GLOS SUR LISIEUX

NOTES sur SUR: GLOS sur LISIEUX.

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Glos, canton de Lisieux (1e section), augmenté de Villers sur-Glos en 1825. (Villers sur Glos réuni à Glos lors du Concordat)
Gloz, 1198 (magni rotuli, p. 10,2).
Glocium, Glos, Glotium, 1283 (cart, norm. n° 1018,p. 263).
Glocium ou Haudreville en Lieuvin, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 25-).
Glocyum (ibid.).
Glos sur Lisieux XVIII° (Cassini).

Archives du Calvados.
Glos (Calvados)
Canton actuel : Lisieux
Arrondissement actuel : Lisieux
Code INSEE : 14303
Histoire administrative :
Glos intègre la commune de Villers-sur-Glos par l’ordonnance du 28 décembre 1825. Un secteur de la commune est réuni à Lisieux par le décret du 29 janvier 1960.

GLOS
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan.
Gr. à sel de Lisieux. Gén. et int. d’Argentan; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. et canton de Lisieux (Arrêté du 1 er mars 1790).
III. 4° arr, communal (Arr. de Lisieux); canton de Lisieux (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Lisieux (1re section) (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 773 hab. (1911). — Sup.: 1283 hect. 97 a. 87 c.
La commune actuelle de Glos a été constituée par la réunion des communes de Glos et Villers-sur-Glos, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté. (Ordonnance du 28 décembre 1825).
ADMINISTRATION GÉNÉRALE: Glos. Délibérations. 15 août 1788- 4 vendémiaire an VI (reg., 50, 90, 38 fol.) – Enregistrement des lois et décrets. Juin 1793 – fructidor an III (Reg., 96 fol.) Reprise des délibérations : 15 pluviôse an IX.
ÉTAT- CIVIL : Glos. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1679. Délibérations du commun: 1694-1744 ?
IMPOSITIONS : Glos. Des matrices de 1791-1793, ans III, V et VIII, cote G. 11 de l’inventaire arrêté le 15 juin 1858, n’ont pu être retrouvées.
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Glos. 20 octobre 1793-30 thermidor an II. (Reg.) dénonciations et déclarations. 1791-an II. (Reg. et liasse).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces justificatives.
3 – Archives SHL.

Michel COTTIN – Octobre 1992

La commune de GLOS, formée de la réunion de la réunion des deux paroisses:
Glos-sur-Lisieux et VILLERS près GLOS ou Notre-Dame-de-Villers a fait l’objet de multiples recherches et de monographies dont la plus importante reste celle de l’abbé LECOURT. Certains chapitres, l’essentiel peut-être, ont été publiés dans le Bulletin paroissial de Saint-Sylvain de Glos (Les premiers bulletins, édités à Caen, chez Haulard, doivent remonter à 1907). Outre cette publication, il existe quelques copies de cette monographie qui a d’ailleurs été largement reprise, voir entre autres Henri PELLERIN, « Histoire de Glos-sous-Lisieux. Le Manoir de la Quaize » et Bernard DESHAYES.

1 -BIBLIOGRAPHIE

CARLES André, « Excursion du dimanche 11 octobre (Le Houlley, à Courtonne-la-Meurdrac, Manoir de la Quaize, à Glos) », PAR, 42, N° 11, Novembre 1992, pp. 21-24
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 162.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados. Arrondissement de Lisieux, t.V, Caen, Hardel, 1867, pp. 153-154 (notes de Ch. Vasseur)
CORNU Joseph, – Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux, Lisieux, Emile Morière, 1938, 95 p.
Glos, pp. 85-87.
DETERVILLE Philippe, Château de Collandon, à Glos dans Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé- sur-Noireau, Corlet, 1989, pp. 78-79
DETERVILLE Philippe, « Les colombiers du Pays d’Auge », PAR, 44, N° 5, Mai 1994, pp. 12-18, ill.
Glos, Manoir de la Brairie, PGMPA, pp. 114-115;
Glos, Le Clos des Iris (Dr Flon), CDMPA, pp. 93-94
Glos, Manoir de la Motte, CDMPA, pp. 89-90; structure très ancienne à revoir
Glos, Manoir presbytéral, CDMPA, pp. 91-92;
Glos, Manoir de la Quaize – Quèze -, PGMPA, pp. 118-121;
Etienne DEVILLE.- « Excursion du 26 août (1926) « , AAN, 94, 1927, pp. 148-171 Glos, église, abbaye de Cormeilles.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 1013.
Eglise, mobilier provenant de l’abbaye de Cormeilles: Etienne DEVILLE, Seconde Excursion de l’Accord Parfait en Haute-Normandie le Dimanche 8 août 1937. Compte-rendu par…, Lisieux, Morière, 1937, 107×170, 18 p.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999.
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie noirmandes ; BSHL n°61.
FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint- Michel 1444 –
GOUBERT Dr Emile GOUBERT, « Note sur les fossiles de Glos », Journal de Conchyliologie, 1861 (cité par Tissot dans Chemin de fer de Lisieux à Orbec, p. 42)
GOUGET Abbé, « Glos. Curés (Jehan Lestendard, Gilles Lechien). Jubé », BSHL, N° 27, 1926-1930 (1930), pp. 209-210LE LECACHEUX Paul,- Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8° – Glos, II, 15.
LECORNU G., Monographie de la commune de Glos, Ms. s.d. vers 1885, 12 p.= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9390
André MARIE et Philippe DETERVILLE, « L’Eglise de Glos », PA, 41, N° 12, Décembre 1991, p. 32
MANEUVRIER Jack : Manoir de la Quaize – Bulletin du Foyer rural du Billot n°59 Sept 1997 page 63.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton et 2e carton.
PELLERIN Eliane, sortie de SHL 10/96, BSHL N° 37, 12/96
PELLERIN Henri, « Château de Collandon », PA, 18, N°8, Août 1968
PELLERIN Henri, « Histoire de Glos-sous-Lisieux. Le Manoir de la Quaize », PA, 18, N° 10, Octobre 1968, pp. 5-9; N° 12, Décembre 1968, pp. 11-16
PELLERIN Henri, « Les églises de Glos », PAR, 22, N° 6, Juin 1972, pp. 3-15
VUAGNEUX Henri.- A travers le Pays d’Auge, Paris, Dentu, 1889, In-8°, 243 p.

Revue Le Pays d’Auge:
Bernard Deshayes Promenade à travers la commune de Glos – 1955.
Bernard Deshayes – Vieux et curieux usages dans la paroisse de Glos – 1966.
Abbé Lecourt Histoire de Glos – 1968.
Henri Pellerin Le drapeau de la Garde Nationale de Glos – 1969.
Henri Pellerin Le Petit Coq – 1969.
Bernard Deshayes – Petite suite à l’histoire de Glos – 1970.
Henri Pellerin Les églises de Glos: architecture romane – 1972.
André Carles Excursion du 3 octobre -Glos-sous-Lisieux – 1982.
Docteur Jean Bureau Le manoir presbytéral de Glos – 1982.
C. Milsent Mollusques et vertébrés fossiles des sables de Glos – 1986
André Marie et Ph. Déterville Dans la vitrine de notre permanence: l’église de Glos – 1991.

2 – PIECES JUSTIFICATIVES.

Département du Calvados – Les Noms De Lieu Anciens Et Modernes – C. HIPPEAU.
Glos, cant. de Lisieux(1ere section), augmenté de Villers-sur-Glos en 1826. — Gloz, 1198 (magni rotuli, p. 10,2). -— Glocium, Glos, Glolium, 1288 (cart. norm. n° 1 0 1 8 , p. 268 ). — Glocium ou Haudreville en Lieuvin, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 2 5). — Glocyum (ibid.). — Glos sur Lisieux , XVIII° carte de Cassini.
Par. de Saint-Sylvain, patr. L’évêque de Lisieux; deux cures; léproserie. Dioc. de Lisieux, doy. De Moyaux. Génér. d’Alençon , élect. de Lisieux , sergent, de Touque. Demi-fief relevant de la vicomté d’Orbec.

Bois (Le), b. c »° de Glos – Bols-Vallerand (Le) – Brairie (La), f. – Bruyères (Les), vill. – Cable (Le), b. c »° de Glos. — Caable, i2o3 (magni-Rotuli, p. loi). — Cesne (LE),c »°de Glos. — Les Cesnes, 1848 (Simon) – C0LAND0N, h. c »° de Glos. — Corlandon, 128/1 (lib. rub. Troarn. p. 117). — Courlandon, 1821 (ibid. p. 18) – Doux (Les), h. – Fief-de-Braï (Le), h. – Folie (La), h. – Folletière (La), h. – Houssaye (La), f. – Ingers (Les), h. – Lieu-Grasmesnil (Le), h. – Lieu-Vesque (Le), h. – Perrées (Les), h. – Plaines (Les), h. Plagne ,Plance , 1 196
(magni rotuh, p. 61 ). – Pont-de-Bray (Le), h. – Pont-de-Glos (Le) – Pont-De-Villers (Le), h – Villers, h –

1 – FIEF de la QUAIZE
HISTORIQUE
A l’origine, ce manoir, connu sous le nom de manoir de la Quaize, se trouvait donc à l’extrémité orientale de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, mais vraisemblablement, le fief devait s’étendre au-delà, sur les paroisses environnantes.
Diffusion du toponyme.
Un certain nombre de fiefs de Normandie portent ce nom de QUAIZE qui s’orthographie d’ailleurs de multiples manières, et la proximité de certains a tendance à compliquer particulièrement les recherches. Relevons:

  • La Quaize – Hameau de Bretteville-sur-Dives [1]
  • La Quaize – hameau de Fontaine-l’Abbé et fief [2]
  • Les Quaizes ou Quezes, Quiezes – hameau d’ailly (Eure) [3]
  • La Quèze à Duranville.[4]
  • La Quèze, hameau, commune du Tourneur [5]
  • La Quièze, Hameau, commune du Saint-Martin-de-Blagny [6]
  • La Quièze – Hameau du Thuit-Signol [7]

Cette liste n’est forcément pas exhaustive mais peut-être devrait-on également y ajouter les toponymes La Caisse, communes de Baynes [8]; La Caisse-Rougerie, à Saint-Martin-de-Blagny [9]; La Chaise, à Clécy et à Vassy [10] La Chaise, hameaux de Bois-Nouvel, Landepereuse et château à Saint-Antonin-de-Sommaire [11]?

Origine du toponyme
Les propriétaires
a.- Famille de la Quèze.
Une famille du nom de la Quièze, originaire de Saint-Denis-du-Bosc-Guérard, est citée dans une charte, de 1204, en faveur de l’abbaye de l’abbaye de Bonport [12] et selon Henri de FRONDEVILLE [13] « le mariage de Robert de Bellemare avec Jeanne de la Quèze, à la fin du XIVe siècle, les avait mis en possession des fiefs de la Quèze à Duranville ».
Cette famille, richement possessionnée dans la partie orientale de l’actuel département de l’Eure, possède cependant des biens dans notre région puisqu’elle fait don à l’abbaye du Bec.
Dans la liste des Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’an 1320 [14] parmi les Nobles fiefs de la sergenterie de Moyaux, l’abbé LECOURT [15] avait relevé la mention Guilbert de la Guiese tient un quart prisé 30 livres de rentes . C’est, à notre connaissance la mention la plus ancienne concernant ce domaine. En 1414, Girot de la Quèze, dans l’aveu rendu au roi pour le fief d’Auge, à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, qu’il tient de sa femme, stipulant qu’il demeure à Glos et en 1444, dans les comptes de Jean Le Muet, on trouve encore un membre de cette famille, Jean de la Quèze, tenant du fief du Mesnil-Godement [16] situé à Fontaine-la-Louvet, paroisse proche de Glos.

b.- Famille de Fatouville
Au XVIe siècle, Silvin de Fatouville est en possession de ce fief et s’intitule Sr de la Quaize . Aux enquêteurs de la Recherche des Elus de Lisieux, il « dit estre procréé de noblesse ancienne, et que son bisayeul était Robert de Fatouville, vivant en 1454, et possesseur du fief du Bosc de la Rue, assis à Aucainville (Auquainville) ». Mais, ajoute l’enquête parce qu’il n’a suffisamment fourni, ni de sa descente, ni même de sa noblesse par autre titres, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis. Nous ne savons si ses allégations étaient fondée mais nous avons retrouvé un acte passé à Lisieux en 1476 dans lequel figure  » Robert Vipart (?) escuier lieutenant général de noble homme Jean de Fatouville seigneur du lieu conseiller et maistre royal ordinaire du Roy nostre sire son bailli et capitaine « .
De même, nous ne saurions dire les liens de parenté entre le Silvin de Fautouvile et Symon de Fatouville, également sieur de la Quèze, dont la fille Catherine épouse de Noble homme François de Brèvedent, sieur du lieu paraît dans un acte de 1544.

c.- Les Costard
Sur cette famille, voir Michel COTTIN, Notes généalogiques sur la famille Costard, Communication SHL, Octobre 1992.
Peu d’années plus tard, une nouvelle famille apparaît à Glos, les Costard ou Cottard. Depuis fort longtemps, une famille de ce nom possède des biens à proximité, à Cirfontaine ou à Courtonne. Fréquemment cités dans les actes de la région ils en existe au moins trois ou quatre branches installées à Bayeux, à Barfleur, à la Brévière, etc., mais il est est impossible actuellement d’établir un lien entre eux et Jean Costard, marchand drapier, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques, qui en 1571 achète à  » Noble homme Jehan de Franqueville, seigneur de Collandon, demeurant aud. lieu, paroisse de Glos … trois pièces de terre assises en la paroisse de Glos, du nombre du domaine non fieffé de la seigneurie de Collandon, deux en labour et une en taillis pour la somme de 348 livres tournois ».
Un Jehan Costard, sans doute le même paraît avoir été Conseiller de ville en 1558 et en 1562 mais nous ignorons sa filiation avec Michel Costard, qui en 1605, lors de la vente de sa maison du Manoir du Cygne, se dit sieur de la Quéze, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Jacques . En 1634, nous trouvons cité de nouveau ce nom de Michel Costard, sieur de la Quèze, comme président en l’élection de Lisieux . En 1653, un Jean Costard, sieur des Parts obtient des lettres d’anoblissement qui seront vérifiées en 1655. L’ascension de la famille est rapide puisqu’en 1667 Me Pierre Costard, peut-être le fils de Michel, se titre sieur de la Quaize, conseiller du Roy, trésorier de France au bureau des finances de la généralité d’Alençon .
C’est parmi ces quelques personnages qu’il faudrait chercher les constructeurs de la Quaize. Après le milieu du XVIIe siècle la famille implantée dans la région d’Alençon ne semble plus avoir eu de rapports suivis avec son domaine de Glos et c’est sans doute à cette circonstance que la Quaize doit d’avoir gardé son caractère de petit manoir à taille humaine.

