michel-des-Monceaux, Mesnil-Simon, Ouilly-le-Vicomte, Saint-Germain-de-Livet, Saint-Hippolyte-de-Cantelou. = Arch. SHL. Ms. J 96
Sommaire général des carnets d’Arthème Pannier.
049 – Marolle.
Carnet Non Numéroté C
005 – L’hôtellerie. Pages rayées
018 – Marolles. Pages rayées
148 – Marolles. Pages rayées
166 – Marolles
Carnet 72
075 – Château de Marolles
Feuille A001 – Château de Marolles
Feuille A002 – Château der Marolles
Fonds Sturler.
22 C – Église de Marolles 1 photo et 1 pellicule.
– Fonds Erudits : NE57
Comte BECCI; 2 cartons
Famille de PIPEREY. (ancien propriétaire du Manoir Bucaille).
Manoir de la Bucaille.
Archives SHL : Achat du 11-02-2003. Lot n° 14 n° 2007)
Fondation pieuse à Marolles, par Me Jehan Canu, prêtre, natif de Marolles, ancien vicaire de Marolles, vicaire à Saint-Hipolytre de Canteloup, âgé de 50 ans;
Fonds Etienne Deville.
Carton n°2 – C11/12 – Fiches manuscrites sur Marolles.
Fond Comte De Becci.
18 Union Amicale des Anciens combattants de Marolles
19 1728 jusqu’à 1763 liste des décès et naissances St Martin de Marolles et Lisieux.
23 Marolles 14100 3.4.1981 pour vente de véhicule hippomobiles à Fontainebleau
24 Marolles texte barré » Pays de plaisne » 3 documents
83 Acte de mariage 1704 à Marolles
98 1 feuille notée ( 5 ) Registre des Baptêmes – Mariages et sépultures de la paroisse de Marolles 1671 remis aux AD le 13.10.2009
99 2 actes de mariage paroisse St Germain de Livet et Marolles
Archives Yves Nédelec bibliographies
13. 71 Le Boctey Louis Sr de Marolles 26/09/1654.
Fonds Enveloppes.
Enveloppe n° 2 Faire-Part Mariage Mme veuve René Halbout André Mr et Mme René Commailles Jacqueline 06/10/1952 Eglise de Marolles.
Enveloppe n° 225 Dons divers de Mr Catherine (octobre 2011)
Adjudication du 21 thermidor (8 août 1794) concernant l’émigré Piperey à Marolles.
Enveloppe n° 14 Promenades À Travers Les Communes Rurales Des Environs De Lisieux.
Fonds des Erudits.
NE 12.2 : 2e carton « Communes ».- Marolles (St Hippolyte de Canteloup, St Pierre de Canteloup, Cirfontaine).
– Carnets de Charles Vasseur :
« Analyses et transcriptions … »
– Parchemins Communiques Par Monsieur Pannier 27 mars 1860.
P.47 1703 22 janvier
Aveu rendu à Illustre Dame Charlotte de Matignon, abbesse de l’abbaye royale de Notre-Dame de Saint-Désir de Lisieux, Dame du Noble Fief, terre et sieurie de Saint-Désir et autres dames religieuses de ladite abbaye par divers individus, entre autres Maistre Marin Hébert, prêtre curé de Marolles, pour un terrement de maisons, cours et jardins, sis près de la Maladrerie de ce lieu, contenant 2 acres………
il avait été fieffé en 1488 à Colin Le Boucq pour 50 sols de rentes foncières payables à la Saint-Jean. foy hommages etc…
p.189
1746 janvier – Jacques Haudard, notaire, aux sièges de Thiberville et l’Hotellerie, tuteur honoraire des nobles enfants mineurs de feu Maistre Pierre de Piprey, chevalier seigneur de Marolles
– Analyse Des Titres Concernant Des Proprietes Et Principalement Des Familles De L’arrondissement De Pont-L’évêque Et Lisieux
– page 2 – 1680 2 juillet
Carnets de Charles Vasseur : doyenné de Moyaux :
17 – MAROLLES –Ecclesia de Maeroliis – Mareoles
Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux –209 feux
Sous l’invocation de Saint Martin
Insinuations :
Patronage :
XIVe et XVIe : minister Lexoviensis
XVIIIe Les Mathurins de Lisieux
Curé :
L.Malécange 1764-1787
Vicaires. F. Biset – F.-H. Delahaye – G. Duclos.
Prêtre de la paroisse – Jh-R -M Alabarbe
Clerc. Jh-R -M Alabarbe
Par. de Saint-Martin,
patr. les Mathurins de Lisieux.
Chapelle de Saint-Marc qui était au 18e siècle le haut bénéfice de la cure de l’Hôtellerie.
Dioc: de Lisieux,
doy. de Moyaux. Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. de Moyaux
Le Val Richer y avait des biens
Description de l’église (reprise trois fois) suivie de : Marolles dépendait du Doyenné et de la Sergenterie de Moyaux.
On y comptait au 18e siècle 209 feux, soit 1000 à 1100 habitants.
Le patronage appartenait aux Mathurins de Lisieux suivant un acte des Assises de Bernay de l’an 1190. Johan Peril reconnu à Richard d’Argences la jouissance du fief de Marolles que celui-ci venait de lui vendre avec le patronage et deux gerbes de dîmes.
Peu de temps après Jourdain du Hommet, évêque de Lisieux, acquit ce patronage pour en faire don aux Pauvres de la Maison-Dieu de Lisieux ou plutôt aux Religieux Mathurins qu’il venait d’appeler pour en prendre la direction. En 1218 Robert de Piencourt ayant manifesté de troubler les religieux dans leur droit, ils le désintéressèrent en s’obligeant à lui faire une rente de 4 setiers de blé à prendre sur leur grange de Marolles. En 1233 Roger d’Argences qui sans doute succédait à Richard comme seigneur du fief de Marolles, leur donna une charte de confirmation pour le patronage. Une autre charte de 1239 leur confirma le droit de prélever la tierce gerbe sur toute la paroisse. Depuis ce temps ils exercèrent leurs droits sans entrave jusqu’à la Révolution.