NOTES sur GERROTS
Archives du Calvados.
Gerrots (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14300
GERROTS
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. — Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont-l’Evêque.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Cambremer (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Cambremer (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 93 hab. (1911). Sup.: 348 hect. 23 a. 65 c. ADMon Gale — Délibérations, depuis le 15 pluviose an IX.
ÉTAT- CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1668. Lacunes : 1693-1694, 1777, 1780-1781, 1785, 1790, 1792. Délibérations du commun. 1757, 1764. Visites de l’archidiacre. 1742-1769, 1773. Les actes antérieurs à 1740 n’ont pu être vérifiés. IMPOSITIONS. ― États de sections (Sections B-D). 1791 (3 cah., 24 fol.); (Sections A-E). An VI (5 cah., 28 fol.)
Gerrots, canton de Cambremer, réuni pour le culte à Saint-Aubin-de-Lébizay.
Guerost, 1320 (rôles de la vicomté d’Auge).-
Guyros, XIV° s°;
Gurros, XVI° s°(pouillé de Lisieux, p. 68).
Géros, 1703 (d’Anville, dioc. de Lisieux).
Gerros, XVIII° s° (Cassini).
Par. de Saint-Martin,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque,
sergent. de Beuvron.
Lieux-dits de: GERROTS.
Couronne (LA), carref. – Lieu-Gonnel (Le), f. – LIEU-MARTIN (Le), h – Mont-de-Joye (LE), h. – ROUTE (LA), q. –
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 130.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 525.
Jacques HENRY, Sous la ramure des pommiers en fleurs. 1983, p. 64.
Henri Pellerin, L’église de Gerrots, commune Pont-l’Evêque, Calvados.
Revue Le Pays d’Auge, L’église de Gerrots – 1969.
2 – Pièces Justificatives:
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Gerrots, Guyroz, Guirros, Gerros.
L’église de Gerrots se trouve dans la vallée, au pied de l’éminence sur laquelle est construite celle de St.-Aubin; elle se compose d’une nef et d’un choeur rectangulaires. Le choeur est en retrait sur la nef.
Les parties les plus caractérisées et les plus anciennes sont le chevet et le mur septentrional du choeur ; le chevet conserve trois contreforts et trois fenêtres étroites, cintrées, disposées en triangle, deux à la hauteur des fenêtres ordinaires et une à la partie supérieure du gable, disposition que j’ai trouvée quelquefois dans les églises non voûtées (On comprend que, dans les églises dont la charpente était dissimulée par des lambris en bois qui s’élevaient bien plus haut que les voûtes en pierre sous le toit, des fenêtres pouvaient être placées presqu’au sommet du triangle formé par le gable).
Des fenêtres de même forme existent dans le mur latéral du nord, qui me paraît, comme le chevet, pouvoir être rapporté à la fin du XIIe. siècle; la corniche est sans moulures, simplement taillée en biseau.
Le reste de l’église a été reconstruit, en grande partie ; ainsi la façade, avec sa porte carrée légèrement arquée, peut dater d’un siècle. Toutes les fenêtres sont modernes et il n’y a qu’un an qu’on a reconstruit en briques le mur méridional du choeur. Il est possible pourtant que quelques parties des murs anciens de la nef aient été conservées dans les reconstructions faites à diverses époques. La tour pyramidale, en bois et couverte d’ardoise, s’élève à plomb de la façade occidentale.
Le grand-autel est couronné d’un fronton coupé, porté sur deux colonnes corinthiennes et accompagné de deux niches dans lesquelles se trouvent : du côté de l’épître, saint Lubin, et du côté de l’évangile, saint Martin. Le prolongement de la boiserie est porté, de chaque côté, par une colonne corinthienne semblable à celles de l’autel avec lequel se lie ce
lambris, destiné à garnir le fond de l’église.
