SAINT AUBIN LEBISAY
Rattaché à BEAUFOUR
Hameaux de SAINT AUBIN LEBISAY:
Petite-Choix (La), Sémilly ,
Noms cités Jean de Lebisey de Beuville 1324
Curés:
Patey (1736-1787)
Saint-Aubin-Lébisay, canton de Cambremer.
Sanctus Albinus, Sanctus Albinus Lesbisey, XIV s° (pouillé de Lisieux, p. 48).
Saint Aubin le Bizé, 1761 (état de la généralité de Rouen, chartrier d’Harcourt).
Saint Aubin le Bizet, XVII s° (carte manuscrite, à la Bibl. nation. n° 77)
Patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont- l’Evêque,
sergent. de Beuvron.
Insinuations:
1742 Archives ShL.
1F269 : 16 mars 1742 : bail de Nicolas Delatour de Beaufour à Gabriel Gamare de Druval l’herbe d’une pièce de terre à Beaufour.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
SAINT-AUBIN-LÉBISEY.
St.-Aubin-Lébisey, Sanctus Albinus Lesbisey,
L’église de St.-Aubin s’élève au sommet d’un coteau qui domine la belle vallée de Corbon ; elle se compose d’une nef et d’un choeur rectangulaires.
Le mur latéral du nord a été refait, en grande partie ; il en est de même de la façade occidentale, sur laquelle s’élève une tour en bois terminée par une flèche couverte d’ardoise. La porte moderne qui s’ouvre dans celte façade est encadrée entre deux pilastres et surmontée d’un oculus. C’est du côté sud que les murs ont conservé des parties anciennes assez caractérisées: ainsi, deux petites fenêtres cintrées, très-étroites et bouchées, attestent qu’avant le percement des fenêtres actuelles au XVIIIe. siècle, la nef était éclairée seulement par
ces étroites ouvertures, qui peuvent dater du XIIe. Du même côté, les murs du choeur sont, dans plus de la moitié de leur étendue, surmontés d’une corniche en dents de scie qui annonce le XIIIe. siècle. Le chevet et la partie orientale du choeur ont été reconstruits il n’y a que quelques années, aussi bien que la sacristie.
Sur les murs de la nef, on remarque les restes d’une litre funéraire avec les armoiries de la maison d’Harcourt.
Le choeur et la nef sont garnis intérieurement de lambris qui m’ont paru du siècle dernier.
La chaire est aussi de cette époque.
Le maître-autel est décoré de colonnes corinthiennes garnies de ceps de vigne conduits en spirale et terminé par un fronton coupé, type assez répandu dans les campagnes.
Au sud-ouest de la façade de l’église, on voit un if magnifique dans le cimetière.
L’église est sous l’invocation de saint Aubin. Le seigneur de Mortemer nommait à la cure au XIVe. siècle; mais la litre et les armoiries que je viens de citer annonceraient qu’au XVIIIe. siècle la maison d’Harcourt était en possession de ce privilège.
Voir Charles VASSEUR : « Analyses et Transcriptions … »
Voir Charles VASSEUR « Doyenné de Beuvron »