NOTES sur BERVILLE
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Ne pas confondre avec Berville-sur-Mer Dépt de l’EURE.
Archives Calvados:
Berville (Calvados ; jusqu’en 1972)
Code INSEE : 14067
Histoire administrative : La commune fusionne avec Ammeville, Ecots, Garnetot, Grandmesnil, Lieury, Montpinçon, Notre-Dame-de-Fresnay, Saint-Martin-de-
Fresnay, Tôtes par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de l’Oudon.
BERVILLE, canton de Saint-Pierre-sur-Dive.
Bervilla; XVI° siècle (pouillé.de Lisieux, p. 42).
Par. de Saint-Jacques,
patr. le seigneur.
Dioc.de Séez.
Génér. d’Alençon,
élect. de Falaise,
sergent.de Saint-Pierre-sur-Dive..
Les noms des communes de Normandie.
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
297. — Berville (Saint-Pierre-sur-Dive, C.) :
Bertvilla 1101 n. st. : A. d. G., NPSN, p. 39.
Formé sur n. h. francique Bert.
Hameaux de BERVILLE:
Barrière-Rouge (LA), Champs (Les), Cinq-Frères (Les), Cour du Bois (La), Cour-du-Friche-Potel (LA), Cour-Milleroie (La), Cour-Tellier (La), Friche (LE), Friche-au-Coq (LE), Friche-aux-Postel (LE), Mare-Potel (LA), QUESNAY(LE), Récreux (LA),
Fiefs Girard et Berville relevant de la baronnie de Douvre. Quart de fief relevant de l’évêché de Bayeux à cause de la baronnie de Douvre, 1460 (av. du temp; de l’év. de Bayeux).
No 2l5. – Le fief de Berville, à Messire Michel Vallée, prêtre, tenu desdits religieux, à cause de leur fief du Mesnil-Fercy par un 8e de fief, vaut l00 sols.
No 43.- Le fief de Sahus, assis à Berville, tenu par les hoirs M° Jean Musselin de Rouen.
No 44.- Le fief Duval, autrement dit Dubosc, assis au dit Berville, tenu par Jean Loir.
N° 45. – Le fief de la Foresterie, assis au lieu dit Berville, tenu par Mr Robert Dumesnil.
Nombre des feus où le Roy a le fouage et la haute justice: Berville, 30 feus.
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
BELIER A. Cahier de doléances à Berville, Bulletin publié par le foyer du Billot N° 13, 26, 45
BRICON Paulette et Thierry : Souvenirs de Mme Bouchard, Bull Foyer Le Billot N 51 Sept 1995.
CAUMONT Arcisse de. Statistique monumentale du Calvados.
DENIS Jean. Bulletin publié par le foyer du Billot – N° 3, 6, 3, 28, 40, 41, 44, 45, 60, 85
Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados.
FOURNIER Dominique: Donation à l’abbaye de St Pierre sur Dives. Bulletin publié par le foyer du Billot N° 5.
FOURNIER Dominique : Etude du registre de Berville (1668-1669) – BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, N 34.
MANEUVRIER Jack: Berville – Bulletin du Foyer rural du Billot N 31.
PAUMIER S.et H. Théâtre amateur à Berville en 1947 Bulletin du Foyer rural du Billot N 16.
WEBRE François, Un facteur rural au début du XXe siècle. Bulletin du Foyer rural du Billot -N 81.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
L’église de Berville a été reconstruite par parties à diverses époques, et ses murs n’offrent pas de caractères précis; mais il paraît qu’une église avait existé là dès le XIIe siècle, car la porte conservée avec quelques parties des murs primitifs dans le mur occidental actuel annonce cette époque, et l’archivolte est bordée d’un larmier portant la moulure.
Du reste, cette porte est très-simple et sans colonnes.
La plupart des fenêtres de la nef et du choeur sont modernes et carrées ; on vient d’en refaire deux de forme ogivale, à deux baies, dans la nef.
Une fenêtre de la nef (côté sud), quoique de forme carrée, peut dater du XVIe siècle ; elle est bordée d’un tore qui se prolonge sur les quatre côtés de cette ouverture.
Le mur du chevet paraît plus ancien que les murs latéraux; on y voit une fenêtre ogivale qui a été bouchée.