Description du Manoir.
L’élégant manoir de la Quaize est connu depuis fort longtemps grâce à la remarquable description que nous en a laissé Charles VASSEUR et publiée par Arcisse de Caumont dans sa Statistique monumentale. Outre son exactitude, cette description ayant le mérite supplémentaire de nous restituer son état vers 1860, sa lecture garde valeur de document:
Malgré les nombreuses mutilations que cette maison a subies, il n’en reste pas moins un précieux spécimen des constructions domestiques du commencement du XVIe siècle. Elle est en bois: toutes ses poutres principales sont couvertes de sculptures dans le style du règne de François Ier. Les sablières qui séparent les étages sont sculptées, à leurs extrémités, d’un nerveux rageur qui engloutit les moulures. Toutes les pièces verticales ou horizontales sont couvertes de culs-de-lampe, de rosaces, de losanges, d’enroulements et autres motifs analogues. Un jolie porte en accolade avec pinacles, blasons, feuillages, s’ouvre dans la façade, malheureusement elle a souffert.
Les entre-colombages sont remplis par des briques vernissées rouges et vertes, formant des dessins, tant par la variété de leur couleur que par leur disposition.
La face qui regarde le jardin n’est pas moins ornée. La base, jusqu’au premier étage, est en échiquier de pierres et de briques. Sur une poutre centrale est sculpté un blason chargé d’une croix vairée et surmonté d’un chapeau de cardinal avec les houppes. C’est celui du cardinal Jacques d’Annebault, évêque de Lisieux, de 1543 à 1560; on peut s’en servir comme de date pour la maison.
L’intérieur n’avait pas été moins soigné que l’extérieur. La principale chambre est pourvue d’une vaste cheminée, dont le manteau, orné de moulures, est porté par deux colonnes engagées. Les sommiers du plafond sont sculptés d’entrelacs et de rosaces.
Cette maison était couverte autrefois d’un grand toit de pavillon avec double épi. Des tuiles vernies de différentes couleurs formaient, sur ce grand comble des dessins ingénieux. En 1848, l’amour de l’égalité a fait stupidement ravaler ces fiers pignons au niveau des combles mesquins de l’époque moderne. Cependant, sans doute par économie. on a replacé sur le toit une partie des tuiles vernies, rouges, vertes et jaunes.
Les fenêtres étaient carrées et étroites, sans ornements, si l’on en juge par celles que l’on voit encore, quoique bouchées, dans certains endroits. Les autres ont été élargies, il y a environ vingt ans.
Le colombier a été détruit en même temps que le comble, comme un vil instrument de la féodalité. Il était rond, de dimension fort ordinaire et sans architecture ».
Telle qu’il nous la décrit, cette demeure avait donc considérablement souffert des ans et l’on ne peut que féliciter Monsieur et Madame GARBE qui ont su avec amour lui redonner un peu de sa superbe d’antan.
Cependant, la tâche difficile du restaurateur ne consiste pas toujours à rétablir les ordres anciens et nous avons ici l’exemple type de ces constructions de charpente marquées à chaque génération d’aménagements nouveaux, conformes aux goûts, aux modes et aux besoins de l’instant.

Le plan
On peut cependant reconstituer le schéma d’origine. En plan, nous trouvions au centre un large massif de cheminée et, de part et d’autre, trois travées de charpente correspondant à une pièce par niveau auxquelles on accédait, au rez-de-chaussée par une porte percée à chaque extrémité du mur gouttereau et, à l’étage, par un escalier à vis implanté entre la cheminée et la paroi de façade.
Le massif des cheminées, deux par niveau, est demeuré l’élément central mais, l’étude des pans de bois, tant sur la façade principale qu’en arrière, le révèle, d’innombrables campagnes de transformations assez radicales et d’extensions ont bouleversé cette structure.
Ainsi, un réaménagement des espaces intérieurs fut accompagné de la construction d’un bâtiment sans étage implanté sur une ligne brisée, d’où, en arrière la création d’un petit corps « en aiguillon ». Conséquence de cette création, l’ancien escalier central fut rejeté vers l’Ouest, à la jonction des deux bâtiments, tandis que l’un des accès primitifs, à gauche du mur gouttereau Sud, était remplacé par une porte ouverte au départ du nouvel escalier.
La disparition de l’escalier central, selon un schéma souvent rencontré, mettait en communication les deux « aîtres » du rez-de-chaussée mais obligeait, à l’étage, de traverser une pièce pour atteindre la seconde.

Elévation
En élévation, au-dessus d’un rez-de-chaussée érigé sur un haut soubassement, s’élevait un étage en encorbellement sur sommiers ouvert de fenêtres à meneaux et croisillons, accompagnées en allèges de croix de Saint-André surmonté lui même d’un comble en encorbellement.
Au tiers inférieur du pan de bois du rez-de-chaussée, une filière, aux moulures précises et élégantes, court d’une porte à l’autre sur la totalité de la façade en s’encastrant au passage dans les renflements des poteaux et des potilles.
Relevons la présence, en allège de la façade principale, au-dessous de cette filière, d’une successions de croix de saint André, disposées sans aucun respect d’alignement avec les fenêtres et les poteaux d’encadrement de ces dernières. Cette disposition est originale pour un rez-de-chaussée, et l’on peut se demander si à l’origine les colombes que l’on voit encore en partie supérieure ne se prolongeaient pas jusqu’à la sablière basse. Il s’agirait alors d’une réparation contemporaine peut-être du grand démontage évoqué plus avant.
De même, le décor de briques de l’entre-colombage ne manque pas de surprendre par sa nature et son chromatisme. S’il est assez courant de rencontrer des briques vernissées dans les façades augeronnes, en règle courante, il faut le souligner, on utilisait pour cet usage un type de briquettes à tenons destinées à être posées obliquement, l’extrémité s’encastrant dans une rainure, tandis qu’ici, il s’agit de briques à rive vernissée, vert ou rouge, recoupées en fonction de leur position dans le décor Sur l’emploi de ces différents types de briques, voir: [17]
Le pan de bois a été, à une époque impossible à préciser, démonté dans sa plus grande partie, mais, au remontage, pour une raison qui nous échappe, l’étage ne fut pas réimplanté en concordance avec le rez-de-chaussée. Si l’on conserva quelques croix de Saint-André, on y introduisit de nouveaux dessins de colombages, le tout d’une manière assez désordonnés. et de contreventements modifiant considérablement l’aspect du pan de bois et le peu de témoins conservés des dispositions initiales, interdit toute restitution fiable.
A l’Est et au Nord, le pan de bois du rez-de-chaussée a été remplacé, en deux campagnes, semble-t-il, par un mur de pierre et brique. Au Nord, correspondant aux six travées de façade nous trouvons un faux damier percé de deux passages refermés de nos jours. et à l’extrémité de ce mur gouttereau, au-dessous du rattrapage en « aiguillon » ainsi que sur le pignon Est, on trouve des assises allongées de pierre et de brique.

La décoration
Comme le soulignait de CAUMONT, la décoration est abondante mais de plus, elle est fine et soignée. Elle s’intègre dans la série des sculptures du milieu et du troisième quart du XVIe siècle telle qu’on les retrouve au manoir des pavements, au Vieux Logis d’Orbec, au Verger à Fervaques, etc.

[1] C. HIPPEAU .- Dictionnaire topographique du Département du Calvados.
[2] Bénigne-Ernest PORET de BLOSSEVILLE, Dictionnaire topographique du départe­ment de l’Eure contenant les noms de lieux anciens et modernes, Paris – P.F.LE BEURIER, Rôle des taxes, p. 117.
[3] Id°
[4] Il existait à la fin du XIVe siècle une famille de ce nom, voir: Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Jean Le Muet dans Eudes lexoviennes, IV, p. 208, note 273. .
[5] C. HIPPEAU, op. cit, p. 234
[6] Id°
[7] de BLOSSEVILLE, op. cit., p. 178; P.-F. LE BEURIER, Rôle des taxes, p. 104, 120; Charles LEROY, Le Thuit-Signol (Origines à 1789), Brionne, Amelot, 1928, p. 26.
[8] Calvados, HIPPEAU.
[9] Id°
[10] Id°
[11] Eure, de BLOSSEVILLE, p. 49.
[12] Charles LEROY, op. cit., p. 26.
[13] op. cit., p. 208.
[14] Henri de FORMEVILLE, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, Lisieux, 1873, II, p. 395
[15] Bulletin paroissial de Saint-Sylvin de Glos, 1re année, n° 4. Juillet 1907, p. 14.
[16] Henri de FRONDEVILLE, op. cit, p. 162.
[17] Michel COTTIN, La maison traditionnelle en Pays d’Auge – Matériaux et tech­niques. Catalogue exposition – Saint-Désir-de-Lisieux, Octobre 1985, s.l.n.d. (1985).

Statistique Monumentale du Calvados – Arcisse de Caumont.
GLOS.
Glos, Glocium, dans une charte de 1284.
Le village de Glos, situé à 5 kilomètres de Lisieux, au midi, est coquettement posé sur une éminence au pied de laquelle passe en tranchée le chemin de fer de Paris à Cherbourg.
Cette éminence, presque entièrement formée de sable, sépare la riante vallée de l’Orbiquet du vallon sauvage et pittoresque de Courtonne-la-Meurdrac.
L’église, qui occupe le point culminant du coteau, est une des plus anciennes et des plus intéressantes des environs de Lisieux. Sa construction paraît remonter aux premières années du XIe. siècle.
Les murs latéraux, beaucoup plus élevés que ne le sont ordinairement ceux des églises rurales qui datent de la même époque, offrent un ancien blocage, recouvert d’un crépi qui se détache à plusieurs endroits et laisse voir l’appareil grossier en feuilles de fougère.
Deux contreforts seulement, l’un au nord et l’autre au midi, soutiennent la nef dont les murs sont d’une grande épaisseur. La faible saillie de ces contreforts qui atteignent presque le toit; la largeur considérable des joints qui relient les pierres; le relief que présentent ces joints, dont les bords sont taillés en biseau ou chanfrein; enfin, l’arrangement des pierres, posées en délit et formant des espèces de chaînages (cette disposition est surtout visible à l’angle sud-est et à l’angle nord-est de la nef), sont autant d’indices d’une haute antiquité. Nous ferons observer que la nature des pierres employées dans la construction des contreforts est différente : les unes sont en calcaire oolithique, d’un grain très-fin ; les autres en calcaire très-poreux, ayant une grande ressemblance avec le tuf ou travertin, qui était généralement en usage pendant la période romane.
Les murs latéraux du choeur, fortement en retraite sur ceux de la nef et également recrépis, n’étaient soutenus primitivement par aucun contrefort. Les contreforts saillants, à double glacis, que l’on voit à l’extrémité orientale de ces deux murs, près du chevet, ont été élevés à la fin du XVe. Siècle ou au XVIe. La partie supérieure de ces contreforts a été refaite en briques plates dans le courant du XVIIIe. siècle.
Le mur droit qui termine le choeur, à l’orient, est soutenu par deux contreforts saillants, en pierre, à double glacis.
Contre ce mur, entièrement recrépi et sur lequel on n’aperçoit aucune trace de fenêtres, est appliquée une sacristie en briques qui date du siècle dernier.
Des fenêtres à plein-cintre et à claveaux extradossés, semblables à celles qui s’ouvraient dans la partie supérieure des murs latéraux du choeur et dont on aperçoit encore quelques vestiges, éclairaient primitivement l’église.
Cet édifice a été repercé à la fin du XIIe. siècle, ou dans les premières années du XIIIe., ainsi que l’atteste l’étroite fenêtre en forme de lancette qui éclaire le choeur du côté septentrional. Une lancette semblable s’ouvrait dans le mur méridional. Ces deux fenêtres sont en partie inscrites dans les anciennes ouvertures, qui étaient romanes et placées un peu plus haut. Deux fenêtres ogivales un peu plus larges, du même temps, laissent pénétrer le jour à l’intérieur de la nef, l’une au nord et l’autre au midi.
Le choeur est éclairé au midi par deux fenêtres : l’une sans caractère, l’autre à ogive aiguë, très-large. Cette dernière fenêtre était autrefois partagée en deux baies par un meneau. La moulure torique, garnie d’un listel, qui l’encadre accuse le XIVe. siècle.
Les deux larges ouvertures en brique pratiquées dans le mur méridional de la nef sont cintrées, dans la partie supérieure.
Au-dessus on lit la date 1780, qui indique une réparation faite à cette époque. L’une de ces fenêtres offre l’inscription suivante :
M . FONT
T . CH
ARGE EN
LAN
1780.

