NOTES sur MONTPINCON
Archives du Calvados.
Montpinçon (Calvados; jusqu’en 1972)
Arrondissement actuel:Lisieux
Code INSEE : 14447
Histoire administrative : Montpinçon fusionne avec Ammeville, Berville, Ecots, Garnetot, Grandmesnil, Lieury, Notre-Dame-de-Fresnay, Saint-Martin-de-Fresnay, Tôtes par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de l’Oudon.
Dictionnaire Topographique du Département du Calvados – C. Hippeau.
Montpinçon , cant de Saint-Pierre-sur-Dive. – Foresta de Montpinchon, XI° s° (enquête). – Mons Pincionis, 1119 (Orderic Vital, t. IV, 1. XII, p. 341). – Mont Pinchum , 1140 (ch. du Plessis-Grinaoult). – Mous Pinconis, 1145 (lettre de Haymon). – Mons Pinconnis, 1162 (ch. du Plessis-Grimoult).
– Mons Pinceon, 1180 (magni rotuli, p. 5). – Mons Pinzon, 1198 (ibid. p. 38). – Mons Pinchon, 1374 (cart. norm. n° 861, p. 196). – Mons Pichon, 1296 (ch. du Plessis-Grimoult). – Montpinsson, Montpisson, 1585 (papier terrier de Falaise). – Monpincon, 1667 (carie de Samson). – Mont PisonXVII° s° (carte de Le Vasseur).
Par. de Sainte-Croix, aujourd’hui Saint- Jean; patr. le roi. Dioc. de Lisieux, doy. du Mesnil Mauger. Génér. d’Alençon, élect. d’Argentan, sergent, de Saint-Pierre-sur-Dive.
Le fief d’Amont et la vavassorie Adam Hébert dépendaient de Montpinçon. Le Parc d’Orléans, à Montpinçon, appartenait au roi, à cause de la vicomté de Falaise, et rassortissait à la sergenterie de Saint-Pierre-sur-Dive.
Billot (Le), h. – Acres (Les), f. – Vacherie (La), f. – Fistière (La), h.- Cour-Marguerie (La), h. – Beaux-Chênes (Les), h. – Conterie (La), h.- Cour-aux-Fêvres (La), f. – Haut-d’Ambleville (Le), h. – Val (Le), h. – Belleau, h.. – Bella Aqua, 1198 (magni rotuli, p. 16, 2). –
Granges (Les), h. – Hogues (Les), f.- Hoguette (La), f.- Marescots (Les), f.- Marguenie (La), f. – Meautry, h. – Mont-Mirel, h. – Mottes (Les). h – Rocque (La), h. – Val (Le) , h.
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
AUSSANT G. : Souvenirs de l’école de Montpinçon BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT,, N 7, page. 38
BRICON Stéphanie : La vie quotidienne dans l’actuelle commune de l’Oudon sous l’occupation (1940-1941). Bulletin du Foyer rural du Billot n° 58 Mai 1997.
BRICON Paule : Commerçant au Billot pendant l’occupation. Bulletin Foyer rural du Billot n6, page 45.
BULLETIN du FOYER RURAL du BILLOT n85, mars 2004. Restauration du marché du Billot après la période révolutionnaire
BULLETIN du FOYER RURAL du BILLOT n86, juin 2004 : LE BILLOT, mon village en 1900.
Caumont Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH, tome III page 603.
COTTIN Michel : Le manoir de la Roque : Bulletin du Foyer rural du BILLOT, n) 71, septembre 2000
DESPRE A. : L’orgue mécanique de Montpinçon. Bulletin du foyer rural du Billot, N83, septembre 2003.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados, page1375.
FREMONT P.: Location pour la chasse en forêt de Montpinçon Bulletin Foyer rural du Billot n63, septembre 1998.
GAULTIER Jean : « Montpinçon, une église, son orgue, une tradition musicale au XIXe siècle », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT,, N 43, Septembre 1993, pp. 33-42, ill.
HUGOT M.-T. : La seconde guerre mondiale à Montpinçon, ; Bull du Foyer rural du Billot n 6 page 31.
LALIZEL Daniel : L’activité commerciale du Billot Bulletin du Foyer rural du Billot, n 87, septembre 2004
LELONG Danièle : le Manoir de Montmirel : Bulletin du Foyer rural du BILLOT, n 71, septembre 2000
LELONG Danièle : Comment Ledevin vendit sa femme : Bulletin du Foyer rural du Billot, n72, décembre 2000.
LELONG Danièle : L’auberge du « Soleil Levant » au Billot. Bulletin du foyer rural du Billot n89 mars 2005.
LELONG Danièle : le Manoir de la Roque : Bulletin du Foyer rural du BILLOT, n 71, septembre 2000
La ferme des Aunaies à Montpinçon : Bulletin du Foyer rural du BILLOT, n 71, septembre 2000
La ferme de la Bergerie : Bulletin du Foyer rural du BILLOT, n 71, septembre 2000
LECHEVALIER C. : La forêt de Montpinçon ; Bull du Foyer rural du Billot n 3 page 18.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. pages 358,359, 427.
LOGRE Claude : Marques postales et oblitérations des bureaux de Livarot, Saint Pierre sur Dives, Vimoutiers, Montpinçon, Bulletin du foyer rural du Billot, N 82, juin 2003.
LOGRE Claude : Marques postales et oblitérations des bureaux de Livarot, Saint Pierre sur Dives, Vimoutiers, Montpinçon, (2e partie) Bulletin du foyer rural du Billot, N 84, décembre 2003.
MANEUVRIER Christophe : « Les Origines des communes de Montpinçon, Notre-Dame de-Fresnay et Saint-Martin-de-Fresnay », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT,, Bulletin publié par le Foyer Rural du Billot, N 23, Septembre 1988, pp. 11-40
MANEUVRIER Jack : « La baronnie de Montpinçon », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, n 1, 1983, pp. 1-5
MANEUVRIER Jack : Commerce, artisanat et industrie à Montpinçon. Bulletin du foyer rural du Billot,N31, septembre 1990.
MANEUVRIER Jack : La ferme des Aunaies à Montpinçon. Bulletin du foyer rural du Billot, N71, septembre 2000.
MANEUVRIER Jack : « Le Billot, foire et marché. Commerçants et artisans du Billot », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, N 8, Décembre 1984, pp. 24-40
MANEUVRIER Jack : « La baronnie de Montpinçon », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, n 14, Juin 1984, pp. 32-34
MANEUVRIER Jack : « L’école de Montpinçon. »,Bull du Foyer rural du Billot n17 page 42.
MANEUVRIER Jack : « L’école de Montpinçon. »,Bull du Foyer rural du Billot n70 juin 2000.
MANEUVRIER Jack : Petite histoire d’une association : le Foyer a 20 ans, Bulletin du Foyer rural du Billot n 31 page 5.
MANEUVRIER Jack : L’église de Montpinçon : Bull du Foyer rural du Billot n72, décembre 2000.
MANEUVRIER Jack : Les saints réputés guérisseurs du canton de Saint Pierre sur Dives. Bulletin du Foyer rural du Billot, n 91, septembre 2005.(+ vie de sainte Wilgeforte vénérée à Montpinçon)
MANEUVRIER Christophe : « Quelques exemples de mottes castrales dans la région de Saint-Pierre-sur-Dives », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT,, N 14, juin 1986, pp. 7-25
MANEUVRIER Christophe : « La Seigneurie du Tilleul », Histoire et Traditions populaires – Foyer rural du Billot, N 29, 12-1989, pp. 33-40
MANEUVRIER Jack : Affaire judiciaire au Billot en 1870 – Bull. Foyer du Billot n56 12/96
MANEUVRIER Jack : assassinat d’un milicien à Montpinçon, 1763, Bull du Foyer rural du Billot n 2, page 30.
