NOTES sur Beaumont-en-Auge
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Les armes de la commune de Beaumont-en-Auge se blasonnent ainsi:
D’Or au lion de sinople, armé et lampasssé de gueules, couronné d’argent.
Il s’agit des armes de la famille Bertran de Bricquebec, qui détenait la seigneurie de Beaumont-en-Auge au XIII° et XIV° siècles.
Arch. Départ. du Calvados:
Beaumont-en-Auge (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14055
Histoire administrative : Le complément « en-Auge » a été ajouté à une date inconnue.
BEAUMONT-EN- AUGE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. – Gr. A sel de Danestal.- Gén. et int. de Rouen; él. de Pont- l’Évêque et subd. de Honfleur.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; ch. -1. de canton (Arrêté du 1er mars 1790) III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque);
ch. – 1. de canton (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Pontl’Évêque (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 603-587 hab. (1911). Sup. 797 hect. 76 a. 10 c.
ADMon Gale. -Délibérations de la municipalité communale (1). 10 juin 1793-25 floréal an II (Reg. , 171 fol.); de la municipalité cantonale. 20 pluviôse- 2 prairial an VIII (Reg. , fol.1-58).
Reprise des actes et délibérations : 20 fructidor an VIII.
ÉTAT-CIVIL.- Baptêmes, mariages et sépultures(¹), depuis 1645. Les actes de 1645 à 1668 n’existent qu’en copie.
DIVERS. Transcription des actes intéressant le domaine d’Auge, au greffe et tabellionage de Roncheville (siège d’Honfleur). Octobre 1587-1610 , 1650 , 1657 (Reg. , 53 fol.) Droits des inspecteurs aux boucheries : déclarations et paiements pour Saint-Pierre-Azif, Glanville, Bourgeauville, Blonville et Tourgéville. 27 septembre 1731-2 mai 1733 2 cah. , 18, 24 fol.) : -7 juillet 1736-4 août 1737 (2 cah. , 36 fol. Succession de Hommet, greffier du grenier à sel de Danestal et fermier de plusieurs seigneuries : inventaire après décès. 1739-1740; divers état des acquèts, etc.) 1703-1761 (Cah.. 25 fol.et 2 p.) Diligences de Lecanteur, huissier du domaine d’Auge, pour le recouvrement des droits domaniaux dans toute la vicomté). Août 1722- février 1723; septembre 1724- juillet 1725 (3 cah. , 68 fol.)
(1) Voir aux Archives du Calvados les délibérations des municipalités communale et cantonale de Beaumont. 6 prairial an II- 17 pluviôse an VIII (3 reg.): – arrêtés sur pétitions (2 reg.); enregistrement des arrêtés et circulaires des autorités supérieures. 1er frimaire an VI-5 floréal an VIII (Reg.) :- correspondance active du président de l’administration. Fructidor an VI prairial an VII (Cah.); affaires diverses (3 reg. et 2 liasses). Délibérations du Comité de surveillance. 10 juin 1793-30 fructidor an II (2 reg.)
Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
BEAUMONT-EN-AUGE, de la juridiction et élection de Pont-l’Evêque, dont l’église est dédiée sous le nom de Saint-Sauveur, n’a que cent trente communians.
Il est connu par un bon marché pour le gros bétail, qui se tient le jeudi, et par un prieuré de Bénédictins aux religieux duquel appartient la nomination à la cure, depuis l’extinction de la mense prieurale faite le 5 septembre 1741.
Beaumont-en-Auge, Bellus mons in Algia, N.-D., prieuré conventuel dépendant des Bénédictins de St-Ouen, en 1060, par Robert Bertrand « le Tors » et sa femme Suzanne, Mauristes en 1663, diocèse de Lisieux, archidiaconé d’Auge, cant. et arrond. Pont-l’Evêque, Calvados; à 4 km. de la Toucques.
Arch. départ., D, 2 reg., 3 liasses. —Bibl. Rouen, ms. 139.
— BEAUNIER-BESSE, VII, 203.— CHEVALIER le donne à tort comme Aug.
— FISQUET, 366. — Gallia christ., XI, 850; instr., 316-25.
— JOANNE (1895), église des XI°, XIII° et XVI° s., qui était celle d’un prieuré de Bénédictins dont il subsiste des restes; fonts baptismaux du XV° s. et restes de grisailles du XII°.
— LECESTRE, en 1768, 9 Mauristes, 8995.
— LÉCHAUDÉD’ANTSY, dans Mém.soc. antiq. Normandie, VII (1834), 233-6.
— V. LE FORT, Beaumont et ses prieurs, dans Rev. illustrée Calvados (1913), 45-8, 55-8.
— LONGNON, II, 256 et table.
— MABILLON, Ami., IV, 599.
— PIEL, tables. — CAÏLLET, Etudes sur les textes de la collection Morin-Pons, de Lyon, concernant l’histoire de la Normandie au XIV° et au XV° siècle, dans Bull. soc. antiq. Normandie, XXIX, 281-325.
Beaumont, canton de Pont-l’Évêque.
Belli Monti (Monographie de Beaumont-en-Auge – Arch. Départ. du Calvados).
Bellus mons in Algia.
Bellus Mons, XIVè (pouillé de Lisieux, p. 50).
Baumont,v. 1310 (parv.lib.rub.Troarn. p. 15).
Beauamont, 1310 (état des chemins et sentiers de Troarn).
Bellus Mons,XIV siècle (pouillé de Lisieux, p. 50).
Beaumont-en-Auge, (Cassini)
Beaumont en Auge, ou Notre-Dame de Beaumont en Auge, en latin, Bellomons in Algia,
238. – Beaumont-en-Auge (Pont-L’Evêque, C.) :
[Abl.] Bellomonte [XIII° s.] : orig., Arch. S.-M., 14 H 797; – Pommeraye, St.-O., p. 475 et 476.
Sens évident, corroboré par le site. Nom extrêmement répandu en France.
Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – V
238. — Beaumont-en-Auge (Pont-1’Evêque, C.) :
[Abl.] Bellomonte [XII° s.] : orig., Arch. S.-M., 14 H 797; — Pommeraye, St.-O., p. 475 et 476.
Sens évident, corroboré par le site. Nom extrêmement répandu en France.
Le prieuré de Beaumont (prioratus Belli Monlis in Algia), dépendant de l’abbaye de Saint-Ouen de Rouen, avait été fondé vers 1060 par Robert Bertrand, dit le Tors, et sa femme Suzanne.
Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge, ordre de Saint-Benoît, congrégation de Saint-Maur.
Par. de Saint-Sauveur.
patr. le prieur de Beaumont,
Dioc.de Lisieux,
doy. de Caumont,
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêque – chef-lieu de sergenterie.
Le doyenné de Beaumont en l’archidiaconé d’Auge comprenait Coquainvilliers, le Torquesne, Pierrefitte, Reux, Saint-Hymer, Drubec, Clarbec, Beaumont-en-Auge ,Val- Semé, Pont-l’Evêque, La Chapelle Hinfrei, Annebault-en-Auge, Saint-Etienne la Thillaye, Saint-Arnoult-sur-Touque, Benerville, Tourgéville, Vauville, la Haule, Saint-Pierre-Azif, Bourgeauville, Branville, Glanyille, Danestal, Heuland, Saint Wast-en-Auge, Villers-sur-Mer, Auberville-sur-Mer, Beuzeval, Gonneville, Saint-Martin-de-Criqueville-en-Auge, Angerville-en-Auge, Blonville, Saint-Cloud-sur-Touque, Roncheville, Deauville.
– Les prieurés de Beaumont-en-Auge, de Royal-Pré, d’Angoville, de Saint-Hymer, de Dive, de Rouville et de Saint-Arnould faisaient aussi partie de cette circonscription.
– Le fief Notre-Dame, assis dans la paroisse de Beaumont, mouvait de la même vicomté.
– Prieurés de Notre-Dame-Royal-Pré, de l’ordre du Val-des-Choux, au doyenné de Beaumont;
Lieux-dits de BEAUMONT-en-AUGE:
Alleaumes (Les), Beau-Huet (LE), Blatterie (LA), Bois-de-Reux (LE), Carpentier (Le), Cerisier(LE), Champs-Moreau (Les), Cours-Moreau (LE), Cour-Vannier (LA), [Drumare, h. et chat. Drumara 1198 (magni rotuli, p. 53,2). Le fief de Drumare, dont le chef était assis à Beaumont mouvait de la baronnie de Roncheville.], Friche-Allais (LE), Lieu-Angoville (LE), Lieu-aux-Fèvres (LE), Lieu-Barbet (Le), Lieu-Bénard (LE), Lieu-Bouet (LE), Lieu-Bretocq (LE), Lieu-Doublet (Le), Lieu-Morel (LE), Lieu-Porée (LE), Lieu-Tholmer (Le), Marcauderies (LES), Merisier (Le), Place-de-l’Abbaye (La), quartier, Zinguets (Les).
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie :
Général BONNET de la TOUR, « L’Ecole militaire Royale de Beaumont-en-Auge », PA, 17, 8-1967
Charles BREARD, Cartulaires de Saint Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen, Lestringant, 1908; pp.
Dr Jean BUREAU, « Le Collège de Beaumont-en-Auge », PA, 4, N° 4, Avril 1954
Dr Jean BUREAU, « Un artiste méconnu, le Colonel Langlois, peintre de batailles. 1789-1870 », Art de Basse-Normandie, n° 3, Automne 1956, pp. 20-24
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados; volume IV de réédition Floch, pages 218 à 226.
CHAPPET Alain : Avec ceux de Lisieux et alentours dans les Armées de premier Empire; BSHL N°55, Décembre 2003 ( C.-E.-P. Laplage et colonel Langlois, le colonel et le peintre )
COTTIN Michel, « Notes sur quelques moulins du Pays d’Auge et du Lieuvin en 1796 », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 29, Décembre 1989, pp. 41-59
Michel DANDURAND, « Beaumont-en-Auge, Ancien prieuré », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 3-4
DESFRIESCHES Aurélie : Autour de Pont-l’Evêque, le manoir de Pétagny; le prieuré de Saint Hymer. BSHL n°62. Avril 2007. (Colonel Langlois).
DEVILLARD Philippe, « L’Ecole militaire de Beaumont-en-Auge », Pont-l’Evêque, n° 5, 1978, pp. 3-4 et couv.
DEVILLARD Philippe, « Les élèves de l’Ecole militaire de Beaumont(1776-1795) », Héraldique et généalogie, 1976, n° 6, pp. 326-328
DEVILLE Etienne, « Excursion du 27 août (1926) », AAN, 94, 1927, pp. 172-184 (Ouilly-le-Vicomte – Pierrefitte, Saint-Hymer – Beaumont-en-Auge – Pont-l’Evêque – Parcs-Fontaines – Le Breuil-en-Auge – Norolles, Parey, Malou, La Faye, La Pelletière, Combray – Rocques – Hermival – Ouilly-du-Houlley, Tillières, Crespin, Magneville, Lestandard, Maintenon, Carvoisin d’Achy, Marguerite de l’Isle, Jean de Longchamp, d’Oraison, Le Conte de Nonant, du Houlley, de Loynes de Mazières, Delore – Firfol, Saint-Christophe p. 183)
DONNET Guy, « Aventure et chouannerie en Pays d’Auge. La proclamation de Louis XVII à Beaumont, en floréal an III », PAR , 29, N° 12, Décembre 1979, pp. 15-22
Louis DU BOIS, Histoire de Lisieux, Lisieux, Durand, 1848, t. II, pp. 145-150
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1283.
Henri FISQUET, La France pontificale (Gallia Christiana). Histoire chronologique et biographique des Archevêques et Evêques de tous les diocèses France, Depuis l’établissement du Christianisme jusqu’à nos jours. Divisée en 17 provinces ecclésiastiques. Métropole de Rouen. Bayeux et Lisieux, Paris, L. Repos, s.d., p. 366-369
domaines à Briquebec, Tonneville, Pennedepie, Saint-Philbert et Hébertot
Dr. Jean FOURNEE, « Beaumont-en-Auge, Eglise », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 4-5
FOURNEE Dr Jean, « Remarques sur le culte et l’iconographie de saint Nicolas en Normandie. A propos des statues de saint Nicolas à Beaumont-en- Auge, Saint-André-d’Hébertot et Saint-Pierre-Azif », AAN,145, 1987 (1988), pp. 97-102
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie normandes; BSHL n°61, décembre 2006. p 48.
FRIJHOFF Willhelm et JULIA Dominique, « L’alimentation des pensionnaires à la fin de l’Ancien Régime (Auch, Beaumont-en-Auge Molsheim et Toulouse) », Annales, économies, sociétés, civilisations ,1975, n° 2-3, pp. 491-504
HENRY Jacques, « Les fêtes civiques à Beaumont-en-Auge », BSHL ., N° 30,1959-1960 (1961), p. 35
HUART Suzanne d’, Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 1 à 2634) – Inventaire , Paris, Archives Nationales, 1976. In-8°, 460 p
300 AP I, 389 : Vicomté d’Auge, Pont-l’Evêque, Beaumont, Montpensier, Roncheville
A. JULIA, Les Bénédictins et l’enseignement aux XVII° et XVIII° siècles (notamment Beaumont-en-Auge) in Sous la Règle de Saint Benoît . Structures monastiques en France du moyen âge à l’époque moderne, Colloque, Paris, oct. 1980, Paris, Droz, 1982, In-8°, 573 p. (Ecole pratique des hautes études. Série V : Hautes études médiévales et modernes)
V. LE FORT, « La colline inspiratrice. Beaumont-en-Auge et les barons de Roncheville « , Revue Ill. du Calvados.
LEMETAYER-DESPLANCHES : Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.
Voir Fonds 25F 1er classeur : II B 2 : reçu d’arrérages
II C 2 b : proposition de demander pour lui le poste de Beaumont, le même s’indigne de ce qui se fait dans le pays d’Auge
LESQUIER Jean, « Les plus anciens textes de la Société Historique de Lisieux – 1208-1450 », BSHL, N° 22, 1914-1915, pp. 27-55; t. à p., Caen, Domin, 1915, In-8°, 31 p.
Orbec, Mesnil-Gonfrey, Neuville-sur-Touques, Bienfaite, Beaumont-en-Auge, Bonneville-sur-Touques, Blonville, Heullant, Vauville, Tordouet.
Georges MOURADIAN .- Répertoire numérique des archives départementales antérieures à 1790. Seine-Inférieure. Archives ecclésiastiques. Série H. Tome IV (Fascicule 2). Abbayes de Saint-Ouen-de-Rouen (14 H 927 à 14 H 1534). Introduction et index général par Alain ROQUELET, Rouen, Imprimerie administrative, 1980, in-4°, 185 p.
Beaumont-en-Auge, Bertran, Roncheville, 14 H 188, 278 bis, 758, 797-802, 1521; Manneville-sur-Risle, Roger, Robert et Henri de Brucourt: 14 H 434.- Cormeilles: 14 H 667; Honfleur: 14 H 797; Moyaux: 14 H 1519,1522; Pennedepie: 14 H 163; Saint-Cloud: 14 H 797; Saint-Etienne-la-Thillaye: 14 H 146, 802.
NORTIER Michel, Les sources de l’histoire de Normandie au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale. Le fonds des nouvelles acquisitions latines , Nogent-sur-Marne, 1959.
Signale p. 14, : 46. Coutumier de Saint-Ouen de Rouen . Fin du XIV e siècle. … F os 3-8 : série de pièces relatives à la nomination au prieuré de Beaumont-en-Auge et un autre coutumier conservé à la B.M.de Rouen, ms. 390 (A. 399).
NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles). Inventaire des rôles de fouage et d’aide. Sixième série: Rôles de fouage paroissiaux de 1518 à 1533 dans Répertoire périodique de documentation normande , N° 14; « ,Cahiers Léopold Delisle, XXXIX, 1990, pp. 1-127
Beaumont en Auge 75
PELLERIN Henri, Le Comte de Colbert-Laplace, s.l. 1961 (Ectr. PAR. )
= Bibl. SHL. PA. N° 5.011
Pierre-Jean PENAULT, « Vue de Beaumont-en-Auge », P.A, 38, 12-1988, p. 2
PENAULT Pierre-Jean « Charles LANGLOIS colonel d’Empire » (aussi connu comme peintre ) PAR 45e année N° Spéc; Juillet-Aout 1995
Chanoine André POREE, Histoire de l’abbaye du Bec, Evreux, Hérissey, 1901, 2 vol., In-8°, 664-676 p.; rééd. Bruxelles, Culture et Civilisation,1980 rééd. II, 119
PORQUIER Liliane, « Beaumont-en-Auge », résumé de mémoire de 4eme année d’E.N.I.), Annales de Normandie, X, n° 4, décembre 1960, pp. 394-395;
POUGHEOL Jacques, « Exposition des trésors d’art du Calvados et de Basse-Normandie. Eglise Saint-Nicolas de Caen, Eté 1957 », Art de Basse-Normandie, n° 6, Eté 1957, pp. 27-35
Ouilly-le-Vicomte; Barneville-la-Bertran; Fourneville; Beaumont-en-Auge; Percy-en-Auge; Saint-Pierre-de-Lisieux; Le Fournet; Orbec-en-Auge; Ouilly-le-Vicomte; Surville; Marolles; Beuvron; Thiéville; Saint Hildevert, La Vespière; Clermont-en-Auge; Honfleur; Blangy-le-Château; Saint-Vast-en-Auge; Brocottes;
SAINT PHILIPPE de NERY Soeur, Monographie de Beaumont-en-Auge, Ms.s.d., 16 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9346
SAUVAGE René-Norbert, Archives départementales du Calvados . Répertoire numérique de la série D (Université de Caen (fin), Prieuré de Sainte-Barbe-en-Auge, Collège des Jésuites de Caen, de Beaumont-en-Auge, etc. Académie des belles-lettres de Caen, Caen, Bigot, 1942. In-4°, 52 p.
Georges-Abel SIMON, « Les prieurs de Beaumont-en-Auge », BSHL, 27, 1926-1930, pp. 147-175
SIMON Georges-Abel, « Beaumont-en-Auge – Laplace, sa famille, ses origines », BSHL , N° 27, 1926-1930 (1930), pp. 208-209
SIMON Georges-Abel, « Chouannerie. Affaire de Beaumont », BSHL , N° 27,1926-1930 (1930), p. 210
J.-J. VERNIER, Répertoire numérique des archives départementales antérieures à 1790. Seine-Inférieure. Archives ecclésiastiques. Série H. Tome Ier. Abbayes: Auchy-lès-Aumale, Beaubec-la-Rosière, Bec-Hellouin, Bellozanne, Bonport, Notre-Dame-d’Eu, Fécamp, Foucarmont, Rouen, Lecerf, 1921, in-4°, ix-169 p.
Beaumont-en-Auge : 3 H 59; Roncheville 7 H 27;
D. Noireau-Sebban Beaumont-en-Auge : un village normand à travers les siècles.
Monographie de Beaumont-en-Auge – Arch. Départ. du Calvados.
Revue Le pays d’Auge:
Beaumont en Auge 1951-août-Géographie
Le Collège de Beaumont en Auge-1954-avril-Histoire
Translation des reliques de Saint Regnobert en Pays d’ Auge et les origines religieuses de Beaumont en Auge-1957-décembre-Histoire religieuse
L’ école militaire royale de Beaumont en Auge-1967-août-Histoire
La colline privilégiée: Beaumont en Auge-1971-janvier-Histoire
Beaumont-en-Auge-1971-janvier-Arch. manoirs, châteaux…
Aventure et chouannage en Pays d’Auge de la Révolution à Beaumont-en-Auge-1979-décembre-Histoire
L’Ecole Royale militaire de Beaumont. Le Collége national-1999-juillet-Août
Le Prieuré de Beaumont-1999-juillet-Août
Le Collège de Beaumont-(1731-1776)-1999-juillet-Août
La génie de LAPLACE-1999-juillet-Août
La maison natale de LAPLACE-1999-juillet-Août
Images de Beaumont-1999-juillet-Août
Deux pochades de Beaumont par J.C. Langlois-1999-juillet-Août
Les origines familiales de Pierre-Simon de LAPLACE-1999-juillet-Août
L’Année Laplace – Programme du Comité Laplace et de Relais d’Sciences à Beaumont-en-Auge-1999-juillet-Août.
Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790)
Sous-série 1B – -Auge (Calvados) : école, 1B 5518; – prieuré, 1 B 5548. – 1 B 5518 Ecoles, collèges et universités Beaumont-en-Auge (1742). – 1 B 5548 Prieuré Notre-Dame de Beaumont-en-Auge (1489, n.st.-copie).
2 – Pièces Justificatives:
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Beaumont Bellus Mons.
Le bourg de Beaumont doit son importance au prieuré de Bénédictins que le vicomte de Roncheville ( Robert Bertrand), seigneur de Briquebec, y avait fondé en 1060.
Guillaume-le-Conquérant, sa femme, leur fils aîné Robert, signèrent la charte de fondation. Ce prieuré dépendait de l’abbaye de St-Ouen de Rouen.
L’église actuelle du bourg est celle du prieuré; elle a perdu une partie de sa nef; il n’en existe plus qu’une travée; mais le transept et le choeur sont restés debout et ce sont les parties les plus importantes.
La tour est établie au centre du transept : c’est une tour romane carrée qui, comme on le voit par le petit dessin de M. Bouet (Voir la page suivante), est terminée par une pyramide en charpente, couverte d’ardoises : cette tour montre des fenêtres à plein-cintre, en grande partie murées, et dont on n’aperçoit du dehors que la partie supérieure, le reste étant masqué par la toiture actuelle, qui très certainement est plus élevée qu’elle ne l’était dans l’origine; il faut monter dans les greniers pour voir les portions cachées sous le toit. (Je donne, p. 220, d’après un dessin de M. Bouet, une des bases des colonnettes de ces ouvertures). Il n’y a plus que cette partie de l’église qui puisse être rapportée à la première construction. Tout le reste appartient à l’ère ogivale.
Le dessous de la tour a d’ailleurs été repris en sous-oeuvre. On rapporte qu’en 1612 une partie de la nef (côté droit ) et quelques parties du choeur s’écroulèrent, il fallut alors faire des reprises; mais il est difficile de préciser où elles commencent et où elles finissent. Des quatre piliers qui la supportent deux paraissent refaits au XVe. siècle; les deux autres (ceux de l’est) annoncent une époque postérieure; les voûtes du transept paraissent aussi de la fin du XVe. siècle ou du XVIe.
Le transept offre lui-même, à chacune de ses extrémités nord et sud, une fenêtre flamboyante de grande dimension; il doit pourtant conserver dans ses murs des parties du XIIIe, siècle. Les murs orientaux appartiennent en entier à cette dernière époque; on y voit deux arcades qui avaient peut-être renfermé des autels et les arcades qui communiquent aux bas-côtés du choeur.
Ce dernier, si l’on excepte les voûtes que je crois avoir été refaites au XVIe. siècle, peut-être même au commencement du XVIIe., et qui ont des clefs pendantes aux intersections des arceaux croisés, est évidemment du XIIIe. siècle : il se compose de quatre travées. Voici l’élévation d’une de ses travées : au-dessus des grandes arches qui communiquent aux bas-côtés est un triforium, dont les arcs sont bordés de moulures toriques, et, au-dessus, une fenêtre à une seule baie, ébrasée et tréflée à l’intérieur.
Les bas-côtés sont garnis de fenêtres à compartiments flamboyants.
Enfin sur le chevet droit s’ouvre une énorme fenêtre à cinq baies, qui date probablement du XVII,. siècle.
Dans le transept sud-est est un font baptismal en forme de cuve, dont les moulures annoncent le XVe. siècle et que l’on veut faire disparaître, malgré mes réclamations. On vient de rétablir, dans le transept sud, un autel dans le style du XIIIe. siècle.
J’ai remarqué des restes de grisailles du XIIIe. siècle dans une des fenêtres du clérestory.
La nef, qui a été en grande partie démolie, servait autrefois d’église paroissiale. Le choeur et les transepts étaient réservés aux moines.
Cette nef était plus basse que la travée actuelle, à en juger par quelques traces qui existaient sur le pignon du presbytère. La travée qui reste a dû être exhaussée pour répondre à la hauteur du transept; elle n’a que des voûtes en bois, et le mur occidental est moderne.
L’église de Beaumont est sous l’invocation de saint Sauveur.
NDLR:
Pierre tombale De Robert Bertran dans la nef de l’Eglise.
Gravure du sceau de:
ROBERTI BERTRANDI MILITIS SIGILLUM
(SCEAU DU SOLDAT DE ROBERT BERTRAND)
HIC JACENT
ROBERTUS BERTRAN
BARO ET VICE-COMES
DE RONCEVILLA
SUSSANA EJUS UXOR
HUJUS MONASTERI
FONDATAURES
ANNO DOMINI
MILLESSIMO SEXAGESIMO
Couché ici
ROBERT BERTRAN
BARO ET VICE-COMTE
DE RONCEVILLE
SUSAN SA FEMME
CE MONASTÈRE
LES FONDATEURS
EN L’ANNÉE DU SEIGNEUR
Mille soixantième
Prieuré.
— Les bâtiments du prieuré sont modernes; on voit seulement, à l’extérieur du transept nord, une arcature trilobée du XIIIe. siècle, que M. Bouet croit avoir fait partie de la salle capitulaire.
Quand Odon Rigault visita le prieuré de Beaumont, en 1254, il y trouva treize moines.
(Voici le passage du journal de l’archevêque, qui se rapporte à sa visite du prieuré de Beaumont : V idus Januarii visitavimus prioratum de Bello Monte. Ibi sunt XIII monachi. Aliqui sunt qui non celebrant missas suas etiam per quindecim dies, item negligentes sunt de confidendo. Injunximus priori quod ista corrigeret et super hoc diligens esset. Statuta pape Gregorii non leguntur. Injunximus ea legi secundum quod in eis continetur. Claustrum male custoditur a foraneis. Item exeunt monachi soli et sine licentia claustrum et vadunt per curiam. In- juximus priori quod hoc faceret emendari. Satis debiliter custodiunt jejunia. Aliquando utuntur carnibus. Injunximus statuta pape Gregorii super hoc observari. Injunximus priori ut ter vel quater computaret in anno particulariter. »).
Dans les temps modernes, les moines de Beaumont avaient un collège, espèce d’école militaire.
En arrivant à Beaumont par le chemin qui communique à la route impériale de Caen à Rouen, on a devant soi un corps de bâtiments qui appartient aujourd’hui à divers propriétaires.
Ces constructions qui ne remontent pas, au-delà du XVIIIe. siècle ou de la fin du XVIIe., étaient, m’a-t-on dit, occupées par les élèves de l’école militaire; les fenêtres qui s alignent au-dessus des boutiques établies au rez-de-chaussée étaient celles des dortoirs.
J’avais beaucoup entendu parler de l’école de Beaumont à mon père qui y avait fait une partie de ses études avec son frère; et ces restes, quoique sans aucune valeur artistique, avaient de l’intérêt pour moi.
Le souvenir de l’école militaire de Beaumont était encore vivant dans le pays, il y a quelques années. Il ne reste plus aujourd’hui d’hommes qui aient étudié dans ce collège qui a eu, au siècle dernier, une grande réputation en Basse-Normandie (Au nombre des élèves de l’école dirigée à Beaumont par la savante congrégation de St-Maur, on compte l’immortel La Place, auteur de la Mécanique céleste, et quelques hommes qui, moins éminents, ont acquis de la célébrité, tels sont : le marquis de Caulaincourt, duc de Vicence, le confident de Napoléon I ».; Event, général d’artillerie; le général de cavalerie d’Avenay de -Villaunay;
Le logement du prieur sert aujourd’hui de presbytère. Le vaste bâtiment jadis occupé par les moines a été démoli : il n’en reste plus de traces.
Beaumont a depuis longtemps un marché considérable chaque semaine pour la vente des bestiaux gras.
Les moines avaient fait construire près de l’église, des halles que l’on voit encore sur le bord de la rue et qui vont, dit-on, disparaître.
Ces halles, qui ont plus de 100 pieds de longueur, forment deux parties égales séparées par un passage; elles sont construites en bois et d’après le même système que celles de Dives dont nous avons figuré la charpente, page 21.
Un peu moins élevées, elles se composent comme elles d’une grande nef entre deux ailes ou bas-côtés.
Beaumont est la patrie du célèbre mathématicien La Place, sénateur de l’Empire. Un petit monument a été élevé à la mémoire de ce grand homme, sur l’emplacement de la maison où il naquit, par les soins de feu M. Follebarbe, maire de Beaumont. Ce sont deux tables de marbre incrustées dans la frise de l’édifice, surmontées des attributs de l’astronomie.
Chacune des tables contient une inscription.
Et sur l’une on lit ces vers de Chênedollé:
Sous un modeste toit, ici naquit La Place,
Lui qui sut de Newton agrandir le compas,
Et s’ouvrant un sillon dans les champs de l’espace,
Y fit encore un nouveau pas.
M. le baron de Brohon, mort il y a quelques années, maire de Brehal et membre du Conseil général de la Manche; M. le comte de Maisons, ancien député de l’Orne; M. de Cirème de Banville, chevalier de St-Louis et de Malte; M. d’Epinneville, chevalier de St-Louis, mort il y a quelques années, et une foule de fonctionnaires, d’officiers et d’hommes privés qui ont tenu honorablement leur place dans la société.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux- Piel..
– LE PRIEURÉ BE BEAUMONT-EN-AUGE
(Ordre se Saint-Benoît)) dépendant de l’abbaye de St-Ouen de Rouen
Prieurs commendataires. – P. Bouthillier – D.-F. Bouthillier de Chavigny.
– Beaumont-en-Auge (Saint-Sauveur).
230. – Le 31 décembre 1697, Me François Duchemin, pbrë, demeurant à Beaumont, pourvu de l’une des chapelles de Criqueville, fondée en l’église paroissiale dud. lieu, et » non sujette à tenir les petites escholles », prend possession dud. bénéfice.
252. – Le 3 février 1698, vu l’attestation du sr Gonard, curé de Beaumont, et du sr Leperchey, vicaire de Pierrefitte, dispense de bans pour le mariage entre Me François Isabel, avocat, fils de feu Me Jean Isabel et d’Anne Margine, de la parr, de Beaumont, d’une part, et damlle Marguerite De la Taille, fille de Me Pierre De la Taille et de Jeanne Dieusy, de la parr, de Pierrefitte.
25. – Le 5 avril 1697, Hervé Joly, fils d’Elie et de Gardine Legras, de la parr, de Beaumont, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
58. – Le 12 mars 1699, Hélie Joly, demeurant en la parr, de Beaumont-en-Auge, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Hervé Joly, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Pierre Gonard, pbre, curé de Beaumont, et par Me François Duchemin, pbre, demeurant à Cricqueville.
258. – Le 18 avril 1699, reçurent le sous-diaconat :
Hervé Jolly, acolyte de Beaumont-en-Auge.
