NOTES sur: Le COUDRAY
La commune du Coudray-Rabut a été constituée par la réunion des communes du COUDRAY et RABUT qui formaient chacune avant 1790 une paroisse et communauté (ordonnance du 13 avril 1828)
Coudray-Rabut (Calvados ; jusqu’en 2018)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14185
Histoire administrative : Coudray intègre la commune de Rabut et prend le nom de Coudray-Rabut par l’ordonnance du 13 avril 1828. A partir du 1er janvier 2019, Coudray-Rabut fusionne avec Pont-l’Evêque pour former la commune nouvelle du même nom.
TA Pont-l’Evêque (Calvados) EP Coudray (Calvados; jusqu’en 1828).
Coudrai, Coudrayum, Coudrey. Le Coudray.
Coudraium, Coudreyum de Rabuto,
Coudrei sur Touque, le Coudrey.
Le Coudray-Babut.
Le COUDRAY-RABUT, canton de Pont-1’Évêque.
Cette commune a été formée en 1827 de la réunion de la commune de Rabut à celle de Coudray.– Le Coudrey, 1234 (lib. rub. Troarn. p: 44).
Coudraium, 1237 (parvus lib. rub. Troarn. p. 62);
Coudreyum de Rabuto, XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 36).
Couldreyum, XVI siècle (ibid.).
Coudrei-sur-Touque (ibid. p. 37).
Par. de Saint-Pierre,
patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Touque.
Génér. de.Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque,
sergent. d’Argences.
Curé. — A.-X. Anger
Clercs. — J.-F.-P.Hain – C.-L.-G. Delannoy
Notable— G.-Jq-F. Delannoy
Fief de la vicomté d’Auge.
Lieux-dits de COUDRAY
Cour-Bivel (LA), h. – Cour-Conyère (La), h – Cour-des-Fresnes (LA), fe, – Cour-Domain (LA), h. – Cour-Maudelonde (LA), h. – Cour-Roussel (LA), h. – JARDINET (LE), h. – Manoir (Le), h –
1 – Bibliographies.
2 – Pièces Justificatives
3 – Archives ShL..
Notes de Michel COTTIN.
Le domaine connu de nos jours sous le nom de Manoir du COUDRAY comporte un certain nombre de constructions, logis d’habitation ou bâtiments à usage agricole d’époques très diverses.
Le logis lui-même est le fruit de multiples campagnes de construction ou de transformations.
A l’origine – premier quart du XVIe siècle on trouve un petit logis rectangulaire. De cette campagne, seul subsiste semble-t-il, une partie du pan de bois arrière qui a conservé la trace de ses anciens accès à une tourelle implantée en arrière qui contenait un escalier à vis dont le noyau a été conservé en réemploi dans une paroi du second niveau.
A une importante campagne de transformations (que l’on peut situer dans le troisième tiers du XVIe siècle) nous devons le pan de bois de l’étage sur la vallée et les deux retours nord et sud, avec ses consoles et ses sculptures.
Le XVIIe siècle vit cette construction s’épaissir et la tourelle d’origine, vraisemblablement ronde, remplacée par une large tourelle carrée abritant un massif escalier rampes sur rampes à volées droites et paliers de repos. Les puissants balustres portent les caractéristiques habituelles de ces escaliers assez particuliers mis à la mode par les charpentiers hollandais installés à Rouen à cette époque. A l’entresol nous trouvons un curieux petit oratoire aux murs couverts sur trois côtés de stucs à la modénature puissante formant des petits panneaux sans doute décorés à l’origine de peintures.
Le quatrième panneau est garni d’un placard sans doute destiné à la conservation des ornements.
La présence de cet oratoire est à rapprocher de ce courant mystique de la première moitié du XVIIe siècle.
La même campagne vit l’édification, au premier étage, sur le pignon sud d’une cheminée monumentale de pierre. Le conduit avec ses harpes de pierre est parfaitement en concordance chronologique.