Le tabernacle est un dôme orné de plusieurs étages et garni de niches. Ce type de tabernacles a été assez heureusement exécuté, au siècle dernier, dans plusieurs églises rurales.
L’église de Gerrots est sous l’invocation de saint Martin.
Le seigneur nommait à la cure. D’après le Pouillé de Lisieux, c’était, au XIV. siècle, Jean de Gueroz, probablement le père de Jeanne de Gerros, héritière de cette terre et première femme de Richard de Tournebu, fils de Robert de Tournebu, seigneur d’Auvillers.
Gerrots faisait partie du doyenné de Beuvron. On y comptait, au siècle dernier, 4 feux privilégiés et 13 feux taillables.
La paroisse de Gerrots est maintenant réunie à St.-Aubin-Lébisey, mais l’église est entretenue avec beaucoup de soin.
GERROTS. – Dans un herbage situé à 1.200 m. environ à l’Est de l’église, appelé « Basses Demaines » ou « Coin des Domaines» (Cad. ,56), se trouve une belle motte ronde, mais aplatie, entourée de profonds fossés disposés en double circonvallation et alimentés autrefois par les eaux d’un petit ruisseau voisin. Le terre-plein de la motte mesure environ 30 m. de diamètre, les fossés qui l’entourent ont environ de 7 à 8 m. de profondeur (prise de la crête de la motte au fond du fossé) ; la seconde ligne de fossés, moins importante que la précédente, n’offre qu’une dénivellation de 2 m. à 2 m.50. Il est vraisemblable que l’ensemble de la forteresse devait comprendre une deuxième enceinte ou basse-cour, plus étendue que la motte, et dans laquelle se trouve aujourd’hui l’emplacement de la maison n° 57 ; c’est ce qu’indiquent plusieurs amorces de fossés actuellement plus ou moins comblés et qui s’ouvrent dans ceux qu’on vient de décrire.
Cette motte est inédite (Renseignements dus à M. l’abbé Simon).
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
249. — Le 22 févr. 1694, vu l’attestation du sr de Laporte, pbrë, curé d’Auvillers, et du sr Gauquelin, pbrë, curé de Gerrots, dispense de bans pour le mariage de Jean Hubert et de Jacqueline Julienne.
388. — Le 29 mai 1696, la nomination à la cure de Martin de Gerrots appartenant au seigr du lieu et revenant au seig suzerain, à cause de la garde-noble, haut et puissant seigr, Mesre François de Harcourt, marquis de Beuvron, chevalier des ordres du roy, lieutenant général de ses armées et du gouvernement de Normandie et gouverneur du château du vieux palais de Rouen, garde-noble du seig. d’Amanville, seig. et patron de Gerrots, led. sr marquis, demeurant à Rouen, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M Michel Gauquelin, pbrë, dernier titulaire, la personne de M. Pierre de Gémare, pbrë du diocèse de Lx.
Le 6 juin 1696, Me Christophe Le Nepveu, vic. gl, donne aud. sr de Gémare la collation dud. bénéfice.
Le même jour, ledit de Gémare prend possession de la cure de Gerrots, en présence de M. Nicolas de la Porte, pbrë, curé d’Auvillers et doyen de Beuvron. Me Nicolas Mauger, pbrë, curé de St- Léger-dû-Bosc.
Mr. Michel Desaunez, pbrë, curé de Corbon, et autres témoins.
Le 12 juin 1696, la nomination à la cure de Gerrots appartenant au seigr du lieu, Mesre Louis-François Legouez, chevr, seigr et patron de Gerrots, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Gauquelin, dernier titulaire, la personne de Me Etienne de Mannoury, sous-diacre de ce diocèse.
Le même jour, led. sr de Mannoury requiert du seigr évêque la collation dud. bénéfice. Mais Mesre Christophe Le Nepveu, vicaire général, lui répond qu’il ne peut procéder à l’examen de ses titres avant qu’il n’ait présenté un certificat de vie et moeurs attestant « qu’il n’a commis rien d’indigne à son caractère. veu mesme qu’il s’est présenté devant nous avec un habit fort indécent quy ressent plutost l’habit d’ung cavallier que celluy d’ung ecclésiastique. » Ce que led. sr Le Nepveu a signé.