A droite de l’une de ces ouvertures est une petite fenêtre ogivale, entourée d’une scotie.
On remarque près du mur occidental les vestiges d’une porte à plein-cintre, romane, dont les claveaux extradossés sont formés de pierres calcaires très-dures. C’était la principale entrée de l’église.
Une petite porte cintrée, sans caractère, est pratiquée dans le mur méridional du choeur.
Le mur occidental de la nef, autrefois soutenu par trois contreforts plats, a été reconstruit en brique, sans aucun goût. Quatre ignobles et massifs contreforts, également en brique et inclinés comme les étais d’une maison qui menace ruine, supportent ce mur. La porte, cintrée dans le haut, est surmontée d’un oculus.
A l’extrémité occidentale de la nef s’élève un clocher octogone en charpente, surmonté d’une pyramide élancée. Le larmier, correspondant à chaque face, est percé de plusieurs ouïes ou évents d’une forme peu commune. Ce clocher renferme deux petites cloches.
La plus grosse, fondue en 1842, a été bénite par M. Jean-Jacques Farolet, doyen de St-Pierre de Lisieux.
La plus petite, qui provient de l’ancienne église de Villers, porte l’inscription suivante :
† 1668. Me. FRANÇOIS PECQEVLT PBRE CVRÉ DE CE LIEV MA BÉNISTE ET
NOMMÉE MARIE. Me. Me. SEBASTIAN DESJARDINS ET FRANÇOIS LE BRVN Sr
DE LA MOTTE Tr .
IEHAN AVBERT MA FAICTE.

La voûte de la nef est construite en merrain, avec entraits et poinçons.
L’arc triomphal, d’une grande élévation, est roman.
L’intérieur de l’église offre un riche mobilier.
Contre les murs latéraux du choeur sont appliquées de belles boiseries, formant lambris, qui datent du règne de Louis XIV. Ce lambris, qui sert de haut dossier aux stalles, est formé de panneaux encadrés de moulures fortement élégies avec angles rentrants et concaves. Les ressauts correspondant aux pilastres sont soutenus par des têtes d’anges.
Les boiseries les plus rapprochées de l’autel offrent de riches encadrements, en feuilles de chêne, et une élégante frise artistement sculptée.
Des pilastres, offrant des pentes de fleurs et de fruits, séparent les panneaux.
M. Bouet a fait un dessin de ces boiseries, qui proviennent de l’ancienne abbaye de Cormeilles,
Les stalles, au nombre de dix (cinq de chaque côté), datent probablement du même temps. La forme des accoudoirs est assez curieuse et peu commune.
Le lutrin est une oeuvre très remarquable. Il est composé de trois parties. Le pied est triangulaire. La tige, formée d’un vase très-gracieux couvert de jolis rinceaux, supporte un globe sur lequel repose un aigle luttant contre un serpent, emblème du mal. Ce lutrin, qui est en bois de chêne doré à l’eau, est dans le style Louis XV. Il provient aussi de l’abbaye de Cormeilles.
Le rétable du maître-autel, type Louis XV, est formé de pilastres qui supportent un entablement circulaire. Le tableau est également cintré dans la partie supérieure. Une gloire, de grande dimension, forme le couronnement du rétable. Les urnes correspondant aux pilastres sont ornées d’anses, en forme de consoles, qui remplacent les draperies si communes sous le règne précédent. Le tombeau et le tabernacle sont enforme de doucine.
A l’extrémité de la nef, s’élèvent deux petits autels avec rétable. Le tombeau de l’un de ces autels, dans le style Louis XIV, provient de l’abbaye de Cormeilles. Il est, carré et décoré, à ses extrémités, de jolies pentes de fleurs et de fruits.
Le devant du tombeau était autrefois revêtu d’un parement en étoffe.
Le rétable, dans le style Louis XV, provient de l’ancienne église de Villers, près Glos. Deux pilastres ioniques, cannelés, supportent l’entablement. La statue qui décore le rétable est ancienne et miniaturée. Nous avons remarqué au bas de la nef un ancien et curieux bénitier, en cuivre ou en métal de cloche, sur lequel on lit l’inscription suivante, extraite de la Genèse :
† VOX DOMINI SVPER AQVAS DEVS.

Ce bénitier, qui servait autrefois pour l’aspersion de l’eau bénite, paraît dater du XVII. siècle.
A l’entrée du choeur étaient autrefois placées deux belles statues en pierre, représentant des évangélistes. Ces statues, qui provenaient aussi de l’abbaye de Cormeilles, ont été brisées pendant la Révolution.
M. l’abbé Hays, desservant de cette paroisse, a fait placer dans la nef un très-beau chemin de croix, qui offre une série de tableaux dessinés et gravés par Pétrark, et coloriés avec soin d’après Fuhrich, célèbre peintre allemand, et l’un des représentants de l’École de Dusseldorf, dont la gravure reproduit et cherche à populariser les chefs-d’oeuvre.
Dans le clocher est relégué un joli tabernacle, dans le style Louis XIII, décoré de nombreuses colonnettes faites au tour.
Les petits vases placés dans les niches sont également l’œuvre d’un tourneur de l’époque, qui probablement habitait la localité.
La face principale du tabernacle est garnie de quatre colonnettes, d’ordre composite, formant ressaut. Les balustres qui décorent la galerie placée à la base de la coupole sont en forme de fuseau. Ce précieux tabernacle provient de l’ancienne église de Villers.
Nous avons vu aussi dans le clocher une jolie lampe en bois, d’une forme très-gracieuse. Cette lampe, qui est dans le style Louis XV, est décorée de têtes d’anges et d’entrelacs.
Elle provient de l’ancienne abbaye de Cormeilles. Ce genre de lampes est aujourd’hui fort rare.
L’église de Glos a pour patron saint Laurent.
On a découvert dernièrement, dans le cimetière, un fragment considérable d’un ancien cercueil en pierre calcaire.
Il a été trouvé à 1 mètre environ de profondeur.
A l’extrémité méridionale du cimetière, s’élevait une chapelle dédiée à saint Laurent. Cette chapelle a été transformée en une maison, à usage d’auberge, qui porte pour enseigne : Au GRAND SAINT LAURENT.
Château de Coq:
A 1 kilomètre environ du village de Glos, au pied d’un coteau qui domine la rive gauche de l’Orbiquet, s’élevait un ancien manoir auquel, dans le pays, on donne le nom de château. D’après la tradition locale, ce château aurait été détruit par les Anglais dans le milieu du XVI. siècle, après la bataille de Formigny, qui les expulsa définitivement du sol normand. On voyait encore, il y a une vingtaine d’années, quelques vestiges des murs de fondation.
La maison en pierre qui s’élève à mi-côte a été, dit-on, bâtie avec les pierres provenant des débris de cet ancien château dont les communs s’étendaient au nord jusqu’au chemin.
La découverte de nombreuses monnaies françaises ( 806 environ) qui a eu lieu, en 1859, dans la cour de la Folletière, qui domine, au nord-est, le village de Glos, atteste les luttes sanglantes dont cette partie de la Normandie a été autrefois le théâtre. Le plus grand nombre de ces pièces, qui sont en cuivre et en alliage et de différents modules, remonte aux règnes de Philippe de Valois, de Jean II, dit le Bon, et de Charles V. Quelques-unes, de grand module, sont de Louis Ier. ou de Louis II, comte de Flandre, qui prit parti pour Édouard III, roi d’Angleterre.
Dans une cour voisine, appartenant au même propriétaire, se trouve une ancienne carrière de marne, divisée en plusieurs galeries dans lesquelles on a découvert une douzaine de boulets en pierre. La partie supérieure de cette cour forme un plateau, assez régulier, qui commande plusieurs vallons aboutissant à la vallée de l’Orbiquet. C’était un point stratégique assez important.
Glos possédait autrefois un château-fort dont il ne reste plus aucun vestige. Cassini n’a pas marqué sur sa belle carte de France, dressée de 1744 à 1793, l’emplacement de ce château : d’où il faut conclure qu’il n’existait plus à cette époque. On aperçoit à peu de distance, au sud de l’église sur le bord de la rivière, une motte féodale près de laquelle s’élevait, dit-on, le château.
En 1066, un seigneur de Glos-sur-Lisieux, prit part à la conquête de l’Angleterre. En 1220, Robert de Glos, fils de Philippe donna à la Maison-Dieu de Lisieux plusieurs redevances qui lui étaient faites à Glos.
C’est au XIIIe. siècle que l’évêque de Lisieux paraît être entré en possession de la terre de Glos. Il existe au Trésor des chartes une obligation de l’évêque et du chapitre de Lisieux pour plusieurs acres de terre et divers droits aux paroisses de Glos, Corde bugle et autres, qui leur avaient été données à ferme par le roi.
Glos et Courtonne formaient une des sept baronnies qui composaient le comté de Lisieux et par conséquent relevaient de la juridiction de l’évêque. Les autres baronnies étaient Nonante, près Baveux ; Thiberville, Gacé, Cajarville, près Vimoutiers; Bonneville-la-Louvet, Touques.

Carrières de Glos.
— La voie romaine de Lisieux à Chambrais traversait le territoire de Glos. C’est sur le bord de cette ancienne voie que se trouvent les célèbres carrières de Glos, dont les coquillages fossiles ont été décrits avec soin par MM. Goubert et Ilet, dans leur Dictionnaire de Conchyliologie.
Le sable de Glos appartient au corallien supérieur.
Il correspond par la stratigraphie et par plusieurs de ses fossiles aux grès à Trigonal Bonnir avec alternance de sables de la falaise d’Hennequeville.
Les espèces que contiennent ces sables sont peu nombreuses, mais quelques-unes sont fort riches en individus.
La partie supérieure des bancs qui bordent le chemin est blanchie par de nombreux débris de coquilles pourries, par suite d’infiltrations postérieures à leur dépôt.
Aqueduc romain. — Sur le penchant d’un coteau escarpé qui domine à gauche la route d’Orbec, au-dessus d’une carrière de sable située en-deçà du pont, M. le docteur Billon a découvert, en 1848, un aqueduc romain, parfaitement conservé, qui prenait les eaux à une source voisine et les portait à l’ancienne cité gallo-romaine des Lexovii ( Noviomagus
Lexoviorum). Ce tronçon d’aqueduc, construit en béton comme tous les travaux de ce genre que nous ont laissés les Romains, a été examiné, l’année suivante, par un grand nombre de membres de la Société française d’archéologie, réunis à Lisieux lors de l’Exposition régionale. Un croquis très-exact de cet aqueduc, dessiné par M. Bordeaux, a été
publié dans l’Annuaire de l’Association normande pour 1852.

Bruyères de Glos.
— Les bruyères de Glos, bien connues des botanistes, occupent un plateau très-élevé, situé à l’ouest du village. M. Durand-Duquesnay, dans son Catalogue raisonné des plantes vasculaires de l’arrondissement de Lisieux ( Bulletin des travaux de la Société d’Émulation, année 1846), donne la liste des plantes rares qui croissent sur ces
bruyères, particulièrement dans les parties tourbeuses. De larges voies traversent aujourd’hui ce plateau, qui domine la rive gauche de l’Orbiquet.

Manoir.
— Au milieu des prairies s’élève un ancien manoir, appelé la Vallée, qui a appartenu à la famille de Franqueville. Ce manoir, situé à peu de distance de l’église, près de la rivière, est une construction en bois du XVII. siècle.
Une des salles offre un joli pavage émaillé, dans un bon état de conservation.
Le colombier est de forme circulaire.
De l’autre côté de la rivière, à l’angle d’un chemin qui se dirige vers l’église de Beuvillers, s’élève une construction en bois d’une certaine importance. L’étage supérieur est bâti en encorbellement. Une tourelle carrée renferme l’escalier. A l’intérieur, on remarque une vaste cheminée et une ancienne porte à panneaux plissés. Cette construction, qui date de la fin du XV°. siècle, a dû appartenir à une communauté religieuse.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

316. – Le 8 févr. 1695, vu l’attestation du sr Loysel, curé de Glos, dispense de bans pour le mariage entre Me Jacques Legrand, conser du roy au bailliage de Caen, fils de Gabriel et de Jacquette Salerne, de la parr. de Glos, d’une part, et damlle Marguerite de Franqueville, fille de Jacques de Franqueville, Escr, et de damelle Françoise Le Michault, aussi de lad. parr, de Glos.

393. – Le 30 juin 1693, Me Paul Loysel, du diocèse de Lx, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 27 février 1697, led. sr Loysel, sous-diacre, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx, ainsi que sur les abbayes de St-Evroult, Bernay, St-Pierre de Préaux, Cormeilles, et sur le monastère des religieuses de St-Léger de Préaux. Le 4 mars 1698, le sr Loysel, diacre, demeurant à Glos, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Le 28 mars 1698, Me Paul Loysel, diacre, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Glos, près Lisieux, fait réitérer ses noms et grades aux religx de Bernay. Le 28 juin 1698, Me Paul Loysel, diacre, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Glos, ayant élu domicile, pour le présent seulement, en la maison de son frère, Gabriel Loysel, maître-perruquier, demeurant à Lx, fait signifier ses noms et grades, 1° aux religieuses de St-Léger de Préaux; 2°, aux religieux de St-Pierre de Préaux ; 3°, aux religieux de Cormeilles, en parlant aux portiers de ces monastères. Idem le 19 Mars 1704.
Le 15 mai 1704, Me Paul Loysel, pbrê, Me ès-arts, vicaire de Glos, obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. cure, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Guy Loysel, pbrê, dernier titulaire. La réserve d’une pension de 500 livres et d’un logement dans le presbytère pour le sr résignant est admise par la cour de Rome. Le 19 nov. 1704, Mre Pierre Audran, vie. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.

