SOTTEVILLE – 76 PRIEURE DE GRANDMONT




NOTES sur SOTTEVILLE – 76 PRIEURE DE GRANDMONT

SOTTEVILLE – Sotevilla – Soldevilla – Subtus-Villam

Grandmont-lès-Rouen, ou N.-D. du Parc, Grandmontains, diocèse de Lisieux, auj. Rouen, au faubourg St-Sever, enclave du diocèse de Lisieux.
DE BLOSSEVTLLE, Dict., 100. — LECESTRE, en 1768, * 9 religieux, 8000. — LÉON X, 2482.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Procès-verbal 1784 p.143
Rapports – Abbé Cochet 1864 p.64
Bulletin des Antiquaires de Normandie Tome II p.562
Catalogue du Musée de Rouen 1868 p.36 n°19

2 – Pièces Justificatives:

SOTTEVILLE-LÈS-ROUEN (N-D.)
Vicaires.— F. De Labarre. — J.-E. David.
Notables.— F. Mustel. — J.-A.-L. Duhamel.

Insinuations

8 juin 1860 – description de l’église qui va être démolie, ainsi que de la cloche antérieure à la Révolution et qui provient d’une des églises détruites de la ville de Rouen.

Au nord de l’église de Sotteville est un assez vaste enclos, qui tend malheureusement à se diviser, mais dont on peut suivre encore au nord et à l’ouest la plus grande partie du périmètre. Sa clôture consiste dans ces parties en un mur de moellons crénelé par le haut, non point pour la défense mais plutôt pour indiquer une origine féodale. Car les merlons ne résisteraient pas à une arquebusade.
Est-ce un ancien domaine des évêques de Lisieux, patrons et gros décimateurs de la paroisse ? Est-ce la maison curiale ? le procès-verbal de 1784 ne parle que du chœur de l’église.

PRIEURE DE GRANDMONT

Voir :
Revue de Normandie décembre 1862 – Notice étendue Bulletin des Antiquaires de Normandie 1862 p.38
De Beaurepaire – Agriculture p.66 – 78- 408 – 330
Congrès scientifique de Rouen 1865 p.476
L. Delisle – Catalogue des Actes de Philippe Auguste

Insinuations

Guignier, religieux de Grandmont détenu en 1795 – Magasin normand janvier 1868 p.131

Fonds du Prieuré de Grammont ou de Notre-Dame du Parc dépendant du collège des Jésuites (près Rouen) Archives – deux registres, 16 liasses, 310 pièces ou chartes isolés de 1192 à 1773 (Seine Inférieure)

Bibliothèque Royale – Latin – 10070
Grandmont – Fragment de la Charte de fondation 1156

Prieuré de Grandmont – Prioratus de Grandimonte

Patron l’abbé de Grandmont.

Ce prieuré fut fondé en 1156 par Henry II dans la forêt de Rouvray, puis il fut transféré par le prince dans son parc sur le bord de la Seine ce qui lui valut le nom de Notre-Dame du Parc.
Sous Henry IV la manse priorale fut réunie au collège des Jésuites.
La manse conventuelle fut conservée.
L’église détruite par les Navarrais à la fin du 14e siècle fut encore brûlée à peine reconstruite.
Le monastère souffrit beaucoup de la Ligue et ce n’est qu’ ‘en 1652 qu’il fut rétabli dans son état actuel. On y voit le tombeau de Geoffroy, archevêque d’York, fils naturel du Roi Henry II, mort en 1212 (Toussaint Duplessis)

Prieuré de Grandmont – Sur le territoire de Sotteville était situé un prieuré de l’ordre de Grandmont, nommé Notre-Dame du Parc, parce que, dit Farin, le Duc de Normandie lui avait donné une partie de son parc pour l’établir. Le Roi Henry l’avait d’abord fondé vers 1156 dans la forêt de Rouvray pour des ermites. Mais le tapage des chasses royales étant peu en rapport qu’il faut pour la méditation, il fut transféré dans les prairies proches Rouen.
En 1317 les ermites furent remplacés par des chanoines réguliers.
Le cloître avait été rebâti en 1547 par Etienne Bouchier, évêque de Bayeux qui jouissait alors du prieuré.
Ruiné de nouveau à la fin de la Ligue il fut encore rebâti en 1652.
Il est actuellement en grande partie démoli, l’église sert de poudrière il est donc impossible d’en approcher.
Elle avait des collatéraux ainsi que le témoignent trois arcades ogivales assez évasées qui garnissent chacun des murs latéraux de la nef. Elles sont maintenant remplies avec des pierres anciennes qui sont sorties des démolitions.
Le chevet couvert maintenant de toits à la Mansard se trouve rasé à peu près au niveau des courbes des fenêtres de son clerestory ( ?) car on voit leurs linteaux se continuer perpendiculairement jusque sous le comble.
La nef devait avoir aussi un clerestory au-dessus des ses bas côtés.
Le tout est en pierre de taille calcaire d’assez grand appareil et devait dater du 15e ou du 16e siècle.
Un grand bâtiment, partie en pierre partie en bois, s’étend à l’ouest de l’église dans la même orientation, il est repercé à la moderne, mais il doit être de fondation au moins contemporaine du reste.
L’ancienne porte est encore en place. C’est une grille de fer forgé du 18e siècle avec enroulements ayant pour amortissement un grand cintre surmonté du bâton c…..
Ce prieuré avait le privilège de Haute, Moyenne et Basse Justice. (Farin)

Suppression du Prieuré de Grandmont – Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVI p.408 – 409 – 414.

Les Capucins établis en 1582 près Mortainville furent transférés à Sotteville en 1600. Le Duc de Montpensier posa la première pierre des bâtiments et François de Pericard, évêque d’Avranches dédia l’église sous le titre de l’Annonciation de la Vierge le 30 avril 1601.
Le Père Ange de Joyeuse en fut le premier gardien
(Toussaint Duplessis)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DIOCESE DE LISIEUX
DOYENNE DE.
Exemption de St CANDE

Sous l’invocation de Notre-Dame
Patron : l’évêque
Curé : Le Monnier 1757/1787

Du Bailliage, Vicomté, Généralité et Election de Rouen.
L’Evêque de Lisieux confère la cure de plein droit.
Sur ce territoire est le Prieuré de Grandmont et des Capucins y furent établis en 1582
(Toussaint Duplessis)

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