262. – Le 4 mars 1700, vu l’attestation du sr Gonard, curé de Beaumont, et du sr Thiron, curé de Reux, dispense de bans pour le mariage entre Robert Hagueron et Renée Dasjon.
365. – Le 10 avril 1700, furent ordonnés diacres :
Me Hervé Joly, sous-diacre de la parr, de Beaumont.
41. -Le 15 mars 1701, Me Michel Audran, sous-diacre de Fécamp, est nommé sur le prieuré de Beaumont par l’Université de Paris.
175. – Le 26 mars 1701, Me Hervé Joly, diacre de Beaumont-en-Auge, est ordonné prêtre.
350. – Le 21 oct. 1701, vu l’attestation du sr Gonard, pbre, curé de Beaumont-en-Auge, dispense de bans pour le mariage entre Jean Le Remois et Judic Duvergé.
76. – Le 22 nov. 1703, Philippe Isabel, fils de Guillaume et de Marguerite Lecoq, de la parr, de Beaumont-en-Auge, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
603. – Le 18 août 1704, Robert Havron, sr de Bois-Robert, demeurant à Beaumont, et Jacques Havron, sr de Prémare, demeurant à Glanville, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Nicolas Havron, acolyte, fils dud. sr de Prémare, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
519. – Le 1er mars 1708, Me Thomas Guesney, pbrë, curé de Tardais, y demeurant, pays chartrain. étant présentement à Beaumont-en-Auge, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean Guesney, acolyte de Glanville et demeurant actuellement au séminaire de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Pierre Porée, vicaire de St-Etienne-la-Thillaye, et de Pierre Porée, chirurgien, demeurant à Beaumont.
LE PRIEURÉ BE BEAUMONT-EN-AUGE.
(Ordre se Saint-Benoît)) dépendant de l’abbaye de St-Ouen de Rouen
Prieurs commendataires. – P. Bouthillier – D.-F. Bouthillier de Chavigny
Beaumont-en-Auge (Saint-Sauveur).
Curé. – P. Gonard.
Clercs. – H. Joly – P. Isabel.
Notables. – G. Isabel – Jean Jabel – F. Isabel – R. Havron, – P. Porée, VIII. 519. – A. Letellier.
492. – Le 18 fév. 1711, Elisabeth Thillaye, vve de Martin Halley, en son vivant marchand chandelier-cirier, et François Halley, demeurant au bourg de Beaumont, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Thomas Halley, acolyte, originaire de Beaumont et demeurant actuellement au séminaire de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
355. – Le 29 mars 1709, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Augustin Lentrain, fils de Christophe et de Marie Haveron, de la parr. de Beaumont.
345. – Le 21 juillet 1712, Pierre Delaplanche, ayant épousé en secondes noces Marie Havron, vve de Christophe Lentrain, lad. Marie Havron et son fils Robert Lentrain, demeurant à Beaumont-en-Auge, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Augustin Lentrain, acolyte, autre fils de lad. Havron, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
475. – Le 13 nov. 1712, reçoivent la tonsure et les ordres mineurs des mains de Mgr de Matignon, ancien évêque de Condom :
Jean-Pierre Héliot, fils de Louis et de Françoise Rocques, de la parr. de Beaumont;
544. – Le 22 juin 1713, Me François Halley, acolyte, demeurant en la parr. de Beaumont, fils de feu Martin Halley, constitue en sa faveur 150 livres de rente, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me François Isabel, avocat, oncle maternel dud. acolyte.
380. – Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Me Eustache Joly, de la parr, de Beaumont-en-Auge.
384. – Le 21 sept. 1715, furent ordonnés sous-diacres :
Me. Jacques-Philippe Train, acolyte de Beaumont-en-Auge.
392. – Le 4 juin 1714, Me Louis Héliot, tabellion héréditaire à Beaumont, y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Pierre Héliot, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Jean Tillaut, conser du roy, élu en l’élection de Pont-l’Evêque, y demeurant, et de Me Louis Galliot, sr d’Aigremont, conser du roy, subdélégué de monseigneur l’intendant en lad. élection, demeurant à St-Etienne-la-Thillaye.
390. – Le 30 juin 1715, Me Jacques Train, avocat au bailliage et vicomte d’Auge, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jacques-Philippe Train, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
398. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés sous-diacres :
Me Eustache Joly, acolyte de la parr, de Beaumont-en-Auge.
410. – Le 16 avril 1718, furent ordonnés diacres :
Me Alexandre Sandret, sous-diacre de Beaumont-en-Auge.
475. – Le 16 fév. 1717, Elisabeth Isabel, veuve de feu Jean Sandret, sr des Rivières, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Alexandre Sandret, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me François Isabel, avocat au bailliage et vicomte d’Auge, demeurant à Beaumont, oncle maternel dud. acolyte, et par Me Jean-Guillaume Isabel, exempt général en la prévôté de Haute et Basse-Normandie, demeurant à Blangy, aussi oncle maternel du sr Alexandre Sandret. Fait à Beaumont, en présence de Me Romain Cudorge, Me Jean Thillaye; Me Thomas Halley, pbrë; Me Guillaume Thillaye, pbrë; Me Philippe Lecordier, pbrë, curé de St- Etienne-la-Thillaye; Me Pierre Porée, pbrë; Me Pierre Porée, chirurgien; Me Jean-Jacques Porée, avocat; Me Louis-Gabriel Galliot, sr d’ Aigremont, et autres témoins.
66. – Le 8 avril 1719, furent ordonnés diacres :
Me Jean Hopsore, sous-diacre de Beaumont-en-Auge.
Me Eustache Jolly, sous-diacre de St- Sauveur de Beaumont.
49T. – Le 20 juin 1721, la nomination à la cure de Beaumont appartenant au prieur commendataire du prieuré de Beaumont, Mg. Denis-François Bouthiller de Ghavigny, archevêque de Sens et prieur commendataire dud. prieuré, nomme à la cure de Beaumont, vacante par la mort de Me Pierre Gonnard, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Halley, pbrë du diocèse de Lx.
Le 26 juin 1721, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Halley la collation dud. bénéfice.
Le 30 juin 1721, le sr Halley prend possession de la cure de St- Sauveur de Beaumont, en présence de Dom Jacques Deslandes, prieur de l’abbaye de Beaumont; Dom Denis Lesueur, célérier; Me Philippe Lecordier, curé de St-Estienne-la-Thillaye; Me Alexandre Jouen, pbrë, curé de Clarbec, et plusieurs autres témoins.
391. – Le 3 mars 1718, titre clérical fait en faveur de Me Jean Hopsore, acolyte de St- Martin de Nonant, par François Thillaye, marchand, demeurant à Beaumont.
505. – Le 2 août 1717, titre clérical fait en faveur de Me Eustache Jolly, acolyte de Beaumont en-Auge, par Cardine Legras, vve De Beaumont.
551. – Le 27 août 1722, titre clérical fait en faveur de Me Ollivier Isabel, acolyte, par François Isabel, avocat, demeurant à Beaumont.
954. – Le 30 août 1725, Jean et Louis Alleaume, frères, demeurant à Beaumont, constituent 150 livres de rente en laveur de leur frère, Me Jacques Alleaume, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
LE PRIEURÉ BE BEAUMONT-EN-AUGE.
Prieur commendataire. – F.-D. Bouthillier de Chavigny.
Prieurs claustraux. – T. Lefebvre – J. Deslandes – G. Papillon.
Religieux. – D. Lesueur – P. Buriette.
Beaumont-en-Auge (Saint-Sauveur).
Curés. – P. Gonard – P. Halley.
Vicaire. – Halley.
Prêtre de la paroisse. – T. Halley.
Clercs. – E. Joly – A. Sandret – J.-P. Train – A. Lentrain – J.-P. Héliot – J. Hopsore – Jq. Alleaume – F. Halley – T. Halley.
Patron. – Le prieur commendataire de Beaumont. – D.-F. Bouthiller.
Notables. – L Heliot – Jq Train – F. Isabel – R. Cudorge.
799. – Le 24 janv. 1730, Me Guillaume Resée, pbre, bachelier formé en théologie et Me ès-arts de l’Université de Caen, demeurant à Caen, place St-Sauveur, et ayant élu domicile en la maison du sr Delaplace, cabaretier au bourg de Beau mont, requiert des religx de N.-D. de
Beaumont, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de St-Sauveur de Beaumont, vacante per la mort de Me Pierre Halley, pbre, dernier titulaire, décédé dans le présent mois. Fait en présence de Me Louis Nourry. pbfë, bachelier, formé en théologie, curé d’Annebault- en-Auge, et de Me Jacques Alleaume, diacre, demeurant aud. bourg de Beaumont.
Le 25 janv. 1730, le seigr évêque donne aud. sr Rosée, en conséquence de lad. réquisition, la collation de la cure de Beaumont.
Le 24 mai 1730, le sr Rosée prend possession dud. bénéfice, en présence de Mre Jean Pestel du Mézeray, seigr et patron de la Bigne; de Me Louis Nourry, curé d’Annebault; Louis Porée, chirurgien de Beaumont, et autres témoins de lad. parr.
1079. – Le 16 févr. 1731, la nomination au prieuré de N.-D. de Beaumont-en-Auge, membre de l’abbaye de St-Ouen de Rouen, appartenant au seigr de Roncheville, Mgr Louis d’Orléans, premier prince du sang, duc d’Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours, de Montpensier
et seigr de Roncheville, nomme aud. prieuré, vacant par la mort de Mgr Denis-François Le Bouthillier, archevêque de Sens et dernier prieur commendataire, la personne de Dom Jacques Veytard, pbrë, religx bénédictin, sous-prieur de lad. abbaye de St-Ouen, « l’un des quatre sujets présentés par les religieux » du même monastère.
Le seigneur de Roncheville devait choisir un des douze sujets présentés en trois fois par les religieux de St-Ouen. A chaque mutation, led. seigr avait la faculté de nommer un sujet qui étant trouvé de moeurs et vocation convenables, devait être admis à faire profession dans lad. abbaye de St-Ouen. Dans la présente nomination, le duc d’Orléans déclare que, pour des raisons particulières, il ne veut pas user de ses droits dans toute leur étendue et tout en faisant toutes espèces de réserves pour l’avenir, il nomme de suite led. sr Veytard, et prie le seigr archevêque de Cambray, abbé commendataire de St-Ouen de Rouen, de lui donner toutes lettres de provisions nécessaires pour la prise de possession dud. bénéfice. Donné à Paris, au Palais-Royal.
Le 1er mars 1731, led. seigr abbé de St-Ouen donne aud. sr Veytard la collation du prieuré de Beaumont-en-Auge.
Le 14 avril 1731, le sr Veytard prend possession dud. bénéfice avec toutes les cérémonies accoutumées, en présence de R. P. Dom Charles Camusat, pbfë, religieux et prieur claustral dud. lieu; Dom Denis Lesueur, relig, procureur; Dom Robert Etienne, religieux, et autres
témoins, habitant le bourg de St-Sauveur de Beaumont.
1299. – Le nov. 1732, reçurent la tonsure et les ordres mineurs des mains du seigr évêque de St-Paul-Trois-Châteaux, dans la chapelle du grand séminaire de Lx :
Jacques-Joseph-Etienne Boulard, fils de Etienne et de Marie Letellier, de la parr, de Beaumont.
410. – Le 7 mai 1737, la nomination à la cure de S4 Sauveur de Beaumont* appartenant au prieur titulaire du prieuré de N.-D. de Beaumont, Jacques Veytard, prieur dud. prieuré et prieur claustral de l’abbaye de St-Faron, faubourg de Meaux, représenté par Dom René Dumesnil, pbrë, prieur conventuel duel, lieu, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Guillaume Rosée, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Hubert, pbrë du diocèse du Mans.
Le 20 août 1737, le seigr évêque donne aud. sr Hubert la collation dud. bénéfice.
Le 21 août 1727, le sr Hubert prend possession de la cure de Beaumont, en présence de plusieurs témoins, habitants de la parr.
574. – Le 28 août 1738, Jean-Laurent Dunepveu, marchand, demeurant à Beaumont-en-Auge, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Robert Dunepveu, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
88. – Le 4 avril 1739, la nomination à la cure de St-Sauveur de Beaumont appartenant au prieur commendataire du prieuré de Beaumont, Dom Jacques Veytard, pbrë, religieux-profès de l’Ordre de St-Benoit, congrégation de St-Maur, prieur de l’abbaye de St-Faron de Meaux, y demeurant, et prieur commendataire dud. prieuré de Beaumont-en-Auge, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Hubert, pbrê, dernier titulaire, la personne de Me Simon du Raingue, pbrë du diocèse de Tours. Fait en lad. abbaye de St-Faron.
Le 17 avril 1739, le seigr évêque donne aud. sr du Raingue la collation dud. bénéfice.
Le 24 avril 1739, le sr du Raingue prend possession de la cure de Beaumont, en présence de Me Jean Dumont, pbrë, curé de Vauville; Me François Sandret, acolyte, et autres témoins de lad. parr.
279. – Le 23 août 1742, Jacques Sandret de Rivière, marchand, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Bernardin Le Monnier de la Haitrée, acolyte de la parr, de Vauville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie
par Me Jean-Pierre Sandret, sr de Valcour, licencié ès-loix, demeurant aud. Beaumont, et par le sr Marin Amaury, marchand, demeurant à Vauville.
179. – Le 19 août 1745, Adrien Leperchey, marchand, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Adrien Leperchey, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
366. – Le 8 septembre 1746, Jacques Lefèvre, marchand, demeurant au bourg de Beaumont-en-Auge, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère-en-loi, Me Jean-Louis Lentrain, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
300. – Le 4 nov. 1748, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Michel Hamby de Janvilliers, receveur des aides à Beaumont, fils de feu Jacques Hamby et de feue Marie Boulié, de la parr. de Livry, diocèse de Bayeux, d’une part, et Geneviève Quesnel, de la parr. St-Maclou, diocèse de Rouen, tous deux demeurant à Beaumont-en-Auge.
LE PRIEURÉ BE BEAUMONT-EN-AUGE.
(Ordre se Saint-Benoît – Congrégation de Saint-Maur)
Prieurs commendataires. – D.-F. Bouthillier de Chavigny – J. Veytard.
Prieurs claustraux. – G. Papillon – G. Camusat – R. Dumesnîl.
Procureur. — D. Lesueur.
Directeur du collège. – J. de Hébert de bailleul.
Religieux. – D. Lesueur – L. Lesueur – R. Etienne.
Beaumont-en-Auge (Saint-Sauveur).
Curés.- P. Halley – G. Rosée – P. Hubert – S. du Raigne.
Vicaire. – A. Lentrain.
Prêtres de la paroisse. – A. Sandret – O. Isabel.
Clercs – Jq Alleaume – J.-J.-E. Boulard – L. De Laplace – J.-L. Lentrain – A.Leperchey – R. du Nepveu – F. Sandret.
Patron. – Le prieur commendataire de Beaumont. – J. Veytard.
Notables. – L. Bretocq – J. -P. Bride – Jq-M Hamby – L. Porée – G. Quesnel – J.-B. Satis.
39. – Le 26 févr. 1753, vu l’attestation du sr Hamard, vicaire de Beaumont-en-Auge, dispense de bans pour le mariage de Jacques Mabon et de Magdeleine Isabel.
142. – Le 26 sept. 1755, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-François Colonge, maître chirurgien, fils de feu Jean-Louis Colonge, aussi maître chirurgien, et de dlle Marie Lagarrique, originaire de la parr, de St-Projet, diocèse de Cahors, et demeurant à Beaumont-en-Auge, d’une part, et Marie-Anne Thouret, fille de Jean-Baptiste, originaire de la parr, de Bonnebosc, et demeurant à Barneville-en-Auge.
