Saint Léger du Houlley

NOTES sur Saint Léger du Houlley.

Saint-Léger-du-Houlley était, avant 1790, une paroisse et communauté. Rattaché à Ouilly-du-Houley par Ordonnance du 28 décembre 1825.

Archives du Calvados.
Saint-Léger-du-Houlley. – Délibérations, depuis 1806.
Saint-Léger-du-Houlley. Sépultures. 1668. — Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1672 .
Lacunes : 1673-1679, 1689, 1691-1692, 1717, 1737, 1743, 1775 .
Voir aux Archives du Calvados les délibérations des Comités de surveillance de Saint-Léger-d’Ouilly (ou du Houlley). 23 septembre 1793-20 fructidor an II (Reg.)
ASSISTANCE :
Saint-Léger-du-Houlley. Une procédure relative à une rente de 16 l. 16 s., cote P. 3 du même inventaire, n’a pu être retrouvée .

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Saint-Léger-du-Houley, cant. de Lisieux; en 1825, lors de l’union de la commune d’Ouilly-la-Ribaude, elle prit le nom d’Ouilly-Du-Houley. Sanclus Loodogarius de
Ouilleia, XIV° s (pouillé de Lisieuxi). — Saint- Léger- d’Oullli, 1728 (d’Anville, dioc. de
Lisieux).
Prieuré; patr. l’évêque de Blois. Dioc. de Lisieux, doy. de Moyaux. Génér. d’Alençon, élect. De Lisieux, sergent, de Moyaux. Le fief de Saint-Léger-d’Ouilly relevait de la vicomté d’Orbec, 1820 (nefs de la vicomté).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces justificatives.
3 – Archives SHL.

1 – Bibliographie.

2 – Pièces justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Saint-Léger, hameau commune d’Ouilly-du-Houlley. –
Saint- Ligier-de-Oillye, 1320 (feux de la vicomte d’Orbec); 1398 (fouages français, n 3o4).–
Sanctus-Leodegarius de Ouilleia, XVI s° (pouillé de Lisieux, p. 24).
Prieuré ayant pour patron l’abbé de Saint-Omer du-Bois
Le territoire de St. Léger est réuni à Ouillie-du-Houlley. L’église a été détruite, mais le
cimetière est conservé. C’était l’abbé de St.Laumer de Blois qui présentait à la cure. Il y avait un prieuré régulier dépendant de cette abbaye.
St.-Laumer étant devenu évêché en 1697, l’évêque de Blois a remplacé l’abbé dans tous ses droits.
Je n’ai pu trouver que le nom d’un seul prieur de St.Léger, Léonor du Merle, quatrième fils de Jean du Merle et
d’Esther de Chaumont, chef de la branche d’AuvaL Il vivait à la fin du XVIIe siècle.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations – PIEL (abbé).

Saint Léger D’ouillie Ou Saint Léger Du Houley (vers 1720).

166. — Le 18 sept. 1699, reçurent la tonsure et les ordres mineurs: Charles de Barville, fils de Nicolas de Barville, chevr, et de damlle Françoise de Grieu, de la pair, de St-Léger-d’Ouilly.

28. — Le 12 oct. 1703, Me Guillaume Vivien, pbfë, pourvu de la cure de St-Léger-d’Ouilly par la nomination du seigr évêque de Blois, abbé de St-Laumer, prend possession de son bénéfice, en présence de Me Pierre Pouchin, pbrë, desservant lad. parr., et autres témoins.