Le 18 oct. 1696, en vertu de lad. autorisation, le sr de Mannoury prend possession de la cure de Gerrots, en présence de Me Nicolas Gauquelin, pbfë, desservant lad. parr., et autres témoins.
Le 10 décembre 1696, le sr de Mannoury, diacre, requiert de nouveau la collation de lad. cure de Gerrots. Mesre Pierre Audran, vic. gl, répond que la place est remplie. Le sr de Mannoury proteste de son intention de se pourvoir devant qui de droit.
Curés. — M. Gauquelin – P. de Gémare.
Vicaire. — N. Gauquelin.
Patron. — Le seigneur du lieu. — Litige entre le sr d’Amanville et L.-F. Legouez.
Seigneurs. —J.- F. Legrip.
526. — Le 5 juillet 1711, la nomination à la cure de St- Martin de Gerrots appartenant au seig. du lieu, Mesre Louis-François Le Gouez, Escr, seigr et patron de Gerrots, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Mesre Pierre de Gémare, pbrê, dernier titulaire, la personne de Mesre Nicolas de Boisard, pbrê du diocèse de Rouen et résidant depuis environ vingt-cinq ans dans le diocèse de Bayeux où il dessert dans la parr, de Fontaine-le-Pin en qualité de chapelain. Fait à Lx, en l’hôtellerie où pend pour enseigne la Couronne.
Le 6 juillet 1711, Mre Léonor de Matignon, vic. gl, donne aud. sr de Boisard la collation de ce bénéfice.
Le 7 juillet 1711, le sr Boisard prend possession de la cure de Gerrots, en présence de noble homme Mre Laurent Descalles, pbrê, curé de St-Jouin. Mesre Louis-François Le Gouez, seigr de Gerrots. Charles Descalles, Escr, demeurant en la parr. St-Jouin.
62. — Le 24 nov. 1711, vu l’attestation du sr Gauquelin, vicaire de Gerrots, et du sr Hurel, desservant de Clarbec, dispense de bans pour le mariage entre Louis Follebarbe et Marie Adam.
380.— Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Me Guillaume Dumoullin, acolyte de Gerrots.
398. — Le 18 sept. 1717, furent ordonnés sous-diacres:
Me Guillaume Dumoullin, diacre de la parr, de Gerrots.
167. — Le 24 déc. 1719, le seigr évêque donne à Me François-Auguste Collet, pbfë, la collation de la cure de Gerrots.
Le 15 janv. 1720, led. sr Collet, pbrê du diocèse de Lx, secrétaire de Monseig. l’évêque de Dol, demeurant à Paris, rue de Coudé, représenté par Me Robert Igou, pbrê du diocèse de Lx, chapelain de Madame la duchesse d’Harcourt en son château de Beuvron, demeurant aud. lieu de Beuvron, prend possession de la cure de St-Martin de Gerrots, vacante par la mort de Me Nicolas de Boisard, en présence de Louis-François Le Gouez, Escr, seigr de Gerrots et y demeurant. H. de Cardonney, Escr, demeurant à St- Laurent-du-Mont. François Boisard, sr du Montaval, demeurant à Bretteville-sur-Laize. Gabriel Boisard, fils dud. sr François. Jean-François Gerrots-Le Gouez, Escr, sr d’Amanville, et autres témoins.
297. — Le 15 juillet 1720, vu l’attestation du sr du Pissot, curé de Périers, et du sr Sonnet, desservant la parr. de Gerrots, dispense de bans pour le mariage entre Jean du Pissot, fils de Jérôme et de Madeleine de St-Martin, de la parr de Périers, d’une part, et Catherine Girard, fille de Michel, de la parr de Gerrots.