158. – Le 18 août 1757, Me Pierre Halley, conser du roy, greffier en chef en l’élection de Pont-l’Evêque, demeurant au bourg de Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jerosme-Félix Bride, acolyte dud. lieu de Beaumont, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. – Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre en cour, nommée le lieu Barbey, appartenant aud. sr Halley, sise à Beaumont et bornée, D. C, le chemin de Beaumont au presbytère; D. C. , Mademlle Isabel de la Motte; D. B., le chemin du presbytère de Beaumont tendant à la fontaine au Tellier et l’aumône de la cure de Beaumont, chacun en partie, D. B., une ruette et Hervé Halley. De plus cette rente est garantie par Me Louis Bretocq, conser du roy en l’élection de Pont-l’Evêque, demeurant à Beaumont, et par Me Jérosme Thillaye, docteur en médecine, demeurant à St-Etienne-la-Thillaye.
Fait et passé à Beaumont, en présence de Me Jacques Le Carpentier, conser du roy, lieutenant en l’élection de Pont-l’Evêque, demeurant à Criqueville, et de Me Jean-Baptiste-Jacques Cordier, sr de Boismaison, contrôleur des actes de Beaumont, demeurant à Pont-l’Evêque.
Led. sr acolyte était fils de feu Jean-Pierre Bride et de Marie Halley.
176. -Le 18 août 1757, Me Louis Bretocq, conser du roy en l’élection de Pont-l’Evêque, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre-Armand Bretocq, acolyte, bachelier en l’Université de Paris, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Pierre Halley, greffier en chef en l’élection de Pont-l’Evêque, demeurant au bourg de Beaumont, et Me Louis-Nicolas Bretocq, officier chez Mr le duc d’Orléans, demeurant à St-Etienne-la-Thillaye. Fait et passé à Beaumont, en présence de Jean-Baptiste Cordier, sr de Boismaison, contrôleur des actes à Beaumont, demeurant à Pont-l’Evêque, et de Me Jacques-Charles Le Carpentier, conser du roy, lieutenant en l’élection de Pont-l’Evêque, demeurant à Criqueville.
270. – Le l7 févr. 1758, François Isabel, marchand, demeurant à Annebault, et Jacques Mabon, marchand, demeurant à Beaumont, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Cyr Crespel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte, originaire de Beaumont, était fils de feu Jean Crespel et d’Anne Isabel, demeurant en lad. parr.
171. – Le 29 janv. 1762, Dom Jean-Pierre Le Maistre, pbrë, religx de l’Ordre de St-Benoît, prieur de N.-D. de Beaumont-en-Auge et titulaire de la prévôté régulière de Ste Fauste de Brivezac, diocèse de Limoges, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S. -P. le pape sad. prévôté, non sujette à résidence, en faveur de Dom Ollivier Dupont, pbrë, religieux dud. prieuré de Beaumont. Fait et passé à Beaumont.
251. – Le 8 mars 1762, Me Simon Du Raingne, pbre, curé de St-Sauveur de Beaumont-en-Auge, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M Pierre-Alexandre Besnard du Boschard, pbrë du diocèse de Chartres, vicaire de Hanches aud. diocèse, et prieur de la Rouchère au diocèse de Séez.
Led. sr résignant se réserve une pension annuelle de 150 livres à prendre sur les revenus dud. bénéfice qu’il a desservi pendant vingt-deux ans, et cette rente devra être payée en la ville de Tours en Touraine.
Fait et passé au manoir presbytéral de Beaumont, en présence de Me Pierre-Charles Leroy, pbfë, vicaire du lieu.
Le 6 avril 1762, led. sr Besnard du Boschard obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 19 juin 1762, Mr de Créquy, vicaire général du seigr évêque, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 22 juin 1762, le sr Besnard prend possession de la cure de Beaumont, en présence de Me Pierre-Charles Leroy, pbrë, vicaire de lad. parr., et autres témoins.
(1) M. Besnard prêta le serment pur et simple à la Constitution civile du clergé en 1791. (Archives du Calvados.)
90. – Le 17 mars 1763, Jacques Lefebvre, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Baptiste-Jacques Lefèvre, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
194. – Le 27 févr. 1764, vu le certificat du sr Aude, vicaire de Beaumont, dispense de bans pour le mariage d’Elie Liégard.
31. – Le 11 févr. 1765, vu l’attestation du sr Desgenetez, vicaire de Vauville, dispense de bans pour le mariage entre François-Luc Corneille, fils de feu François et de Marie-Antoinette Hue, de la parr. de Beaumont, d’une part, et Marie-Anne Yves, de la parr. de N.-D. du Havre.
130. – Le 13 juin 1763, vu l’attestation du sr Aude, vicaire de Beaumont, dispense de bans pour le mariage de Louis-Charles Isabel.
150. – Le 2 sept. 1765, vu l’attestation du sr Aude, vicaire de Beaumont-en-Auge, dispense de bans pour le mariage de Charles Jourdain.
177. – Le 16 nov. 1765, vu l’attestation du sr Thorel, curé de Fierville, et du sr Le Cavellier, vicaire de Blangy, dispense de bans pour le mariage entre Georges-Guillaume Castel, officier de milice garde-côtes, fils de feu Jean-Baptiste, de la parr, de Beaumont, diocèse d’Evreux, d’une part, et Marie-Marguerite Selot, demeurant à Fierville.
217. – Le 10 févr. 1766, vu l’attestation du sr Aude, vicaire de Beaumont, dispense de bans pour le mariage de Me Pierre Lecouteur, lieutenant du premier chirurgien du roy pour la ville de Pont-l’Evêque et ressort, fils de feu Pierre, d’une part, et Marie-Madeleine Langlois, fille de feu Etienne, tous deux de lad. parr, de Beaumont.
69. – Le 24 févr. 1767, vu l’attestation du sr Le Normand, vicaire de Clarbec, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Pierre Sandret, sr des Rivières, licencié ès-lois, fils de feu Jean et de damlle Elisabeth Isabel, originaire de la parr. de Beaumont, d’une part, et damlle Catherine-Thérèse Le Goueslier, fille de feu Mesre Jean-Pierre Le Goueslier, Escr, sr du Valdor, et de noble dame Marie-Jeanne Formeville, de lad. parr, de Clarbec.
172. – Le 27 juillet 1767, vu l’attestation du sr Aude, vicaire de Beaumont, dispense de bans pour le mariage de Marc Langlois, de lad. parr., avec Magdeleine Carel, de la parr, de St-Pierre de Caen.
206. – Le 9 oct. 1769, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Pierre Mutrel, fils de feu Adrien et de Marie Lechevallier, veuf de Marie-Catherine de Malortie, de la parr. de Surville, d’une part, et dame Catherine-Thérèse Le Goueslier, Vve de Jean-Pierre Sandret (de la parr, de Beaumont), et fille de Jean-Pierre Le Goueslier, Escr, et de noble dame Marie-Jeanne de Formeville, de la parr, de Clarbec.
LE PRIEURÉ BE BEAUMONT-EN-AUGE .
(Ordre se Saint-Benoît – Congrégation de Saint-Maur)
Prieurs claustraux. – Jq. Cazaux – J. de Bailleul – J.-P. Lemaistre.
Sous-Prieur. – N. Fauvel.
Procureur. – J.F de la Varenne.
Religieux – L.-F. Carrey – M. Crucetix – R. Dumesnil – 0. Dupont – N. Fauvel – J.C. Foyard – L.C. Gadeau – L.S Glrouard – J.-B. Grandhomme – H. Le Balleur – J. Mériel -Bussy – H. Plasnier – F. Théret – C. Vigneron.
Beaumont-en-Auge (Saint-Sauveur).
Curés. – S. du Raingne – P. -A. Besnard du Bocbard.
Vicaires. – Leperchey – Hamars – P.-C. Leroy – Aude.
Clercs – P. -A. Bretocq – J.-F.-P. Bride – J.J.C. Crespel – J.-B.-Jq Lefèvre.
Notables. – L. Bretocq – L.-N. Bretocq – Jn-F. Colange – F. Corneille – F.-L. Corneille – P.Halley – P. Lecouteur – P. Lecouteur, fils – Jn Sandret – J.-P. Sandret des Rivières.
59. – Le 22 mai 1770, vu l’attestation du sr Rossignol, vicaire de Beaumont, dispense de bans pour le mariage de Jean Picard.
149. – Le 15 oct. 1770, dispense de bans pour le mariage entre François-Ollivier Isabel de la Blotterie, fils de François et de feue Marie-Françoise Lemperière, demeurant à Beaumont, d’une part, et Félicité-Perpétue Bretocq, fille de Me Louis Bretocq, élu en l’élection de Pont-l’Evêque, et de Marie Delaunoy, aussi de lad. parr, de Beaumont.
75. – Le 15 sept. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Charles Bretocq, fils de Louis Bretocq, conser du roy, élu en l’élection de Pont-l’Evêque, et de dame Marie-Magdeleine Delauney, de la parr. de Beaumont, d’une part, et dlle Marie Londe, fille de Jean-Baptiste, de la parr, de Putot.
119. – Le 12 sept. 1775, dispense de bans pour le mariage; entre Félix-Auguste Réaux-Bouley, fils de feu Jacques, originaire de Bourgtheroulde et demeurant à Exmes diocèse de Séez, d’une part, et demll. Anne-Félicité Guestard, fille de Me Jean-Pierre Guestard, ancien notaire, et.de feue Anne Renoult, de la parr, de Beaumont-en-Auge.
143. – Le 27 nov. 1775, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles-Nicolas Muteau, contrôleur des actes et receveur des domaines du roy au bureau de Fervaques, fils de Jacques et de dame Marie-Françoise Rioult, de lad. parr, de Fervaques, d’une part, et demlle Marie-Suzanne-Julie de Mauger, fille de Joseph-Angustin et de dame Suzanne-Elisabeth Delafosse, de la parr. de Beaumont-en-Auge.
191. – Le 15 févr. 1776, Guillaume Lecocq, marchand, demeurant à St-Arnoult, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Georges-Thomas Gaubert, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Cette rente est garantie par Me Pierre Halley, conser du roy, greffier en chef au grenier à sel de Danestal, demeurant à Beaumont.
Led. sr acolyte absent fut représenté par Jacques Gonord, de la parr. de Beaumont-en-Auge.
Fait et passé aud. lieu de Beaumont, en l’étude de Me Jean-Baptiste Feral, tabellion royal.
165 – Le 22 janv. 1778, Pierre Turgis, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-François Turgis, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte absent fut remplacé par son frère, Pierre-Augustin Turgis, demeurant aussi à Beaumont.
4. – Le 14 sept. 1779, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Martin-Auguste Demanget, avocat, fils de Joseph-Augustin, de la parr, de Beaumont, d’une part, et demlle Marie-Françoise-Josèphe Jean du Perron, fille de Pierre Jean et de Marie-Marguerite-Josèphe Cuvillier, de la parr. de Ste Catherine de Honfleur.
39. – Le 15 nov. 1779, dispense de bans pour le mariage entre Me Pierre Lefèvre des Manoirs, inspecteur et contrôleur des Actes, fils de feu Jean-Baptiste et de dame Marguerite Bisson, originaire de la parr, de St-Germain de Lx et demeurant en celle de Beaumont-en-Auge, d’une part, et demIl. Elisabeth Picard, fille de Jean et d’Elisabeth Senoze, aussi de lad. parr, de Beaumont.
261. – Le 13 oct. 1784, dispense de bans pour le mariage entre Me Léonard-Armand-Constant-Aimé Cairon, fils de Me Jean-François-Henry et de dame Françoise-Elisabeth Crévin, de la parr. de Beaumont-en-Auge, d’une part, et demlle Magdeleine-Angélique Selot, fille Fait et passé en la parr, de N.-D.-d’Aulnay, par le ministère de Me Levavasseur, notaire à Montreuil-l’Argillé.
6. – Le 7 févr. 1785, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François de la Redoua, maitre de langues étrangères à l’école royale-militaire de Beaumont-en-Auge, fils de feu Benoist et de feue Bartholomée Tonta, originaire de la ville Tirano, parr. St-Martin, diocèse de Come en Italie, ayant demeuré à Rouen, parr. St-Pierre, et demeurant actuellement aud. lieu de Beaumont, d’une part, et Marie-AnneThomas, fille de feu Louis, originaire de la parr, de St-Cloud-en-Auge et demeurant aussi en celle de Beaumont.
99. – Le 6 avril 1787, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Jean-Amand-Constantin Picard, fils de Gilles et de Marie Lautrain, de la parr, de Beaumont;
131. – Le 1er mars 1787, Pierre Jourdain, marchand, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le sr Jean-Pierre Jourdain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
103. – Le 7 avril 1787, (samedi saint), furent ordonnés sous-diacres:
Jean-Pierre Jourdain, acolyte de Beaumont-en-Auge.
27. – Le 7 févr. 1788, Me Jean-François-Henry Cairon, chirurgien royal, demeurant au bourg de Beaumont-en-Auge, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Amand-Constant Picard, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Beaumont, en l’étude du notaire royal.
Led. sr acolyte, se trouvant au séminaire de Lx, fut représenté dans cet acte par son frère, le sr Gilles Picard, maitre-tailleur d’habits, demeurant aud. bourg.
46. – Le 22 mars 1788 (samedi-saint), reçurent le sous-diaconat:
Jean-Constant-Armand Picard, acolyte de la parr. de Beaumont-en-Auge.
49. – Le 22 mars 1788, furent ordonnés diacres :
Jean-Pierre Jourdain, do la parr. de Beaumont-en-Auge.
LE PRIEURÉ BE BEAUMONT-EN-AUGE.
(Ordre se Saint-Benoît – Congrégation de Saint-Maur)
Prieurs claustraux. – P. Huet – C. Cardon.
Religieux. – G. Neveu.
Beaumont-en-Auge (Saint-Sauveur).
Vicaire. – Rossignol.
Prêtre de la paroisse. – J.-C.-A. Picard.
Clercs. – J.-P. Jourdain – J.-A.-C. Picard.
Notables. – L. Bretocq – L.-C. Bretocq – J.-F.-H. Cairon – L.A.-C. Cairon – P. De Laplace -Jh -A. Demanget, et non De Mauger – J.-M.-A. Demanget – A. Dufresne – J. B Feral, – Jq Gonnord – J.-P. Guestard, XXXV. 119.- P. Halley – F. Isabel – F.-O. Isabel – P. Lefebvre des Manoirs – J.-F. Pérat – J.-F. de la Redoua – A. Renoult.
Hôtel : A l’Ecole Militaire.
Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
Extraits:
– Les religieux de Beaumont-en-Auge devaient payer au receveur du Pays d’Auge, Charlot Castellan, une rente annuelle de 202 livres 14 sous 6 deniers pour la ferme d’Angerville et de Tillart. Mais, par suite de diverses circonstances, cette ferme était dans un état si lamentable qu’ils ne pouvaient payer une somme aussi élevée. Ils adressèrent donc une supplique au seigneur dont ils dépendaient, Charles, duc d’Orléans, alors en résidence au château de Blois. Celui-ci prescrivit, le 16 février 1457, au conseiller des finances Jean le Flament de faire diminuer pendant trois ans le prix de cette ferme d’une somme de 32 livres 14 sous 6 deniers.
– Jehan Barbey, « prêtre ney de Bayeux et personne de l’église paroissiale de Beaumont-en-Auge »
Les épidémies du Calvados (1547-1778) d’après les oeuvres de Lépecq de la Closture par Luce-C.J
En 1791, une épidémie décima l’École militaire de Beaumont-en-Auge; Lépecq y accourut, et fut assez heureux pour en triompher rapidement.