303. — Le 30 décembre 1693, M° Jean Girard, pbrë, titulaire du prieuré de St-Léger et de St-Martin d’Ouillie donne sa procuration pour résigner led. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de François-Léonor du Merle, clerc tonsuré du diocèse d’Evreux. Il se réserve toutefois une pension de 300 livres sur les revenus du prieuré.
Le 3 juin 1694, Mre Audran donne son visa aux lettres de provision obtenues en cour de Rome par led sr du Merle. Le même jour, le sr du Merle prend possession dudit bénéfice par l’entrée en l’église de St-Léger d’Ouillie « ou est le prieuré dud. lieu joint, » et autres cérémonies accoutumées, en présence de Me François Sonnet, pbrë, curé de St-Léger d’Ouillie ; Me Guy Loisel, pbrë, curé de Glos, ancien promoteur de l’évêché de Lx; François Fréard, sr de la Fontaine, de lad. pair, de St-Léger, et autres témoins.

473- Le 12 juillet 1718,Me GuillaumeVivien, pbrë, curé de St-Léger d’Ouillie, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean Busquet, pbrë, vicaire de Moyaux. Il se réserve toutefois 120 livres de pension sur les revenus de lad. cure, plus une portion du presbytère, consistant en une salle et cabinet au bout, et une petite cave avec la moitié du jardin, du côté de l’orient, depuis l’allée du milieu jusqu’à la rivière; lad. salle, cabinet et cave tout d’un tenant et joignant led. jardin.

507. — Le 3 août 1718, Me Jean Busquet, pbrë du diocèse de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de S1 Léger-d’Ouillie, vacante par la résignatoin faite en sa faveur par Me Guillaume Vivien, dernier titulaire.
Le 1 er oct. 1718, Mesre de Brancas, vicaire général, donne son visa auxd. lettres de provision. Le 3 oct. 1718, led. sr Busquet prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Guy Malerne, Me chirurgien, demeurant au bourg de
Moyaux ; Louis Vivien, père, et Louis Vivien, fils, demeurant à Meulles, et autres témoins.

483. — Le 11 août 1718, vu l’attestation du sr Paisant, vicaire deSt-Jacques de Lx, et du sr Busquet, pbrë, desservant la parr, de St-Léger-d’Ouillie, dispense de bans pour le mariage entre Me François Daufresne, notaire apostolique au diocèse de Lx, fils de Me GaspardDaufresne, greffier en l’officialité de l’Evêché de Lx, et d’Agnès Roques,
de lad. parr. de S1 Jacques, d’une part, et Catherine Sonnet, fille de feu François Sonnet, sr du Parc, de lad. parr, de St-Léger-d’Ouillie.

342. — Le 9 nov. 1724, dispense de parenté du 2e au 3e degré pour le mariage entre Jean-François de Cheux, Escr, demeurant en la parr. de St-Aubin d’Ouézy, diocèse de Séez, et damlle Marie de Carré, demeurant en la parr, de St-Léger du Houlley, autrefois appelée St-Léger d’Ouillie.

Saint Léger D’ouillie Ou Saint Léger Du Houley (vers 1720).
Curés. — G. Vivien — J. Busquet.
Seigneur. — M. de Carrey.

305. — Le 17 juin 1740, Me Jean-Baptiste Busquet, pbfë, curé de St-Léger-d’Ouillie, se trouvant infirme et hors d’état de remplir ses fonctions curiales, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Adrien Hébert, pbfë du diocèse de Lx. Led. sr résignant se réserve une rente annuelle de 200 livres à prendre sur les revenus de son bénéfice qu’il a desservi pendant 22 ans. Fait et passé au manoir presbytéral de St-Léger-d’Ouillie, en présence de Me Jean-Baptiste Le Brun, pbfë, curé de St-Martin-d’Ouillie, et Mr Joseph Quesney, pbfë, curé de Firfol.
Le 21 août 1740, led. sr Hébert obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 19 janv. 1741, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 20 janv. 1741 , le sr Hébert prend possession de la cure de St-Léger-d’Ouillie, en présence de Mre Etienne Doisnel, Escr, seigr et patron d’Hermival et autres lieux, conser du roy en sa Cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie; Mre Léonor du Merle, prieur de St-Léger-d’Ouillie; Mre Gabriel du Merle, chev, lieutenant du régiment des cuirassiers ; dud. sr Le Brun, curé de St-Martin d’Ouillie, et autres témoins.