Puis, pour près de deux siècles, les travaux vont s’interrompre, correspondant selon toute vraisemblance au séjour des propriétaires, les d’Estièvre, dans leur château de Trémauville dans le pays de Caux. Il faut attendre les dernières années du XVIIIe siècle ou les premières du siècle suivant pour voir apparaître de nouvelles transformations. En premier lieu, on va édifier, sur la façade ouest, un rez-de-chaussée de brique avec une porte en plein cintre au centre. Les baies de part et d’autre de cette entrée, sans doute plus tardives au vu de la nature de la brique – plus foncée parce que plus cuite – seront elles en arcs surbaissés. A la première phase, il faut également attribuer la quasi totalité des lambris qui comportent à la fois des caractéristiques Louis XIII dans leur mouluration et Directoire avec ses pilastres cannelés et ses motifs.
Signalons également un très intéressant trumeau peint, malheureusement peu lisible, sur lequel on aperçoit une entrée de port qui pourrait être celle de Honfleur.
1 – BIBLIOGRAPHIE:
Georges BESNIER, Répertoire sommaire des documents antérieurs à 1800 conservés dans les archives communales , département du Calvados, Caen, Delesques, 1912, In8°, XCIX-657 p.
I.- Diocèse de Lisieux. Bailliage et maîtrise de Pont-l’Evêque. Grenier à sel de Honfleur. Généralité et Intendance de Rouen; élection de Pont-l’Evêque; subd. de Honfleur. II.- District et canton de Pont-l’Evêque (Arrêté du 1er mars 1790). III.- 3e arrondissement communal (Arr. de Pont-l’Evêque), canton de Pont-l’Evêque (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop. 229-224 h. (1911).- Sup. 491 h. (Pour Coudray et Rabut réunis)
Dr Jean BUREAU, « Le manoir de Coudray », PA, 20, n° 3, Mars 1970, pp.3-8, ill.
Arcisse de CAUMONT, Statistique monumentale du Calvados, t. IV, 1862, pp. 279-281, ill. (église)
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV pages 275 et 290..
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1289.
Henri de FORMEVILLE, Rôle des fiefs de la Vicomté d’Auge. 1620-1640 dans Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, t. II, p. 357.
Henri de FRONDEVILLE.- Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.
C. HIPPEAU, Dictionnaire topographique du Département du Calvados, Paris, Imp. Nationale, 1883; p. 78. (il ne paraît pas que les mentions des biens de l’abbaye de Troarn qui ne figurent pas dans l’ouvrage de René-Norbert Sauvage, concernent cette paroisse)
P.A.M. LABBEY de LA ROQUE, Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.
P.A.M. LABBEY de LA ROQUE, Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.
Jacques LALUBIE, Randonnées et patrimoine en Pays d’Auge – 1. Cantons de Dozulé et Trouville.- 2. Cantons de Pont-l’Evêque et Honfleur.- 3. Le Canton de Cambremer. Tomes 1 et 2: Heimdal, s.l.s.d. (Imp. Alençonnaise, 1983), Edit. Heimdal; Tome3: Corlet, s.l.s.d. (Condé-sur-Noireau, Corlet, 1987), II, pp. 44-47.
église.
Auguste LONGNON, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-600 p. (254 C)
Jannie MAYER, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.
Abbé PIEL, Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien diocèse de Lisieux analysés pour servir à l’histoire du personnel de l’évêché, de la cathédrale, des collégiales, des abbayes et prieurés des paroisses et chapelles ainsi que de toutes les Familles notables de ce Diocèse, LISIEUX, Piel, 1895, 5 vol., in-4°, pl. h.t.
G.-A. PREVOST, Armorial général de France (Edit de Novembre 1696). Généralité de Rouen publié d’après le manuscrit de la Bibliothèque nationale, avec Introduction, Notes et Tables, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 2 vol., 1910, In-8°, lii-411, 409 p.; p. 247
2 – PIECES JUSTIFICATIVES
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Le Coudray, Coudreium.
L’église du Coudray, placée comme celle de Canapville sur le bord de la grande route de Pont-l’Evêque à Touques, montre, dans les murs latéraux de sa nef, un bel appareil en feuille de fougère, des contreforts plats et des modillons à figures très-bien conservés. Il n’y a pas de porte à l’occident; l’entrée principale est du côté du nord et précédée d’un porche en bois, comme dans beaucoup d’églises de la contrée. On voit encore de ce côté une des fenêtres primitives en forme de meurtrière; mais, du côté du sud, elles ont toutes disparu pour faire place à des fenêtres à deux baies, à compartiments flamboyants au sommet, datant probablement du XVII. siècle ou de la fin du XVe.