MANEUVRIER Jack : Montpinçon, Bull du Foyer rural du Billot n 31 page 65.
MANEUVRIER Jack : Une exemption d’impôts à Montpinçon en 1701. Bull du Foyer rural du Billot n 6, page 35.
MANEUVRIER Jack : La verrerie de Montpinçon. Bull du Foyer rural du Billot n 48 page 23.
MANEUVRIER Lack : Les verreries du Pays d’Auge au 18e siècle. Bulletin du foyer rural du Billot, N48. décembre 1994.
MANEUVRIER Jack : La briqueterie de Montpinçon. Bulletin Foyer rural du Billot n78, juin 2002
MANEUVRIER Jack : La verrerie de Montpinçon. Bulletin Foyer rural du Billot n78, juin 2002
MANEUVRIER Jack : Le certificat d’études. Bulletin du Foyer rural du Billot. N 99, septembre 2007.
MANEUVRIER Jack :La sortie manoirs du 12 octobre 2007 : Montpinçon : maison Ph. T.C. Dorléans, église, ferme des Beaux Chênes, Atelier Florent Charboisier ; Grandouet : église, manoir ; Château de La Roque Baignard. Bulletin Foyer rural du Billot n100, Décembre 2007.
MANEUVRIER Jack : La forêt du Billot et ses petits métiers Exposition 2008. Bulletin Foyer rural du Billot n100, Décembre 2007.
MANEUVRIER Jack : Manoirs et Châteaux : La cour Marguerie et la famille Marguerie à Montpinçon :
Le manoir de la Roque à Montpinçon..
Le manoir Marescot et la famille Marexcot à Montpinçon.
Le château de Meautry à Montpinçon.
Famille de Philippe de Montpinçon.
Famille Le Prévost. Montpinçon.
Bulletin du foyer rural du Billot, N 31. Septembre 1990.
MARSIN Henri : Juin 1944. Journal d’Henri Marsin réfugié à Montpinçon Chez Monsieur Rigaud. Bulletin Foyer rural du Billot n85, mars 2004
PAUMIER Solange et Henri : « Foires et marchés: Le Billot en 1627″ in Catalogue de l’Exposition : Les Artisans du Cuir, in Histoire et traditions populaires, N 33, Mars 1991, pp. 90-91
TRAMBLAIS Jean : souvenirs d’un apprenti menuisier au Billot. Bulletin Foyer rural du Billot n85, mars 2004
Montpinçon, Le Manoir de la Roque, CDMPA, pp. 175-177
Montpinçon, Manoir des Marescots, PGMPA, pp. 165, encorbellement, portes XVIe siècle, épis de faîtage, tourelle d’escalier extérieure
Contrat de vente de maison au Billot Bull Foyer Le Billot n51 p.68
BULLETIN du FOYER RURAL du BILLOT n59 Sept. 1997 – Petite chronique judiciaire année 1897.
MANEUVRIER J. : Au Billot chaque maison a son histoire. Bulletin Foyer rural du Billot n86. Juin 2004
GRENON B. : Considérations au Billot : Bulletin Foyer rural du Billot n14. Juin 1986.
DESHAYES Daniel : Des prêtres réfractaires de Blangy le Château, originaires de la région du Billot. Bulletin du foyer rural du Billot, N 88, décembre 2004.
HUGOT M.T. Enquête : La couturière. Bulletin du foyer rural du Billot, N 78. Juin 2002.
BRICON P. – HUGOT M.P. :La couturière. Bulletin du foyer rural du Billot, N 2. juin 1983.
MANEUVRIER J. : La Laveuse. Bulletin du foyer rural du Billot, N 2. Juin 1983
MANEUVRIER J. : Le sauté de poule au cidre. Bulletin du foyer rural du Billot, N 3 Septembre 1983.
MANEUVRIER J. : Petite histoire d’une association : Le foyer rural a 20 ans. Bulletin du foyer rural du Billot, N 31. Sept. 1990.
RANGER : Réduction directe de minerai de fer. Bulletin du foyer rural du Billot, N 55. Septembre 1996.
DETERVILLE Philippe .- » Un îlot de paradis : Le Manoir de la Roque « , PA., 37, juillet 1987, pp. 9-13 et Montpinçon – Le Manoir de la Roque in Le Charme discret des manoirs du Pays d’Auge
Le Foyer Rural du Billot – Histoire & traditions populaires – Juin 2018 (n° 141) – Le Manoir de La Roque à Montpinçon ; La baronnie de Montpinçon.
2 – Pièces Justificatives.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Montpinçon, Monte Pinchon, Mons Pincionis, ecclesia de Monte Pinchonis, était le chef-lieu d’une sergenterie.
L’église de Montpinçon est bâtie sur une éminence de sable vert qui domine les vallées voisines, quoiqu’elle soit
elle-même dominée par des plateaux de craie verte. Du cimetière on aperçoit au loin la plaine, à l’ouest et au nord-ouest. Cette église est sans intérêt; les appareils sont trop peu caractérisés pour permettre d’indiquer une date, et ils ont été refaits en grande partie; les murs paraissent avoir été exhaussés. Une porte toute moderne s’ouvre à l’ouest, au milieu de plusieurs contreforts; elle est surmontée de l’écu de France.
Cette église ressemble, du reste, à toutes les autres. La tour est aussi en bois couverte d’ardoises. Une sacristie en bois avec remplissage de mortier est appliquée sur le chevet.
L’église de Montpinçon est sous l’invocation de la Sainte-Croix. Le duc de Normandie nommait à la cure au XIVe siècle. Depuis cette époque ce droit fut exercé par le roi jusqu’à la Révolution, c’est pourquoi l’écusson de France a été rétabli sur la porte occidentale.
Château.
— Je n’ai pas vu les restes de l’ancien château, mais on les signale à l’ouest de l’église, près du hameau de la Roque. Reste à savoir si ce sont les vestiges du château des seigneurs du XIe siècle. Quoi qu’il en soit, il y avait un château de Montpinçon au XIe siècle. Dans une charte de 1074 et dans le livre Ier d’Orderic Vital, il est fait mention de Radulfe de Montpinçon, dapifer de Guillaume-le-Conquérant; ce Radulfe fut inhumé dans le cloître de l’abbaye de St-Évroult; il laissa pour fils Hugues, également enterré dans cette abbaye. En 1102, Hugues de Montpinçon s’opposa, avec Robert de Courcy, son voisin, au pillage de la garnison du château de Vignats appartenant aux Bellesme (Orderic Vital, livre IX ; Dumoulin, livre VIII).
Hugues de Montpinçon avait épousé Mathilde, fille de Robert de Grentemesnil ( Orderic Vital, livre VIII, t. III, p. 317 de la Traduction ) : opposé au roi d’Angleterre, Henry Ier, il fut réduit à se soumettre à ce prince. Un de ses fils, Guillaume de Montpinçon, défendit vigoureusement
MOTPINÇON. – De Caumont a mentionné, près du hameau de la Roque et à l’Ouest de l’église, l’ancien château féodal (8). On retiendra en outre deux noms de lieu significatifs: « Les Mottes « , hameau à 1500 mètres. environ au S.O. de l’église et « La Hoguette » à 5OO mètres au S.O. (9).
(8) Caumont, Cours, V, p. 116 ; C.A.F., 1870, p. 103.
(9) Carte E.M., Falaise, N.-E.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
301. – Le 2 nov. 1694, Me Pierre de Vaumesle, pbre, curé de Ste Croix de Montpinçon, doyenné du Mesnil-Mauger, résigne son bénéfice entre les mains de Mgr Louis-Joseph, duc de Vendôme, de Mercoeur et d’Estampes, parr de France, prince d’Anet et de Martigues, chevalier commandeur des ordres du roy, gouverneur et lieutenant général en Provence, général des armées du roy et des galères de France, patron présentateur de lad. cure de Montpiçon, à cause de son domaine d’Argentan, priant Son Altesse d’y nommer Mesre Jacques de Marguerie, acolyte de lad. parr., âgé de 24 ans et y demeurant.