386. — Le 3 févr. 1748, Me Jean-Baptiste Le Brun, pbrë, curé de S-Martin-d’Ouillie, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Vincent-François Duhamel, pbrë, vicaire de Moyaux. Il se réserve toutefois une pension viagère de cent livres à prendre sur les revenus dud. bénéfice qu’il a desservi pendant 24 ans. Fait et passé à Lx, pair. St-Jacques, en l’auberge de la Levrette. (Il ne fut pas donné suite à cette résignation).

Saint-Léger-D’ouillie Ou Saint-Léger-Du-Houlley.
Curés. — J.-B. Busquet — A. Hébert.
Clerc. — F. Le Brun.
Seigneurs.— L. de Carrey — L. de Carrey, fils — Jq de Carrey — P. de Carrey.
Prieuré de Saint-Léger-d’Ouillie. — Prieur. — F.-L. du Merle.

333. — Le 4 févr. 1746, vu l’attestation du sr Hébert, curé de St-Léger-du-Houlley, et du sr Doisnel, vicaire des Vaux, dispense de bans pour le mariage entre Jean de Carrey, Escr, sr de Bellemare, fils de feu Louis de Carrey, Esc, sr de Bellemare et du Fossé, et de feue noble dame Françoise de Carrey, de lad. pair, de S1 Léger, d’une part, et damlle Marie-Anne-Françoise du Faguet, fille de feu Antoine du Faguet, Escr, sr de Varennes, et de noble dame Françoise de
Bonnechose, de lad. pair, des Vaux.

300. — Le 1er mars 1746, Nicolas Lebrun, laboureur, demeurant à St-Léger-du-Houlley, et Michel Lebrun, aussi laboureur, demeurant à Firfol, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Lebrun, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Jean-Baptiste Lebrun, pbrë, curé de St-Martin-du-Houlley,
et Me Adrien Hébert, pbrë, curé de St-Léger-du-Houlley.

393. — Le 18 juin 1762, Me Adrien Hébert, pbrë, curé de St-Léger-du-Houlley et chapelain de St-Jacques et St-Philippe du château du Houlley, dans la parr. St-Martin-du-Houlley, remet purement et simplement lad. chapelle aux mains de Mesre Adrien-Marie-Jean du Houlley, chevr, baron du Houlley, seigr de Firfol, St-Martin, St-Léger, La Lande et autres lieux. Séance tenante, led. seigr du Houlley nomme à lad. chapelle la personne de Mre Louis-Charles du Faguet des Varannes, pbrê de ce diocèse. Fait et passé au château du Houlley, en présence de Me Michel Haudard, pbre, curé de Fumichon, et Jean-Baptiste Hémery, Escr, conser du roy, lieutenant de maréchaussée, demeurant à Lx, parr. St-Jacques.

363. — Le 6 juill. 1756, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Frédéric-Caesar de La Lande, capitaine au régiment royal des Vaisseaux, fils do Mesre Louis-Coesar de La Lande, seigr et patron des parr, du Détroit, Ouillie-le-Basset, St-Christophe des Pleurs et autres lieux, diocèse de Séez, et de noble dame Marie-Anne de Rambais, de la
parr, du Détroit, d’une part, et noble damlle Marie-Charlotte de Carrey, fille de Louis de Carrey, Escr, sr de Bellemare et du Fossey, et de feue noble dame Marie-Catherine du Loutrel, de la parr. de St-Léger-d’Ouillie,
diocèse de Lx.