170. – Le 1 er août 1701, vu l’attestation du sr Loysel, pbfë, curé de Glos, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Fromage et Marie Rivet.

317. -Le 20 avril 1704, Me Guy Loysel, pbrê, curé de St-Sylvain de Glos, doyenné de Moyaux, âgé de plus de 65 ans, donne sa procuration pour résigner son bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Paul Loysel, pbrê, Me ès-arts en l’Université de Caen. Led. sr résignant se réserve toutefois une pension viagère de 500 livres avec la chambre et la salle qu’il occupe présentement dans le presbytère de lad. parr., « du côté du soleil couchant, pour y faire sa demeure » , plus un cellier. Fait au manoir presbytéral de Glos, en présence de Me Nicolas Herrier, pbfë, curé de N.-D. de Villers, et de Me Louis Bucailles, pbfë, vicaire, de Foulbec. Cet acte nous apprend encore que led. sr Loysel, âgé de 65 ans, était atteint d’une paralysie et d’une esquinancie qui l’empêchaient de faire ses fonctions curiales; qu’avant d’être curé de Glos il avait été curé de St-Martin-d’Ouilly pendant environ 23 ans.

(Saint Sylvain)
Curés. – G. Loysel – P. Loysel.
Vicaires. -T. Dionis, IV. 495 – P. Loysel.
Prêtre de la paroisse. – P. Loysel.
Clercs. – P. Loysel – J. de Courscelles.
Notables et seigneurs. – L. Duquesne – J. de Franqueville.

222. – Le 25 fév. 1715, vu l’attestation du sr Graindorge, curé du Mesnil-Guillaume, et du sr Poplu, vicaire de Glos, dispense de bans pour le mariage entre Etienne Dubois et Marie St-Denis.

05.- Le 20 septembre 1715, reçurent la tonsure : Alexandre-Louis Duquesne, de la parr, de Glos ; Le 18 sept. 1717, il est ordonné sous-diacres. Le 29 juillet 1717, damlle Marie de Franqueville, veuve de Louis Duquesne, Escr, demeurant en la parr. de Glos-sur-Lisieux,
tutrice de leurs enfants, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Alexandre-Louis Duquesne, Escr, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. 66. – Le 8 avril 1719 furent ordonnés diacres : Me Alexandre-Louis Duquesne, sous-diacre de Glos ;

313. – Le 26 août 1720, vu l’attestation du sr Poplu, vicaire de Glos, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Leliquaire et Françoise de Lespiney.

Curé. – Loysel.
Vicaire. – M. Poplu.
Clerc. – A.-L. Duquesne.
Seigneurs. – L. Duquesne.

169. – Le 18 mars 1725, Jean Herrier, marchand, demeurant à N.-D. de Villers, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jacques Herrier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Louis-Alexandre Duquesne, pbfë de la parr, de Glos, et autres cautions.

598. – Le 6 nov. 1728, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Alexandre-Jean-François de Varin, Esc., sr des Hautes-Terres, fils de Mesre Jacques de Varin, Esc, seigr de Glos, et de noble dame Marie-Elisabeth Le Michel, de la parr, de Morainville, d’une part, et damlle Michelle-Anne de Bardouil, fille de N de Bardouil, Escr, seigr de l’Ecureuil, et de noble dame Anne de Malleville, de la parr. de N.-D. de Rugles, diocèse d’Evreux, d’autre part.

643. – Le 28 fév. 1729, dispense de bans pour le mariage entre Mre Nicolas Le Boctey, fils de feu Nicolas Le Boctey, chev, seigr et patron honoraire de Marolles, et de noble dame Marie Descorches, de lad. parr. de Marolles, d’une part, et damlle Marie Deshayes, fille de François Deshayes, chevr, seigr d’Apremont, Colandon et Argouges, et de noble dame Jacqueline de Franqueville, de la parr, de Glos.

842. – Le 9 mars 1730, Me Nicolas Desjardins, pbfë, curé de Campfleur, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Christophe Lefèvre, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Philippe Lefèvre, père dud. acolyte, demeurant à Glos.

55.- Le 15 janv. 1735, François-Guillaume Jouen, Escr, sr d’Epréville, chevau-léger de la garde du roy, demeurant à Glos, près Lisieux, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre-François Ballot, acolyte, de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me François-Joseph Maillet, pbrë en l’église St-Jacques de Lx, et le sr Robert Maillet, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Jacques.

78. – Le 17 avril 1737, entérinement de la dispense de parenté au 3e degré pour le mariage entre Jacques de Bernières, Esc, demeurant à Coupesarte, et damlle Marie-Charlotte Duquesne, demeurant à Glos.

148. – Le 1er nov. 1739, Gabriel Neuville, fils de Gabriel et de Magdeleine Loquet, de la parr, de Glos, reçoit la tonsure.

316. – Le 23 juil. 1742, Gabriel Neuville, toilier, demeurant à Prêtreville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Gabriel Neuville, acolyte, originaire de la parr, de Glos, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait à Glos, en présence de Me Pierre Chemin, pbrë, curé de St-Martin-de-Mailloc, et de Me Robert Desménages, pbrë, vicaire dud. lieu de St-Martin.

34. – Le 25 janv. 1745, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Claude Deshayes, chevr, seig. de Collandon et d’Argouges, fils de feu messire François Deshayes, chevr, seigr de Collandon et d’Argouges, et de feue noble dame Jacqueline de Franqueville, de la parr. de Glos, d’une part, et Marie-Anne-Charlotte-Antoinette de Bonsens, fille de Mre Charles-Constant de Bonsens, chev, seig r des Hautes, brigadier dans la compagnie des deux cents chevau-légers de la garde du roy, et chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, et de noble dame Marguerite-Magdeleine de Courdemanche de Basprey, de la parr. d’Ecubley, près Laigle, diocèse d’Evreux.

284. – Le 26 mai 1747, Me Paul Loysel, pbrë, curé de St-Sylvain de Glos, âgé de 76 ans, donne sa procuration pour résigner lad. Cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean-Baptiste Duval, pbrë, curé de la l re portion de Cerqueux, près d’Orbec. Le sr résignant se réserve toutefois la moitié de toute la maison presbytérale et une pension viagère de 400 livres de rente à prendre sur les revenus dud. bénéfice qu’il a desservi pendant quarante ans. Fait et passé aud. manoir presbytéral, en présence de Me Jacques Neuville, vicaire de Glos, et autres témoins.
Le 13 juin 1747, led. sr Loysel ayant appris que le sr Duval, curé de Cerqueux, était mort qu’il était inhumé du jour d’hier, donne une autre procuration pour résigner la cure de Glos entre les mains de N.-S.-P. le pape, aux mêmes conditions que précédemment en faveur de son vicaire, Me Jacques Neuville, pbrë, originaire d’Orbec.
Ces deux actes nous apprennent que le droit de nommer à la cure de Glos appartenait à l’évêque de Lx.
Le 6 juillet 1747, led. sr Neuville obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 16 sept. 1747, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.

Curés. – P. Loysel – J.-B. Duval – Jq de Neuville.
Vicaires. – M. Poplu – T. Neuville – Jq Neuville.
Prêtre de la paroisse. – L.-A. Duquesne.
Clercs. – C. Lefebvre, XV. 842. – G. Neuville.
Patron. – L’évêque de Lx.
Seigneurs et notables. – F. Deshayes – C. Deshayes – F. -G. Jouen – Jn Leroux.

339. – Le 18 sept. 1758, vu l’attestation du sr. Lefront, vicaire de Glos, dispense de bans pour le mariage de Pierre Ledoux.

145. – Le 3 nov. 1761, vu l’attestation du sr Le Roy, vicaire de Glos, et du sr Frère, vicaire de Courtonne-la-Ville, dispense de bans pour le mariage de Me Louis Horslaville, notaire, fils de feu Louis, demeurant à Glos, d’une part, et Elisabeth Masselin, fille de feu Pierre.

226. – Le 8 avril 1764, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Alexandre-Jean-François de Varin, Escr, fils de Mesre Alexandre-Jean-François de Varin, Escr, seigr de Glos, et de noble dame Anne-Michelle de Bardouil, de la parr, de Morainville, d’une part, et noble dame Marie-Anne-Jacqueline-Charlotte de Droulin , Vve de Mesre Claude-Jean-Charles Bénard de Vigneral, Escr. seigr de Chablerie, fille de Mesre Jérôme-Charles de Droulin, Escr, seigr et patron de Lougé, et de noble dame Marie-Charlotte Gautier, demeurant à Argentan, parr. St-Germain.

177. – Le 19 déc. 1768, Me Jacques Neuville, curé de Glos, près Lisieux, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me François Neuville, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec, en l’étude de Me Jean-Nicolas-Benoist Le Bourg, notaire, en présence de Pierre-Abraham Gervais, maître-écrivain, et de
Jean-Baptiste-Etienne Asselin, premier huissier-audiencier au bailliage d’Orbec, y demeurant.
Led. sr acolyte, fils de Charles Neuville et de Jeanne Pollin, était originaire d’Orbec et demeurait actuellement à Glos.

Curé. – Jq Neuville.
Vicaires. – Lefront – Le Roy.
Clerc. – N. Sauvage.
Notables. – L. Horslaville – L. Horslaville, Fils – P.-C. Dubois.

131. – Le 6 mars 1770, Me Jacques Neuville, curé de Glos, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me Pierre Neuville, acolyte, originaire d’Orbec et demeurant à Glos, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec, en l’étude de Me Jean-Nicolas Le Bourg, notaire aud. lieu, en présence de Me Pierre-Abraham Gervais, maître-écrivain, et Michel Gervais, bourgeois d’Orbec, tous deux y demeurant.
Le 2 août 1782, M6 Jacques Neuville, pbrë, curé de St-Silvain de Glos, doyenné de Moyaux, demeurant aud. lieu et se trouvant présentement à Rouen, donne sa procuration pour résigner sa cure, dépendant du seigr évêque de Lx, entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Pierre Neuville, pbrë, (originaire d’Orbec) et vicaire de Glos. Il se réserve toutefois, 1° son logement dans une partie du presbytère, la moitié du jardin et plusieurs dépendances, ainsi que 150 fagots, deux tonneaux de gros cidre et un de mitoyen, et un cent de pailles chaque année ; 2° une pension viagère de 1200 livres de rente à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant environ trente ans. Fait et passé à Rouen, en l’étude du notaire royal apostolique.
Le 19 août 1782, led. sr Pierre Neuville obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 21 avril 1783, le seigr évêque de Lx, donne son visa auxd. lettres de provision. Le même jour, le sr Neuville prend possession de la cure de Glos, en présence de M. François Goubin, pbfë, chapelain de Ste Catherine en la Cathédrale, demeurant par?. St-Jacques ; M. Nicolas-Jacques-François Bouteiller, acolyte ; Mesre Guillaume-Charles de Boctey, chevalier de Villers, demeurant tous deux en la parr, de Glos, et plusieurs autres témoins.
(M. Pierre Neuville prêta avec empressement le serment schismatique et resta en qualité de curé constitutionnel. En l’an II il abandonna l’état ecclésiastique et continua de résider à Glos où il passa toute la Révolution. Après le Concordat, il. fit acte de soumission à l’évêque de Bayeux, mais il ne reprit pas de fonctions. Il mourut à Glos, le 9 avril 1806, à l’âge de 62 ans. Il avait été remplacé en 1803 par M. Gh.-Fr. Lecordier. (Archives du Calvados. –
Archives de l’évêché de Bayeux, – ordo de Bx.)

129. – Le 21 août 1783, Jacques Bouteiller, marchand, demeurant à Glos-sur-Lisieux, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Nicolas-Jacques-François Bouteiller (1), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par François Thieulin et Pierre Chatellier, marchands-papetiers, demeurant au Mesnil-Guillaume. Fait et passé en l’étude de Me Nicolas-Antoine Dubos, notaire au siège de Glos et demeurant au Mesnil-Guillaume, en présence de Me Louis Lefranc, acolyte d’icelle parr., et autres témoins. Mr Bouteiller était vicaire de la Croupte en 1791. Il refusa le serment schismatique et s’exila dans les Pays-Bas. Etant rentré de très bonne heure en France, il fut arrêté en 1799 et envoyé à l’île de Ré où il arriva le 26 oct. : il s’évada au mois de mai 1800. Nous le
retrouverons à Lisores en 1801 et 1802, faisant des baptêmes avant la réorganisation du culte. Il fut nommé curé de cette paroisse en 1803 et après l’avoir administrée pendant plus de trente ans avec tout le zèle que l’on peut attendre d’un confesseur de la foi, il y mourut le 13 avril 1834, à l’âge de 74 ans. (Archives du Calvados. – Mss de Reux. – Archives de la mairie de Lisores.)
177. – Le 15 avril 1786, furent ordonnés sous-diacres : Me Jacques Saudebreuil, acolyte de la par?, de St-Sylvain de Glos ; Le 7 avril 1787, il fut ordonné diacres.
Mr Saudebreuil, né à Glos, était vicaire de cette paroisse en 1791. Il mit à son serment des restrictions qui le tirent juger insuffisant par le Directoire. Il n’émigra pas en 1792; il se cacha chez Mme Antoine-Charles Le Bret qui avait plusieurs habitations, l’une à Saint-Marlin-de-la-Lieue, l’autre a Lisieux, rue du Bailly, et la troisième, rue des Loges. C’est dans celte dernière que M Saudebreuil fut découvert le 11 juillet l794. On l’arrêta avec Mme Le Bret et ses enfants et tous furent conduits à la prison du Bon-Pasteur à Lx. J’ignore comment ils furent rendus à la liberté. Après le Concordai, M.’ Saudebreuil se retira sans fonctions à Saint-Jacques de Lisieux et y mourut le 24 nov. 1818. (Archives du (calvados. – Archives municipales de Lx. – Ordo de Bx).