Le 31 décembre 1694, led. seigr de Vendôme nomme à lad. cure la personne du sr de Marguerie. Le 1er avril 1695, le seigr évêque donne aud. sr de Marguerie la collation dud. bénéfice.
Le 5 mai 1695, le sr de Marguerie, acolyte, prend possession de la cure de Montpinçon, en présence dud. sr Vaumesle, ancien curé, Henry Doisy, sr de Belleau, et autres.
330. – Le 5 juillet 1695, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Noël, sr de la Chesnée, fils de Jacques et de Marie Frontin, de la parr. de la Gravelle, d’une part, et damlle Marie-Françoise Héroult, fille de feu François et de Marie Doisy, de la parr. de Montpinçon.
6. – Le 21 sept. 1695, les acolytes dont les noms suivent sont autorisés à recevoir le sous-diaconat à Bayeux : Jacques de Marguerie, acolyte de Montpinçon – Le 12 nov. 1695, un nouveau dimissoire est donné à Me Jacques de Marguerie, acolyte, curé de Montpinçon pour recevoir le sous-diaconat à Rouen. Le 21 avril 1699, Me Jacques de Marguerie, sous-diacre, curé de Montpinçon, est ordonné diacre.
311. -Le 21 août 1695, Mre. Robert Marguerye, Escr, sr du lieu, de là parr, de Montpinçon, viconté de Trun, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jacques Marguerye, Escr, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mr Pierre de Vaumesle, ancien curé de Montpinçon.
385. – Le 5 décembre 1696, vu l’attestation du sr Levalet, curé de Mittois, et de Me Jacques de Mannoury, pbrë, desservant la parr, de Livarot, et ayant célébré la messe paroissiale de Montpinçon en l’absence du sr curé de lieu, dispense de bans pour le mariage entre Me Nicolas Maintrieu, sr de la Poterie, avocat à St-Pierre-sur-Dives, fils de feu Guillaume, sr de la Poterie, et de feue Suzanne Delaunay, demeurant en la parr de Mittois, d’une part, et damlle Marie de Philippes, fille de feu Robert de Philippes, Escr, sr des Acres, et de noble dame Françoise de Mannoury, de la parr, de Montpinçon. – Suit la dispense de temps, à condition qu’il ne sera fait aucune noce ni assemblée.
593. – Le 26 sept. 1708, vu l’attestation du sr de Marguerie, curé de Ste Croix de Montpinçon, et du sr Chéron, vicaire de Camembert, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de Marguerie, Escr, fils de Robert, Escr, et de damlle Magdeleine Douézy, de lad. parr, de Montpinçon, d’une part, et damlle Marguerite Blin, fille de feu Gre et de damlle Marguerite Leugois(?), de la parr, de Camembert.
Montpinçon (Sainte-Croix)
Curés. – P. de Vaumesle, 1.238; 11.301; III. 311. – Jacques de Marguerie.
Clerc. – Jacques de Marguerie.
Patron. Le seigneur du lieu. – Mgr de Vendôme.
Seigneurs et notables. – F. Héroult – Jean Barbedienne . – R. de Philippes des Acres – R. de Marguerie – P. de Marguerie.
168. – Le 12 nov. 1714, vu l’attestation du sr de Marguerie, curé de Montpinçon, et du sr Auzeraye, pbrê, «faisant les fonctions en la parr, de Quetteville pour la mort du sr curé, » dispense de bans pour le mariage entre Mre Jacques Le Grand, chevr, seigr et patron de Plainville, Hébertot et Maloeuvre, fils et héritier de feu Mre Gabriel Le Grand, chevr, seigr d’Hébertot et Maloeuvre, et de feue noble dame Anne d’Assy, de la parr, de Quetteville, d’une part, et damlle Marie-Suzanne Philippes, fille de Jacques Philippes, Escr, sr de Beaumont, et de noble dame Marie-Rénée Le Boucher, de la parr, de Montpinçon.
201. – Le 21 janvier 1715, vu l’attestation du sr de Marguerie, curé de Montpinçon, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume-Auguste Philippes, Escr, sr de Beaumont, fils de feu Jacques Philippes, Escr, sr de Beaumont, et de noble dame Marie-Renée Leboucher, de la parr, de Montpinçon, d’une part, et damlle Marie. Madelaine, fille de François-Timoléon Madelaine, Escs, sr de la Bunellière, conser et procureur du roy en la ville de Domfront, et de damlle Jeanne Clopied, de la parr. deMessey, diocèse de Séez.
88. – Le 20 juillet 1722, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de Marguerie, Escs, sr de la Vallée, de la parr, de Montpinçon, d’une part, et dame Herfort, Vve de feu Me Roussel, en son vivant notaire de la Gravelle.
980. – Le 18 août 1725, Yves Belley, sr de la Chesnée, marchand, demeurant à Montpinçon, constitue 150 livres de rente en faveur de Me François Belley, son fils, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux saints Ordres.
Montpinçon (Sainte-Croix)
Curés. – (J.) de Marguerie.
Clerc. – F. Belley, XIV. 980.
Seigneurs et notables. – R. de Marguerie Valambois – P. de Marguerie de la Vallée – J. Philippes de Beaumont – G. -A. Philipes de Beaumont – Y. Belley.
1550. – Le 18 sept. 1715, Jean-Baptiste-Antoine Cottelle, fils de Sébastien et de Marie-Anne Le Bachelier, de la parr, de Montpinçon, diocèse de Coutances, reçoit la tonsure dans la Cathédrale de Coutances
547. – Le 2 mars 1738, Mesre Jacques de Marguerie, pbrë, curé de Ste Croix de Montpinçon, âgé de 68 ans, infirme et hors d’état de remplir ses fonctions curiales, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jacques-Claude-Nicolas Gasnier, pbfê du diocèse de Bayeux et vicaire de lad. parr.. Led. sr résignant se réserve une rente de 450 livres à prendre sur les revenus dud. bénéfice qu’il a desservi pendant 43 ans. Fait au manoir presbytéral de Montpinçon, en présence deMe Pierre Alexandre, docteur en médecine, demeurant à Montpinçon, et autres témoins dud. lieu.
Cet acte nous apprend que cette résignation fat faite avec l’agrément de très-haute et très-puissante princesse Louise-Bénédicte de Bourbon, Princesse du sang, duchesse du Maine, comtesse de Dreux et d’Argentan, propriétaire du domaine du Petit Alençon en Cotentin, et à cette époque, dame et patronne de Montpinçon.
Le 27 mars 1738, led. sr Gasnier obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice, et la pension est approuvée. Le 31 juillet 1738, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 2 août 1738, le sr Gasnier prend possession de la cure de Montpinçon, en présence dud. sr Pierre Alexandre, docteur en médecine, et plusieurs autres témoins.
297. – Le 1er oct. 1742, dispense de bans pour le mariage entre Mesr Pierre de Corday, chevr, seig de Glatigny et de St-Gervais-des-Sablons, fils de Mre Pierre de Corday, chevr, seigr de Glatigny et de St-Gervais-des-Sablons, d’une part, et de feue noble dame Marie du Merle, de lad. de St-Gervais-des-Sablons, d’une part, et noble damlle Marie-Anne Philippe de la Chesnaye Beaumont, fille de feu Mesre Isaac-Philippe, sr de la Chesnaye Beaumont, et de noble dame Anne Gautier, de la parr, de Montpinçon.
Montpinçon (Sainte-Croix)
Curés. – .J. de Marguerie – J.-C.-N. Gasnier.
Vicaire. – J.-C.-N. Gasnier.
Patron. – Le seigneur du lieu. – L.-B. de Bourbon.