258. — Le 28 févr. 1766, la nomination au prieuré simple de St-Léger et St-Martin d’Ouilly-du-Houlley appartenant au seigr abbé de St-Laumer dont la mense abbatiale est réunie à l’évêché de Blois, Mgr Charles-Gilbert de May de Terraont, évêque de Blois, nomme aud. prieuré, vacant par la mort de Me Léonor du Merle, dernier titulaire, la personne de Mre Gaspard-Gilbert Le Maistre de Laage, clerc du diocèse de Bourges incorporé au diocèse de Blois, chanoine de la cathédrale de ce diocèse. Cette nomination est faite à charge par le titulaire de restaurer les bâtiments du prieuré jusqu’à concurrence de la somme fixée par l’ordinaire, et d’obtenir dans le délai de huit mois une nouvelle commende
du St-Siège. Le 7 avril 1766, led. sr de Laage, demeurant au palais épiscopal de Blois et représenté par Me François Le Brun, pbrë, curé de Firfol, prend possession dud. prieuré simple, adhérant à l’église paroissiale de St-Léger-
d’Ouillie, par la libre entrée en lad. chapelle où se sont accomplies les cérémonies ordinaires. Le sr Le Brun et le notaire apostolique se transportent ensuite à l’église paroissiale de St-Martin pour y renouveler les mêmes cérémonies : mais ils trouvent les portes fermées; « et pour en avoir les clefs, dit le notaire, nous sommes tous parvenus
es deux portes du manoir presbytéral dud. lieu que nous avons aussi trouvées fermées et auxquelles nous avons frappé à grands coups avec des marteaux d’icelles, par plusieurs reprises, sans que personne se soit présenté; ce que vu, nous nous sommes tous revertis a la grande et principale porte de lad. église paroissiale, avoirs mis led. sr Le Maistre de Laage » en possession dud. prieuré par la prière faite à la porte de l’église et le baiser d’icelle; le tout fait et passé en présence de Me Adrien Hébert, curé de St-Léger-d’Ouillie ; Me Guillaume-Jacques-François Boudard, directeur des Economats, demeurant en la parr. de Firfol, et autres témoins.

310. — Le 16 oct. 1767, la nomination au prieuré simple de St-Léger-d’Ouillie appartenant au seigr abbé de St-Laumer, dont l’abbaye est réunie à perpétuité à l’évêché de Blois, Mgr Charles-Gilbert Demay de Terraont, évêque de Blois, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Mesre Gilbert-Gaspard Le Maistre de Laage, dernier titulaire, la
personne de Mesre Hugues Demay de Termont, clerc tonsuré du diocèse de Bourges. Donné à Blois, etc.
Le 9 nov. 1767, led. sr de Termont, représenté par Me François Le Brun, pbre, curé de Firfol, prend possession dud. prieuré de St-Léger et St-Martin -d’Ouillie par la libre entrée en la chapelle du prieuré et autres cérémonies accoutumées. Led. sr Le Brun se rend ensuite avec le notaire a l’église St-Martin-d’Ouillie pour y renouveler les mêmes cérémonies; mais ils trouvent les portes fermées. Ils vont au presbytère pour avoir les clefs ; ils en trouvent les portes également fermées. Après avoir frappé à grands coups avec les marteaux d’icelles, sans avoir pu obtenir de réponse, ils retournent à l’église, et là, led. sr Le Brun est mis en possession par la prière faite devant la principale porte et le toucher d’icelle, en présence de Pierre Vastel, garde-chasse du roy, demeurant à Firfol, et autres témoins.