La tour latérale, au nord, doit être au moins du XIIIe. siècle. Les lancettes à colonnes de l’étage supérieur ont bien le caractère de l’époque; mais, dans la partie basse, on remarque des ouvertures cintrées (meurtrières) qui paraissent du XIIe. siècle. Cette tour est surmontée d’une flèche en charpente.
Le choeur doit être à peu près de la même époque que la tour. L’entablement est garni de modillons à figures; on voit, du côté du sud, une fenêtre ogivale tréflée, forme que j’observe souvent dans les édifices de transition ou du commencement du XIIIe. siècle. Du côté du nord, une fenêtre carrée a été établie à la fin du XVII. siècle, comme le montre le dessin ( V. page 279). La voûte du choeur et celle de la nef sont en lambris : la première est décorée de rinceaux peints en jaune sur fond rouge. L’arc triomphal paraît du même temps que la tour.
La cloche, dont le diamètre est de 59 centimètres, a été examinée par M. Pannier; il a relevé l’inscription qu’elle porte et qui est ainsi conçue :
l’an 1776 IAY ÉTÉ NOMMÉE MADELEINE PAR Mre EMERY LOUIS
ROGER COMTE DE ROCHECHOUART COLONEL DU REGIMENT DE NAVARRE
GOUVERNEUR GÉNÉRAL DE L’ORLÉANAIS EN SURVIVANCE GOUVERNEUR PARTICULIER
DE VERNEUIL LES PERCHES ET NOBLE DAME MADELEINE MELANIE
FIOL DE LA MARCHE VEUVE DE Mre DOMINIQUE JACQUES BARBERIE DE
COURTEILLE CONSEILLER D’ÉTAT ORDINAIRE ET AU CONSEIL ROYAL INTENDANT
DES FINANCES BENIE PAR ME LOUIS SIMÉON LE PESCHEUR CURÉ
DE CE LIEU.
IACQUES VILLETTE ET ADRIEN ROSSE TRÉSORIERS.
Écusson du fondeur. SIMONNOT NICOLAS.
Il paraît que cette cloche n’a pas été fondue pour l’église du Coudray.
L’église du Coudray est sous l’invocation de saint Pierre.
Le seigneur du lieu nommait à la cure.
On comptait 35 feux taillables au Coudray et 1 feu privilégié.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux
234. — Le 20 janv. 1694, vu l’attestation du sr. Neufville, curé de Coudray, du sr. Paon, vicaire de Pont-L’Evêque, et du sr. Prenthout, vicaire de Ste- Catherine d’Honfleur, dispense de bans pour le mariage de Pierre Paris et de Madeleine Lemoyne. — Le sr. Jourdain, curé de St-Arnoult, atteste que lad. Lemoyne à demeuré plusieurs années dans sa paroisse avant d’aller à Honfleur.
130. — Le 3 oct, 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine :
Estienne De Lannoy, fils d’André et d’Anne Langineur, de la parr. de Coudray.
143. — Le 4 oct. 1694, la nomination à la cure de St-Pierre de Coudray appartenant au seigr du lieu, Mesr. Louis-Gaspard Auber, cons. du roy on son parlement de Normandie seig. et patron de Trémauville, Géfosse et Coudray, etc., nomme à lad. cure de Coudray, vacante par la mort de Mesr. … de Neufville dernier titulaire, la personne de Me. Gourgon Louvet, prrë du diocèse de Bayeux, habitué en l’église St-Sauveur de Caen. Fait et passé au Bourg-Achard.
Le 13 oct. 1694, le seigr évêque donne aud. sr. Louvel la collation dud. bénéfice.
Le 26 oct. 1694, le sr Louvel prend possession de la cure de Coudray, en présence de Me. Jean Bonnant, pbre, desservant lad. parr. Me. Michel de Queudeville, pbrë, curé de St-Germain de Manneville-la-Raol (Raoult), bachelier en théologie; Me. François Castillon, pbrë, curé de St-Thurien en Romois, aussi bachelier en théologie, et Charles du Mesnil Esc. de la parr. St-Martin-aux-Chartrains et autres témoins.