74. —Le 22 déc. 1721, Mre François-Auguste Collet, pbrê, curé de St- Martin de Gerrots, se trouvant présentement à Paris, se démet purement et simplement de son bénéfice entre les mains de Mgr l’évêque de Lx, pour que M. de Gerrots, Escr, seigr et patron de lad. cure, puisse y nommer un sujet digne et capable.
Le 20 juin 1722, Mesre Louis-François Le Gouez, Escr, seigr et patron de Gerrots, nomme à lad. cure la personne de Me Jean-Pierre Thillaye, pbre, vicaire de Clarbec. Fait à Lx, faubourg et parr. St- Désir, à l’auberge où pend pour enseigne l’Aigle d’Or.
Le même jour, le seig r évoque donne aud. sr Thillaye la collation dud. bénéfice.
Le 25 juin 1722, Ied. sr Thillaye prend possession de la cure de Gerrots, en présence de Mre Louis-François Le Gouez, seigr du lieu; Mre Jean-François Le Gouez, Esc. seigr d’Amanville. Me Guillaume Lormier, sr de Gemeauville. Antoine Lormier, sr de Moncour, et autres habitants de lad. parr.
Curés. — P. de Gémare — N. de Boisard — F. -A. Collet — J.-P Thillaye.
Vicaire. — (N.) Gauquelin.
Prêtre desservant. — Sonnet.
Clerc. — G. Dumoulin.
Patron. — Le seigneur du lieu. — L.-L. Le Gouez.
Seigneurs. — L.-F. Le Gouez de Gerrots — J.-F. Le Gouez d’Amanville — G. Lormier de Gemeauville — A. Lormier de Moncour.
1571 . — Le 30 juillet 1734, la nomination à la cure de St- Martin de Gerrots appartenant au seigr du lieu, Mre Jean-François Le Gouez, chevr, seigr et patron de Gerrots, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Jean-Pierre Thillaye, dernier titulaire, la personne de M. Jean-Jacques Quesnel, pbrë de ce diocèse.
Le même jour, Mesre Jean-Louis Le Chappelain, vicaire général du seigr évêque, donne aud. sr Quesnel la collation dud. bénéfice.
Le 5 août 1734, le sr Quesnel prend possession de la cure de Gerrots.
230. — Le 31 mai 1740, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean- François Le Gouez, chevr, seigr et patron de Gerrots, fils de feu Mesre Louis-François Le Gouez, seigr et patron de lad. parr., et de noble dame Suzanne-Angélique de Semilly, de la parr de Gerrots, d’une part, et damlle Louise-Renée de Goué, de la parr, de Places, diocèse du Mans, fille de feu Mre René de Goué, chevr, seigr de la Monte, et de feue noble dame Marie-Claire-Angélique de Maulne, lad. dlle demeurant depuis un an en la parr. de Pontfol.
213. — Le 10 avril 1742, la nomination à la cure de St- Martin de Gerrots appartenant au seigr du lieu, Mre Jean-Jacques Couespel, sr de Cantepie, et Mre Noel-Réné Le Vallois, Escr, sr du Rouvray, héritiers de Jean-François Le Gouez, en son vivant Escr, seigr et patron de Gerrots, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-Jacques Quesnel, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Olivier Chauvel, pbfë, originaire de la parr, de Fresney-le-Puceux, diocèse de Bayeux, et vicaire de Mesnil-Patry, au même diocèse. Fait et passé à Caen, en l’étude de Me Nicolas Postel, notaire apostolique du diocèse de Bayeux.
Le 16 avril 1742, les vicaires généraux du seigr évoque de Lx donnent aud. sr Chauvel la collation dud. bénéfice.
Le 18 avril 1742, le sr Chauvel prend possession de la cure de Gerrots, en présence de Me Nicolas Lamy, chirurgien, demeurant à St- Aubin-Lébisay, et autres témoins.