L’église de Berville est voûtée en bardeaux. Un clocher en bois recouvert d’ardoise ou d’essente existait à l’extrémité de la nef, à l’entrée du choeur; on vient de le supprimer, je ne sais pourquoi, et l’église n’a plus de tour. M. Besnou, membre de la Société française d’archéologie, a bien voulu nous donner le texte de deux inscriptions tumulaires, rétablies par ses soins à l’intérieur de l’église; la première, devant l’autel St-Jacques, est ainsi conçue:
CI GIT NOBLE DAMOISELLE CATHERINE JEAN EN SON VIVANT FEMME
D’EXMES DE MAI ECUYER Sr DES ESSARS LA QUELLE DÉCÉDA LE 2e DE
7bre 1656.
Il y a sur la tombe un écusson composé d’un lion et de deux étoiles.
Voici la seconde, devant l’autel de la Vierge :
CI GIT EXMES DE MAI ECUYER Sr DES ESSARS CONSEILLER DU ROI CONTROLEUR
ELEU EN L’ÉLECTION DE FALAISE LE QUEL DÉCÉDA LE 6 DE
9br, 16×2.
Je possède, m’écrit Mr. Besnou, l’acte authentique passé le 21 août 1657 devant Noël Le Poutrel et Louis Marguerin, tabellions royaux pour le siège et tabellionnage de St-Pierre-sur-Dive, par lequel « 16 paroissiens dénommés de Berville, pour eux et les autres paroissiens absents, ont baillé en pure fieffe et à rente irraquitable, à Exmes de May écuyer, sieur des Essars, pour lui et ses hoyairs et ayant cause, une portion de terre à prendre dans l’église paroissiale de Berville, au costé de lepistre, vis a vis et contre lhostel saint Jacques, de onze pieds de longueur et huict de large, pour par le dit sieur des Essars la faire clore et hallustrer, et y prendre séance lui et les siens ; après leur deceds y être inhumés sans payer aucun terrage. La ditte fieffe ainsi fiette moyennant le prix et somme de sept livres deux sols dix deniers tournois de rente foncière et perpétuelle, que le dit sieur des Essars pour lui et les siens, c’est obligé faire et payer chacun an au trésor de la ditte églize.
Il paraît, continue M. Besnou, qu’antérieurement, des membres de la famille de May avaient déjà été inhumés dans l’église, car j’ai, jointe à mes titres anciens, une vieille copie de la donation d’un pré de l’Aumône d’où il résulte;
Que toute la famille de May, dont les membres sont dénommés, donnent, pour satisfaire au voeu de feu leur frère, le 22 juin 1654, et afin de participer aux prières qui se font en l’église de Berville en laquelle sont inhumés leurs défunts père, mère et frère, au curé de ladite église une portion de terre en herbe, contenant environ trois vergées et jouxtant le cimetière, pour dire à perpétuité une messe au jour où fut inhumé feu Jacques de May, sieur de la Bigne, qui est le 4 novembre 1641 ; une le 26 février, jour où Charlotte Voine, leur mère, fut inhumée, et trois messes le 19 novembre,jour où Pierre de May, leur frère, fut inhumé; la dernière doit être de Requiem, chantée en plain-chant et dite par le curé de Berville ou son vicaire.
Cette note ajoute que Jean de May ayant eu deux enfants :
– le premier, Exme de Mai, sieur des Essarts, contrôleur aux aides et tailles à Falaise, que représentent les sieurs de la Bertrie;
– le deuxième, Jacques de Mai, sieur de la Bigne, que représentaient Mr.Dunot-Duquesnayet autres; les deux frères ont partagé sa succession en 1600.
A la suite de ces copies et mentions, se trouvent copiées les épitaphes des tombes qui sont dans la chapelle de Berville.
En 1865, l’épitaphe de la femme existait presque en entier, et il a été facile, à l’aide de ces notes, de retrouver la trace de quelques lettres plus ou moins altérées ou effacées par le frottement des chaussures. Toute la partie de derrière, garantie par l’autel, était, telle qu’on la voit encore, parfaitement intacte.
Seulement, en 1864 et 1865, on a eu la fâcheuse idée de recouvrir ces pierres par la première marche d’autels en bois sans style, en plaçant ces autels en biais au lieu de les appliquer sur le mur comme étaient les précédents.
Mr. Besnou a profilé du moment où on allait compléter ce regrettable travail, pour faire rétablir les deux inscriptions par M. Dupont, sculpteur à Caen.