135. — Le 9 mars 1690, Jean de Lannoy, fils André, demeurant à Coudray, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me. Estienne de Lannoy, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. — Led. acte fut publié, le dimanche suivant, à l’issue de la messe paroissiale par le sr. Louvet, pbrë, curé de Coudray.
246. — Le 21 avril 1690, furent ordonnés sous-diacres:
Me. Estienne de Lannoy, acolyte de St-Pierre de Coudray.
403. — Le 22 sept. 1696, Me Etienne de Lannoy, sous-diacre de St-Pierre de Coudray, est ordonné diacre.
Le 21 sept. 1697, il est ordonné prêtre.
753. — Le 17 avril 1703, vu l’attestation du sr Louvet, pbfë, curé de Coudray, dispense de bans pour le mariage entre Mathieu Lecomte et Geneviève Delannoy.
Curés. — De Neufville — G. Louvet.
Prêtres de la paroisse, —J, Bonnant — Duval.
Clerc. — B. de Lannoy.
Patron, — Le seigneur du lieu. — G. Auber de Trémauville.
Seigneur et notable. — J, de Lannoy.
150. — Le 4 oct. 1719, vu l’attestation du sr. Laisney, curé de N.-D. de Pontaudemer, et du sr. Louvet, curé de Coudray, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste de Lannoy, fils de feu Me. André de Lannoy et de damll. Anne Langineur, de la parr, de Coudray, d’une part, et damll. Françoise-Thérèse de Conti, fille de feu Charles de Conti, Esc. et de damll. Marguerite de la Rocque, demeurant en la parr, de N.-D. de Pontaudemer.
Curé. — G. Louvet.
Seigneurs et notables.— A. de Launoy — J.-B. de Launoy.
152. — Le 11 mai 1744, la nomination à la cure de St-Pierre de Coudray appartenant au seig. du lieu, Mesr. Claude-Pierre Estièvre, chev. seig. et patron de Géfosse, Manneville, Couret, Trémauville, Giverville, Coudray et autres lieux, cons. en la cour de parlement de Normandie, demeurant à Rouen, rue Encrière, parr. St-Vincent, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Gourgon Louvet, dernier titulaire, la personne de Me. Adrien Héricher, pbrë du diocèse de Rouen, vicaire de Hattenville-en-Caux aud. diocèse. Fait et passé à Rouen.
Le 15 mai 1744, les vicaires généraux du seig. évéque donnent aud. sr. Héricher la collation dud. bénéfice.
Le 17 mai 1744, le sr. Héricher prend possession de la cure de Coudray, en présence de Me. Louis Rosée, pbrë, desservant lad. parr.; François De Lannoy, Esc. capitaine d’infanterie, demeurant aud. lieu, et autres paroissiens.
395. — Le 1er févr. 1747, dispense de bans pour le mariage entre Me. Pierre Lesueur, avocat, fils de feu Jacques et de Jeanne Marie, originaire de Coudray, et demeurant présentement à Pont-l’Evêque, d’une part, et damll. Françoise-Anne De Villers, fille de Me. Pierre De Villers, et de feue damll. Suzanne Marie, aussi de lad. parr. de Pont-l’Evêque.
Le même jour, dispense de parenté au 2° degré pour led. mariage.
Curés.— G. Louvet – A. Héricher.
Vicaire.—A. Sandret.
Prêtre desservant. — L. Rosée.
Clerc. — J.-F. de Lannoy.
Patron. — Le seigneur du lieu. — C.-P. Estièvre. XIX. 152.
Seigneurset notables. — F. de Lannoy — J.-B. de Lannoy — C. de Launey ou Lannoy — H.F. de Launey ou Lannoy — J. Lesueur.
195. — Le 5 décembre 1749, la nomination à la cure de St-Pierre de Coudray appartenant au seigr du lieu, Mesr.