301. — Le 16 oct. 1742, vu l’attestation du sr Chaillou, pbrë, prieur de Dozulé, et du sr Chausson, pbfë, desservant la parr, des Gerrots, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de Lannoy de Montdavid, Escr, fils de feu Pierre et de damlle Marie Le Mazurier, de la parr, de Dozulé, d’une part, et damlle Marie Quesnel, fille de feu Louis Quesnel de Bernière et de damlle Marie de Semilly, de la parr, de Druval et demeurant en celle de Gerrots.
43. — Le 3 fév. 1745, vu l’attestation du sr Amiel, pbrë, prieur curé de N.-D. de Dozulé, dispense de bans pour le mariage entre Pierre De Lannoy, Escr, sr de Maricourt, fils de Mre Guillaume de Maricourt, chevr, seigr de Norron, et de noble dame Marie de Vassy, de la parr, de Norron, diocèse de Séez, d’une part, et noble dame Louise-Marie-Rénée de Gouez, Vve de Jean-François Legouez, Esc., seigr de Gerrots, fille de feu René de Gouez, chevr, seigr de la Montre, et de noble dame Marie-Claire-Angélique de Maulne, demeurant à Dozulé.
Curés. — J.J Thillaye . — J.-J. Quesnel — O. Chauvel.
Prêtre desservant. — Chausson.
Patron. — Le seigneur du lieu. — J.-F. Le Gouez — J.-J. Couespel et N.-R. Le Vallois.
Seigneurs. – L.-F. Le Gouez — J.-F. Le Gouez.
100. — Le 5 janv. 1775, Me Olivier Chauvet, pbrë, curé de St- Martin-de-Gerrots depuis trente ans, étant devenu infirme et attaqué de paralysie, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Guillaume-Sulpice Theribout, pbrë, (originaire de la Goulafrière), vicaire de Prêtreville. Il se réserve toutefois la moitié du presbytère et de ses dépendances, ainsi qu’une rente viagère de 300 livres, Fait et passé dans la salle du manoir presbytéral de Gerrots, en présence de Me Claude Bunel, pbrë, vicaire de St- Aubin-Lébisay, et autres témoins.
Mesr Jean-Jacques- Louis Couespel, seigr et patron de Gerrots, demeurant à Paris, rue St-Eloi, parr. St- Pierre-des-Arcis, avait donné son consentement à lad. résignation en faveur du sr Theribout, et « non d’autres. ».
Le 22 Févr. 1775, led. sr Theribout obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 13 avril 1775, le seig r évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Daté du château des Loges.
Le lendemain, le sr Theribout prend possession de la cure de Gerrots, en présence de discrète personne Mesre François-Antoine de Matharel, comte du Palais Apostolique, vicaire général du diocèse de Lx, demeurant à Prêtreville. Monsr Pierre Hocmelle, prieur de l’abbaye du Val-Richer. M. Réné-François Gandin, prieur-curé des Groselliers. Me François-Charles Fougy, vicaire dud. lieu de Gerrots, et autres témoins.
– Louis-François LE GOUEZ, écuier, seigneur et patron de Gerron [Gerrots ?] – D’azur à trois soleils d’or 2 et 1.
La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados.
En 1668, fut maintenue à Gerrots une famille Gosse, mais issue de Robert, seigneur des Casteaux, anobli en 1593 (maintenue de 1668, (mss. Archives de Lierremont).
État des anoblis en Normandie – Abbé P.-F. Lebeurier.
830. Robert Gosse, sieur des Chateaux, demeurant parroisse de Goret (Gerrots), vicomte d’Auge, [a obtenu l. d’an.] don. a Mantes, en juin 1593 en consequence dud. edit, ver. ch. le 3 septembre aud. an, moyennant 700 l. de finance, et d’indemnité, 450 l, a la decharge de la parroisse de Guerres (Gerrots), constituez en 45 1. de rente.