Cartulaires de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec – Charles Bréard.
– vers 1195 Pennedepie, canton de Honfleur. L’église de cette paroisse fut donnée aux religieux de Beaumont-en-Auge par Robert Bertran.
– 1283 mai. — Robert Bertran, sire de Roncheville exempte les moines de Beaumont-en-Auge du paiement des droits de coutume à Honfleur.
– 1297, 28 mai. — Quittance donnée à Robert Bertran, sire de Ronchevilley par Simon de Fay, prieur de Beaumont-en-Auge, (Ms. n° 58.)
A tous ceus qui ces présentes lettres verront et orront, frère Simon de Fay, prior de Beaumont-en-Auge, et le couvent d’icel Ieu, saluz en nostre Seignour. Comme noble homme mon seignour Robert Bertran, seignour de Roncheville, et ses anceisors nos fondeurs soient tenus à nos eu temps passé en aucunes de nos dismes en deniers et en aucunes autres choses qui nos apartenoient par la reson de notre fondement,……. nos tenons por bien paiez de toutes les dismes, les droitures en deniers et en autres choses, etc.
Nos, le prior et le couvent, desus dis avons confermé et seelé ces lettres de nostre seel qui furent feites l’an de grâce mil deux cens quatre vins et dix-sept, le mardi emprès la feste saint-Urbain.
{Le prieuré de Beaumont-en-Auge, de l’ordre de Saint-Benoit, à l’ancien diocèse de Lisieux, fut fondé par Robert Bertran le Tort et par Suzanne, sa femme, avant l’année 1066, en faveur des religieux de Saint-Ouen, de Rouen. Guillaume-le-Conquérant, sa femme, leur fils aîné Robert, signèrent la charte de fondation. — Voy. D. Pommeraye, Hist, de l’abb. de Saint-Ouen, 370. — Luc d’Achery, Spicilegium, III, 399.
Dans le chœur de l’église du bourg, une dalle porte une inscription qui rappelle que le fondateur et sa femme y ont été inhumés.
A la Bibl. Nat., le ms. du fonds français 20914 contient neuf quittances des prieurs de Beaumont-en-Auge (octobre 1400 à janvier 1488)}.
– 1382, Ier novembre. — Guillaume, abbé de Saint-Ouen de Rouen, reconnaît la façon dont les religieux de cette maison devaient présentera M. Philippe Bertran, dame de Roncheville et de Rays, les candidats au prieuré de Beaumont-en-Auge, (Ms. n° 65.)
A tous ceulz qui ces lettres verront ou orront, frère Guillaume, par la permission divine humble abbé du moustier de Saint-Ouën de Rouen et tout le couvent d’icelui lieu, salut en Nostre Seignour. Comme nos et nostre couvent eussons présenté à noble dame et poissante madame Philippe Bertran, dame de Roncheville et de Rays, par frère Jehan le Saize, moigne et religieux de nostre hostel, maistre de la fabrique, trois de nos compaignons, c’est assavoir : frère Guillaume le Roy, cuisinier, frère Gilles Marc, bailli, frère Gyeffroy Ognellez, grenetier dudict hostel, pour prendre et eslire en prîour pour gouverner le priouré de Beaumont-en-Auge, si comme il appartient de son droit, et en ceu ladite dame ait fait aucune demoure et attente, disant que l’en lui feist derechief une autre présentation, et que, de son droit et de l’ordonnance de la fundation de ladite priouré que ses prédécessours avoient fondée, celui ou celle à qui la présentation appartenoit à recevoir et eslire celui qui lui plairoit à gouverner la dicte priouré pooit refuser jusquez à la tierche présentation et prendre le présenteur comme l’un des trois si lui plaisoit, et que ce portoît par lettres sur ce faites et estoit contenu en ses croniques et que l’on feist lettre de nos et de nostre couvent là où fust contenu et exprimé son droit estre tel; si plusieurs fois eu temps passé ont esté aucuns priours esleuz par la première présentation sa esté par amitié et pour pourveir plus prestement au gonvernement de ladite priouré et n’est chose qui lui puisse préjudicier, maiz par laps de temps lui pouvoitestre préjudicial, en temps à venir en cen son droit périt qui ne fesoit pas à souffrir.
Savoir faisons, nous abbé et couvent dessus dis, ignorans et non sachans les choses dessus dites estre tellez et qui ne vouldrions faire aucune chose au contraire de Tordenance de la dicte fundation. Nous sommes assem- blez ensemble à houre déterminée en nostre chapitre, la campagne sonnée si comme il est acoustumé à faire, et eu délibération ensemble et enquis à grant diligence des choses dessusdites si le droit de ladicte dame est tel, et parlé à pluseurs saiges, confessons, prononchons et acor- dons pour le temps à venir son droit estre tel comme dessus est dit, et lui promettons que d’orez en avant pour nous et pour nos successours nou aler encontre par voie quelle que elle soit. En tesmoing desquellez choses, nous avons mis à ces lettres nos sceaulx qui furens faites Tan de grâce mil trois cens quatre vings et deux, le premier jour de novembre
– 1393, avril, — Pierre Hesbert prend à fieffé du prieuré de Saint-Ymer une pièce de terre située en la paroisse de Beaumont pour trois boisseaux d’avoine, deux chapons.
Histoire de Lisieux par Louis François Du Bois
Ce prieuré conventuel de l’ordre de saint Benoit, de la congrégation de saint Maur, était situé à une lieue de Pont-l’Evêque et à deux de la mer. Il fut fondé vers 1060 par Robert Bertran, surnommé le Tors, comte de Roncheville, et par sa femme Susanne : Roncheville-le-Bertrand, première baronnie de Normandie, Pays-d’Auge. Ils y appelèrent des moines de Saint-Ouen de Rouen. Ce prieuré fut consacré à la Vierge Marie. Guillaume-le-Conquérant confirma la donation de Robert Bertran avant de partir pour la conquête de l’Angleterre. Les revenus suffisaient pour l’entretien de treize moines; mais les malheurs de la guerre et des tems restreignaient un peu ces ressources; et le fils du fondateur réclama une partie des fonds engagés par son père pour cette destination : il s’en repentit par la suite , et devint un des bienfaiteurs du prieuré, qui, au commencement du XIII°’ siècle, reçut beaucoup d’améliorations de la part de Nicolas de Godardville prieur qui fut ensuite nommé Abbé de Saint-Ouen : il rebâtit l’église et plusieurs autres édifices. Thomas de Brogaires, (de Brogaris) son successeur, contribua beaucoup aussi à améliorer cet établissement. Les bénédictins, auteurs de l’Histoire Littéraire de France, parlent d’un collège remarquable que, dans le XII° siècle, possédait Beaumont-en-Auge (T. IV, page 56). Le Gallia Christiana (T. XI, App., col. 516) rapporte que les religieux de Beaumont eurent beaucoup à se plaindre des vexations des évêques de Lisieux; il assure même que la Vierge y fit beaucoup de miracles en 1517 , et quelques années après pour manifester la protection qu’elle accordait à un établissement qui lui avait été consacré. Ce prieuré fut dévasté par les calvinistes : la Vierge qui avait pris le nom de Notre-Dame-des-Miracles fut renversée et mise en pièces; les édifices ne furent pas non plus épargnés. En 1612 le chœur de l’église dégradé et presque tombé en ruines fut réparé malgré la résistance d’Olivier Mallet qui tenait le prieuré en commende. Ce ne fut qu’en 1660 (1665 suivant Mabillon) qu’il reprit quelque splendeur, les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur y ayant introduit une réforme nécessaire. Les religieux de Saint-Ouen étaient obligés, lors de la vacance du prieuré, de présenter à trois différentes reprises, au baron de Roncheville, jusqu’à douze religieux de leur abbaye parmi lesquels il en choisissait un qu’il présentait à l’Abbé. Les religieux se livrèrent à l’instruction de la jeunesse, et furent puissamment secondés dans leur louable entreprise par le duc d’Orléans, comme baron de Roncheville, qui leur abandonna à cet effet les revenus du bénéfice dont il était collateur. Les lettres-patentes à cet effet sont du mois d’octobre 1751, elles furent enregistrées au parlement de Rouen le 5 décembre suivant. A la demande du duc d’Orléans, aïeul du roi actuel, l’évêque Brancas, par décret du 15 septembre 1741, éteignit la manse prieurale qu’il joignit à la conventuelle, afin d’établir un collège de religieux : ils furent chargés de l’éducation de six gentilshommes depuis l’âge de sept ans jusqu’à leur dix-septième année; il les obligea en outre à entretenir à Beaumont-en-Auge une Provident de la maison de Lisieux. Ce collège enseignait les humanités depuis la cinquième classe jusqu’à la rhétorique inclusivement.
Nous ne pouvons faire connaître les premiers Prieurs parce que les anciens documents de Beaumont ont été perdus, et que pendant fort longtems l’Abbé de Saint-Ouen opprimait véritablement le prieuré dont il parait qu’il nommait et révoquait les chefs suivant son caprice et non selon les intérêts de la maison.
1. Nicolas I de Godarville, dont nous avons parlé plus haut, passa vers 1267 à l’abbaye de Saint-Ouen où il mourut en 1275.
2. Thomas de Brogaires fut trois ans Prieur de Beaumont. Il améliora beaucoup les affaires de la maison, acquit de Guillaume de Beaumont quelques propriétés, fit bâtir plusieurs fermes à Briquebec, à Tongreville, à Penne-de-Pie, et à Hébertot, et se retira ensuite à Rouen.
3. Jean I de La Marque-d’ Argent fut aussi un des réparateurs de la maison dont il soutint courageusement les droits contre les évoques de Lisieux, même en cour de Rome. Il dépensa en procédure et en démarches, environ trois mille marcs d’argent et laissa enfin en bon état les affaires du prieuré qui lui eut ainsi les plus grandes obligations.
4. Simon de Foy.
5. Giles Le Marchand.
6. Hugues de Maudestour .
7. Nicolas II Mulet.
8. Renauld Le Prévost.
9. Pierre I de Bologne.
10. Jean n Le Saige.
11. Jean III Hellebout.
1 2. Pierre II de Rezenchon mourut vers 1466.
13. Guillaume I d’Estouteville fit valoir auprès du baron de Roncheville les privilèges et les droits de la maison; il devint archevêque de Rouen en 1453. Sa mort arriva à Rome le 23 janvier 1483 (n. s.). Son corps apporté en France fut inhumé dans la cathédrale de Rouen. Cardinal depuis 1437, il était, lorsqu’il mourut, doyen du sacré-collège. Il laissa, d’une dame romaine avec laquelle il était lié, deux bâtards {Gallia Christiana, tome XI, page 92), Jérôme et Augustin d’Estouteville, dont les descendants tinrent un rang distingué dans le royaume de Naples (Histoire généalogique, etc. de France, T. VII!, page 91.).
14. Jean IV de Fumichon.
15. Guillaume II de Rouves. A sa mort il y eut beaucoup de débats scandaleux entre les religieux de Beaumont et ceux de Saint-Ouen.
16. Louis d’Estouteville fut donné pour Prieur aux moines de Beaumont contre leur gré par Guillaume d ‘Estouteville baron de Roncheville.
17. Anselme du Hay. Il fut le compétiteur de Louis d’Estouteville.
18. Louis d’Estouteville ayant été évincé, ce fut Arthur Martel qui fut nommé Prieur.
19. Guillaume III Vasselin.
20. Richard Ango. Sa mort eut lieu en 1549.
21. Jessé Thorel céda son prieuré en commende à Jean de Hangest, chanoine de Paris. Les moines de Saint-Ouen s’y étant opposés, Thorel reprit son prieuré en 1552.
22. Pierre III Dufour, religieux de Saint-Ouen, pour mettre un terme aux difficultés que lui avait suscitées Jean de Forges, moine de Beaumont, céda son prieuré moyennant six cents écus de pension à Olivier Mallet, conseiller au parlement de Rouen.
25. Olivier Mallet. Il eut aussi des démêlés avec les moines de Saint-Ouen.
24. Laurent Gyel, moine de Saint-Ouen, céda, quoiqu’il eut juré de n’en rien faire, son prieuré en 1650, au père Meurissius (Maurice), Cordelier de l’ordre des frères mineurs, (lequel devint évêque de Madaure), moyennant deux mille livres de pension et à la condition qu’il pourrait rentrer à Saint-Ouen. N’ayant pu, ou n’ayant pas voulu exécuter ce traité, Gyel, cherchant à contrecarrer Maurice, s’arrangea avec le marquis de Bréauté qui avait alors beaucoup de crédit en cour. Le père Maurice de son côté fit des arrangemens avec Victor Le Bouthillier qui finit par l’emporter.
25. Victor Le Bouthillier, qui devint archevêque de Tours, fut envoyé en possession du prieuré de Beaumont à condition qu’il paîrait une pension de quatre cents livres au marquis de Bréauté et de huit cents à Gyel. Ce fut lui qui admit dans sa maison en 1 660 la réforme des Bénédictins de la congrégation de Saint-Maur. Il céda son prieuré en 1667.
26. François Le Bouthillier de Chavigny, neveu du précédent, et ancien évêque de Troies, prit possession par procureur le 8 septembre 1667 et donna sa démission en faveur du suivant.
27. Denis-François Le Bouthillier de Chavigny, neveu aussi de son prédécesseur, et archevêque de Sens, lui succéda et prit en 1695 possession da ce prieuré qu’il conserva jusqu’à sa mort.
28. Jacques Veytard , bénédictin de Saint-Maur, sous-prieur de Saint-Ouen, nommé par le duc d’Orléans, fut institué par l’Abbé de Saint-Ouen, archevêque de Cambrai. U donna en 1731 son assentiment à rétablissement d’un collège dans la maison.
Le savant La Place, membre de l’institut, ministre et sénateur, avait été professeur provisoire de mathématiques à l’école militaire de Beaumont-en-Auge, où il était né le 22 mars 1749.
– 1660. Le prieuré de Beaumont-en-Auge reçoit la réforme de la congrégation de Saint-Maur.
– 1741 : 15 septembre. L’évêque de Lisieux éteint la Mense prieurale de Beaumont-en-Auge et la réunit à la Mense conventuelle pour l’établissement d’un collège dans ce bourg.
– 1758 : auguste. Par suite des guerres désastreuses de cette époque, le roi, par un Édit, ordonne que , pendant 6 ans à compter du 1er janvier 1759, il sera payé annuellement un don gratuit extraordinaire par les villes, faubourgs et bourgs du royaume, sans exception en faveur des ecclésiastiques, des nobles ni des communautés religieuses.
– Dans le territoire lexovien, les localités suivantes sont taxées ainsi qu’il suit: Beaumont-en-Auge, 600 livres.
Recueil des inscriptions parisiennes (1881-1891) par Paris, France. Le Vayer, Paul
EXTRAIT du registre des actes de l’état civil de Beaumont-en-Auge (1).
Le vingt-cinq mars mil sept cent quarante- neuf a été baptizé par nous, soussigné, Pierre-Simon, né du vingt-trois, fils de Pierre de LAPLACE et de Marie-Anne SOCHON, sa légitime épouze — a été son parrein Pierre HALEY et sa marine Marie-Magdeleine de LAUNEY, qui ont signé avec nous. (Suivent les signatures.)
Pour extrait certifié conforme :
Pr le maire empêché,
L’Adjoint,
Signé: POUÊTRE.
PRÉFECTURE DU DÉPARTEMENT DE LA SEINE RECONSTITUTION DES ACTES DE l’ÉTAT CIVIL.