Seigneurs et notables. – P. Alexandre – P. de Corday – F. de Marescot – F. de Marescot de Montmirel – C. de Marguerie de Sorteval – J.Philippes de la Chesnaye.
111 . – Le 29 juillet 1755, dispense de bans pour le mariage entre Me François-Pierre-Michel Lermier, « marchand huissier », veuf d’Elisabeth Le Boursier, fils de feu Michel Lermier et de feue Marguerite Lollier, de la parr. de Montpinçon, d’une part, et damlle Françoise Vicaire, fille de feu François, de la parr. de Vimoutiers.
147. – Le 8 novembre 1755, vu l’attestation du sr Gasnier, curé de Montpinçon, et du sr Noël, desservant la parr. desChampeaux, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Charles-Dominique de Malherbe, Escs, sr des Aulnez, fils de feu Jean de Malherbe, Escr, sr de Manneville, et de feue noble dame Anne-Jeanne, de Courseulles, de la parr, de Montpinçon, d’une part, et noble damlle Françoise d’Orville, fille de Pierre d’Orville, Escr, et de noble dame Marie-Joseph Le Cornu, de la parr, de Tillières, diocèse de Séez, et demeurant présentement en la parr, des Champeaux.
314. – Le 25 avril 1768, la nomination à la cure de Ste Croix de Montpinçon appartenant au seigr vicomte d’Argentan et d’Exmes, Mesre Jules-David Cromot, chevr de l’Ordre du roy, baron du Bourg, seigr des vicomtes d’Argentan et Exmes, gouverneur des ville et château d’Alençon, et dame Rose-Josèphe-Sophie Baudon, son épouse, demeurant à Paris, rue Cadet, parr. Eustache, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Jacques Gasnier, dernier titulaire, décédé au mois de janvier, la personne de Me Philippe Desvaux, pbrë du diocèse de Lx. Fait et passé à Paris.
Le 14 mai 1768, Mr Despaux, vie. gl, donne aud. sr Desvaux la collation dud. bénéfice.
1. – Le 1768, Me Philippe Desvaux, pbrë, pourvu de la cure de Montpinçon, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Jacques Hugot, pbrë, curé de Neuville-sur-Touques, et autres témoins.
Montpinçon (Sainte-Croix)
Curés. – Je Gasnier – P. Desvaux.
Patron. – Le vicomte d’Argentan. -J.-D. Crosmot.
Seigneurs et notables. – M. Lermier – F. -P. -M. Lermier -Je de Malherbe – L.-C.-D. de Malherbe.
169. – Le 27 févr. 1778, Charles Lesage, marchand, demeurant à Montpinçon, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Charles-Toussaint Dammeville, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Jacques Dammeville, père dud. sr acolyte, demeurant aussi en la même parr., et autres cautions.
Fait et passé au manoir presbytéral de Montpinçon, en présence de Me Philippe Desvaux, curé du lieu.
37. – Le 24 nov. 1779, Charles-Nicolas-François Lesage, marchand, demeurant à Montpinçon, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Charles-François Lesage, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre appartenant aud. sr constituant, nommé le Pré de la Morandière.
Fait et passé à Montpinçon en la maison de Mr Lesage, par le ministère de Me Jean-Baptiste Manson, notaire, résidant à St-Martinde-Fresnay, en présence de M9 Philippe Desvaux, curé dud. lieu de Montpinçon.
103. – Le 21 août 1785, la nomination à la cure de Ste Croix de Montpinçon appartenant, à cause de son apanage, à Mgr Louis-Stanislas-Xavier, fils de France, frère du roy, duc d’Anjou, d’Alençon, de Vendôme et de Brunoy, comte du Maine, du Perche et de Senonches, S. A. R. nomme à lad. cure, vacante par la renonciation qu’en a faite
Me Jacques-Constant Pecqueult, curé de St-Laurent-des-Grés, la personne de Me Jean-Baptiste Drouet, pbré du diocèse de Lx, originaire de St-Pierre de Mailloc et vicaire de Boisney. Le 4 oct. 1785, M. Collignon, vic. gl, donne aud. sr Drouet la collation dud. bénéfice.
Le 7 oct. 1785, le sr Drouet prend possession de la cure de Montpinçon,
en présence de Mre Félix-Aimé de Louvigny, curé de Boisney ; Me Jean-Pierre Pitraye, pbrë, desservant lad. de Montpinçon ; Louis-Jacques Beloeil, maître d’école, demeurant aud. lieu, et autres témoins.
99. – Le 6 avril 1787, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Pierre-Jacques Mirlet, fils de Pierre et d’Anne Pellerin, de la parr, de Montpinçon.
M. Mirlet venait d’être ordonné prêtre quand la Révolution arriva ; il prêta le serment constitutionnel en 1791. J’ignore comment il passa celte triste période. Nous ne retrouvons son nom dans les archives du diocèse qu’en 1815, quand, le 1er mars, il fut nommé curé de St-Aubin-Lébizay ; puis, à partir de 1816, il administra successivement les paroisses de Prêtreville, Mittlois, Mesnil-Guillaume et enfin la Croupte où il mourut en 1845, à l’âge de 84 ans. (Archives de l’évêché de Bayeux).
115. – Le 17 avril 1787, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-René Godefroy, chirurgien, originaire de la parr, de Meulles et demeurant en celle de Montpinçon, fils de feu Jacques etde feue Anne Valentin, d’une part, et noble demlle Louise-Catherine de Voyne d’Arsonval, fille de feu Mesre Adrien de Voync et de noble dame Marie-Marguerite
de Malherbe, de la parr, de St-Aubin du Tilleul.
Montpinçon (Sainte-Croix)
Curés. – Ph. Desvaux – Jq-T. Pecqueult – J.-O. Drouet.
Prêtres de la paroisse. – J n-P. – C.-F.Lesage.
Clercs. – C.-T. Dammoville -CF. Lesage. – P.-.Jq Mirlet.
Patron. – Le seigneur du lieu.- L.-S.-X. de Franco.
Seigneur et notables. – L.-Jq Beloeil – Jq-R. Godofroy – R. -M Regaigne.
Ecole de Montpinçon.
3 – Archives ShL.
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
1279 – Montpinçon – Arrêt pour le Roi contre Gilebert de Clara, comte de Gloucester qui demandait à titre d’héritage paternel Evreciacum, Montempinçonis, Sancte Scolastique, Glapion et le Brigon et à Montivilliers, une motte nommée le Chatel du Conte et une rue nommée le Signet. = Olim, II, f 48 r – Archives de l’Empire, Actes du Parlement, t. I, p. 216 (cité par Ch. VASSEUR, Dossiers bleus, SHL.)
1508, 18 juin – Montpinçon – Fieffe faite à Jean Caillet d’une demie vergée de terre à Montpinçon. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
1558, dimanche 1er mai – Montpinçon, Lisieux. Fondation pieuse par vénérable personne, maistre Guillaume Philippe, prêtre, notaire en la cour ecclésiastique à Lisieux, d’une messe le dimanche avant la grand-messe, deux pots de vin le jour de Pâques. Il donne à ce sujet 10 livres 10 sols de rente à prendre sur une maison qu’il possède à Lisieux, paroisse Saint-Jacques. = Tab. de Lisieux – Analyse et copie Et. Deville
1564, 15 décembre – Montpinçon, Sainte-Marguerite-de-Viette. Par devant Pasquet Bazire et Robert Aufrey, tabellions à Lisieux, Pierre Bernier, de Sainte-Marguerite-de-Viette, vend à Roger Philippe, de Montpinçon, trois pièce de terre aud. lieu, moyennant 400 livres tournois. Témoins René Lefébure et Jean Philippe. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville – Parch.
1576, 26 avril – Tortisambert. Jehan Chambery, l’aîné, vend à Roger Philippe, de Montpinçon, une portion de terre à Totisambert. = Arch. MC. Analyse Et. Deville – Parchemin – 2 ff.