Catalogue des Archives de la Société historique de Lisieux.
565 . Sept pièces . Procès : Henri-Clément- Adrien Le Michel, chevalier, seigneur d’Avrilly . demandant la légitime de feue Anne Le Gouez, sa mère, contre Louis – François Le Gouez, écuyer, sieur de Gerrots;
1722. Deux lettres et cachet bien conservé.
Histoire Généalogique de la Maison d’Harcourt – Gilles-André De La Roque.
En l’eschiquier de Pasque 1462 commençant le Mardy quatrième May, Jean Evesque de Saint-Brieuc présidant, il y eu différent entre Jean Trihan, Girard Trihan escuyer, Jean Louvel, et Jacques de Harcourt Escuyer Seigneeur et Baron de Beauffou et Beuvron touchant la Seigneurie de Gerros appartenant à deffuncte Dame Jeanne de Gerros vefue de Messire Richard de Tournebu Chevalier; ledit Seigneur Baron de Beauffou, et de Beuvron demandant que lesdits Jean, et Girard Trihan reconnussent le transport qu’ils luy avoient fait de la terre de Gerros qui estoit tenue dudit Jacques de HARCOURT,à cause de sa Baronnie de Beauffou.
Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
– Joh. de Guiroz, Probablement père de Jeanne de Gerros, héritière de cette terre et première femme de Richard de Tournebu, fils de Robert de Tournebu, seigneur d’Auvillers. Le nom de ce lieu s’écrivait Guerrot au XVII° siècle.
– Richard de Tournebu mort après 09/1423 chevalier, baron de Tournebu (1404-après 08/1417), seigneur de La Motte-Cesny, Grimbosq, Auvillars, Fontenay, Gisors et Thibouville-La-Campagne, Chambellan du Roi (1413) (aveux en 1401 et 1414 au Roi Charles VI pour La Motte et Grimbosq; il doit capituler devant les Anglais du comte de Salisbury en 08/1417 et évacuer son château d’Auvillars, livrant son fils Robin en otage; cette place est donnée par Henry V à Salisbury par acte donné à Caen le 25/09/1417) ép. 1?) Jeanne de Gerrots, dame de Branquetuit (Hugleville, 14) + après 1403 (fille de Jean, chevalier X Nicopolis 1396).
Archives du Calvados.
GERROTS
I. Dioc . de Lisieux . Baill . et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Danestal . Gén . et int . de Rouen; él. et subd . de Pont-l’Évêque. = II . Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Cambremer ( Arrêté du 1er mars 1790) . III . 34 arr . communal (Arr. de Pont-l’Évêque); canton de Cambremer ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X ) . – Pop .: 93 hab . ( 1911 ) . Sup .: 348 hect . 23 a . 65 c .
Admin.Génl. Délibérations, depuis le 15 pluviôse an IX.
Etat-Civil. – Baptême, Mariages et Sépultures, depuis 1668.
Lacunes: 1693-1694, 1777,1780-1781, 1790, 1792. – Délibérations du commun. 1757, 1764, – Visites de l’archidiacre. 1742-1769. 173. – Les actes antérieurs à 1740 n’ont pu être vérifiés.
Impositions.- Etats de sections (sectios B-D). 1791 ( 3 cah., 24 fol.); – (Sections A-E). An VI (5 Cah.; 28 Fol.)
– Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Gerrots . 1771 ( Série G. Gerrots, cah .).
Les fortifications circulaires isolées en France, Annales de Normandie. Etudes d’archéologie normande – Soyer Jacqueline.
GERROTS (Calvados). — Feuille Lisieux. A la limite de la terre ferme et des marais (vallée marécageuse) grosse motte avec fossés et vallum. Mission Caen – Brionne 1955, n° 118-119.
Bulletin de la ShL 1924 – Grappa.