{Loi du 12 février 1872)
ACTE DE DÉCÈS – EXTRAIT du registre des actes de décès du 10ème arrondissement de Paris.
Année 1827.
Acte de décès du six mars mil huit cent vingt-sept, à trois heures après-midi. Le jour d’hier, à neuf heures du matin, est décédé rue du Bac, n » 108, M. Pierre-Simon, Marquis DE LA PLACE, âgé de soixante dix huit ans. Pair de France, Grand Croix de la Légion d’honneur. Membre de l’Académie des sciences et de l’Académie française, marié à Dame Marie- Charlotte DE COURTY. Constaté par moi Jean- Alexandre PAUQUET DE VILLEJUST, adjoint au Maire du dixième arrondissement de Paris, chevalier de la Légion d’honneur, faisant les fonctions d’officier de l’État civil. Sur la déclaration de M. Adolphe-François-René Marquis DE PORTES, demeurant rue St-Georges, n° 22, âgé de trente sept ans, gendre du défunt, et de M. Jean-François PECTOR, employé, demeurant rue de Grenelle n » 76, âgé de quarante sept ans. Lesquels ont signé avec nous, après lecture à eux faite de l’acte. (Signé) M.DE PORTES, PECTOR et PAUQUET.
Délivré, certifié conforme au Registre, par nous. Maire du dixième arrondissement. Paris, le douze mars mil huit cent vingt sept. (Signé) PAUQUET, adj.
Admis par la Commission (loi du 12 février 1872).
Le Membre de la Commission : (signé) BARROUX. Pour expédition conforme : Paris, le quatorze août mil huit cent quatre-vingt-cinq.
L’Archiviste de la Seine,
Signé : G. SAINT-JOANNY.
PROCÈS -VERBAL d’apposition de plaque commémorative.
L’an mil huit cent quatre-vingt-sept, le seize juillet,
Nous, soussigné, Joseph-Antoine BOUVARD, architecte de l’Administration centrale de la Ville de Paris, Certifions avoir fait apposer, en exécution d’une délibération du Conseil municipal de Paris, en date du 26 mai 1886, et d’un arrêté de M. le Préfet de la Seine, en date du 17 juillet 1886, sur la façade d’une maison sise rue du Bac, n» 108, et appartenant à M. de la ROCHEFOUCAULD, consentant, une plaque portant une inscription commémorative conçue et disposée comme il suit :
LA PLACE MATHÉMATICIEN ET ASTRONOME NÉ LE 23 MARS 1749 EST MORT DANS CETTE MAISON LE s MARS 1827
L’opération a été constatée par MM. Maurice DU SEIGNEUR, membre du Comité des Inscriptions pari- siennes, et Paul Le VAYER, inspecteur des Travaux de la Ville de Paris.
En foi de quoi nous avons rédigé et signé le présent procès-verbal. Signe : I. BOUVARD.
DE LA PLACE
PIERRE SIMON
(1) Beaumont-en-Auge, commune des cantons et arrondissement de Pont-l’Evêque, département du Calvados.
Cahiers de doléances du bailliage de Honfleur pour les Etats généraux de 1789 par Blossier, Albert.
– Les religieux de Beaumont-en-Auge : grosses dîmes louées (à Jean Lancelin, en 1790), 1.200 L. — L’évêque (de Lisieux) : le « déportuaire », loué à Jean Laiicelin (17 I. 3 s. d’impositions ordinaires). — Le duc d’Orléans, pour la partie de la forêt qui dépend de cette paroisse, 1.000 I.
– Privilégiés (Calvados 7.567 — Les religieux de Beaumont-en-Auge : un « trait » de dîme loué 30 1. au curé.
BULLETINS DE LA SOCIÉTÉ DE L’HISTOIRE DE NORMANDIE.
Extraits:
– Le collège de Beaumont-en-Auge, dirigé par les Bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur, comme celui de Gournay, et fondé dans le Prieuré du même nom, suivant Lettres patentes données à Versailles au mois de décembre 1741 ,
– Le professeur de rhétorique du Collège de Beaumont-en-Auge était alors Dom Gourdin, qui passa ensuite à l’Abbaye de Saint-Ouen, s’est fait connaître par de nombreux écrits, et fut, après la Révolution, le premier organisateur et conservateur de la Bibliothèque de la ville de Rouen. (Voy. Cb. de Beaurepaire, Extraits d’un Manuscrit de Dom Gourdin, dans le Précis de l’Académie de Rouen, 1866-67.)
TEXTES DE LA COLLECTION MORIN-PONS, DE LYON, CONCERNANT L’HISTOIRE DE LA NORMANDIE AU XIVe ET AU XVe SIÈCLE Par M. Louis CAILLET.
Extraits:
– deux textes nous apprennent que la reine de Jérusalem et de Sicile (Yolande d’Aragon) reçut, moyennant le versement de 60.000 francs, les revenus des aides d’une année, et que Charles, duc d’Orléans, accorda aux religieux de Beaumont-en-Auge une diminution sur la pension qu’ils payaient pour la fiefferme d’Angerville et de Tillart, alors dans un état lamentable.
– Mandement de Charles, duc d’Orléans, à Jean le Flament, conseiller des finances, relatif aux religieux de Beaumont-en-Auge.
(Blois, 16 février 1457.)
Les religieux de Beaumont-en-Auge devaient payer au receveur du Pays d’Auge, Charlot Castellan, une rente annuelle de 202 livres 14 sous 6 deniers pour la ferme d’Angerville et de Tillart. Mais, par suite de diverses circonstances, cette ferme était dans un état si lamentable qu’ils ne pouvaient payer une somme aussi élevée. Ils adressèrent donc une supplique au seigneur dont ils dépendaient, Charles, duc d’Orléans, alors en résidence au château de Blois. Celui-ci prescrivit, le 16 février 1457, au conseiller des finances Jean le Flament de faire diminuer pendant trois ans le prix de cette ferme d’une somme de 32 livres 14 sous 6 deniers.
Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-l’Évêque, par A. Labutte. 1840.
Le prieuré de Beaumont, après avoir été pourvu de toutes sortes d’avantages temporels, fut, suivant l’usage, honoré de plusieurs miracles; c’était le complément nécessaire.
Du temps de l’abbé Mardageret, Dieu honora l’église Notre-Dame de Beaumont de plusieurs
insignes miracles, qui augmentèrent beaucoup la dévotion du peuple envers la Sainte-Vierge, et qui firent voir que ce lieu était sous la protection particulière de cette reine du ciel. Un religieux de ce prieuré, qui vivait il y a plus de trois cents quarante ans, écrivit seulement une vingtaine de ces prodiges.
Entre plusieurs autres qui étaient arrivés, dont il avait été le témoin oculaire, il fait mention de quantité de paralytiques qui furent guéris; il assure que les muets y recouvraient la parole, et qu’une infinité de personnes furent garanties de grands périls où elles étaient engagées, après avoir voué d’aller visiter cette église.
Ainsi, il parait que, du temps de l’abbé Mardageret, les miracles se fesaient par douzaine; mais tout cela se modéra avec le temps, et les savants bénédictins de Beaumont appelèrent sur leur couvent un tout autre genre d’illustration, en y établissant un collège qui acquit bientôt une juste célébrité.
C’est là où les premiers trésors de la science ont été ouverts à l’immortel auteur de la mécanique céleste; c’est là où, tout jeune encore, il sentit les premières inspirations de cet instinct mystérieux qui appelle les grands hommes vers le but où ils doivent trouver la gloire. Peut-être est-ce sur cette belle terrasse du couvent, d’un la vue découvrait un horizon immense, que, pendant quelques belles soirées d’été, il tenta sa première expérience dans le livre du ciel ?
Le collège de Beaumont a encore eu pour élèves Caulincourt, qui devait s’élever aux premiers rangs de l’armée et avoir pour ami l’empereur Napoléon, puis Evain, devenu général d’artillerie, et réclamé dernièrement par la Belgique pour réorganiser le ministère de la guerre et l’armée; puis le comte de Beaurepaire, ancien ministre plénipotentiaire, et une foule d’hommes qui, dans une sphère moins élevée, appartiennent aujourd’hui aux premières professions intellectuelles de la société.
Il existe à Beaumont un monument élevé à la mémoire de La Place, en 1835, sur l’emplacement même de la maison où il naquit.
Le frontispice de ce monument, dont la décoration est simple et parfaitement analogue au sujet, consiste en deux tables de marbre incrustées dans la frise de l’édifice et que surmonte un trophée composé des attributs de l’astronomie: chacune de ces tables contient une inscription gravée en lettres d’or. On lit dans celle de droite: La commune de Beaumont et le département du Calvados, à la mémoire de La Place, né à Beaumont, le 22 mars 1749, mort à Paris le 5 mars 1837.
A l’occasion de l’inauguration de ce monument, une fête publique fut célébrée à Beaumont.
Dans la préoccupation des intérêts présents, le culte dû à la mémoire des grands hommes est trop souvent négligé, et pour n’en citer qu’un exemple. le pauvre hameau de notre province, qui a l’honneur d’avoir vu naître notre grand peintre Poussin, n’a pas une misérable pierre pour honorer sa mémoire.
Beaumont, en payant son tribut à La Place, a pour sa part noblement protesté contre cette lourde et grossière incurie des contemporains (2).
(2) C’est à M, Follebarbe, maire de Beaumont, que revient principalement l’honneur de l’érection du monument à la mémoire de La Place. — C’est une bonne leçon donnée à quelques uns de ses collègues des grandes cités.
Le prieuré de Beaumont relevait de l’abbaye royale de Saint-Ouen, de Rouen: par sa charte de fondation, dont il existe de nombreux extraits dans diverses pièces qui ont passé sous nos yeux, Robert Bertran avait imposé aux religieux de Saint-Ouen l’obligation de présenter à trois diverses reprises, au baron de Roncheville, s’il le requérait, jusqu’au nombre de douze religieux de leur abbaye, dont il choisit un, qu’il présente à l’abbé de Saint-Ouen, qui doit donner la provision et l’instituer prieur.
François Ier lui-même voulut bien s’assujettir à cette formalité en l’année 1530, à cause de la garde royale d’Adrienne d’Estouteville, propriétaire de la baronnie de Roncheville.
A l’époque de la révolution, le prieuré de Beaumont partagea le sort commun à tous les ordres monastiques; les moines furent chassés, et le couvent ainsi que toutes ses dépendances, furent mis en vente et devinrent des propriétés particulières. L’église seule échappa au naufrage, et c’est aujourd’hui l’église paroissiale; celle qui avait anciennement cette destination étant détruite. (3)
(3) Au nombre des religieux du prieuré de Beaumont, que l’orage révolutionnaire dispersa, se trouvait Dom Lecomte qui eut l’honneur d’emporter l’estime et les regrets de tous les habitants; cet homme de bien aussi recommandable par sa science que par ses vertus, est aujourd’hui chanoine de l’église cathédrale de Bayeux.
Fondée en 1060, l’église du prieuré était par conséquent un monument d’architecture romane; mais en 1612, une notable partie du choeur et le côté droit de la nef s’étant écroulés, les architectes appelés pour faire les travaux de reconstruction, employèrent le style gothique, la forme ogivale, de telle sorte qu’il règne dans l’édifice actuel un mélange insolite des deux genres, ce qui prive d’harmonie l’ensemble du vaisseau.
Le clocher seul était resté intact; placé au milieu de l’église qui a la forme d’une croix, il se terminait en plate-forme, et rappelait par ses détails, la manière des deux belles tours de l’abbaye aux-Dames de Caen; mais quand on répara le désastre de 1612, on donna à la voûte de la nef une élévation qu’elle n’avait pas d’abord, et l’on enveloppa en partie dans la toiture deux de ces charmantes croisées à colonnettes, qui donnaient tant de grâce et de légèreté aux clochers de l’école romane. Depuis, on a complété la mutilation, en couvrant la plate-forme d’une superbe calotte en ardoise, genre d’ornement comme en concevait le XVIIIe siècle, cette belle époque où les analyseurs firent des arts ce que vous savez.
Une splendide croisée encadrée dans une vaste ogive, puis divisée ensuite en une foule de petits croisillons formés par de capricieux rameaux de pierre qui ont toute la souplesse du lierre, est aujourd’hui masquée par un autel peint de bleu et de rouge, interceptant stupidement la magnificence de la voûte céleste, dont les magiques reflets pénétraient naguères tout le temple chrétien, en inondant d’abord le choeur de vie et de lumière.
Au-dessous des croisées latérales, quelques fragments de pierres indiquent qu’il existait autrefois une ancienne galerie circulaire: sur les colonnes du choeur, dont les chapiteaux sont romans comme ceux de la nef, les modernes ont placé de détestables peintures représentant de saints personnages, les apôtres, si nous avons bonne mémoire; cette espèce de décoration; que l’on retrouve dans toutes les églises de campagne, est d’un effet si grotesque, que nous avons peine à comprendre comment ceux que cela regarde s’imaginent que de semblables charges puissent exciter en quoi que ce soit la piété des fidèles.
Il ne reste des autres parties du prieuré que le corps de bâtiment qui servait de collège, le logement du prieur, et l’infirmerie: le vaste bâtiment occupé par les moines a été entièrement détruit (4).
(4) Nous avons constamment suivi pour ce chapitre les précieuses notes qui nous ont été obligeamment fournies par M. Métayer-Desplanches, avocat à Pont-l’Evêque.
Les cartulaires de la baronnie de Bricquebec – par M. Léopold Delisle.
1221. Robert Bertran confirme à l’abbaye de Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Fort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame de Beaumont en Auge, savoir 1° l’église de Magneville – 2 ° deux gerbes (c’est a dire les deux tiers de la dime) M Notre-Dame de Bricquebec, avec 30 acres de terre, la présentation à l’église réservée au seigneur – 3° l’église de Notre-Dame du Vrétot (de 0vitrot) avec la présentation à l’église et 30 acres de terre l’église de Saint-Pierre de Surtainville, avec 30 acres de terre; la dime du moulin à tan de Bricquebec la dime des marchés de Saint-Paul (de nundinis .Santi.(n° 9.)
1 novembre 1382. Guillaume, abbé de Saint-Ouen de Rouen, reconnait la façon dont les religieux de cette maison devaient présenter à madame Philippe Bertran, dame de Roncheville et de Rays, les candidats au prieuré de Beaumont en Auge. Cette dame soutenait que celui ou celle à qui la presentation appartenoit à recevoir et eslire celui qui lui plairoit à gouverner la dicte priouré, pooit refuser jusques à la tierche présentation,et prendre le presenteur comme l’un des troiz, si lui plaisoit, et que ce portoit par lettres sur ce faittes, et estoit contenu eb ses croniques .
Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé. – Durand Pierre-Jérôme
1° Ecclesia DE BELLOMONTE, Beaumont-en-Auge;
S. Sauveur, Patron; Pabbé de S.-Ouen-de-Rouen, Seigneur, au XIV* siècle; au XVIII° le Prieur du lieu. (Dom Bride, mort Curé de Bolbec, est le dernier Prieur, avant la catastrophe de 93). (V. p. 59 de cet ouvrage).
La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados – 1895.
L’EGLISE SAINTE-CATHERINE
Dès. le milieu du XVIIe siècle, l’église Sainte-Catherine était dotée d’un jeu d’orgues, lequel fut vendu, en 1770, au prieuré de Beaumont-en-Auge.
Généalogie de la famille Le Cordier par le Cr Henry Le Court.