1584, 30 janvier – Tortisambert. Jacques et Eustache Le Brasseur, frères, de Tortisambert, vendent à Me Jehan Philippe, prêtre, curé de Montpinçon, la condition héréditale retenue par leur mère sur une pièce de terre à Tortisambert.
= Arch. M.C. – Analyse Et. Deville – Parch.
1587, 26 octobre – Montpinçon. Par devant Bertrand de Fresnay et Simon Faron, tabellions au siège de Montpinçon, fut présent Jehan Héroult, fils Guillaume, de la paroisse de Montpinçon, lequel reconnaît avoir vendu à honorable homme Henry de La Rue, de la paroisse de Notre-Dame-de-Fresnay, une pièce de terre en herbage à Montpinçon, moyennant la somme de 126 sols tournois. Témoins Henri Hodce et François Gerson demeurant à Saint-Martin-de-Fresnay. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville – Parch.
1588, 28 février – Montpinçon, Tortisambert. Par devant Simon Maure et Bertrand de Fresnay, tabellions au siège de Montpinçon, Jehan Le Rossignol, de la paroisse de Tortisambert, reconnaît avoir vendu à vénérable personne Me Jehan Philippe, curé de Montpinçon, une pièce de terre, moyennant la somme de 22 écus sol. Témoins : Pierre Varin, de Tortisambert et Jehan Couture, de Sainte-Marguerite-de-Viette. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville – Parch.
1666 – Montpinçon. Nicolas de Brossard, sr de Saint Nicolas ; Olivier de Brossard, sieur de Rouval ; Renvoyés au Conseil, Ysac Le Prévost, sr. du Bordage a.n., Charles Meignerée, ancien noble, Robert Philippes, sieur des Roires, issu de Louis, ennobly en 1597 = Recherche de de Marle
1680, 13 juillet – Montpinçon, Tortisambert. Par devant Henri Fargu et Etienne Defresnay, tabellions au siège de Montpinçon, fut présent Jehan Le Rossignol, de la paroisse de Tortisambert, lequel vend à vénérable personne, Me Philippe, curé de Montpinçon, une pièce de terre moyennant 14 écus. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.
1770 – Montpinçon. Bourbel, seigneur de Montpinçon vers 1770
1595, 13 mai – 191. Certificat de René de Saint-Denis, chevalier de l’ordre du roi, gouverneur des villes et châteaux d’Alençon et de Fresnay, constatant que les maisons, manoirs et édifices dudit château d’Alençon sont en bon état.
= Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie, N 191.
1595, 12 décembre. Odet de Saint-Denis, sieur et baron de Fresnay, capitaine de cinquante chevaux-légers et gouverneur d’Alençon, certifie que Gatien Bonhomme, maître couvreur, a convenablement réparé la toiture du château de ladite ville. = Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie, N 192.
1577, 2 juin – Tortisambert. Par devant Jacques Hamel et Noël Le Boulenger, tabellions au siège de Montpinçon, Jehan Le Fraude, le Jeune, de Tortisambert, reconnaît avoir vendu à vénérable et discrète personne….. (le nom est effacé) une pièce de terre aud. lieu. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville – Parchemin.
1584, 19 novembre
Récharge du maître des Eaux et Forêts de la vicomté d’Argentan en faveur de maître Pierre Billard, receveur du domaine audit lieu, pour exploits de bois faits en la forêt de Montpinçon. = Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie, N 242
1587, 26 octobre – Montpinçon. Par devant Bertrand de Fresnay et Simon Faron, tabellions au siège de Montpinçon, fut présent Jehan Héroult, fils Guillaume, de la paroisse de Montpinçon, lequel reconnaît avoir vendu à honorable homme Henry de La Rue, de la paroisse de Notre-Dame-de-Fresnay, une pièce de terre en herbage à Montpinçon, moyennant la somme de 126 sols tournois. Témoins Henri Hodce et François Gerson demeurant à Saint-Martin-de-Fresnay. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville – Parch.
1588, 28 février – Montpinçon, Tortisambert. Par devant Simon Maure et Bertrand de Fresnay, tabellions au siège de Montpinçon, Jehan Le Rossignol, de la paroisse de Tortisambert, reconnaît avoir vendu à vénérable personne Me Jehan Philippe, curé de Montpinçon, une pièce de terre, moyennant la somme de 22 écus sol. Témoins : Pierre Varin, de Tortisambert et Jehan Couture, de Sainte-Marguerite-de-Viette. = Arch. SHL. 9F Deville – Parch. 1F460
1666 – Montpinçon. Nicolas de Brossard, sr de Saint Nicolas; Olivier de Brossard, sieur de Rouval; Renvoyés au Conseil
Ysac Le Prévost, sr. du Bordage a.n., Charles Meignerée, ancien noble, Robert Philippes, sieur des Roires, issu de Louis, ennobly en 1597 = Recherche de de Marle.
1680, 13 juillet – Montpinçon, Tortisambert. Par devant Henri Fargu et Etienne Defresnay, tabellions au siège de Montpinçon, fut présent Jehan Le Rossignol, de la paroisse de Tortisambert, lequel vend à vénérable personne, Me Philippe, curé de Montpinçon, une pièce de terre moyennant 14 écus. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.
1693, 6 avril – Fresnay. Par devant Jean Barbedienne notaire. Royal commis en la vicomté d’Argentan et Exmes pour le siège de Montpinçon fresnet pntz. en personne Jacqueline Melion veuve de feu gilles pollin et michel pollin son fils agey de vingt trois ans ainsy quil nous a dit d’une part et Phles duval ayant espouzé Marie Pollin et madeleine pollin tous enfantz et heritiers dudit deffunt gilles pollin demeurant en la parrse descotz Lesquels un seul pour le tout et sans faire division ni ordre dexition vendent quittent et transportent a daniel de gaultier escuyer sieur de la Rosière de la parr. de fresnay pnt. et acceptant le présent pour luy et les siens c’est assavoir la somme de quattre vingt livres en principal constituée en quattre livres de rente fonciere a prendre a ladvenir au prochain an a eschoir sur françois duchesne acquéreur des maisons et heritages dud. deffunt gilles pollin par contrat passé devant les nottaires de fallaize le vingt cinq iesme jour de de janvier mil six centz quattre vingt (voir les actes de partage des lots entre les héritiers Pollin et l’acte de vente à Duchesne. Très intéressante description des parties de maisons partagées) = AD Orne – 1E 1025
1792, 18 mai – Montpinçon. Affaire Corday – Bellaunay – Plainte de Jacques-François de Corday. A.D. Calvados – F. 7138 – Papiers Corday de Beaurepaire, Coll. Félix
Fonds F1.
1F464 : Dossier Philippe :comptes d’un commerce. (Cambremer ?)
1827 : brouillon de la bricterie (briqueterie)
1808-1827 : marchand de chapeaux, briques et tuiles
1582-1646 : pièces plus anciennes : aveu de 1582, tabellionnage de Montpinçon,
voir également 1F491
Carnets Charles VASSEUR.
doyenné de Mesnil-Mauger.
MONTPINCON (16)
16 – Montpinçon – Mons pincionis – Monspincon – Montpinchon – Mons Pinchonis
Voir :
Grandmesnil – Ordéric Vital Tome III p.316
Renouard – Ordéric Vital Tome IV p.316
Statistique Monumentale Tome II p.381 St Denis
Recherche des Nobles de Lisieux p.61
d’Hozier 74-33.
Congrès archéologique de 1870 p..103
Almanach de Lisieux 1870 p.179.
Chef de lieu de sergenterie, élection d’Argentan
70 feux
Sous l’invocation de la Ste Croix
Patronage:
XIVe : dux normania
XVIe : Rex
XVIIIe : le Roi
Curés: Gasnier 1764, Desvaux 1774, Drouet 1785/1787.