GERROTS (I.N.S.E.E. n° 300)
« Les bas Demaines » Clx: 430.51 x 1168,21
A 1200 m à l’Est de l’église, aux « Basse Demaine s » ou « Coin des demaines » ( cadastre ancien B. 56 ), à la Iimite de Ia terre ferme et des marais, motte avec bass-cour dont les fossés sont encore alimentés par un ruisseau.
– Soyer J. Les fortifications Circulaires isolées en France.
– Daliphard M. Les fortifications de terre au XI° et XII° siècles dans le Pays d’Auge.
Histoire généalogique de la maison et de la baronnie de Tournebu – Fierville, Ch.
– La seconde femme de Richard de Tournebu fut Jeanne de Gerrots,héritière du fief de Branquetuit en la
paroisse de Hugleville, du droit de son père Jean de Gerrots, chevalier, qui alla de vye au trespas a la journée de Hongrye. Il n’en eut pas d’enfants, et la successionde Jeanne Gerrots, morte après lui, fut l’objet de longs procès. Excepté cette terre de Gerrots ou Branquetuit, qui, on ne sait comment, revint à Jean IV, et fut vendue par lui à Manissier de Lestre, tous les biens de Richard passèrent par ses filles dans la maison d’Harcourt.
– Pierre II eut encore à soutenir un procés de succession avec Jean de Thère, à cause de sa femme Alix de Tournebu, et de Geffroy et Louis de Tournebu . Ils furent poursuivis par Odon Lenfant, écuyer, procureur de Jeanne de Lestre, sa femme, pour la garantie de la terre et seigneurie de Gerrots, comptant pour un demi – fief de chevalier, assise au hameau de Branctuit, en la paroisse d’Heugleville et tenue de la baronnie d’Auffay, qui avait été vendue par Jean IV, leur prédécesseur, à honorable homme Manissier de Lestre ( ou de Lestrey ), de la paroisse d’Auffay, avec garantie sur tous ses biens, excepté sur les terres de Tournebu et de la Vacherie, par contrat du 9 octobre 1422. Or, Jean de Triban (ou d’Étreham), seigneur de Bourgeanville, avait pris lettres de loi apparente de ce fief, se disant héritier de Jeanne de Gerrots, autrefois femme de Richard de Tournebu . Odop Lenfant, après plusieurs procédures et plusieurs condamnations de garantie, fut enfin porté de sa récompense dans le décret des rentes de Pierre II sur les terres du Bec-Thomas.
La seigneurie de Gerrots, lisez : de Guerrots; c’était un demi- fief de chevalier assis en la paroisse d’Heugleville-sur-Scie.
Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790. Calvados. Archives civiles. Série E.
Lettres de M. de Becthomas au duc d’Harcourt : il y a plus d’un siècle que les herbages de Gerrots sont dans sa famille; ses ancêtres manquèrent alors le fief, il a trouvé heureusement l’occasion de l’acquérir; puisque cette terre paraît au duc d’Harcourt si convenable à son marquisat de Beuvron. il lui offre tout ce qu’il y possède, qu’il remplacera ailleurs (s. d.; concernant le refus par le duc d’accepter cette offre, et contenant reconnaissance de son droit de clameur 1778) — à l’appui, aveu à François-Henri d’Harcourt, comte de Lillebonne, lieutenant général des armées du Roi et de la province de Normandie, gouverneur du vieux palais de Rouen, marquis de Beuvron. etc.. par Louis-Thomas Duquesne, écuyer. chevalier, seigneur et patron de Gerrots, du Lombrun et autres lieux, ancien capitaine de grenadiers, pour le plein fief de chevalier nommé le fief de Gerrots. s’étendant aux paroisses des Groiseliers et Rumesnil et environs, avec droit de présentation à l’église de Gerrots, place de manoir clos de mottes et hérisson a l’entour d’icelui à fond de cime et pont-levis. et sont les hommes de la seigneurie sujets auxd. hérisson et mottage, droiture de moulin de présent démoli, auquel les hommes sont sujets, banniers et moutiers quand il est en état, droiture de colombier, de four à ban de présent démolis ou ruinés, etc., lequel fief il a acquis de Jean-Jacques-Louis Couespel en 1762 ; la « Couronne de Gerrost » contenant une vergée, le surplus du domaine non fieffé vendu par Couespel à Jean- Claude Esparon de Montrey, consistant en la cour où sont situés le manoir seigneurial et autres maisons, pièces de terre, etc.; ancien domaine fieffé : vavassories Hélouin, aux Sauvages, Robert de Caux, Jacques Thomin. du Gruchet, etc., tènements de La Chènée, Noël Hurel, des Sillons, du Clos au Prêtre, etc.; tenants, Henri Dubois, éc. sr de Grand Champ. Lambert de Formentin, conseiller au Parlement, les représentants du sr de Beaurepaire, de Mme de Gerrots, « Monsieur Despagne » etc.