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement – M. Louis Du Bois.
1547: 20 mars. Dimanche, la procession eut lieu, et Léguillon y fut prêché par un Jacobin d’Évreux qui attirait à ses sermons un grand concours de peuple.
Cette sentence ne fut pas la seule qui fut prononcée dans cette séance. Le même grand-vicaire en prononça une autre contre quatre individus, accusés aussi d’hérésie et qui furent livrés aux bras séculier pour être brûlés vifs: c’étaient un cordonnier d’Anglêqueville-la-Forêt, un meunier de Heurtevant, un maréchal de Bourgeauville nommé Jean Labbe, et un particulier de Glos-sur-Orbiquet, nommé Bence.
GLOS-SUR-ORBIQUET. Autrefois Gloz et Glots. Glos-sur-Lisieux dans Cassini. Le curé de cette commune avait le droit (dont l’origine est inconnue) de dire la messe, armé, botté et éperonné, au maître-autel de la cathédrale, sur un coin duquel il déposait son faucon. Ce privilège avait probablement pour origine quelque service rendu à l’évêché par un ancien curé de Glos à l’époque où les ecclésiastiques se livraient à l’exercice de la chasse et de la guerre.

Inventaire Sommaire Des Archives Départementales Antérieures à 1790.
Le 7 octobre 1704, mariage par Claude de Francqueville, haut doyen de l’église cathédrale de Lisieux, de René de Francqueville, chevalier, fils de feu Jacques de Francqueville et de Françoise Le Michault de Beuvillers, de Glos-sur-Lisieux, et demoiselle Marie-Madeleine Martin, fille de Charles Martin, écuyer, sr des Costils, et de Renée de Hubert, de Victot-en-Auge, en présence de Guillaume de Francqueville, grand chantre de l’église de Lisieux, de Jacques Legrand, conseiller du Roi au présidial de Caen, de Marguerite de Francqueville, sa femme, de Charles Legrand, sr du Castelet, etc.
1787-1788 : Mémoire des habitants de Glos, exposant tes motifs qui militent en faveur du passage, par leur bourg, de la grande route en voie de confection de Lisieux à L’Aigle.

Histoire Généalogique de la maison d’Harcourt.
Contrat passé devant les Tabellions d’Orbec le 13 Octobre 1585. par lequel noble Seigneur Messire Thomas le Sec Chevalier Seigneur de Cressonniere, Glos,la Pillette, Buc, Ancou, Liuet, Fournet & Friardel donna par avancement la de succession tous ses biens à Damoiselle Louise le Sec sa seule fille & présomptive héritière, femme de noble homme François de Rupierre Seigneur de Suruie : ladite Louise le Sec qualifiée veuve dudit François, donnant pareillement tous ses biens à noble Seigneur Philippes de Rupierre Chevalier seul fils de Thomas de Rupierre Seigneur de Survie son fils aisné, à Gabriel son second fils Seigneur de Glos sur Rille, Charles son troisiesme François de Rupierre Chevalier de Saint Jean de Hierusalem ; par Contrat passé à Orbec le 3. Juillet 1639 .

René Herval Lisieux.
Jean-Charles Contel (De son vrai nom Jean-Charles Leconte, né le 5 mai 1895 à Glos, prés Lisieux mort en 1928). Contel s’était « fait » lui-même, sans autre maître que les modèles qu’il interprétait avec une liberté absolue et une habileté déconcertante. Son oeuvre fut vraiment le reflet du Lisieux aux vieilles maisons de bois.
Il touchait aux genres les plus divers, à la gravure sur bois, au dessin à la plume, à la lithographie, à l’affiche.

Le Peuple Normand Et Leurs Descendants Existants Dans Les Dominions Britanniques Et Les États-Unis D’Amérique.
Glew, ou Gleue, de Glos ou Gloz avec la prononciation française.
Emma, Nicolas de Gloz, Normandie, 1180-98 (MRS). Geoffry Glosus, Angleterre, 1189 (Rot. Pip.). Roger Gleiue, Angleterre, 1199 (RCR).

Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux – H. de Formeville.
– N°2 f° 160 – 1406 Id. Colin de Bailli et Massot de Bray de Glos prirent à fieffe de Mg. d’Estouteville 5 vergées de terre par 30 sols et une geline

Administration Générales :
Glos. – Délibérations. 15 août 1788 – 4 vendémiaire an VI ( 3 reg. 50, 90, 38 fol.) – Enregistrement
.
Enquête sur la situation des industries dans le département du Calvados.
Les Filatures de Laine Dans L’arrondissement de Lisieux Entre Lisieux Et Orbec, dans la vallée de l’Orbiquet et dans celle de la Courtonne, se sont installées, à Saint-Martin-de-Bienfaite, à la Chapelle-Yvon et à Glos près de Lisieux, de petites usines qui filent la laine, généralement à façon., pour les besoins du lissage. Il en existe actuellement quatre, qui sont : la filature de M. Leprêtre à Glos, près de Lisieux, celles de M. Henri Martin et de M. Robert Martin à la Chapelle-Yvon et celle de M. Jeunechamps à Saint-Martin-de-Bienfaite. La filature de M. René Leprêtre, à Glos, près de Lisieux, a été fondée vers 1860 par M. Leprêtre, le grand- père du propriétaire actuel. Primitivement établie à Angerville, près de Dozulé, elle a été transportée en 1884 à Glos pour être agrandie.
Halte de Glos, où cette gare avait été supprimée en 1890 ou en 1891.

A travers le pays d’Auge – Henri Vuagneux.
En 1066, un seigneur de Glos-sur-Lisieux suivait Guillaume en Angleterre. L’église occupant le point culminant du coteau, date des premières années du XI° siècle et renferme des boiseries richement sculptées provenant de l’abbaye de Cormeilles. — Le lutrin, de style Louis XV, en bois de chêne doré, est une oeuvre très remarquable, formée d’un gracieux vase à pied triangulaire, portant un globe sur lequel sont aux prises un aigle et un serpent. — Une lampe de bois, décorée de tètes d’anges et d’entrelacs, suspendue dans le clocher, se trouve être d’un modèle presque introuvable aujourd’hui.

Journal Le Progrès. 1898-08-17.
La Catastrophe de Lisieux.
14 août.
Dimanche matin, vers 4 heures 1/4, le train 97 parti de Paris et filant sur le Havre a déraillé près de Lisieux au point de jonction des deux villages de Saint-Jacques et de Glos-sur Lisieux : kilomètre 187,0,50.
Le train 97 était à double attelage. Le mécanicien de la première machine était M. Mathéo ; celui de la deuxième machine M. Crisay, deux bons agents. Il y a eu 7 morts et 40 blessés.
La cause de cet accident est encore bien difficile à connaître.
Les Ingénieurs de la Compagnie de l’Ouest envoyés à Lisieux pour faire une enquête sur les causes de l’accident n’ont pas encore envoyé leurs rapports.
L’état des blessés est généralement satisfaisant.
Le mécanicien et le chauffeur, quoique blessés, ont subi un premier interrogatoire
Ils ont déclaré que l’allure du train, au moment de la catastrophe, était normale.
Ils ne s’expliquent l’accident que par un écartement des rails.

Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume, et des maisons princières de l’Europe – M. le chevalier de Courcelles.
Guillaume de Bonnechose, écuyer, seigneur de Pontoulain, qui produisit ses titres devant les élus de Lisieux, et fut maintenu, en 1540, au rôle et chapitre des nobles de la paroisse de Glos-sur-Lisieux. Il avait épousé, par contrat de 1527, reconnu en 1549, Marie le Gentil, fille de Thomas le Gentil, écuyer, seigneur de Piencourt, près Bernay, et en eut Georges.

Actes normands de la Chambre des comptes sous Philippe de Valois : 1328-1350 – Léopold Delisle.
Pour prendre et espier Jehan Renaut, de Glos sus Lisieux, pour souspechons de chevauls emblés et de plusieurs autres larrechins, lequel avoit esté fuitif lonc .temps, xvm s.

Annuaire des cinq départements de la Normandie – publié par l’Association normande.
Le premier curé connu de Glos est Lestendart, chanoine de Lisieux, dont nous possédons le testament daté de 1538.

Amelgard: Histoire des règnes de Charles VII. et de Louis XI.
Information pour un procès soutenu par Thomas Basin contre les habitants de Marolles pour leur fairefaire le guet à son château de Courtonne.23 mars 1449
– Guillaume Feré de Gloz sur Lisieux, aagié de xxv ans.

Chemin de fer de Lisieux à Orbec : petit guide du promeneur et du touriste – Amédée Tissot
GLOS, commune du premier canton de Lisieux, à 5 kilomètres de cette ville, traversée par la route d’Orbec, et
arrosée par l’Orbiquet et la rivière de Saint-Paul-de-Courtonne, a une superficie de 1,284 hectares, et une population de 955 habitants.
L’agglomération d’une partie de la population sur les deux côtés de la route d’Orbec, forme un joli village, dans une situation pittoresque, au sommet d’une colline presque entièrement faite de sable, qui sépare la vallée d’Orbec du vallon plus sauvage au fond duquel est située Courtonne-la-Meurdrac.
Le chemin de fer de Paris à Cherbourg passe en tranchée dans ce village.
Le sol de cette commune, généralement sablonneux, offre aux géologues et aux conchyliologistes d’intéressants sujets d’étude. Il appartient au Coralien supérieur, et se compose : 1° de terre végétale ; 2° de sable jaune-rouge dans sa partie supérieure, et jaune dans sa partie inférieure ; il est parsemé de débris de trigonies et autres coquilles, et renferme cinq bancs d’un grès quartzeux à ciment calcaire, qui contient des lignites et des trigonies. Le premier de ces bancs contient, de plus, des oolites brunes, et entre le même banc et celui qui le suit, on trouve une espèce de minerai de fer mélangé de sable ferrugineux sable vert ; calcaire lithographique, et sable vert ; 3° deux bancs de grès semblables aux précédents ; 4° calcaire lithographique, de médiocre qualité et de petite épaisseur ; 5° deux couches de calcaires à oolithes blanches.
M. le docteur Emile Goubert a donné une note sur le gisement de Glos, et, avec la collaboration du docteur Zittel, une description des fossiles qui s’y rencontrent. Ces deux notes ont été publiées par le Journal de Conchyliologie (1861).
On exploite à Glos ces carrières de sables et de calcaires à grain terreux, désignés dans le pays sous le nom de pierre à chaux.
La rivière de Saint-Paul-de-Courtonne alimente plusieurs moulins à blé.
Il y a à Glos deux usines importantes ; l’une à usage de filature de laine avec tissage, occupant une quarantaine d’ouvriers, appartient à MM. Bazin et Peulevey, manufacturiers à Lisieux ; l’autre à usage de filature de laine également, mais avec une fouloneurie, employant 50 ouvriers, appartient à M. Thouet, de Glos.

GLOS, Glocium (dans une charte de 1284), Glotto (dans une pièce qui existe dans l’Inventaire du trésor des Chartes), Gloz, Glots, Glos-sur-Orbiquet, Glos-sur-Lisieux (dans Cassini), était autrefois une des sept baronnies qui composaient le comté de Lisieux et relevaient par conséquent de la juridiction de l’évêque. Un seigneur de Glos prit part à la conquête de l’Angleterre en 1066.
En 1220, Robert de Glos, fils de Philippe, donna à la Maison-Dieu de Lisieux plusieurs redevances qui lui étaient faites à Glos.
Il existe dans l’inventaire du Trésor de Chartes une obligation de l’évêque et du chapitre de Lisieux, pour plusieurs acres de terre et divers droits aux paroisses de Glos (Glotto) et Cordebugle (Cornububali), et autres pris à ferme du Roi.
Le curé de cette commune, dit M. Louis Du Bois, avait le droit, dont l’origine est inconnue, de dire la messe armé, botté et éperonné, au maître-autel de la cathédrale, sur un coin duquel il déposait son faucon. Ce privilège avait probablement pour origine quelque service rendu à l’évêché, par un ancien curé de Glos, à l’époque où les ecclésiastiques se livraient à l’exercice de la chasse et de la guerre.

Glos possédait autrefois un château fort ; mais il n’en reste plus aucun vestige, sinon, peut-être, une motte féodale qu’on remarque au-dessous de l’église, près de la rivière d’Orbec ; c’est près de cette motte que la tradition fixe l’emplacement de ce château.
Cette partie du territoire Lexovien semble avoir été le théâtre de luttes sanglantes, ainsi que le donne à penser la découverte faite, en 1859, d’une grande quantité de médailles des règnes de Philippe de Valois, Jean Le Bon, Charles V, Louis Ier et Louis II, et de boulets en pierre, entassés dans une ancienne carrière de marne, divisée en plusieurs galeries.

L’ÉGLISE de Glos, qui s’élève au sommet de la colline, est une des plus anciennes et des plus intéressantes des environs de Lisieux. Sa construction paraît remonter aux premières années du XIe siècle.
L’intérieur offre un riche mobilier: on y remarque de belles boiseries qui datent de Louis XIV; des stalles, dont les accoudoirs sont rares et curieux ; un lutrin, très-remarquable, style Louis XV ; un bénitier du XVIe siècle ; un très-beau chemin de croix moderne.
L’église de Glos a pour patron saint Laurent. — La fête communale, ou l’assemblée, a lieu dans les premiers jours d’août.