Fonds dossier « Lieux M à Z »
Document sur Le Billot
NOTES sur le MANOIR de la ROQUE:
ancien fichier SPRINT : MONTPROQ.SPR
Michel COTTIN – Juin 1991
A Montpinçon, au bord du charmant ruisseau de l’Aubette, à quelques centaines de mètres de la Route départementale 39, le Manoir de la Roque[1], maison manable et anciens bâtiments d’exploitation se cachent derrière un rideau d’arbres et les restes de la motte des anciens seigneurs du lieu [2]. Cet ensemble est en effet implanté sur une partie du site de la basse-cour – le bayle [3] qui entourait la motte féodale, symbole même de la puissance de cette famille alliée aux plus prestigieuses de la Normandie ducale, les Grandmesnil et les Courcy par exemple.
Pour ce que l’on peut en voir, rien de ce qui subsiste ne remonte au delà du XVe siècle, mais, tel quel, ce « manoir » est l’un des exemples les plus intéressants permettant d’étudier à la fois la technique de la construction en bois dans notre région sur la longue durée – entre les XVe et XVIIIe siècles – les changements stylistiques ou d’aménagement des espaces intérieurs et l’évolution des bâtiments d’exploitation car les nombreux vestiges conservés çà et là, s’ajoutant à ce que nous connaissons de l’histoire du domaine et de ses possesseurs, nous permettent d’avancer en les vérifiant un certain nombre d’hypothèses et de proposer un cadre de datation relative.
Et tout cela, grâce au respect du patrimoine dont a su faire preuve son actuel propriétaire – artiste et puriste – qui, à force de patience, est parvenu à restituer des éléments fortement dégradés depuis son abandon comme demeure seigneuriale voici plus de deux siècles.
HISTORIQUE
Les chroniques anciennes et en particulier l’Histoire ecclésiastique composée par Orderic Vital, moine au couvent de Saint-Evroul, [4] consacrent de très nombreux passages aux faits et gestes des seigneurs de Montpinçon aux XIe au XIIe siècles. Il s’agit d’informations de toute première main en raison des liens de cette famille avec l’abbaye de l’Ouche dont ils sont, avec les Grandmesnil, les bienfaiteurs insignes. Il relate donc avec complaisance leurs participations aux événements politiques et militaires de l’époque, soulignant leur importance en raison de leurs charges à la cour ducale normande, ce qui leur vaut également de souscrire à de nombreuses chartes dont certaines nous sont parvenues.
Lors de la réunion du duché de Normandie au royaume de France, ce fief, assis dans la baillie de Caen-Falaise attribuée à Pierre de Thillay [5], fut saisi et remis par Philippe-Auguste, en 1204, à Guérin de Glapion [6], son grand-sénéchal en Normandie qui, selon de CAUMONT, aurait abandonné le parti de Jean-sans-Terre [7] . Quelques années plus tard, peut-être à la suite de la disgrâce de Guérin de Glapion, il semble être revenu dans la famille des Montpinçon non sans avoir été réclamé par Gilbert de Clare, comte de Gloucester [8].
Suit un grand vide documentaire et il nous faut attendre le XVIe siècle pour retrouver un seigneur, en l’occurrence un Marguerie, portant le titre de seigneur de Montpinçon. Ses armoiries s’apparentant à celles de Pierre de Montpinçon, on peut supposer qu’il représentait une branche cadette issue de la vieille lignée des Montpinçon [9] . Mais, si les mentions concernant cette famille sont nombreuses, ses représentants portent généralement le nom de petits fiefs difficiles à localiser, et, faute de connaître le nom exact, entre le XVe et le XVIIe siècle, de la partie du domaine sur laquelle se trouve notre manoir , nous ne savons à qui l’assigner.
La cheminée Ouest du rez-de-chaussée conserve en partie, quatre blasons de pierre. Deux d’entre eux, à chaque extrémité de la tablette surmontant le médaillon du trumeau, sont tenus par des lions décapités portant des pièces héraldiques facilement identifiables, tandis qu’au centre, les deux blasons accolés dont on devine les contours – et qui portaient incontestablement les armoiries du propriétaire et peut-être de sa femme auxquels nous devons la grande transformation du XVIIe siècle – ont été martelés, de même que la couronne surmontant l’ensemble, rendant toute identification impossible.
Le petit blason de gauche, bien qu’incomplet, laisse apparaître une croix ancrée accompagnée au premier canton d’un croissant, armoiries bien connues dans la région comme étant celles des Gautier dont la famille encore représentée de nos jours aux Autels-Saint-Bazile[10] . Sous ce patronyme, l’Armorial général de la France [11] ne mentionne pas moins de 41 personnages parmi lesquels 33 blasonnent à la croix ancrée ou pattée. Dans les autres cas, il s’agit soit des armes du mari, d’une autre famille ou de blasons fantaisistes [12] . Dans l’important groupe de l’élection d’Argentan (18 mentions) – région qui nous concerne tout particulièrement – onze d’entre eux portent cette croix frettée en coeur de sable accompagnée d’un croissant d’argent au premier canton tandis que deux blasons, ceux des Gautier de Lisores et des Gautier de Saint-Basile ne comportent qu’une croix ancrée d’argent frettée de sinople, sans autre pièce d’accompagnement. Logiquement, nous devrions donc rechercher une alliance dans le premier groupe.
Quant au blason de droite, nous l’avons identifié grâce à une note de Ch. VASSEUR qui avait relevé dans DE COURCELLES la mention de « Louis de Saint-Denis, écuyer, sieur de Saint-Denis-le-Gast [13] en partie et de Montpinçon » [14] dont l’écu porte » D’azur au chevron d’or accompagné de 3 molettes d’éperon de même » [15]. Nous savons peu de choses sur cette famille, inconnue de LA CHESNAYE des BOIS dans son édition originale, mais figurant cependant dans la réédition de 1863 [16]. La filiation remonterait à Charles de Saint-Denis, écuyer , sieur de Saint-Denis-du-Gast cité en 1496. Selon JOUGLA de MORENAS une famille LE MARQUETEL[17] aurait été autorisée par Lettres royales de 1591 à adopter le patronyme de Saint-Denis, d’où peuvent surgir certaines confusions, d’autant que les armoiries attribuées à la branche du Gast: D’or à la quintefeuille de gueulle par JOUGLA de MORENAS [18] – ne sont pas celles relevées par de Courcelles et mentionnées ci-dessus. Mais il est plausible que la branche installée en Pays d’Auge ait adopté un autre blason. On le voit, ce chapitre mériterait de sérieuses vérifications. Ces deux petits blasons sont sans doute ceux des parents des deux époux constructeurs, en l’occurrence vraisemblablement un Gaultier et une Saint-Denis [19], dont les représentants paraissent nombreux dans la région – une branche porte d’ailleurs le nom de Saint-Denis-de-la-Brévière – lors de la Recherche de 1666 [20] , mais ne figure dans les recensements de la Recherche de 1696. Faute de documents, provisoirement, on ne peut fixer ni le nom des époux ni la date de l’union vraisemblable de ces deux familles.
Quant à l’apparition du nom de La Roque, usité de nos jours pour désigner ce manoir, il ne remonte pas, semble-t-il, très au delà du XVIIIe siècle et se rattache probablement au mariage, le 10 juin 1709, de Omar de La Roque, qualifié seigneur de Montpinçon, avec Françoise de Marguerie, fille de Robert, sieur de Valembois et de noble dame Anne de Morel [21]. Peut-être auparavant désignait-on ce fief sous le nom de Fief du Bourg, lieu-dit figurant encore sur le cadastre et dont un des membres de la famille de Marguerie est titré [22].