Il résulte de là que l’inscription de la femme, telle qu’elle existe, est bien parfaitement authentique, sauf les quelques lettres effacées et retrouvées à l’aide de la note dont il vient d’être parlé. C’est de cette fidélité certaine pour l’inscription de la femme, que l’on est parti pour croire à la fidélité de celle qui concernait le mari et que l’on a fait regraver en entier, car il ne restait aucun vestige de l’ancienne inscription.
Quelques tombeaux se voient dans le cimetière. Le plus remarquable est celui de M. Dutilleul, décédé il y a peu d’années.
Berville dépendait du diocèse de Séez, de l’élection de Falaise, de la sergenterie de St-Pierre-sur-Dive; on y comptait 60 feux.
Manoir de Berville:
— Le manoir de Berville, appartenant à M. Besnou, dont je donne un croquis fait par M. Bouet, date du XVIIe siècle. On entre dans la cour par deux portes cintrées à bossages, l’une pour les piétons, l’autre pour les charrettes; la plus grande a perdu son cintre on l’a démoli, je suppose, pour faciliter l’entrée des charrettes. Les montants ont été conservés et surmontés d’un couronnement semblable à celui des piliers modernes; mais la petite porte est intacte et la grande n’en différait que par sa hauteur et sa largeur.
D’après les renseignements que je dois à M. Besnou, cette maison ne paraît pas sortie de la main de ceux qui l’ont fait bâtir, ou de leurs successeurs. Elle porte sur une fenêtre de grenier de la façade, dans sa partie antérieure, la date de 1664. J’ignore si c’est là la date de son origine ou si elle remonte à une époque plus reculée. Elle doit pourtant remonter plus haut, puisque ses possesseurs se font enterrer dans la chapelle dès 1656.
Elle est entrée par succession dans la famille Gigon, à la date du 15 décembre 1688, en vertu d’un acte de partage que possède M. Besnou, entre « Mre Fleury Philippes, prêtre, curé de St-Laurens, et maistre Ollivier Gigon, sieur de Livet, advocat à Falaise, héritant de maistre Sebastien Demay, sieur Dubut, conseiller du roi esleu à Falaize. »
Olivier Gigon eut le premier lot, et dans ce premier lot, avec les autres bâtiments de la cour, se trouve la maison étant le logis; Plus la chapelle fieffée en l’église de la paroisse, parce qu’il paiera la rente due pour icelle. (Chapelle fieffée à Exmes de May en 1657.)
Elle est entrée dans la main de 1\1. Stanislas Gigon La Bertrie, par suite du partage fait entre lui et Mr.Alphonse, son frère, des successions de Charles-François, leur père, et de Sébastien Noël, leur oncle. Enfin elle est échue à Mme Besnou, née Flavie Gigon La Bertrie, par suite du décès de son père, mort le 9 novembre 1851, membre de l’Assemblée législative.
M. Besnou a trouvé à l’intérieur de ce manoir, près des murs, des pavés émaillés qui avaient été garantis par les meubles et dont il a fait paver une antichambre, en reproduisant le dessin primitif. On accède à cette antichambre par un escalier en pierre, construit en spirale dans une tourelle à pans surmontée de deux épis.
2 – Pièces Justificatives.
Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie
221 – 227. Guillaume, de Rouville, écuyer, du consentement de Jeanne, sa femme, donne à Sainte-Marie-de-Villers, en 1264 une rente à prendre dans la paroisse de Berville. (Le sceau brisé.)
209 et 210. Symon seigneur de Berville donne à Sainte-Marie-de-Villers, en 1259, un muid d’orge de rente à prendre sur son moulin de Bully et confirmation de ladite donation par Richard Vincent, seigneur.de Bully. (Les deux sceaux brisés.)
État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661.
984. Mre Exmes de May, esleu en l’eslection de Fallaize, parroisse de Berville, a obtenu pareilles lettres don. a St Germain en Laye en octobre 1648, ver. ch. le 11 janvier 1650, et c. le 12 dud. mois et an.
247. L. d’an, de Noël Ammelinne, sieur de Berville, seul fils et héritier de Christophle Ameline, et de damelle Louise Gresil, don. a Mantes en may 1594, ver. ch. le…, et c. le 7 mars 1596; finance donnez, a la charge d’indemnité.