L’AUBERGE qui a pour enseigne : Au Grand-Saint-Laurent, et qui se trouve au sud de l’église, de l’autre côté du cimetière, était autrefois une chapelle dédiée au saint, dont l’auberge a gardé le nom.

AQUEDUC ROMAIN. — En 1848, M, le docteur Billon a découvert, à Glos, sur le penchant d’un coteau qui domine à gauche la route d’Orbec, un peu en deçà du pont, un aqueduc romain très-bien conservé, qui portait à la cité des Lexovii l’eau prise à une source voisine.
Dans la prairie, entre l’église et l’Orbiquet, on remarque une ancienne construction en bois, près de laquelle s’élève un colombier de forme circulaire : c’est un ancien manoir, dit Manoir de la Vallée, qui appartenait autrefois à la famille de Franqueville, dont nous avons déjà parlé à l’article Beuvillers.
Lorsque, se dirigeant vers Orbec, le train s’éloigne de l’endroit où il s’arrête à Glos, nous laissons à notre gauche une ancienne construction en bois d’une certaine importance, qui s’élève à l’angle d’un chemin, et dont le premier étage est bâti en encorbellement. C’est une construction du XVe siècle, qui a dû appartenir à quelque communauté religieuse, peut-être à une communauté d’Ursulines, dont le nom est resté à une propriété que nous avons signalée déjà en venant de Beuvillers.
Puis la voie longe à droite un côteau, tantôt aride, tantôt planté de jeunes et vigoureux pommiers, au sommet duquel s’étendent, formant un plateau très-élevé, les Bruyères de Glos, bien connues des botanistes, et où croissent des plantes rares, dont un Lexovien, M. Durand-Duquesnay, a dressé un catalogue raisonné, inséré dans l’unique Bulletin des travaux de la Société d’Emulation de Lisieux, publié en 1846.
Le train s’engage au milieu d’un véritable verger, planté de nombreux et verts pommiers, au milieu desquels, à mi-côte, à droite, s’élève une maison en pierres, qu’on dit provenir des ruines d’un ancien manoir que la tradition désigne sous le nom de Château de Coq. Ce château, dont on voyait encore quelques vestiges des murs de fondation, il y a une vingtaine d’années, aurait, toujours d’après la tradition restée dans le pays, été détruit par les
Anglais, après la bataille de Formigny (15 avril 1450), qui les força d’abandonner la Normandie.

Origine des noms de quelques rues de Lisieux, et particularités sur quelques-unes, Notices sur les armoiries et sur les anciens usages de cette ville.- Lisieux – DINGREMONT, A.-J.-L
Dans le XVIe siècle, la rivière d’Orbec était aussi en partie navigable, car, de 1513 à 1530, lorsque le corps municipal fit réparer ou paver à neuf plusieurs rues de cette ville, le pavé venait de Glos, et était transporté jusqu’au Pont-Bouillon sur des bateaux.

1540 Recherche Des Nobles De L’election De Lisieux.
87.- Silvin de Fatouville, Sr de la Quaize, a dit estre procréé de noblesse ancienne, et que son bisayeul était Robert de Fatouville, vivant en 1454, et possesseur du fief du Bosc de la Rue, assis à Aucainville (Auquainville), suivant un aveu à lui baillé par Guillaume de salles, l’un des hommes du dit fieu. Mais, parce qu’il n’a suffisamment fourni, ni de sa descente, ni même de sa noblesse par autre titres, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
Glos-sur-Lisieux
101.- Jean, Martin et Jacques, dits de Franqueville, ont dit être procréés ‘d’ancienne noblesse, selon la généalogie par eux baillée, pour laquelle justifier, ils ont produit plusieurs lettres et écritures, par la 1ère desquelles, du 21 avril 1447, Mre Raoul de Franqueville, cher, qu’ils ont dit être leur prédécesseur, traite le mariage de Jeanne, sa fille, avec Thomas d’Asnières, écer . Le procureur du Roi, après avoir tout veu, a requis vérification être faite seulement de leur descente, et à leur refus, qu’ils soient assis. V. le n° 43.
103.- Guillaume de Bonnechose, sr de Pontolain, p. 43 pour justification de sa généalogie, s’est aidé d’une sentence des commissaires des francs-fiefs de l’an 1471, qui déclare quitte et absous du payement et cotisation des dits francs-fiefs Jean et Jean de Bonnechose, frères, desquels il a dit fournir sa descente.

Histoire de l’ancien Evêché – Comté de Lisieux – H. DE FORMEVILLE.
No 1 fo 149
1284. Février . Charte en latin, de Philippe, Roi de France, mentionnant qu’il bailla à Mg. Guy, évêque de Lisieux, plusieurs terres et rentes assises es paroisses de Glos, Cordebugle, Courtonnel, Marolles, Fontenelle et Saint-Jean-de- Livet, par six vingt-six livres 10 sols 7 d . tournois, etc., et des redevances .
N° 6 – f°152
1322. Juin . Charte en latin et français de Charles, Roi de France, faisant mention comme le Roi Louis ratifia et approuva certaine vendition faite par Robert d’Artois, comte de Beaumont, de 119 liv . 7 d. de rente, que Mg de Lisieux lui faisait pour la Baronie de Glos.
N° 7- f° 153
1454. 30 Novembre. – Lettre devant Le Masuyer, comme Guillaume de Trousseauville fieffa de Mg. De Lisieux, une pièce de terre en pré assise à Glos, par 40 sols de rente.
N° 8 – f° 154
1454. 25 MARS . Id. Jean Moisy et sa femme fieffèrent de Jean de Bray plusieurs
pièces de terre à Glos par 30 sols de rentes avec autres rentes foncières, etc, ..
N° 9 – f°155
1457. 14 JUIN . Id. Mg’ de Lisieux bailla à fieffe et à rente à Jean de Bray des
héritages assis à Glos, qui furent Bertauld Guillemin qui par lontemps avaient été en main de Seigneurie par 38 sols de rente dont le dit Debray bailla 30 sols en assiette sur le dit Moisy et sa femme.
N° 10 – f° 156
1458. 10 OCTOBRE . Id. Robin Le Monnier avait acquis en la Baronie de Glos une va
vassorerie de Messire Adam Mahiel, nommée la vavassorerie Jaquet du Glos, laquelle
le dit Le Monnier bailla depuis à Mg’ de Lisieux par échange à l’encontre de 60 sols
de rente qu’il faisait à mon dit seigneur et une pièce de terre.
N° 12 – f°157
1322. – Id. Jean de la Quesneys vendit à Mgr. Guy de Harcourt, éveque de Lisieux, 2 sols 6d. une géline, 2 capons, 2d. et 30 ô (œufs) de rente que lui faisait Guillaume de Maure et ses parsonniers par 48 sols de rente sur des terres sises à Saint-Servin de Glos.
N° 16 – f°158
1315. Mars . Lettre en latin mentionnant que Guillaume Bence et Jeanne sa femme vendirent à Mg’ de Lisieux, 5 sols de rente que leur faisait Guillaume de Conlandoy.
N° 17 – f° 159
1315. Mars. – Lettre en latin devant l’official de Lisieux mentionnant que Jeanne femme de Guillaume Bence de Glos, autorisée par son dit mari, ratifia la dite vendition.
N° 3 – f° 160
1406. 19 Avril . – Id . Colin de Bailli et Massot de Bray de Glos prirent à fieffe de Mg. d’Estouteville 5 vergées de terre par 30 sols et une geline .
N° 4 – f° 162
1407. 6 Août. – Lettre. Guillaume Ango, de glos, veudit à Mgr. D’Estouteville 10 sols de rente sur tous ses biens, meubles et héritages.
N° 5 – f° 162
1383. 26 Janvier. Id. Jaquet Bardouil, de Glos, fieffa de Jean de Gouvis, écuyer, des héritages qu’il avait acquis de Amaury de Gouvis de l’aînesse Pierre le Sarrasin
par 12 sols de rente.
N° 6 – f° 162
1307. Vidisse d’une lettre en latin mentionnant que Guillaume de Humet, chevalier, seigneur de Glos, donna aux Moines de Launoy 100 sols de rente à prendre sur le moulin de St – Martin du val d’Orbec, le jour de sa mort.
N° 7 – f°163
1381. 19 Février. – Id. Huet Osmont prit à rente sa vie durante de Jaquet le jeune et de Perotte sa femme, à cause d’elle, une pièce de terre assise à glos par 12 sols de rente.
N°9 – f° 153
1385. 21 Novembre . Id . Jéen et Robert de Villers, de Glos, prirent « rente de Messire Jean de Gouvis, deux pièces de terre assises à Glos par 24 sols de rente . »
N° 10 – f° 164
1399. 20 Novembre . Id. Jean de Gouvis, Ecuyer, vendit à Jacques du Rey (Prey) de Glos, 24 sols de rente que lui faisait Jean et Robert de Villers, moyennant 12 livres
tournois .
N° 11 – f°164
1401. 11 Août – Id. Jacques du Prey de Glos vend à Guillaume de Gouvis, Escuyer, 23 sols de rente qu’il avait naguère acquis de Jean de Gouvis, pour 12 livres tournois.
N° 6 – f° 162
1307. Vidisse d’une lettre en latin mentionnant que Guillaume de Humet, chevalier, seigneur de Glos, donna aux Moines de Launoy 100 sols de rente à prendre sur le moulin de St – Martin du val d’Orbec, le jour de sa mort.

3 – Archives S.H.L

Achat du 11- 02-2003. Lot n° 82.
– GLOS :
1) Premier dossier de la famille Deshayes, sieur d’Apremont, 1701-1838, 6 pièces parchemins et 9 pièces papier (rente, vente de terre, procuration, etc.) ;
2) Second dossier de la famille Deshayes, seigneur de Collandon, 7 pièces papier (travaux, droit de passage, location de ferme, vente de maison, déclaration et état des biens immeubles de la succession de Claude Deshayes.

Carnets de Charles Vasseur : « Analyses et Transriptions … » « transcriptions.doc »
Hb – ARCHIVES DE LA BARONNIE D’ORBEC
p.126 -1 mai 1557
Echange entre Jehan MOREL boulanger dans la paroisse de Glos et noble homme Me Jehan de FRANQUEVILLE licencié en loys sieur de COULANDON
de 5 pièces de terre assises en la paroisse de Mesnil-Guillaume contre une rente de 7 livres tournois et 1 chapon ( passé dans l’Hostel de la Sallamande à Lisieux)
p.131 – 12 juillet 1575
Quittance donnée par nobles hommes Pierre de FRANCQUEVILLE et
Nicollas de FRANCQUEVILLE, frères, sieurs de FIEZMONT et de LA VALLEE, faisant fortz de noble homme Jehan de FRANCQUEVILLE sieur de COLLANDON leur frère, à Pierre LECHIEN de COURTONNE-LA-MEURDRAC pour 8O livres tournois à eux dues par Jehan LE CHIEN de son vivant curé de GLOS et son frère pour solde de tout compte.
HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du BREUIL-SUR-DIVES et la famille de FRANCQUEVILLE
p.8 – 21 juin 1453
Constitution d’une rente faite par Guérodin de FRANCQUEVILLE, escuyer, seigneur de TROUVILLE-SUR-LA-MER, au profit de Messire Guillaume LEQUIERRE, prêtre curé de SAINT-MARTIN-DU-VAL-D’ORBEC.
Passé en la paroisse de GLOS en l’Ostel et Manoir de CALLENDON
en présence de Damoiselle d’HEUDREVILLE, femme de Guille FOUQUET et Jehanne
DEGUERPIE de feu Jehan Marie de la GOULLAFRIERE
p.22 – 9 octobre 1590
Acte passé devant Nicollas BOURDON et Jehan HAIN (?) tabellions royaux à LISIEUX
tous demeurant en la paroisse de GLOS, déclarent et promettent de rendre et payer dans la quinzaine à
– Noble Homme Jacques MAUDUICT sieur de la ROZIERE, marchand bourgeois demeurant en la paroisse de SAINT-JACQUES-DE-LISIEUX la somme de 200 écus sols, prêt consenti par le sieur de la ROZIERE, pour ressortir le sieur de la VALLEE de la captivité en laquelle il est détenu. (si besoin voir transcriptions.doc)
p. 53 – 2 décembre 1653
Devant les notaires de LISIEUX, comparaissent :
-Claude de FRANCQUEVILLE, escuyer, sieur de la VALLEE et Damoiselle Jacqueline de BONNEVILLE, son épouse,
– Jacques et Jean de FRANCQUEVILLE, frères, escuyers, leurs enfants, demeurant en la paroisse de GLOS, d’une part (si besoin voir transcriptions.doc)
p. 75 – 13 mai 1714
Fieffe faite par divers à François DESHAYES escuyer, sieur d’APREMONT, et Alexandre DESHAYES escuyer, son fils, demeurant en la paroisse de GLOS, de deux pièces de terre situées à GLOS, proches de la rivière, tenues de la seigneurie de CALLANDON.
p. 81 – 7 décembre 1733
Fieffe faite à Jacques LEDENTU, charron demeurant en la paroisse et campagne de SAINT-JACQUES-DE-LISIEUX, par Messire Claude de FRANCQUEVILLE, escuyer, demeurant à CAEN, rue et paroisse SAINT JEAN, d’un pré situé à GLOS lui appartenant comme héritier en partie de défunts Claude et Jean-Baptiste de FRANCQUEVILLE, ses frères, à leur décès chanoines et hauts doyens de LISIEUX.
Etant ladite pièce en la mouvance de Monseigneur l’Evêque de LISIEUX, par foy hommage et autres droits seigneuriaux.
Liste de notaires : GLOS 1713 23 avril – Picquot notaire à Glos

Carnets de Charles VASSEUR : Doyenné de Moyaux « Doy. de Moyax.Doc »
14 – GLOS – GLOZ – Ecclésia de Glocio
Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux –92 feux.
Sous l’invocation de Saint Sylvain
Patronage; XIV e Heredes Domini Hug.de Quercu
XVIe Episcopus
XVIIIe l’Evêque
Curés:
Droullin 1764
Neuville 1774
Neuville 1783/1787

Insinuations

Description de l’église (avril à juin 1853)
Cette église est sous l’invocation de St Laurent, doyenné de Moyaux, archidiaconé du Lieuvin. La cure à la nomination de l’évêque valait 600 livres. Le curé avait le droit de dire la messe botté, éperonné et armé au maître-autel de la cathédrale, sur un coin duquel il déposait son faucon.