Nous l’avons vu à travers ce qui précède, nous connaissons mal la destinée du domaine des Montpinçon et ses divers démembrements [23], car il fut apparemment fractionné et certaines parties, sans doute saisies, tel le Parc d’Orléans, appartenaient au domaine royal [24] et qu’en 1785, par exemple, ce droit était exercé à cause de son apanage, par Mgr Louis-Stanislas-Xavier, fils de France, frère du Roi, duc d’Anjou, d’Alençon, de Vendôme, Brunoy, comte du Maine, du Perche et de Senonches- [25] et relevait au XVIIIe siècle de la fiefferme [26] de Montpinçon mise régulièrement en adjudication [27]
Ajoutons pour la petite histoire, qu’une tradition, recueillie en 1960 auprès de ses occupants, voulait que cette maison ait reçu de fréquentes visites de Charlotte Corday venue en vacances y retrouver sa famille, ce qui n’aurait rien d’extravagant quand on connaît les liens familiaux ou d’amitié des Corday avec un grand nombre de familles de la contrée.
LA MAISON MANABLE
Le plan:
Dans son état actuel, le logis d’habitation qui s’élève au fond d’une longue cour en U, est encadré par deux importantes lignes de bâtiments à destination agricole. Il se présente en plan sous la forme de deux constructions rectangulaires accolées, facilement différenciées par leurs volumes et les détails de leur ornementation. La plus petite, celle de gauche est à trois travées avec cheminée sur le pignon Est, tandis que la seconde, pour sa part comprend cinq travées cantonnées à chaque extrémité d’un puissant massif de cheminées. L’accès se fait aujourd’hui par une porte, percée au centre de la façade principale, dans l’axe de laquelle se développe un couloir donnant accès aux deux pièces du rez-de-chaussée et à l’étage par un large escalier à la française.
Mais, cet état, nous le verrons en étudiant la décoration et les percements du grand logis, remonte à une transformation radicale du plan général qu’il nous reste à dater.
Elévations:
Autant qu’en plan, l’étude de l’articulation des deux constructions se lit nettement dans les élévations de chacune des constructions. Celle de gauche, la plus basse, s’élève sur deux niveaux. Mais un examen attentif permet d’y remarquer, sur la façade Nord, deux étapes de construction: un rez-de-chaussée de deux travées et un étage de trois travées étroites à encorbellement sur sommiers. Si l’on se fie au profil des têtes de sommiers et à la simple épannelure des chanfreins qui décorent les entretoises, il est vraisemblable que la partie basse de cette petite demeure à un aistre ait été construite dans les dernières années du XVe siècle, tandis que la partie haute correspond à une campagne de restauration contemporaine de celle qui, nous le verrons, concerna le grand logis.
Le grand logis présente la particularité de posséder un pan de bois à faux-encorbellement [28] caractéristique de cette zone géographique [29] datable du premier quart du XVIe siècle. Cette sablière de faux-encorbellement porte une décoration sculptée des losanges, mais pour une raison qui nous échappe, cette décoration s’arrête brutalement aux deux-tiers de la seconde travées, interrompue par une entaille verticale profonde.
Si la façade du grand logis a perdu ses colombages d’origine, elle a, en revanche, conservé la majeure partie de sa structure sur laquelle se lisent parfaitement, à chaque extrémité, les percements primitifs et à partir de ceux-ci nous avons la possibilité de restituer sa disposition et son aspect ancien. En effet, les poteaux corniers, les poteaux d’huisserie ainsi que les traverses d’imposte conservent les traces d’une partie du décor de choux-frisés, de pilastres et de pinacles, qui, à l’origine encadraient chacune de ces portes. Cette décoration est courante dans la régions et nous la trouvons par exemple au Manoir des Pavements, au Manoir d’Aubichon , etc.
A une époque restant à préciser, l’ensemble du manoir fut remodelé, les portes d’extrémité bouchées et un escalier à la française implanté au centre, face à la porte d’entrée qui fut alors ouverte. Les fenêtres furent agrandies et dotées d’un vitrage plus important, mais, pour ce faire, on dut remplacer la totalité des colombages de l’étage car leur disposition s’accommodait sans doute fort mal des nouvelles ouvertures.
L’Intérieur:
L’un des intérêts majeurs de cette demeure réside dans la présence à l’intérieur, de cheminées de pierre d’une très belle architecture. Deux d’entre elles, tout particulièrement, ont leurs piédroits et leur manteau orné d’un cadre mouluré saillant aux angles arrondis. Cette partie inférieure se raccorde par un entablement en talon à la hotte décorée d’un cadre de moulures saillantes à angles rentrants [30]. Sur celle du rez-de-chaussée, la corniche de hotte, moulurée avec modillons en console et pendentifs en marguerite, se termine à chaque extrémité par un lion tenant un écusson.
La grande cheminée de la pièce de gauche, du rez-de-chaussée, pièce sans doute réservée à la fabrication des repas – on y voit çà et là les attaches du mécanisme du tournebroche – garde les volumes et le profil habituel commun aux manoirs de la région, avec ses piédroits sans décor surmontés d’une simple console en talon. Elle conserve une curieuse taque de style Louis XIII décorée au pourtour d’un cloutage et portant un écu armorié de trois fasces entouré du grand collier de l’ordre de Saint-Michel.
L’escalier suspendu qui occupe la travée centrale, est à deux volées droites et palier de repos [31]. Sa main courante moulurée repose sur des balustres quadrangulaires chantournés d’un type largement utilisé dans la région jusqu’au XVIIIe siècle.
Les têtes de cheminées avec leurs larges boudins s’apparentent à celles que l’on rencontre habituellement entre Saint-Pierre-sur-Dives et Falaise.
LES BATIMENTS AGRICOLES
Deux lignes de bâtiments d’exploitation encadrent l’avenue. Un regard un tant soit peu attentif permet d’y reconnaître des constructions s’étageant du XVIe au XVIIIe siècle et l’étude de leur structure interne de reconstituer leur destination première: étable, écurie, grange, pressoir, cave, four, poulailler et même logement des domestiques.
DATATIONS
Au cours de cet article, à plusieurs reprises, nous avons avancé quelques dates. Il nous reste à les coordonner et à les justifier.
C’est à partir de données technologiques, section et emploi de matériaux, épannelage et saillie, que l’on peut assigner à la partie basse du petit logis une époque de construction voisine de la fin du XVe siècle. Quant au grand logis primitif, sa construction remonte vraisemblablement, au vu de son type de décoration des colombages des impostes des portes, au troisième quart du XVIe siècle. Enfin, le Manoir tel que nous pouvons le contempler doit sa physionomie actuelle à une transformation radicale remontant approximativement au milieu du XVIIe siècle.
La mise au goût du jour de l’œuvre du siècle précédent s’organise autour de son accès[32], de l’importance accordée à l’escalier central dans nos manoirs, qui résulte d’une réflexion méthodique sur la meilleure manière de nouer , au centre de l’édifice, circulations verticales (escaliers) et horizontales (vestibules et passages) [33]. Cette réflexion remonte aux dernières années du XVe siècle et se concrétise par la création d’escaliers hors œuvre, sur la façade arrière, comme à Fervaques ou à la Plesse par exemple. Mais l’adoption de l’escalier central débouchant sur la façade principale ne se remarque, jusqu’à plus ample informé qu’au XVIIe siècle. Ce nouveau parti architectural entraîne ipso facto le déplacement de l’ancien massif de cheminée central et son report sur les pignons [34]. Au manoir de la Roque, la typologie des cheminées, leur décor, les blasons qui les ornent, tout concorde pour confirmer la datation proposée [35].
Abandonnée sans doute par ses propriétaires comme résidence seigneuriale dès la fin du XVIIIe siècle, elle ne subit plus pendant près de deux cents ans de transformations majeures, cette propriété a put garder son caractère d’authenticité grâce en particulier à la conservation de son environnement, tant architectural que végétal. Il s’agit là d’un exemple assez exceptionnel, qui, à ce seul titre, sans parler du charme qui d’en dégage, fait d’équilibre et d’unité, mérite d’être préservé et conservé comme un élément de référence.