La famille ISABEL remonte à Jacques Isabel, tabellion, vivant en 1535. Elle paraît originaire de Beaumont, où elle a possédé pendant trois siècles la terre de la Blotterie. Des branches se sont établies à Pont-l’Évêque, à Honfleur, à Englesqueville, etc. Plusieurs de ces branches ont occupé des fonctions notables; un des derniers membres de la branche de la Blotterie fut successivement maire et président du Tribunal de Pont-l’Évêque; il mourut en 1866.
Catalogue du musée d’antiquités de Rouen par l’abbé Cochet.
33. Armoire contenant divers USTENSILES du MOYEN-AGE et de la RENAISSANCE.
On y remarque : Trois brocs en étain, dont un trouvé à Drumare (commune de Beaumont-en-Auge), également au fond d’un puits.
Histoire généalogique de la maison Du Pontavice par Théodore Courtaux.
– Charles DE PONTAVICE, comte de Pontavice, capitaine de frégate, chevalier de Saint-Louis, naquit le 6 déc. 1729 et fut bapt. le lendemain en l’église paroissiale Saint-Guillaume de Mortain………….il fut agréé par le duc d’Orléans pour occuper une place vacante de l’un des six gentilshommes à la nomination de ce prince et destinés à être logés, nourris, entretenus et instruits dans le prieuré de Beaumont-en-Auge, conformément aux lettres patentes accordées par le Roi pour la réunion dudit prieuré à la masse conventuelle dudit lieu, à la charge par les religieux dudit prieuré de donner l’entretien, la nourriture et l’éducation à six gentilhommes, au choix du duc d’Orléans.
– Jean-Joseph, comte DU PONTAVICE, sgr des Renardières, né à Fougères, le 9 févr. 1764, fut reçu élève à Beaumonten-Auge, en sortit le 4 mars 1782 et entra comme sous-lieutenant au régiment de Brie.
Répertoire des sources historiques du moyen-âge par Ulysse Chevalier
Roussel (Jean), dit Marc-d’argent, bénéd., prieur de Beaumont-en-Auge, abbé de St-Ouen élu 1303 mai 10 mort « apud BihorelIum » 1339 déc.
Annales des Cauchois, depuis les temps celtiques jusqu’à 1830 par Ch. Juste Houël.
Hentri V. Pour montrer qu’il voulait agir en maître absolu, il délivrait des lettres patentes où se nommant, non plus régent, mais bien Roi de France 8, il terminait le différend existant entre l’abbaye de Saint-Ouen de Rhoëm et le prieuré de Beaumont-en-Auge, au sujet du patronage d’une chapelle.
Nobiliaire de Normandie. par une société de généalogistes – sous la dir. de É. de Magny
Jean-Jacques Le Goueslier De Montcarel, fit en 1739, ses preuves pour remplir au collége de Beaumont en Auge, une des places fondées à perpétuité par la maison d’Orléans, pour six Gentilshommes, place qu’il a occupée jusqu’en 1748.
3 – Archives ShL :
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 .+
Avant 1138 – Confirmation par Robert Bertran fils de Robert le Tors et de Suzanne, des biens donnés par ses parents à l’abbaye de Saint-Ouen de Rouen et destinés à la création du prieuré de Beaumont en Auge.= AD. 76. 14 H 797. Charte originale¸ EDIT.: Dom POMMERAYE, Histoire de l’abbaye de Saint-Ouen, pp. 475-476.= IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252.
1221 – Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge.
Omnibus sancte Matris eclesie filiis ad quos presens carta pervenerit, Robertus Bertran, salutem. Noverit universitas vestra quod ego dedi et concessi et presenta carta confirmavi ecclesie sancti Audoeni Rothomagensis pro salute anime mee et predecessorum meorum ea que Robertus Tortus et ejus uxor Susanna dederunt et concesserunt predicte ecclesie ad sustationem monachorum qui, apud sanctam Mariam de Bello Monte in Augia, auctoritate et dispensatione abbatis et conventus sancti Audoeni deservituri deputabantur, videlicet: ecclesiam sancte Marie de Bello Monte cum omnibus pertinentiis (Beaumont-en-Auge) et presentationem ejusdem ecclesie, ecclesiam Sancti Stephani de Tilleio (Saint-Etienne-le-Thillaye), et presentationem ejusdem ecclesie similiter; ecclesiam sancti Grorgi de Penna Pice (pennedepie), ecclesiam de Magnavilla similiter (Manneville-la-Pipard) (suivent des biens dans la Manche) (….) ecclesiam sancti Clodoardi similiter (Saint-Cloud), ecclesiam de Tourgisvilla similiter (Tourgeville) et in ecclesia Sancti Stephani de Honeflue quatuor libras annuatim, cujus presentatio michi et heredibus meis remanet (Honfleur); ecclesiam sancti Georgii de Flikeflue (Fiquefleur) cum omnibus pertinentiis que ibidem possident; ecclesiam sancte Marie de Veteri Hebertot (Vieux-Bourg) similiter. Preterea dono et confirmo predicte ecclesie sancti Audoeni ad sustentationem monachorum qui apud sanctam mariam de Bello Monte in Augia. Deo servituri deputantur, decimas de omnibus forestis meis et de pasnagiis, et in prefectura mea de Penna Pice (Pennedepie) quadraginta solidos, et in prefectura de Ronchevilla (Roncheville) quadraginta solidos, et in censibus de Penna Pice (Pennedepie) decem solidos, et in prefectura de Honeflue (Honfleur) octo libras, et de théloneo de Fausguernon (Fauguernon) decimam, et in granario de Fausguernon tria sextaria avene, et pratum de Alinetis (Launay-sur-Calonne) sicut dividitur, et unam fossam in Touca piscatoriam, et sallam de duabus fossis meis (salines); ibidem decimas de (…. biens de la Manche) Noerolei (Norolles) et de Rotis (Reux) et de Brancillze, sicut antecessores mei eas dederunt et prefati monachi eos possederunt; et duas garbas sancti Johannis de Barnevilla et sancti Philiberti de Campis (Saint Philbert de Champs) et sancti Renoberti de Fausguernon (Fauguernon), quarum ecclesiarum presentationes ad me et heredes meos pertinent.
Dedi etiam duos vavassores eis Goscelinum et Osbernum. Et sciendum est quod capelle sancti Nicholai de Ronchevilla et sancti Renoberti de Fausguernon (Fauguernon), michi remanent. Concessi etiam priori et monachis sancte Marie de Bella Monte, quod singulis diebus habeant in haya meo de Tilio (La Haye du Theil, canton de Honfleur) duos equos ligna deferentes ad suum manerium ardere, ligna etiam ad edificia domus sancte Marie de Bello Monte, et ad Molendinum faciendum, ad plaustrum et ad aratrum; et insuper fagum unam ad Natalem Domini, unam ad Pascham, unam ad Assumptionem Beate Marie, unam ad festum Omnium Sanctorum, et preterea decimam de Bernoubeth, et decimam molendini tanereth de Brikebeth etc… (…. Biens dans la Manche). Et ut supradicta, sicut ad me concessa sunt, robur perpetue firmitatis obtineant, presentem paginam sigilli mei munimine dignum duxi roborare. Anno Domini gratie M°CC° vicesimo primo.
= AD. 76. 14 H 797. Charte originale¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252 A revoir !!!!!
1255, 27 octobre – Anagni. Vidimus par l’official de Rouen d’une bulle du pape Alexandre IV, exemptant l’abbaye de Saint-Ouen du paiement de la dîme pour les récoltes servant à la nourriture de ses animaux ( vidimus du 14 janvier 1451) (Concerne également le prieuré de Beaumont-en-Auge ?) = AD. 76. 14 H 798. + IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252.
1260, (n. st.) février – Paris. Concession par le roi Saint Louis, au prieuré de Beaumont-en-Auge pour 200 livres 54 sous 6 deniers tournois de plusieurs terres et revenus en fief ferme, dans les paroisses d’Angerville, la Thillaye, Beaumont, Blainville, etc.= AD 76. 14 H 797¸ EDIT. DELISLE, Cartulaire normand, n° 641. + IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252
1264, Confirmation faite par Robert Bertran de la donation faicte par feu sa mère au prieuré de Beaumont en 1264
+ IND. LE CACHEUX, 1938: p. 252. AD 76. 14 H 797: Inventaire des titres … du Prioré …de Beaulmont en Auge. 1680 .
1283, Vidimus de Robert Bertran par lequel le Prieur et Religieux de Beaumont sont exempts de payer aucune coustume pour vendre et achapter dans la ville de Honnefleur en 1283 + IND. AD 76. 14 H 797 A revoir !
1344, 8 juillet – Bonneville-sur-Touques. Lettre de Robert Bertran, sire de Bricquebec, à Robert de Pistres, vicomte d’Auge, lui mandant de garnir d’hommes et de munitions le château de Bonneville-sur-Touques. De Beaumont-en-Auge, 8 juillet 1344. Sceau de cire rouge. Arch. SHL. A. 6.
1382, 1er décembre – Transaction entre l’abbaye de Saint-Ouen de Rouen, et Philippe Bertran, dame de Rais et de Roncheville au sujet de la nomination du prieur de Beaumont-en-Auge.= AD 76. 14 H 798 = IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252.
1394 – Angerville – Lettre de Louis, duc d’Orléans, portant réduction de la ferme d’Angerville en faveur des religieux de Beaumont (copie) = Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 389), Paris, 1976, p. 174.
1406, 10 janvier – Procuration de Hue d’Oinville, seigneur de Jambeville, chargé par Gui de la Roche-Guyon, baron de Roncheville, d’élire à sa place un prieur de Beaumont-en-Auge = AD 76. 14 H 798 = IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252.
1450, 8 avril – Rouen, Saint-Pierre .Vidimus par l’official de Rouen d’une bulle du pape Nicolas V réglant un différent entre l’abbaye et le curé de Saint-Laurent de Rouen au sujet de la dîme que réclame ce dernier pour 3 vergées de terre sises dans sa paroisse, hors les murs, au lieu-dit le Val de la Gatte. ( vidimus du 14 janvier 1451) (Concerne également le prieuré de Beaumont-en-Auge ?)= AD. 76. 14 H 798.+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252.
1453, 17 octobre – Accord entre l’abbé de Saint-Ouen et dom Jean Hellebout, religieux de l’abbaye au sujet de la nomination de ce dernier au prieuré de Beaumont-en-Auge. = AD 76. 14 H 798 = IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252.
1453 – Lisieux – Gens de guerre de la grant ordonnance logiés sus la mer tant à Touque, Dyve, Beaumont que ès parties d’environ. = Léopold DELISLE .- » Notes sur une collection de titres normands « , Bull. mon. XX, 1854, p. 438
15..Mémoires et documents concernant la nomination du prieur de Beaumont-en-Auge. = AD 76. 14 H 798 = IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252.
1523, décembre – Titres généraux: inventaires – « Inventaire et déclaration des reliques, ornements, livres et autres ustensiles de l’église et prieuré de Notre-Dame de Beaumont en Auge, ensemble des meubles d’icelle maison et prieuré » .
= AD. 76. 14 H 801. 1 cahier papier, 40 feuillets. + IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.
1550, 4 mars – Charges et soumissions auxquelles M. Jean Hangest, prieur commendataire de Beaumont, est tenu envers ses religieux.= AD. 76. 14 H 799+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.
1580, 3 octobre – Beaumont-en-Auge. Par devant Hilaire Henri et Thomas Paynel, tabellions royaux de la vicomté d’Argentan, fut présent Guillaume Darel, de la paroisse de Beaumont-en-Auge qui reconnaît avoir vendu à Giles Badouet de lad. paroisse, une portion de pré, sise aud. lieu, moyennant le prix de trois écus sol. Témoins: Jean Darel et Cyprien Boutigny.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville. = archives SHL 1F285.
1586-1606Personnel: procédures. Pièces du procès entre Etienne Dufour et dom Guillaume Hazard, l’un et l’autre
religieux de Saint-Ouen, au sujet de la possession du prieuré de Beaumont-en-Auge. = AD. 76. 14 H 800. 10 pièces parchemin; 323 pièces papier. + IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.
1587, 6 octobre – Personnel: Requête de dom Louis Le Prévost, religieux de Beaumont-en-Auge, pour entrer à l’abbaye de Saint-Ouen-de-Rouen, en qualité de « jubilé ». = AD. 76. 14 H 188.+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 29.
1590 Personnel: Procès entre dom Louis Le Prévost, religieux de Beaumont-en-Auge et l’abbaye de Saint-Ouen-de-Rouen, pour le paiement de deux années de ses droits. = AD. 76. 14 H 188. + IND. LE CACHEUX, 1938, p. 29.
1595 Personnel: Procès intenté entre dom Louis Le Prévost, religieux de Beaumont-en-Auge et l’abbaye de Saint-Ouen-de-Rouen, au sujet des dîmes.= AD. 76. 14 H 278 bis. + IND. LE CACHEUX, 1938, p. 63.
1600 – Beaumont-en-Auge Inventaire des titres de la famille Porée, Beaumont-en-Auge. = Arch. SHL. FL 70. 117 feuillets.
1602 – Archives SHL, : 1F818 : 1602 : Beaumont le Roger : fief de Hautechene.
1603-1692 – Titres généraux: patronages, droits honorifiques – Procès entre le cardinal de Bouillon, abbé de Saint-Ouen, François Bouthillier de Chavigny, évêque de Troyes et prieur commendataire de Beaumont-en-Auge, et les religieux dudit prieuré, d’une part, et Me Nicolas Broquet, puis son successeur, Me Pierre Gonnard, curé ou vicaire perpétuel de Beaumont-en-Auge, au sujet des droits curiaux en l’église Saint-Sauveur dudit lieu.= AD. 76. 14 H 802. + IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.
1604, 13 décembre – Titres généraux: patronages, droits honorifiques – Sentence des requêtes du Palais touchant les arrérages d’une rente de 283 livres 1 sou que Me Lanfranc Bigot, sieur de Thibermesnil, chanoine de la cathédrale de Rouen, frère et héritier de feu Me Emery Bigot, président en la cour du Parlement a le droit de prendre sur le revenu du prieuré de Beaumont-en-Auge. = AD. 76. 14 H 802.+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.
1608, 23 juin – Beaumont-en-Auge – Bail à ferme consenti par Olivier Mallet, conseiller du roi en sa cour de Parlement de Rouen, prieur commendataire de Beaumont-en-Auge, à Jacques Mesnier, bourgeois, demeurant à Saint-Germain de Lisieux, de tous les droits de dîmes appartenant aud. prieuré à prendre et cueillir sur les paroisses de Saint-Philbert-des-Champs, Norolles, Fauguernon, moyennant 350 livres par an. = Arch. SHL. – 9 FA. Fonds Et. Deville.
1610 Aveu de tous les droits, charges, redevances et patronages du prieuré de Beaumont-en-Auge, rendu à S.A. Mlle de Montpensier. = AD 76. 14 H 799.
1627.- Le Brèvedent – Aveu rendu par Jacques Lebouteiller, écuyer, sieur de Brèvedent, du fief de Beaumont, dépendant de celui de Brèvedent et appartenant à Pierre de Mahiel, écuyer, fils mineur de Jehan de Mahiel. = AD14 – Baronnie de Creully . E 874
1630, 29 mars Prise de possession du prieur de Beaumont-en-Auge, Laurent Giel. = AD 76. 14 H 798
1647-1654 Baux du revenu du prieuré de Beaumont dont est prieur commendataire M. Victor Le Bouthillier, archevêque de Tours.= AD. 76. 14 H 799 + IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.