Claude-Pierre-Estièvre, chevr, seigr et patron de Géfosse, Manneville, Courcy, Tremauville, Querville, le Donjon, Coudray et autres lieux, conser du roy en son parlement de Normandie, demeurant à Rouen, rue des Jacobins, parr. St-Eloy, et se trouvant actuellement en son château de Tremauville, parr, de Civetot, doyenné de Fauville, diocèse de Rouen, nomme à lad. cure de Coudray, vacante par la mort de Me Adrien Le Héricher, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Vauchel, pbre du diocèse de Rouen et vicaire de Hattenville, doyenné de Fauville.
Le 11 décembre 1749, l’archevêque de Rouen donne des lettres testimoniales de bonnes vie et moeurs aud. sr Vauchel et l’autorise à aller dans le diocèse de Lx occuper un bénéfice.
Le 26 févr. 1750, les vicaires généraux du seigr évoque donnent au sr Vauchel la collation de la cure de Coudray.
Le 27 févr. 1750, Me Vauchel prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Pierre-Lambert Le Marchand, pbrë, desservant cette parr. et autres témoins.
325. — Le 4 juin 1760, la nomination à la cure de Coudray appartenant au seig. du lieu, Mesr. Claude-Pierre Estièvre, chev. seig. et patron de Geffosses, Magneville, Courcy, Trémauville, Genneville, Le Doyen, Coudray, et autres lieux, cons. honoraire en la cour du parlement
de Rouen, demeurant en son hôtel, rue des Bonnetiers, à Rouen parr. St-Etienne-la-Grande-Eglise, maintenant en son château de Trémauville, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Guillaume Vauchel, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Adrien Anger, pbrë
du diocèse de Rouen, vicaire de Ste-Croix de Fécamp. Fait et passé à Trémauville, au château dud. seig. en présence de Me. Jacques-Raoul Léger, pbrë, curé de Ste-Marguerite, et de Me. Nicolas-Jacques-François Mouquet, pbrë curé de Trémauville, diocèse de Rouen.
Le 7 juin 1769, le sr. Anger fait demander aux vicaires généraux du chapitre de Lx la collation dud. bénéfice Me. Regnault répond qu’il ne peut accorder lad. collation avant que celui-ci ne se soit présenté en personne pour subir l’examen requis, et il lui donne jusqu’au mois d’octobre, pour qu’il ait le temps de préparer cet examen.
21. — Le 16 oc. 1760, Me. Regnault, vic. gl. du Chapitre, donne à Me. Adrien Anger, pbfë du diocèse de Rouen, la collation de la cure de de Coudray dont il a été pourvu par le seig. du lieu.
Le 18 oct. 1760, la sr. Anger prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. Claude-Louis Roussel-Leprey, pbrë, desservant lad. parr. et autres témoins.
236.— Le 11 mai 1762, dispense de bans pour le mariage de Me. Charles-François-Damien de Launoy, fils de feu Mesr. Charles-François de Launoy et de demll. Marie-Anne de Vaumorel, originaire de la parr. de Coudray et demeurant en celle d’EquemauvilIe, d’une part et demll. Marie-Anne Duprey, fille de feu Pierre, de la parr, de Bonneville-sur-Touques.
Curés. — A. Héricher ou Le Héricher — G. Vauchel — A.N Anger.
Prêtres desservants. — P.L Lemarchand — C.L. Roussel-Le Prey.
Clerc.—J.-P.-F. Hain.
Patron. — le seignenr du lieu. —C.-P. Estièvre.
Seigneur. — C.-F. de Lannoy.
100. — Le 19 déc.1761, Jean-François-Pierre Hain, fils de Jean-Pierre et de Françoise Le Comte, de la part, de St-Pierre de Coudrey reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
211. — Le 14 juin 1778, Charles-Lucien-Guillaume Delannoy, fils de Guillaume-Jacques-François et de Marte Dizai, de la parr. de Coudray,
reçoit la tonsure clericale — Cet acte fut retiré du bureau des Insinuations par M. J.Le Blond, vicaire de St-Martin-aux-Chartrains.
Curés. — À. Héricher ou Le Héricher — G. Vauchel — A.-N. Anger.
Prêtres desservants. — P.-L. Lemarchand — C.-L. Roussel-Le Prey.
Clerc. — J.-P.-F. Hain.
Patron. — Le seigneur du lieu. — C.-P. Estièvre.