Description de la cloche de Glos
L’an 1842 j’ai été bénite par Messire Jean Jacques Farolet, doyen de Saint Pierre de Lisieux et nommée Sylvain, Pierre, Pauline par Messire Jean Pierre Hamel, notaire à Glos et Dame Pauline, Caroline Nathalie Christin, veuve de Messire Jacques Modeste Bourget, Messire Thomas Trouplin, curé
F.Collard et Robert Fondeurs à Falaise

Une deuxième description de l’église

Glos possédait autrefois un château-fort dont il ne reste actuellement rien Cependant on en connaît l’emplacement.
En outre plusieurs vieux manoirs se trouvent sur le territoire de cette commune.

Manoir de Collandon: situé sur le bord d’une petite rivière dans la vallée de Villers.
Le corps du logis principal a deux ailes en avant-corps. L’ensemble paraît dater du règne de Louis XIV. Peut-être le centre serait-il plus ancien mais il ne peut être antérieur à Louis XIII. Ce centre est construit en chaînes de pierre et cailloutis. Les ailes sont avec les angles en pierre à refends, le centre couvert d’un crépi. Les toits portent encore des débris d’épis vernissés.
Ce fief appartenait à la famille de Franqueville qui l’avait acquis de Guillaume Fouquet en 1447. La branche de Collendon s’étant éteinte au commencement du XVIIIe Monsieur d’Erneville, qui en avait hérité, le vendit le 24 août 1711 à Monsieur Deshayes, écuyer, seigneur d’Apremont qui y réunit quelques pièces de terres.(Voir généalogie des Franqueville)
Le colombier est circulaire, bâti en moellons, le toit couronné du débris d’un épi. Ainsi qu’un bâtiment d’exploitation il est de la même époque que le corps principal Louis XIV. Les autres bâtiments ruraux sont en bois et sans aucun caractère.

Manoir La Vallée: Ce manoir appartint à une branche de la Famille de Franqueville.

Manoir de Franqueville Situé à peu de distance de l’église, est une maison en bois du 16e siècle avec briques inclinées entre les colombages. L’intérieur est remarquable par ses pavages émaillés bien conservés. Une cheminée carrée Louis XIV. Le Colombier est construit en bauge circulaire est d’un diamètre considérable.

Il existe encore une autre maison remarquable sur le chemin de Glos à Beuvillers. Elle est construite en bois et paraît dater du 15e siècle. Les fenêtres étaient carrées, très petites et très multipliées. L’un des portes est en anse de panier, une autre en accolade. La base est en pierre et le pignon qui regarde la route est percé d’une porte à arc surbaissé. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont garnies de sortes d’armatures anciennes en fer, carrées.
A l ‘intérieur est une vaste cheminée du temps et deux battants de porte à panneaux plissés. L’escalier est contenu dans une tourelle carrée adossée au derrière de l’édifice. Cette maison a en croire l’opinion populaire fut autrefois un monastère ; mais rien ne peut motiver ce sentiment que sa grandeur et peut-être une croix en fer qui la surmontait il y a peu d’années
Cette maison appartient à Mme Vve Bourget.

Manoir de la Brairie.
Deuxième moitié du XVe siècle,. Son nom lui vient de la famille de Bray dont le plus ancien seigneur connu, Massot de Bray, est cité en 1406. Le manoir est constitué d’un assemblage de deux constructions. Le premier logis présente, sur l’élévation principale, une grande lucarne caractéristique en encorbellement à chevron de rive festonné, et une succession d’allèges en croix de Saint-André. Le deuxième logis est construit sur cave. La façade principale ne compte pas moins de seize fenêtre à petits carreaux donnant beaucoup de charme à l’étage. Sur l’autre façade une tourelle carrée renferme l’escalier à vis. A l’intérieur, belles cheminées monumentales caractéristiques des grands logis gothiques.

A l’extrémité méridionale du cimetière de Glos était avant la Révolution une chapelle dédiée à St Laurent. Elle a été remplacée par une auberge. On y disait la messe le jour de la fête du saint.

La ferme de Franqueville, voisine de l’église de Glos-sur-Lisieux paraît dater du XVIe. La maison est construite en bois à un seul étage en encorbellement. L’intervalle des colombages est garni de tuiles formant des losanges. Une salle au rez-de-chaussée contient quelques fragments de pavages émaillés. Une chambre au premier étage possède encore un pavage complet d’une assez belle conservation. Elle 17 pieds métriques environ en carré. Les rosaces formées chacune par 4 carreaux alternent vertes et à fond rouge avec des dessins blancs.

La ferme des Monts au village de Grès est un joli type de maison rurale du règne de Louis XIV. Deux portes qui occupent les deux extrémités de la façade ont conservé leurs panneaux à bossage et la partie supérieure est chargée d’un chiffre avec la date 1691. Ce chiffre varie sur chaque porte. Sur l’un il y a peut-être un H et L enlacés ce qui formerait les initiales de l’un des membres de la famille de Longval, qui possédait jadis cette terre, l’autre chiffre est formé d’un M et d’un G, toujours avec la même date 1691.
Le toit est brisé à la Mansard avec lucarnes, les fenêtres étaient cruciformes quoique en bois, deux ont encore conservé cette disposition. L’intérieur n’a rien de remarquable.

En 1066 un seigneur de Glos prit part à la conquête de l’Angleterre.

En 1220 Robert de Glos, fils de Philippe, donne à St Thomas et aux Pauvres de la Maison-Dieu de Lisieux plusieurs redevances qui lui étaient dues à Glos et il jure sur les Saints Evangiles de maintenir cette donation qui est revêtue de son sceau en cire rouge et attestée par Henry de Livet, chevalier, Guillaume de Wigo, Guillaume de Mairolles, prêtre, Richard de Bonhomme, Olivier de Courey et son fils, Guillebert, prêtre, fils de Messire Réginald.
Est-ce bien de Glos sur Lisieux qu’était seigneur François, baron de Rupière, seigneur de Survie, la Cressonnière, Glos et Friardel en tierce partie, à cause de Louise le Sec, son épouse, seule fille et héritière de Thomas le Sec et de Philippe de Cintray ?
Dans un aveu fait à la baronnie d’Orbec le 27 juillet 1605 Louise le Sec prend les titres de Damoyselle Dame de la Cressonnière, Glos, Surville, la Pilette et Friardel, veuve de feu François de Rupière, vivant escuyer seigneur de Survie et de la Pillette.
Des huit enfants de François de Rupière et de Louise le Sec, le deuxième Gabriel fut seigneur de Glos . La généalogie ne donne pas sa descendance. Les recherches de la noblesse ne viennent pas tirer d’embarras.

En 1666 Jacques de Louis, seigneur de la Bunellière, ancien noble, fut trouvé par la Recherche à Glos sous Lisieux.

Montfaut trouva en 1463 Pierre Bertout dont il ne voulut point admettre les preuves.
Sergenterie de Moyaux. Pierre Bertout, Glos sur Lisieux. Labbey de la Roque, Pierre É.

En 1540, outre les trois de Franqueville Jean, Martin et Jacques, les élus de Lisieux trouvèrent encore vivant noblement à Glos, Henry et Phillibert de Saint Florentin, frères puînés du seigneur du Mesnil-Guillaume.

Guillaume de Bonnechose, seigneur de Pontolain et François le Febvre.

En 1666 trois nouveaux membres de la famille de Franqueville se retrouvent à Glos : Adrien de Franqueville, seigneur du Cable, Jacques, seigneur du lieu et Jean,seigneur de la Vallée, puis divers membres de leur famille par alliance : Suzanne de Calf, Jacqueline le Hure, veuve de Pierre de Calf, et Charles de Calf.

Vente le 11 avril 1868 par Monsieur Alexandre Marie Emmanuel Gaudin de Saint Rémy et Madame Gabrielle Louise de Révilliase, son épouse, demeurant à la Chapelle Saint Rémy Sarthe, par Louise Françoise de Révilliase demeurant à Trelly (Manche) veuve de Henry Louis Ferdinand comte de Bérenger, par M. René François, comte de Révilliase demeurant à Caen et Jean Pospert, vicomte de Révilliase demeurant à Fontenay le Painel, ayant résidé à Reux à Madame Veuve Duval demeurant à Orbec pour un herbage de 16 hectares et pour le reste du domaine à David, avoué à Lisieux, la terre de Collandon, située à Glos ayant appartenu premièrement à Mme Victorine Charlotte Amédée Salbigothon de Margeot demeurant à Saint Germain la Campagne, veuve de Monsieur Louis Maurice de Margeot, chevalier de Saint Louis et la Légion d’Honneur et deuxièmement à Madame Marie Charlotte Deshays d’Apremont, veuve de Monsieur François de Margeot, décédée à Lisieux (purge légale Lexovien du 9 mai 1868)

C’est Glos sur Risle et non Glos sur Lisieux qui appartenait à la Famille de Rupière (Leprévost)

IMPRIMES :
I J 7 : Sentence rendue, le 22 juillet 1767, au bailliage d’Orbec, condamnant J.F.L. Legrip notaire à Hermival et Dubois notaire à Glos à 3 livres d’amende pour chacune des contraventions par eux commises en passant des contrats hors la limite de leur territoire et condamnation des contractants ; (ex n° 74)
III J 13 : Mémoire justificatif de l’accusation de calomnie intentée par Me Labbey, notaire à Glos à Mme Daufresne et Barbel, notaires à Lisieux. 1818.
Jour 20 : « Le Normand »
N° 48 du 27-11-1835 : affaire Fieschi, suppression des ‘’pentoirs’’ à Lisieux, départ de M. Pichon, maire de Glos, Cour d’assises (Montviette, Courtonne la Ville, St Martin de la Lieue, Lisieux…)

FONDS STURLER PHOTOS.
BOITE 35 A – Blanchisserie Thomas oct 65 – bâtiment usine Glos 2 pell.
BOITE 51 – 51 A – Ateliers de Glos février 1975.

Fonds Cailliau 3F.
3F 76 1784-1803 – Glos, les Bruyères : cession de parcelles, bail d’un moulin à blé.
3F 137 1749-1777 – Villers, Glos : succession.
3F-139 – Contrats De Mariage –
BERTRE Pierre Victor de St.Germain Lx et SAUDBREUIL Charlotte Jul St.Silvin Glos 29/4/1777
1598 8 février – Contrat de mariage de noble homme Jacques Loys, fils de Charles, sieur de la Grandière et de la Bunellière et de Madeleine De Nollart et Catherine Ducalf, fille de Guillaume, sieur de Manneville et de Philippe Lefebure de St Sylvain de Glos.

Fonds Caillau Sous-Série 2F.
2F A 38-60 1746-1828
– Meulles, Firfol, Notre-Dame-de-Villers, Brévedent, Fontaine-la-Louvet, Glos : acquisition, contrat de mariage, rentes viagères, comptes personnels, revenus, marchés, accords, factures, procès, lettres, autorisation, contributions.
2F A 89-106 1767-1825
– Lisieux, Glos, Hausey (le), Mancellerie (la), Rocques : lettres personnelles, comptes, achat drap toile, vente de bois, entretien maison, travaux, nourriture, service de garde, livre d’achat et de dépenses, exploitation de bois.

Fonds Cartes Et Plans.
303 – Lisieux, Glos, Hermival (GU de) – 1970 – Wiener – 1/10.000 3 exemp.

Revues – Brochures – Livres:
Br 069 Sa Grandeur Monseigneur LEMONNIER à Glos. 25 juillet 1920 DEVILLE Etienne.
BR 414 Manoir de la Quaize à Glos, et Villers BADIN Michel.
167 – ZAC « Les-hauts-de-Glos » – FLOTTE David, MENAGER Loic, VIPARD Laure.

FONDS COTTIN 2019>
14 – DIVERS – Boîte archives – photos de la Brainé à Glos.
42 – Boite Archives LIVRETS DIVERS.
Souvenir de la bénédiction de deux cloches,à Glos, livret d’Etienne DEVILLE -1935.
43 – Boite archives ÉTUDES DE F.COTTIN
Glos – manoir de la Prairie.

Sommaire des Carnets d’Alexandre MOISY.
– EPITOME – XI – NORMANDIE
Les Bruyères de GLOS.
– ARCHEOLOGIE – 6 –
L’Aqueduc de Glos –

Inventaire Cooperative De Reconstruction De Lisieux.
CARTON 28: Degrave route d’Orbec transfert à Glos. – Ilot 50 C Degrave à Glos route d’Orbec chemise 1/2/3/4 à 7.
CARTON 31: Hamon IRP 15 – sinistré à Glos sous Lisieux.
CARTON n°42 – Lelièvre Glos.