1657-1664 et 1667 – Vicomté d’Auge – Minutes provenant de la juridiction concernant les localités de : Tourgéville, Surville, Saint-Vaast-en-Auge, Beaumont-en-Auge = Cité in Suzanne d’HUART .- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 664), Paris, 1976, p. 231
166. – Beaumont-en-Auge – David Toustain, demeurant à Drubec, reconnaît et confesse que Mrs les religieux, prieur claustral et couvent du prieuré de Beaumont-en-Auge, lui ont baillé en prêt, la somme de 86 livres pour le paiement de trois années de fermage à Jean Brière, écuyer, garde du corps du Roi. = Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.
1668, 18 novembre – Beaumont-en-Auge. Pierre Porée, demeurant audit lieu, prend à loyer pour un an, de noble dame Elisabeth de Berault, veuve du feu sieur de Clerze, demeurant à Saint-Etienne-la-Thillaye, deux bêtes de harnais, l’un de poil noir, l’autre de poil rouge, pour en jouir pendant led. temps, à charge de les nourrir et gouverner bien et dument et de les rendre en bon état avec la somme de 12 livres tournois. = Arch. SHL. – 9 FA. Fonds Et. Deville.
1676, 2 mai/19 juillet – Requête des religieux du prieuré de Beaumont-en-Auge et délibération des senieurs de l’abbaye de Saint-Ouen au sujet du prêt des chartes et papiers concernant ledit prieuré. = AD 76. 14 H 798
1677, 6 septembre – Factum pour le cardinal de Bouillon, abbé de Saint-Ouen, contre M. de Bouthillier de Chavigny, prieur de Beaumont-en-Auge, au sujet de la présentation à la cure de Saint-Pierre-de-Tourgéville.
= AD. 76. 14 H 802. + IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.
1680 – Liste des biens et désignation par paroisse. Inventaire des titres, lettres et escriptures concernant le bien et revenu du Prioré Nre.Dame de Beautmont en Auge. Membre dépendant de l’abbaye Saint Ouen de Rouen tirés du chartier de ladite abbaye. 1680
Premièrement
Lettre de confirmation des dons faicts audit prioré en 1221, cotté A
Confirmation faite par Robert Bertran de la donation faicte par feu sa mère au prieuré de Beaumont en 1264
Lettre de Philippe Roy de France au Bailly de Rouen pour faire jouïr les religieux dudit Prieuré et lever leurs fiefs arrières fiefs et autres rentes et redevances en plusieurs paroisses en 1277
Vidimus de Robert Bertran par lequel le Prieur et Religieux de Beaumont sont exempts de payer aucune coustume pour vendre et achapter dans la ville de Honnefleur en 1283
Chartre de Robert Bertran touchant plusieurs servitudes auxquelles le prieuré luy estoit redevable et desquelles il delivre et affranchy led. prieuré en 1297 = AD 76 14 H 797 A revoir !
1682-1703 – Quittances de rentes seigneuriales payées au prieuré de Beaumont-en-Auge pour le fief des Tuileries, par Paul de Borel, écuyer, seigneur de Courseulle. Billet du procureur. = Arch. SHL. FL 774, 6 pièces.
1688 – Pièce isolée concernant le prieuré de Beaumont-en-Auge.= AD. 76. 14 H 1521 + IND. MOURADIAN, 1980, p. 46.
1693 – Beaumont-en-Auge. Poursuites contre Jacques Bride, de Beaumont, fermier des enfants mineurs de Me Jean Train, enquêteur, pur rentes féodales dues à Ferry de Borel, seigneur de Clarbec, et au prieuré de Beaumont.= Arch. SHL. FL 477. 5 pièces.
1701. Le 5 avril 1701, le sr Hurel prend possession de la cure de Reux, en présence de Me Adrien Letellier, notaire à Beaumont, et de plusieurs autres témoins. = abbé PIEL, Inventaire historique, t. I, p. 434, N° 70.
1708, 24 juillet – Titres généraux: patronages, droits honorifiques – Arrêt du Parlement de Rouen dans l’affaire entre Louis de Clacy, seigneur de Saint-Etienne-la-Thillaye et M. de Bouthillier de Chavigny, prieur de Beaumont au sujet d’un banc mis par la famille de Clacy dans le choeur de Saint-Etienne-la-Thillaye.= AD. 76. 14 H 802. + IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.
1712, 3 mars – Bail de la ferme d’Angoville à Beaumont-en-Auge = Arch. SHL. BC 731
1731, février-avril. Pièces relatives à la nomination faite par le duc d’Orléans de dom Jacques Veytard, religieux de Saint-Ouen, comme prieur de Beaumont-en-Auge. = AD 76. 14 H 798
1731, octobre – Vicomté d’Auge. Lettres patentes pour l’établissement du collège de Beaumont (copie)
= Cité in Suzanne d’HUART .- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 389), Paris, 1976, p. 174.
1741 – Copies de lettres de Mgr. de Brancas portant érection du Collège de Beaumont. « L’original est aux mains de M. Le Court notaire à Deauville »= SHL 1F-892.
1742, 9 octobre – 1743, 1er mars – Procès intenté par Pierre Le Rebour, échevin de la confrérie de Charité de Saint-Sauveur de Beaumont-en-Auge à un des frères servants, pour le contraindre au paiement des amendes encourues pour n’avoir pas rempli les obligations imposées par les statuts. = Arch. SHL EE 533, 6 p. papier
1742, 29 octobre – Beaumont-en-Auge. Assignation donnée par l’échevin de la Confrérie de charité de Saint-Sauveur-de-Beaumont-en-Auge, à l’un des frères pour payer des amendes dues pour n’avoir point rempli les obligations de frère servant. Ce en vertu d’une délibération du dimanche 29 septembre 1737, qui constate qu’alors, il y avait peu de zèle et que la décadence s’était introduite dans la charité. = Arch. SHL. Notes de Charles Vasseur.
1743, 30 novembre – Beaumont-en-Auge. Jean-Baptiste Le Carpentier, demeurant à Beaumont-en-Auge, baille à François Le Blanes, demeurant à Annebaut, 3 pièces de terre moyennant 220 livres de fermage, 100 livres à la Saint-Jean, 120 livres à Noël. Témoins: Jean-Baptiste Dupont et Charles Bedevin, de Bonnebosq. = Arch. SHL. Papier 2 ff. Analyse Et. Deville.
1744, 8 octobre – Beaumont-en-Auge. Partage de biens, succession de Pierre Thollemer et de Anne Delarue, de Beaumont-en-Auge. = Arch. SHL. Papier 12 ff. Analyse Er. Deville.
1748 – Archives SHL. 1F384 : 25 février 1748 : Guillaume Le Luthumel de Beaumont en Auge remet à titre de subrogation à Nicolas Boulley, menuisier à Cambremer une maison à Saint Laurent du Mont.
1775. — Le 12 sept. 1775, dispense de bans pour le mariage entre Félix-Auguste Réaux-Bouley, fils de feu Jaques, originaire de Bourgtherouhle et demeurant à Exmes diocèse de Séez, d’une part, et dlle Anne-Félicité Guestard, fille de M. Jean-Pierre Guestard, ancien notaire, et de feue Anne Renoultt, de la parr. de Beaumont-en-Auge.
1782. – Archives SHL. 1F690 : 1782 : Beaumont le Roger, Guillaume Mouchel, reçus et lettres.
1790 et 1793 – Archives SHL : 1F894 : 1790 et 1793 : notes sur l’abbaye de Beaumont en Auge..
An III, 29 floréal ( 1795, 18 mai ) – Beaumont-en-Auge. Renseignements sur Douésy ( Doisy ? ) d’Ollendon qui » s’est présenté comme un représentant du peuple … encourage les citoyens à des processions qui ont eu lieu pendant 4 jours de suite, fait peindre et peint lui-même une croix située sur une grande route, en blanc » = A.D. Calvados – F 6375 – Notes Desprès; Dossier Beaumont-en-Auge, d’après A.D. Calvados, série L police – Acquisition Sallenelle – cf. sur ce personnage, un article de G.A. SIMON in BSHLx. )
An IV, 9 thermidor ( 1796, 26 juillet ) – Beaumont-en-Auge. Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Beaumont-en-Auge: Le Sueur, meunier = A.D. Calvados – Administration IV Police 41.
1842. – archives SHL.A. 1F800 : 1842 : Beaumont en Auge : poème adressé au Maire.
Fonds Etienne Deville: Carton n° 04
C4/3 – Manuscrit sur le cartulaire de Beaumont-en-Auge.
Fonds Nedelec – Communes:
Com.4. 9. 1 Beaumont-en-Auge Vie de la commune 1988-2008
Com.4. 9. 2 Beaumont-en-Auge Restauration de l’église
Com.4. 9. 3 Beaumont-en-Auge Jean-Charles Langlois. Pierre-Simon de Laplace
Com.4. 9. 4 Beaumont-en-Auge Notes historiques
Fonds COTTIN M. :
11 FA – 37 – Divers . Région de Pont-l’Evêque, Bonnebosq, Clarbec, Reux, Drubec, Beaumont, Villers, Manneville-la-Pipard, Manoir de
Pommereul à Sainte-Marthe (Eure) etc.
FONDS STURLER :
33 L’Église de Beaumont-le-Roger avril 1965 – détail 2 pell demandé par l’Ent.Raulet
Carnets de Charles VASSEUR :
Voir « Doyenné de Beaumont en Auge ».
Voir « Analyses et Transcriptions … »
EXTRAIT DE NOTES RECUEILLEES PAR MONSIEUR CATHERINE, INSTITUTEUR A GONNEVILLE SUR HONFLEUR. Page 61.
Robert Bertrand, baron de Roncheville et de Briquebec, avait donné en 1221 au prieuré de Beaumont, le tiers de la dîme des quatre fiefs qui relevaient de la baronnie de Roncheville dans les communes de Pennedepie et de Barneville. Ces fiefs étaient Pennedepie, Blosville, Meautrix et Bouttemont et dans une nouvelle charte de 1255 revenant sur ce qu’il avait précédemment accordé il donna aux religieux la totalité de la dîme sur les quatre fiefs.
Les seigneurs de Longueville prétendirent que la dotation des seigneurs de Roncheville n’avait un entier effet que pendant que ces seigneurs possédaient ces fiefs, mais que leur seigneurie était aliénée, les nouveaux seigneurs en maintenant la charte de 1221 se réservaient à leur profit celle de 1255, qu’ils ne regardaient que comme facultative. En vain, les religieux invoquèrent le droit de possession depuis l’origine et les nouveaux seigneurs malgré les religieux de Beaumont prirent les deux tiers de la dîme ne laissant auxdits religieux que le tiers accordé par la charte de 1221.
P.63 1699 2 avril
Mémoire instructif touchant la terre de Mont Saint-Jean
Ce mémoire est de conséquence pour connaître de la terre de Mont Saint-Jean et ses droits.
Suivant ce mémoire le Mont Saint-Jean comme Barneville et le prieuré de Beaumont auraient été donnés autrefois aux Templiers par des seigneurs de la Vicomté d’Auge et baronnie de Roncheville. Mais les preuves données à l’appui détruisent justement l’assertion, puisqu’il est reconnu que la terre se retrouve dans les mains de la famille Bertran, qui possédait la seigneurie de Roncheville, entre autres dans les mains du fondateur de Beaumont qui vivait en 1060 environ.
Il en résulte que l’on ne peut guère accorder créance à ce mémoire qui donne du reste peu de faits et paraît avoir été rédigé pour défendre des droits d’usage.
– page 135 : 1751 31 juillet
Guillaume Thouret, tabellion royal au baillage d’Auge pour les sièges de Pont-l’Evêque, les Authieux-sur-Calonne, Touques, Beaumont, Roncheville et dépendances.
– Page .156 : 1672 28 avril
– Au gageplège de la terre et seigneurie de Saint Cloud, tenu sur les fiefs sous la grande porte du manoir sieurial dudit lieu, par nous François Froger, licencié aux lois, avocat, séneschal de ladite sieurie, en présence de Gilles Le Cornu, tabellion à la vicomté de Roncheville, pour le siège dudit lieu et Beaumont, pris pour greffier, à l’instance et requête de Nicollas Dabost escuyer, seigneur de ladite terre, présent en personne, ont été appelés.
– 1751 31 juillet
– Guillaume Thouret, tabellion royal au baillage d’Auge pour les sièges de Pont-l’Evêque, les Authieux-sur-Calonne, Touques, Beaumont, Roncheville et dépendances.
– p.163 : 1742 29 octobre
Assignation donnée par l’échevin de la Confrérie de Charité de Saint Sauveur de Beaumont-en Auge à l’un des frères pour payer des amendes dues pour n’y avoir point rempli les obligations de frère servant. Ce en vertu d’une délibération du dimanche 29 septembre1737, qui constate qu’alors il y avait peu de zèle et que la décadence s’était introduite dans la société
– p.176 : 1580 8 juillet
Aveu rendu à Nobles Hommes François Poisson, sieur du Buisson et Nicolas du Val, sieur de Bocquensey aux droits des demoiselles Charlotte et Catherine de la Rivière, leurs femmes, sieurs du fief terre et sieurie du Mesnil es Crottes par Noble Paul Pynain, sieur de Saint Pierre, héritier de feu Maître Robert le Perché, en son vivant procureur du Roy en la vicomté d’Auge pour partie d’une vavassorie nommée la Valvassorye Arnould, assise aux paroisses de Beaumont et de Clarbec, sujette à 40 oeufs 4 deniers à Pâques. A la Saint Michel 30 corbeillées de pommes pour un myeu de cildre, et audit terme 10 sols pour agencement pour cueillys, pillys et entonnages, 48 sols à Noël, 4 chapons, 4 deniers hérisson et mottage … au chateau de Fauguernon
– page 184 – 1728 7 septembre
Dom Charles Dubosc, prieur du prieuré de Beaumont et Dom Denys le Sueur, procureur dudit prieuré
– page 198 – 1767
Charles de Lanney et Charlotte de Beaumont sa femme, fille de Joseph de Beaumont, sieur de Ricqueville qui était le fils de Elie de Beaumont sieur de Boisainey
– Page 201 – 1690 12 décembre
Réunion de terres fieffées, faite au corps du domaine, les pleds de réunion du noble fief Tillard appartenant aux Revérends Pères Religieux, prieuré claustral et Couvent du Prieuré de Notre-Dame de Beaumont-en-Auge, faute d’hommes et adveux non baillés, rentes non payées, droits et devoirs seigneurieux non faits
-page 206 – 1746 7 mars
Simon Duraingue, prêtre curé de la paroisse de Beaumont-en-Auge
– Page 207 – 1710 26 mars
Fieffe faite par Joseph de Baumont sieur de Ricqueville fils et héritier en partie de feu Hélie de Baumont, sieur de Boisanney, à Damoiselle Geneviève le Troux, veuve de Jean-Baptiste de Tolmer, vivant escuyer, sieur des Champs.
– p.212 : 1744 3 janvier – Auberge de la Fleur-de-Lys au bourg de Beaumont-en-Auge
FONDS « IMPRIMES » :
III J 26 : Observations médicales sur la maladie de Melle Lecarpentier, de Beaumont, par le docteur Quillet médecin à Pont-l’Evêque et éclaircissement par le docteur Gauvin, médecin à Beaumont. 1818. ex n° 99.
(Cas d’un cancer traité pour un ver solitaire et autopsie cadavérique)
II A 5 : Tableau du district de Pont-l’Evêque, réduit à 93 paroisses et deux succursales, avec la liste des paroisses supprimées, noms des fonctionnaires publics et autres ecclésiastiques qui ont déféré à la loi du serment et l’indication des remplacements à faire par l’ordre de suppression proposé.
(cantons de Pont-l’Evêque, Honfleur, Blangy le Château, Bonnebosq, Cambremer, Beuvron, Touques, Dives, Crévecoeur, Beaumont)