Seigneur. — C.-F. de Lannoy.
1540 RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEUX– LABBEY de LA ROQUE
p. 105 – Le Coudray
279. David du Mesnil, Sr du lieu, a produit l’état de sa noblesse, sur la paroisse de Saint-Thomas-de-Touques, avec le Sr de Lépinay. N° 307.
DIVERS.
1247
36. Johannes Frogeri, del Cordreio, conqueritur de rege, eo quod, cum dominus rex habeat quoddam molendinum situm in terra sua apud Cordrei, et propter situm dicti molendini idem Johannes dampnificatus sit singulis annis ad valorem XX solidurum turonensium, sicut per inquisitionem est ei adjudicatum, elapsi sunt duodecim anni quod nihil….. (manque de photocopie)… a domino rege ut faciat eis dari aliquid de redditu quem totaliter persolverunt anno transacto, pro eo quod messes eorum destructae fuerunt per tempestam quae cecidit in villam eorum, et in hanc petitionem faciunt non solum pro se ipsis sed pro tota villa.
= Querimonniae Normannorum anno 1247, Ed.Léopold Delisle dans Recueil des historiens de la France, t.24, 1ère partie, Paris, 1904; p.6.
Société de l’Histoire de Normandie – Henri de FRONDEVILLE.
1312 – Le Coudray
(14) Du moulin Gybellene qui soulloirt estre compté oles dis cens et eschaiètes que Monsr Johan de Bruiecourt tient fe pour moitié….. xxj l. (Le moulin Gibelin se trouvait au Coudray-Rabut, au nord de Pont-l’Evêque. Cf. Strayer, p. 208.)
La maison de Brucourt a possédé d’assez nombreux fiefs dans la Vicomté d’Auge. Sous Philippe-Auguste, Henri de Brucourt tenait deux fiefs à Brucourt, Asseville et Saint-Martin-le-Vieil et un fief au Torquêne, dans la Baronnie de Coquainvilliers. Hugues de Brucourt tenait un 1/7e de fief au Ham dans la baronnie de Beaufou. Jean de Brucourt tenait de l’évêque de Bayeux cinq fiefs à Crèvecoeur (MSAN, XV, p. 185, 186 et 188.).
En 1364, Robert de Brucourt, évêque d’Evreux, donna à l’abbaye du Val-Richer la terre de Rumesnil et cette donation fut ratifiée par Jean de Brucourt, frère aîné dudit évêque, ainsi que par Jeanne de Brucourt, femme de Gérard de Tournebu, seigneur d’Auvillars (G. Dupont, Histoire de l’abbaye du Val-Richer, p. 128, et Ch. Fierville, Histoire de la Maison de Tournebu dans MSAN, XXVI, p. 211).
Plus tard, le moulin Gibelin fut affermé par la famille noble du Mesnil qui le tint avec son fief noble du Coudray (A.N. P 19223, n° 46.535). En 1396, Pierre du Mesnil, écuyer, obtint du duc d’Orléans une modération de fermage (B.N. Mss. Coll. de Bastard, n° 272). Le 5 juillet 1443, Delle Guillemette d’Anfernet, veuve de Jean du Mesnil, écuyer, ayant la garde des enfants sous-âgés de feu Pierre du Mesnil, son fils, et de Jeanne Le Chambellan, femme de celui-ci, obtint du roi d’Angleterre une remise de quatre ans d’arrérages dus par eux sur la fiefferme du Moulin Gibelin, sis au Coudray, qui était des propres du Mesnil, et sur les près de Bonneville qui étaient des propres Le Chambellan (Voir l’art. 144 de ce compte) (A.N. P. 19142, nos 28.237 à 239). En 1461, le Moulin Gibelin est toujours aux du Mesnil et la rente est la même qu’en 1312..
Nobles ou vivant noblement à PONT-L’EVESQUE – Henry LE COURT
La famille du Mesnil est ancienne au Pays-d’Auge.
Robert du Mesnil, à Manneville-la-Pipard, et Jean, à Coudray, furent trouvés nobles par Monlfaut en 1463.