Fonds Etienne Deville :
– Carton n°11. C11/12 Fiches manuscrites sur: Glos.
– Carton n° 06. C6/10 Note sur le gisement de Glos par M.E. Goubert suivie de la description des fossile du coral-rag de Glos par le Dr K.Zittel et Em. Goubert.
– Carton n°1. Bénédiction de cloches à Glos 25 juillet 1920
– 1480, 12 juin – Courtonne-la-Meurdrac
Robert Gouscelin, de la paroisse de Glos, vend à Jehan Le Boctey, écuyer, 10 sols tournois de rente à prendre sur Colin Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec.. = Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

FONDS LECOURT Abbé Célestin – NE 18
CHEMISE : 02 – Histoire de GLOS.

Inventaire des enveloppes. Enveloppe n° 14

Promenades À Travers Les Communes Rurales Des Environs De Lisieux.
3ème série : Glos.

FONDS Arthème PANNIER :
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Glos. Voir également « Carton 2 ».
NE 12.2 – 2e carton « Communes ». Glos.

Fonds Sturler.
BOITE 35 – 35 A – Bâtiment usine Glos 2 pellicules.
BOITE 45 – 45 N – Ets Wonder usine de Glos octobre et novembre 1969 – Extérieur 4 pellicules.
BOITE 51 – 51 A – Ateliers de Glos février 1975 – Reportage- 1 bande pellicules 24/36
51 F – Ateliers de Glos avril 75.
BOITE 52 – 52 F – Ateliers de Glos janvier février 76
BOITE 53 – 53 F – Ateliers de Glos février 77 – Reportages nouveaux bâtiments extérieur
Machines 1 bande 24/36
53 I – Ateliers de Glos mars 77 – Nouveaux bâtiments 4 pellicules 1 pellicule intérieur. Machines 1 pellicule

Fonds Claude Lemaitre – 2017
– 107 Cours D’eau Et Aqueducs Pochette 34X48cm
– Cour et débits rivière d’Orbec, photocopies en A31889
Partage de l’eau de la rivière d’Orbec : contestation de la Commission administrative des Hospices de Lisieux au Préfet du Calvados
Aqueduc romain de Glos, tracé avec positionnement des sources des Rouges Fontaines et du Gavaudon description de 1916
Travaux de défense contre les inondations de la Touques, plans, avant-projet et détails vannage projeté, jeu de photocopies en A31903
Orbiquet (l’), divers plans en A3
– 108 Aqueducs Glos – Centre Ville – Pochette 34X48cm
– Plans / rocade sud – Coupes, tracé, détails, Zone des captages, plan.1948, Tracé à l’arrivée sur Lisieux, plans, photos et agrandissements en A3

Archives NEDELEC Communes.
com.28.1 Glos Extr.des registres de catholicité de Villers/Glos (1636-1793) et des registres de délibérations du Conseil Municipal (1793-1824)
com.28.2 Glos Manoir de la Brairie
com.28.3 Glos Manoir de Bray
com.28.4 Glos Le Fief de Bray
com.28.5 Glos Château de Colandon
com.28.6 Glos Le Clos des Iris
com.28.7 Glos Presbytère
com.28.8 Glos Manoir de la Motte
com.28.9 Glos Manoir des Sables
com.28.10 Glos Manoir du Douet du Coq
com.28.11 Glos Manoir de la Vallée
com.28.12 Glos Château de Villers/Glos
com.28.13. 1 Glos Manoir de la Quaize
com.28.13. 2 Glos Famille Costard
com.28.14 Glos Quatre manoirs de Glos (Bray, Brairie, Colandon, Quaize)
com.28.15 Glos Jacquelin, architecte
com.28.16 Glos Les propriétaires du Coudray à Prêtreville
com.28.17 Glos Références à Glos dans » Le Pays d’Auge » (1951-2000)
com.28.18 Glos Vie de la commune 1996-2007
com.29.1 Glos Curés de Glos au XVIIIè s.
com.29.2 Glos Eglises + comparaison avec St Jean de Livet, Prieuré de Montargis, La Pommeraye, St Martin de la Lieue
com.29.3 Glos Trois monographies : Glos, Villers/Glos et manoir de la Motte
com.29.4 Glos Histoire de Glos par l’abbé Lecourt
com.29.5 Glos Notes historiques
com.29.6 Glos Extr. de la Statistique monumentale d’A. de Caumont
com.29.7 Glos Matrice de la notice du 11/05/2009
com.29.8 Glos La Manoirie au Faulq, le Buisson à Fauguernon, La Cour de Moyaux.

Cartulaire ShL:
– 1508, 16 février – Lisieux
Noble homme Davy Boctey, escuier, sieur de la Blanche Porte, bourgeois de Lisieux, reconnaît avoir reçu de Mérigon et Jehan Delannoy, de Glos, la somme de 12 livres 10 sols, pour le racquit et franchissement d’une rente annuelle de 25 sols tournois.= Tabell. Lisieux.- Analyse Et. Deville
– 1509, 11 juin – Mesnil-Guillaume
Guillaume de Saint-Florentin, écuyer, sieur de Coq, vend à Jehan Le Valloys l’aîné, écuyer, sieur de Mesnil-Guillaume, la terre et seigneurie du fieu de Coq à lui appartenant, tant en terres, bois, plant, pâtures, près, hommes, rentes, revenus, libertés et droitures appartenant aud. fieu sans en rien retenir situé en la paroisse de Glos et Mesnil-Guillaume. Ledit sieur Florentin avait acquit ce fief de noble homme Richard de la Rivière, écuyer,
sieur de Brucourt. La vente est faite moyennant la somme de 300 livres tournois.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville – I – 79
– 1527, 17 juillet – Glos
Jehan Le Valloys, écuyer, sieur de Putôt, demeurant à Lisieux, vend à vénérable et discrète personne, Me Etienne de Gonellon, curé de Glos, une pièce de terre à Glos, près la rivière et le chemin tendant de Lisieux à Orbec, contenant demie acre moyennant 20 livres 5 sols tournois.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
-1543 – Lisieux Taille de 1543
Richard Glos, estanier, 20 s.
Analyse Et. Deville. = Arch. SHL. 9 FB. Fonds Et. DEVILLE. Notes et Documents, 2.- Lisieux, 23
– 1562, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux p. 79.
94.- Robecler de Barville, escuyer, seigneur du fief de la Quieze ( Probablement à Villers-sur-Glos.,), autrement nommé le petit Blangy. XXIIII l.
= P.-F. LEBEURIER, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux en 1562 avec une Introduction sur l’histoire et l’organisation du ban et de l’arrière-ban, Evreux-Rouen, Huet-Lebrument, 1861, In-12, 167 p.
– 1565, jeudi 26 juillet – Lisieux
Retrait par le Chapitre de la Cathédrale de Lisieux, de la Baronnie de Glos, terre et seigneurie de Coutonne et Montgoubert, acquises par Me Jacques Olivier, licencié ès droits, le 15 septembre 1563 moyennant 13.000 livres suivant l’édit du Roi.
Le même jour, retrait de la terre et seigneurie de Putôt, acquise par noble homme Guy de Bricqueville, capitaine de Saint-Lô.
Le même jour, retrait d’une maison, sise paroisse Saint-Germain, dépendant du prieuré de Sainte Barbe, biens de l’église de Lisieux, vendus suivant l’édit du Roi, maison acquise par Olivier Carrey, représenté par Jehan Duprey, licencié en médecine.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
– 1571, lundi 29 janvier – Glos
Noble homme Jehan de Franqueville, seigneur de Collandon, demeurant aud. lieu, paroisse de Glos, vend à Jean Costard, marchand drappier, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques, trois pièces de terre assises en la paroisse de Glos, du nombre du domaine non fieffé de la seigneurie de Colklandon, deux en labour et une en taillis. La vente faite par 348 livres tournois.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.
1605, 11 octobre – Lisieux
Marguerite Le Valloys, vend à à Robert De Calf, demeurant à Glos, une pièce de terre aud. lieu
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 2 ff.
– 1414, 19 novembre – Saint-Martin-de-Mailloc/Glos
Girot de la Quèze, écuyer, demeurant à Glos-sur-Lisieux, avoue tenir du roi un huitième de fief à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, nommé le fief d’Auge, à cause de sa femme, Colette de Pois.
= cité par Henri de FRONDEVILLE, Le compte de Jean Le Muet pour la Saint-Michel 1444 dans Etudes lexoviennes, IV, 1936, p. 267
– 1427, 25 janvier n. s.) – Prêtreville . Paris
Rémission à Jehan de Bienfaite, chevalier, de la garnison du château de Courtonne, pour avoir frappé mortellement de son épée, dans le bois de Glos, un certain nommé Guillaume Morel, avec lequel il s’était pris de querelle en revenant de l’hôtel d’Henri de Querville, écuyer, où l’on tenait taverne… »
= AN JJ 173, p 586, fol. 290 v°. Edit.: Paul LE CACHEUX, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.; Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14.
– 1435, 26 juillet
Henri VI informe les gens des comptes à Paris, les gouverneurs généraux des finances de France et de Normandie et les baillis de Rouen, Caux, Caen et Evreux qu’il a accordé un délai d’une demie-année pour faire son dénombrement à Guillaume Crafford, chevalier, auquel il a donné les terres de Jehan de Trousseauville, chevalier, Robin de Bailleul, seigneur de Glos, estienot d’Anesy (Anisy), Olivier de Malou, Jehan de Capvale, écuyers et de leurs femmes, y compris les rentes acquises par la dame de Beuville lesquelles terres sont situées en pays « très dangereux » fréquentés par les « brigands », et qui est lui-même très occupé. Le roi se réserve la garde des mineurs et les patronages d’église.
Donné: Par le Conseil signé Piquet .
= Bibl. nat., Nouv. acq. franç. 1482, n° 130
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 80, n° 130.
– 1454, 30 novembre – Glos
Lettre devant Le Masuyer, comme Guilaume de Trousseauville fieffa de Mgr de Lisieux, une pièce de terre en pré assise à Glos par 40 sols de rente.
= Cartulaire lexovien, f° 153 – Cité par H. de FORMEVILLE .- Histoire, t. II, p. 334
– 1480, 12 juin – Courtonne-la-Meurdrac
Robert Gouscelin, de la paroisse de Glos, vend à Jehan Le Boctey, écuyer, 10 sols tournois de rente à prendre sur Colin Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec..
= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.
– 1793, 5 octobre – Vimoutiers
Missive du Comité de surveillance de Vimoutiers au Comité de Surveillance d’Argentan requérant l’arrestation de Etienne François Morin, de Glos
( A.D. Orne – L. 478340 – photocopie )

Fonds Boudard Sous-Serie 2f M – Familles
2FM184 – 1769 à 1866 – Deshayes de Colandon et d’Atremont -terres de Glos et N.-D. de Courson.

Fonds Boudard Sous-Serie 2F B.
Echevêché De Lisieux (11 Cartons) – Inventaire
2FB55 – 1771-1792, Baux, remboursement d’une caution aux meuniers de Glos, Lisieux et Rocques.
2FB76 – Baronnie de Glos.

FONDS BOUDARD – Sous-série 2F A.
2FA55 – 1807 – concerne G-J-F BOUDARD père, documents relatifs à Glos et divers comptes et dons en faveur de Marie Marguerite BOUDARD sa fille épouse BOIVIN.
2FA56 – 1807 – concernant la terre de GLOS.
2FA65 – 1791 – Impositions (33 pièces). (St Germain, St Jacques, Glos …. )
2FA97 – 1822 – Mémoire de travaux (fermes de Glos, de la Mancellerie et du Hausey.)
2FA108 – période révolutionnaire – comptes pour la maison de Glos.

Fonds Ancien 1F.
1F658 : 26 fructidor an XIII : projet de bail à Glos.
1F707 : 1779 : délit de chasse sur les bruyères de Glos, commune de Saint Jean de Livet.
1F16 – 1769-1831 – Quittances délivrées par J. Despériers, curé de Saint-Jean-de-Livet à Dubois, notaire à Glos au sujet d’une rente seigneuriale de 150 livres créée en 1748.
1F284 : 17 juin 1776 : accord entre François Lemercier seigneur de Mesnil Guillaume, Jacques Rayer officier de la milice de Caen et Charles Dubois notaire à Glos à propos du paiement de rente -sur les Bruyères de Glos; témoins Pierre Moisy et Pierre Pinel.
1F287 : 16 février 1767 : Jean Desperriers paroisse Saint Germain donne en fieffé à rente à Charles Dubois notaire à Glos une ferme sise à Saint Jean de Livet.
1F333 : 1er mars 1673 : fieffé de rente de Pierre Thomas Bényeret damoiselle Marie Amyot sa femme à Pierre Grandval de Glos.
1F287 : 16 février 1767 : Jean Desperriers paroisse Saint Germain donne en fieffé à rente à Charles Dubois notaire à Glos une ferme sise à Saint Jean de Livet.
1F334 : 8 juillet 1775 : Pierre Grandval, marchand, et Joseph Voisin représentant le sieur Jacques Rayer ont reconnu avoir cédé à Pierre Charles Dubois notaire à Glos 12 acres de terre sises aux Bruyères de Glos.
1F589 : 7 juin 1764 : Nicolas Leroux demeurant à Glos donne à ferme à Jean Bellière tuilier (St Martin de la lieue) une tuilerie sise à Glos.
1776. Archives SHL. 1F562 :1776-1835 : Famille Dubois, (ancien notaire à Glos) 39 ­pièces : quittance de fermes de rente.(St Jean de Livet)
1F32 – 1695. Vente par Jean et Thomas Fleury demeurant à Glos et Saint-Désir ­de Lisieux, à Robert et Gabriel Fleury de la paroisse de Glos, de ­trois pièces de terre assises à Glos.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

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