[1] Ce manoir a fait l’objet de quelques articles. Outre ceux de Jack et Christophe MANEUVRIER cités ci-après, voir entre autres : Philippe DETERVILLE .- » Un îlot de paradis : Le Manoir de la Roque « , PA., 37, juillet 1987, pp. 9-13 et Montpinçon – Le Manoir de la Roque in Le Charme discret des manoirs du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, pp. 175-177 ; Isabelle JOUAN, dir..- Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de: Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-d’Auge (1989)
[2] Sur cette famille, cf. les articles de Jack MANEUVRIER .- » La baronnie de Montpinçon « , Histoire et Traditions Populaires, Bulletin publié par le Foyer Rural du Billot, N° 1, Mars 1983, pp. 3-5 et de Christophe MANEUVRIER .- Peuplement et occupation du sol en Sud-Pays d’Auge (entre la Vie et l’Oudon, des origines au XIV° siècle ), Caen, Université, 1988, mémoire de Maîtrise, multigr. ; » Les Origines des communes de Montpinçon, Notre-Dame-de-Fresnay et Saint-Martin-de-Fresnay « , Histoire et Traditions Populaires, Bulletin publié par le Foyer Rural du Billot, N° 23, Septembre 1988, pp. 11-40.
[3] Voir plan et photographies in Christophe Maneuvrier .- Peuplement et occupation, pp. 94-95.
[4] Orderic VITAL .- Histoire de Normandie par Orderic Vital, moine de Saint-Evroul, publiée pour la première fois par M. GUIZOT (Traduction de Louis Du Bois), Caen, Mancel, 1826, 4 tomes ; Historiae ecclesiasticae libi tredecim… Emandavit Augustus Le Prevost, Préface de Léopold Delisle, Parissis, 1838-1855; M.CHIBNALL .- The ecclesiastical History of Orderic Vitalis, Oxford.
[5] Léopold DELISLE .- Fragments de l’histoire de Gonesse principalement tirée des archives hospitalières de cette commune, Paris, Durand, 1859; (Extr. de la Bibliothèque de l’Ecoles des chartes, p. 7.
[6] Léopold DELISLE .- Catalogue des actes de Philippe-Auguste avec une introduction sur les sources et l’importance historique de ces documents, Paris, Durand, 1856, CXXIII-654 ; N° 817 B , p. 186 . Sur ce personnage voir également les nos 610, 825 A, 933 A, 1041, 1703 et la page 507.
[7] Arcisse de CAUMONT .- Statistique monumentale, t. V , Caen , 1867 , pp. 603-605.
[8] 1279 – Montpinçon :Arrêt pour le Roi contre Gilebert de Clara, comte de Gloucester qui demandait à titre d’héritage paternel Evreciacum, Montempinçonis, Sancte Scolastique, Glapion et le Brigon et à Montivilliers, une motte nommée le Chatel du Conte et une rue nommée le Signet .
= Olim, II , f° 48 r° – Archives de l’Empire , Actes du Parlement , t. I , p. 216 ( cité par Ch. VASSEUR , Dossiers bleus, SHL. )
[9] Christophe MANEUVRIER .- op. cit. p. 92.
[10] Sur cette famille voir l’article de Henry EMEDY .- » Le maréchal Liautey – Famille de Beaurepaire « , Les Nouvelles de Falaise, 7 mars 1963.
[11] Armorial général de la France ( Edit de novembre 1696 ) pour la Généralité d’Alençon – publié par G.A. PREVOST , Rouen-Paris , 1922, 2 vol.
[12] G.A. PREVOST .- op. cit. t. I , p. IX.
[13] Paroisse du canton de Gavray – Manche. Voir François de BEAUREPAIRE .- Les noms de communes et anciennes paroisse de la Manche, Paris, Picard , 1986 , pp. 190-191.
[14] DE COURCELLES .- t. II.
[15] Ch. VASSEUR .- Dossiers bleus -SHL., d’après De COURCELLES , t. II
[16] André de LA CHESNAYE des BOIS .- Dictionnaire de la Noblesse, Paris , rééd. Paris 1863 , t. 18 , p. 94.
[17] Sur cette branche, voir Guy de CHAMILLART .- Généralité de Caen . Recherche de la noblesse . Faite par ordre du Roi ( Louis XIV ) en 1666 et années suivantes par … publiée intégralement et pour la première fois d’après plusieurs copies manuscrites anciennes par un Membre de la Société des Antiquaires de Normandie ( A. du BUISSON de COURSON ), Caen , Delesques , 3 vol. 1887 – 1889 , In-8 , XIII-877 , 70 p.; pp. 432-433.
[18] JOUGLA de MORENAS .- t. VI , p. 122 ( selon Nouveau d’Hozier, 116)
[19] Ce qui est à supposer, car en règle générale les armoiries du mari se trouvent à dextre du blason principal tandis que celles de la femme sont à senestre.
[20] GRAVELLE-DESULIS .- » Recherche de la noblesse d’Alençon faite par de Marle « , Annuaire de l’Orne, 1865 , pp. 285-296 ; 1866 , pp. 254-309 ; 1867 ( 1865 et 1866 ).
[21] Jack MANEUVRIER .- HTP, N° 31 , septembre 1990 , pp. 70-72.
[22] Jack MANEUVRIER .- op. cit..
[23] Il n’est pas impossible de voir plusieurs seigneurs se prévaloir, à la même époque, du titre de « seigneur de Montpinçon ».
[24] Rappelons que la cure était à la présentation du duc de Normandie, puis du Roi. Voir Henri de FORMEVILLE .- Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, Lisieux, 1873 , t. I , pp. lvj-lvij.
[25] abbé PIEL .- Insinuations ecclésiastiques …, t. V , pp. 631-632.
[26] Sur les fieffermes, voir Henri NAVEL .- » A propos de recherches sur les fiefs de la vicomté de Caen « , BSAN, XLIX , 142-1945 ( 1946 ), pp. 329-331
[27] Archives départementales de l’Orne , C 2.
[28] Il apparaît que les tournisses, tant du rez-de-chaussée que de l’étage ont été remplacées, ce qui nous interdit de reconnaître la disposition d’origine
[29] Voir notre étude sur le manoir de la Varinière , à Tortisambert , à paraître in Le Pays d’Auge
[30] Sur l’évolution de la cheminée au XVIIe siècle, voir Louis HAUTECOEUR .- L’architecture classique, t. 1 , III **, Paris, Picard, 1967, p. 906.
[31] Sur ces escaliers, voir entre autres l’article de François COTTIN .- » Escaliers en bois du XVIIème siècle de Saint-Hilaire et de Bonneval « , Annuaire Association Normande, 1961 , P. 55-62 , ill. et les croquis de balustres reproduits in Yves LESCROART .- Maisons de Normandie, Paris Hachette , 1973 , p. 97.
[32] Il y aurait, à ce propos, tout un chapitre à écrire sur le décloisonnement de l’espace interne, antérieurement bien tranché, chacun des aistres de la maison possédant son accès propre sans aucune liaison intérieure.
[33] Claude MIGNOT .- L’escalier dans l’architecture française ( 1550-1640 ) in Jean GUILLAUME et al. .- L’escalier dans l’architecture de la Renaissance (Colloque), Paris, Picard, 1985 , p. 49.
[34] Ce transfert aura ici comme en beaucoup d’autres endroits des conséquences sérieuses sur la stabilité de la structure et le poids des nouveaux massifs entraînera de multiples désordres dans la charpente et affectera en particulier l’horizontalité des marches de l’escalier.
[35] Il nous reste à fixer la date précise de l’alliance des Saint-Denis et des Gautier pour pouvoir offrir une date certaine. .