134. — Le 17 août 1770, la nomination au prieuré simple de St-Léger-d’Ouillie appartenant au seigr évêque de Blois, à cause de l’union de la mense abbatiale de St-Laumer à l’évêché dud. lieu, Mgr Charles-Gilbert de May de Termont, évêque de Blois, nomme aud. bénéfice, vacant par la démission pure et simple de Mesre Hugues de May de Termont, clerc du diocèse de Bourges, la personne de Me Claude-Henry Leprestre de Théméricourt, clerc du diocèse de Rouen. Donné
à Paris où se trouve led. seigr évêque pour les affaires de son diocèse.
Le 14 sept. 1770, led. sr de Théméricourt, demeurant à Paris, au séminaire de Laon, rue et Montagne Ste-Geneviève, et représenté par Mre Jean-Baptiste-François Doisnel, pbrê du diocèse de Lx, pafr. d’Hermival, prend possession du prieuré de St-Léger avec toutes les cérémonies ordinaires accomplies en la chapelle dud. prieuré. Le sr Doisnel se rend ensuite avec le notaire apostolique à l’église paroissiale de St-Martin-d’Ouillie. Ayant trouvé toutes les portes fermées, ils se rendent au presbytère dont toutes les portes sont également fermées. Après avoir vainement cherché à les faire ouvrir, ils reviennent à l’église où la prise de possession a lieu par la prière à Dieu et le toucher de la grande porte et des murailles.

384. — Le 4 nov. 1771, vu les attestations du sr Detoy, vicaire de Moyaux, du sr Lenormand, vicaire de Jouveaux, et du sr Hébert, curé de St-Léger-du-Houlley, portant que les bans du futur mariage de Nicolas Tassel et de Marie-Madeleine Buisson ont été publiés dans les églises de Moyaux, de Jouveaux et de St-Martin-d’Ouilly-du-Houlley, « à cause de l’interdit de l’église de lad. parr, de St-Léger du-Houlley, » Mre Le Rat, officiai de l’évêché, accorde dispense des deux autres publications.

Saint-Léger-D’ouillie Ou Saint-Léger-Du-Houlley.
Curé. — A. Hébert.
Seigneurs. — L. de Carrey.

336. — Le 1 er mars 1782, Me Philippe Lamidey, pbrë, curé des parr, de St-Léger-du-Houlley et de Bazoques, donne sa procuration pour résigner lad. cure de St-Léger entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Daniel Varin, pbrë de ce diocèse, vicaire de St-Jacques de Lx. Fait et passé à Lx, pair. St-Jacques en la maison de M. Boudard, receveur des décimes du diocèse deLx, en présence de M. Jean-Baptiste Hémery, Escr, lieutenant de maréchaussée, et du sr Pierre David, receveur de l’abbaye du Plessis-Grimoult, demeurant tous deux en lad. parr. St-Jacques. Le 19 mars 1782, led. sr Varin obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 17 mai 1782, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 17 juin 1782, le sr Varin, prend possession de la cure de St-Léger, en présence de plusieurs habitants de la parr.
M. Varin prêta serment le 30 janvier 1791, mais avec des restrictions qui ne furent pas admises : il fut destitué. Les habitants firent leur possible pour garder leur curé. Celui-ci touché de leurs démarches et de leurs prières, finit par céder, et, le 10 juillet, il prêta le serment pur et simple. Mais sa conscience bourrelée de remords ne lui laissa pas un instant de repos. Il déplora publiquement sa faiblesse et dès le mois de septembre, il se rétracta avec la plus profonde humilité. Il partit en exil l’année suivante et se retira en Angleterre à Gosport, chez Harring, King Street. Revint-il jamais en France ? Nous ne saurions l’affirmer, (Archives du Calvados. — Mss de lieux.).

87. — Le 29 avril 1783, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Nicolas de Boctey, chevr de Marolles, Escr, fils de feu Mesre Nicolas de Boctey et de feue noble dame Jacqueline Deshayes, de la parr, de Marolles, d’une part, et noble demlle Julienne-Françoise-Charlotte de la Lande d’Ouillie, fille de feu Mesre Frédéric-César de la
Lande, Escr, et de noble dame Marie- Charlotte de Carrey de Bellemare, de la parr, de St-Léger-d’Ouillye.