1643. — Gerrots. — Signification par Guillaume Gondouin. huissier audiencier en l’Élection de Pont- l’Evêque, résidant a St-Aubin-Lébizay, à la requête de François d’Harcourt, marquis de Beuvron, gouverneur pour le Roi des ville et Vieux Palais de Rouen, et lieutenant pour le Roi en Normandie, à Pierre Le Sauvage, tant en son nom que comme tuteur des enfants de Zacharie Le Sauvage, vassal du fief et sieurie de Gerrots. d’arrêt du Parlement concernant le fief et seigneurie de Gerrots. lui déclarant que led. fief appartient à M. de Beuvron, au droit de la confiscation, suivant led. arrêt, avec défenses de payer à d’autres les rentes qu’il doit à lad. seigneurie.
Généalogie de la famille Le Cordier – Henry Le Court.
Me Jacques Cordier, contrôleur des Actes à Pont-l’Évêque, receveur des Domaines du Duc d’Orléans (1747). Il fut échevin de la Charité de Pont-l’Évêque en 1712 et, dans le registre, est qualifié « tabellion », sans doute à Touques. Il mourut à Pont-l’Évêque, le 30 mars 1763.
Marié à St-Étienne-la-Thillaye, le 5 mars 1720, à : Catherine-Élisabeth-Éléonore Giffard, de la paroisse de Gerrots, veuve en 1ers noces de Jacques Conard, Sr du Dézert, et qui fut inhumée à Pont-l’Evêque, le 3 avril 1763.
Histoire de l’ancien Évêché-Comté de Lisieux – Formeville, H. de.
Baronnie de Beaufour et Beuvron .
La Baronnie de Beaufour et Beuvron, mouvant directement du vicomte d’Auge, dont le chef est assis en la paroisse de Beaufour, est à présent possédée par Messire François d’Harcourt, Chevalier des Ordres du Roi, et son Lieutenant – généal., en son bailliage de Rouen .
De la baronnie de Beaufour et Beuvron relèvent les fiefs ci – après nommés, à savoir :
Le fief de Guérost, plein fief de Haubert, assis en la paroisse dudit lieu de Guérost.
3 – Archives ShL:
Archives NEDELEC Communes.
com.27.3. 1 Gerrots Notes historiques
com.27.3. 2 Gerrots Motte féodale
com.27.3. 3 Gerrots La Cour-Gasnel
com.27.3. 4 Gerrots Eglise
Fonds Ancien 1F.
1F30 – vers 1600 – Bail entre Fleury de Mailloc représentant Charles Le Gouez sieur du Port en faveur de Jehan Le Cauchois de la paroisse de Gérot(Gerrots) pour une terre sise Rumesnil.
Cartulaire ShL du X au XV Siècles.
1388 , 20 mai – Information de Guillaume Le Diacre, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble de Jean de Gerrots, écuyer, sieur de Gerrots, né à Gerrots en 1367.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 219-220 + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 22.
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