1184. Jean de Tonnetot, paroisse de Berville, annobli par arrest de 1424. El. de Lisieux
Histoire évêché Tome1
358. — Le 18 Oct. 1711, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Jean-Baptiste-Ignace Barbe, fils de Benoit et de Thérèse Eudes, de la parr. de Berville ;
527. — Le 23 nov. 1718, Me. Michel Pastey, pbrë. curé de Berville, pourvu de la cure de N.-D. de Firfol par le seig. abbé de Cormeilles, prend possession dud. bénéfice ad conservation un juris. Me. Jean-Baptiste d’Osmond, pbrë, s’est présenté et a déclaré qu’il est pourvu de lad. cure de Firfol et qu’il en a pris possession le 28 dernier, et qu’en conséquence il s’oppose à la présente prise e possession. Le Sr.Pastey proteste de nullité lad. opposition. Fait en présence de Fr. Philippe-Antoine de Trousseauviile, relig. des frères mineurs de l’Observance, desservant led. bénéfice : Me. Nicolas Féron, sous-diacre de Tonnencourt ; Me. Pierre des Hayes, cons. du roy, lieutenant général en la vicomte d’Orbec et premier assesseur en bailliage dud. lieu, et autres témoins, tous étrangers à la parr.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux
328. — Le 29 oct. 1723, dispense de parenté au 3e degré pour le mariage entre Gabriel-Nicolas Dunot, Esc., demeurant à Berville, diocèse de Séez, et damll. Catherine Dunot, demeurant à Vieux-Pont.
1327. — Le 13 fév. 1733, dispense de bans pour le mariage entre Charles Le Grix, Esc, Sr.de Neuville, fils de feu Hercule-Bernard Le Grix, Esc, et de noble dame Françoise de Houel, de la parr. de Berville, d’une part, et damll. Elisabeth de Maquaire, fille de Pierre-Louis de Maquaire, Esc, seig. de Bailleul, et de noble dame Marie-Thérèse de Laignel, de la parr. d’Ableville.
– 24 Oct. 1787 En présence de : Sébastien-Noel Gigon, maréchal-des-Logis au régiment du mestre-de-camp général dragons, demeurant à Berville. près St-Pierre-sur-Dives.
306. — Le 10 janv. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Charles-François-Henry Le Grix, Esc., seigr. de Belleuvre, fils de feu Charles et de noble dame Elisabeth de Maquaire, de la parr. de Berville, d’une part, et noble damll. Marie-Anne-Françoise-Charlotte Le Boctey, fille de Mes. Charles Le Boctey, chev., seig. et patron honoraire de Moyaux, et de noble dame Anne Le Mire, de lad. parr. de Moyaux.
129. — Le 14 mai 1787, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Louis-Joseph Dunet. Esc., veuf de Catherine Letellier, fils de feu Mes.- Nicolas-Gabriel Dunot du Quesney, et de noble dame Marie-Catherine Dunot. de la parr. de Berville, diocèse de Séez, d’une part, et Marie-Catherine Lebourgeois, fille de François et de Marie-Anne Marais, de la pair. d’Ouville et demeurant en lad. pair, de Berville.
1741
Maistre Main, prestre curé de Saint Mélaine
Charles François Foüet de Crémanville escuyer, conseiller auditeur ordinaire de la cour des comptes, aides et finances de Normandie, vivant le 1er mai 1770, et fils de Maistre Charles Foüet, procureur en l’élection de Pont-l’Evêque vivant en juillet 1749
Demoiselle Madeleine Grente de Berville, fille d’Ezechiel, fils d’autre d’Ezéchiel, fils Jean, fils Pierre, fils Simon, décédée à Pont-l’Evêque en septembre 1767.
1766 3 janvier
Demoiselle Marie Madeleine Grente de Berville, héritière du sieur Robert Grente Desmarais
3 – Archives ShL.
Fonds NEDELEC – Communes.
Com.5.5. 1 Berville Les gâteaux de Rachel Scott 03/09/2003
Com.5.5. 2 Berville Notes historiques
Com.5.5. 3 Berville Manoir de Berville
(voir Vasseur : paroisses hors évêché)
Archives SHL. Voir fichier “Dossiers.DOC” :- Lieux M à Z n 22
20 – Mittois : Hôtel du Vivier, à Mittois-Berville.
Charles VASSEUR : « Paroisses Hors Evêché de Lisieux » :
15 – Berville
– Voir :
Bulletin des Antiquaires de Normandie 1862 p.359
Annuaire Normand 1867 p.515.
– Insinuations