Divers : Mr Le Gaigneur, originaire du Pin, prêta, à l’exemple de son curé, le serment schismatique et fut élu curé de St-Léger-d’Ouillye mais il rétracta son serment le 22 mai 1701 et partit l’année suivante pour l’Angleterre. Il se réfugia à Gosport, rue du Sud, chez John Feuch. Nous le trouvons encore à Heading le 5 déc. 1801. Il ne tarda cependant pas à rentrer en France et, en 1803, il fut nommé curé du Brévedent et y mourut en 18?0. Archives du Calvados. — Mss de Reux. — Nécrologe anglais. — Archivés de l’évêché de Bx. — Ordo de lx.

168. — Le 13 févr. 1789, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Gabriel Le Michel, Escr, sr de la Chapelle, officier au régiment des chasseurs à cheval de Normandie, fils de feu Mesre Jean-Gabriel Le Michel et de noble dame Marie-Louise de Chaulieu. originaire de la parr. de N.-D. de Courson et résidant présentement à Orbec, d’une part, et dlle Marie-Anne-Louise-Charlotte-Thérèse de la Lande, fille de feu Mesre Frédéric-César et de noble dame Marie-Charlotte de Carrey, originaire de la parr, de St-Léger-du-Houlley et y demeurant.

Saint-Léger-D’ouillye.
Curés. — F. Sonnet — G. Vivien.
Prêtre desservant. — P. Pouchin.
Clercs. — C. de Barville — F. Heurtaulx — J. Heurtaulx.
Patron. — L’abbé de St-Laumer de Blois.
Notable. — F. Fréard.
Prieuré de Saint Léger et Saint Martin d’Ouillye. — Prieurs. — J. Girard — F.-L. du Merle.

Description du vitrail de Saint-Léger à Notre-Dame d’Andely – par M. l’abbé Porée.
Extrait:
Ni le roi, ni ses leudes ne voulurent condamner l’évêque (Saint Léger); mais Ëbroin lui fit déchirer ses vêtements par ses valets; puis l’ayant envoyé, sous la garde du comte Robert, dans le pays d’Arras, il le fit décapiter dans la foret d’Yvelinés, le 3 octobre 678. Des quatre bourreaux chargés de l’égorger, il y en eut trois qui, voyant briller au dessus du marty rune clarté céleste, se jetèrent à ses genoux, le priant de pardonner et de les bénir. Le quatrième abattit d’un seul coup la tété du saint. Le corps fut enseveli dans un oratoire de la ville dé Sarcing, avec les vêtements qu’il portait au moment du supplice Plus tard, les reliques de saint Léger furent transportées à Poitiers, en 681, et de là transférées à Saint-Maixent, en 684. Au temps des invasions normandes, les moines de Saint-Maixent portèrent à Rennes les ossements de leur saint renfermés dans une châsse d’ivoire. A leur retour, ils distribuèrent quelques reliques, et en envoyèrent aux nouveaux monastères ou églises qui s’élevaient en l’honneur de ce saint. Ainsi, on en envoya à l’église de Saint-Léger-d’Ouillie, près Lisieux, vers l’an 1005, et à Saint-Léger-sur-Ronneville près Pont-Audemer, en 1035.

3 – Archives SHL.

FONDS BOUDARD 2F.
-2FA180 : 27 mai 1761 : Bail consenti à Pierre Collet à St Léger du Houlley
-2FL41: Prieuré de Saint Léger du Houlley : correspondance et comptes.

SHL : Achat du 11-02-2003.
Lot n° 71 PAYS D’AUGE, (9 DOCUMENTS)
SAINT LÉGER D’OUILLY, 8 minutes notariées; 1530, 1597 (bail), 1601, 1601, 1602, 1602, 1608 (concernent le prieuré) ; 1775, délibération, le curé est décédé, laissant quantité de réparations à faire au presbytère et autres bâtiments. La nef est interdite : on ne peut sonner la cloche (papier).

Carnets de Charles Vasseur .
7 – SAINT LÉGER DU HOULEY. SAINT LÉGER D’OUILLIE).
St.-Léger-d’Ouillie, S. Leodegarius, S. L. de Ouilleia, S. Léger du Houlley.
Canton de Lisieux; en 1825, lors de l’union de la commune d’Ouilly-la-Ribaude, elle prit le nom d’Ouilly du-Houley.
Sanctus Leodogarius de Ouilleia, XIV° (pouillé de Lisieux, p.14).
Saint- Léger- d’Ouilli, 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux).
Prieuré; patr. l’évêque de Blois.
Dioc. de Lisieux, doy. de Aloyaux. Génér. d’Alençon, élect. de Lisieux, sergent, de Moyaux.
« Doyenné de Moyaux »

Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux – 63 feux.
Sous l’invocation de St Léger
Patronage: XIVe Abbas St Leo Marii – XVIe Abbas Lamomari Blesensis – XVIIIe Evêque de Blois
Prioratus St Leodegarii de Ouilleya
Curés: A.Hebert 1764/1774 – D.Varin 1782/1787 – Ph.Lamidey.
Prêtre desservant Jq Leroux.
Patron.— L’abbé de St. Laumer.C.-G. de Mayde Termont
Seigneur F.-C. de la Lande
Prieuré de St Léger-d’Ouillie Prieurs H. de May de Termont – C.-H. Le Prestre de Thèmericourt – S. .Salis de Belfort –
Patron Labbé de St Laumer. Ch.G. de May .h- Termont.
Insinuations:
L’église de St Léger est démolie depuis une trentaine d’années. Le cimetière est réservé on y va en procession.
Au Manoir de Longchamp on cite une grande cheminée.

Dépouillement complet sur fichier VASSEUR3.
HH 6 172 à 180
p.7/178 – 7 février 1781 – Bail fait Messire Silvestre SATIS de BELFORT, chanoine de l’Insigne collégiale de Saint-Sépulcre de CAEN, prieur commandataire du Prieuré de Saint-Léger d’OUILLIE, domicilié à CAEN rue des Chanoines, à Guillaume FRESNEL, laboureur de la paroisse de Saint Léger-du-Houlley, de la ferme et dîme dudit Saint-Léger-du-Houlley pour 9 années moyennant 1000 livres par an.
Non compris dans ledit bail les rentes seigneuriales, treizième deshérences, bâtardise, confiscation et autres droits seigneuriaux fixes et casuels;

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle.
– 1515, 28 août – Courtonne-la-Meurdrac.
Jehan Halleboult, fils de deffunct Raulin Halleboult, natif de Courtonne-la-Meurdrac, à présent demeurant à Saint-Léger-d’Ouillie, subroge, substitue et délaisse à Guillaume Letellier, une pièce de terre que ledit Halleboult avait eue et acquise par décret des héritages qui furent aud. Raullin et qu’il avait acquise pour ledit Letellier. = Arch. SHL. 9 FA. Minute papier. Fonds Et. Deville.
– 1778, 26 juin – Saint-Léger-du-Houlley. Fumichon
Arpentage par Jean Labbé, arpenteur juré au bailliage d’Orbec, demeurant à Saint-Aubin-de-Scellon, de plusieurs coupes de bois taillis, vendues cette année sur la paroisse de Saint-Léger-du-Houlley à la requête de Mre Laurent-Marie Chappe, seigneur et baron de Fumichon, conseiller du roi en son Conseil à Paris. = Arch. SHL. 2 F.
– An IV, 21 messidor (1796, 7 août) – Moyaux Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Moyaux:
St Léger d’Ouillye = moulin de St Léger : Philippe Fredet, meunier ; Nicolas Antoine Frougère, moulant ;
= A.D. 14 – L. Administration IV Police 41)

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Société historique de Lisieux

Fondée en 1869, elle a pour but de rechercher, de conserver et de faire connaître, notamment grâce a la revue qu’elle publie, les documents relatifs à l’histoire de l’ancien diocèse de Lisieux.