En 1540 : François du Mesnil, demeurant à Manneville, Guillaume, Esc, sr de Lépiney, à St-Thomas-de-Touques, Jacques et Jean, ses frères, et à Coudray, David, leur cousin.
Firent leurs preuves devant les élus de Lisieux.
Dr Jean BUREAU, « Le manoir de Coudray » – A.D. Calvados
1772 – Le Coudray
La paroisse relève de M. de Gefosse.
Il n’y a aucun autre fief dans cette paroisse.
Elle ressortit du bailliage de Pont-l’Evêque
Il ne s’y fait ni foire, ni marché. Il ne s’y fait aucun commerce, il n’y a aucune manufacture.
Les habitants n’ont d’autre occupation que le blé et engrais de bestiaux.
Les principales productions sont blé et cidre. Les cidres se vendent pour Rouen, le Havre et Pont-l’Evêque.. Le muid de cidre, mesure du pays, est de 110 pots grande mesure, ce qui revient à 144 pots mesure ordinaire.
L’acre de terre suivant la mesure du Bailliage d’Auge, usité à Coudray, contient 160 perches: la perche composée de 24 pieds, à raison de 11 pouces pour un pied.
L’acre se divise en 4 parties qui se nomment vergées, chacune des parties contient 40 perches 6.
La mesure pour les grains est celle de Pont-l’Evêque, dont cette paroisse est limitrophe »
Généalogie de la famille Le Cordier
Extrait:
Un état de fiefs de la vicomté d’Auge (1620-1640) nous montre deux branches de la famille possessionnées d’une partie de l’importante sergenterie noble de St-Julien-sur-Calonne. — Cette sergenterie se divisait alors en 3 branches : c’était un plein fief. — Une de ces branches s’appelait la sergenterie d’Aragon, du nom de l’un de ses anciens possesseurs, Me Guillaume Aragon, sergent, qui paraît dans un acte du 16 septembre 1435; elle était possédée, à cette époque de 1620, par JEHAN LE CORDIER. — Elle comprenait les fiefs et paroisses du Coudray, de Rabut, de Tourville, la noble sergenterie à garde de la forêt, nommée la sergenterie au chevalier messire d’Englesqueville, la fieffe ferme d’Heudreville, à Tourville, plus la moitié de la noble sergenterie d’Aragon, tiers de fief possédé par JEHAN LE CORDIER, sieur de la Moissonnière, que nous retrouverons plus loin. —
3 Archives ShL.
FONDS ANCIENS.
– FL 772 – 1673, 23 juin – Canapville
Reconnaissance de rentes seigneuriales dues à S.A.R. Mademoiselle, pour terres à Canapville, par Adam Estièvre, receveur des tailles à Pont-L’Evêque, et autres. Note y relative: 1677.
– BC 797. – 1680, 12 septembre – Le Coudray
Compte de tutelle rendu en bailliage d’Auge par noble dame Esther Orieult, veuve de Jacques Bréard, écuyer, sieur de la Motte, à Paul de Borel, écuyer, sieur de Courseulle, et à noble dame Anne Bréard, son épouse, à Louis-Gaspard Auber, seigneur de Geffosse, et à noble dame Jeanne-Thérèse Bréard, son épouse.
– BC 773 – 1763 – Le Coudray
Procès: Claude-Pierre Estièvre de Geffosse, chevalier, seigneur du Coudray, Trémauville, etc., conseiller au Parlement de Normandie, contre Roberge.
– FL 759 – 1770
Plan de partie des paroisses de Coudray, Saint-Martin et Saint-Gatien.
– FL 770 – 1550 (1554, 16 juin?)
– Saint-Martin-aux-Chartrains, Coudray – Aveux rendus à la seigneurie du Coudray pour terres à Saint-Martin-aux-Chartrains.
– 1603, 19 juin – Saint-Martin-aux-Chartrains, Coudray – Aveux rendus à la seigneurie du Coudray pour terres à Saint-Martin-aux-Chartrains.
Carnets de Charles Vasseur « analyses et transcriptions … »DOCUMENTS HISTORIQUES H n°1 page 40
Aveu rendu à haut et puissant seigneur Louis Jacques Lecomte, Chevalier Seigneur, Marquis de Pierrecourt, Louis, Beteville, Le Coudrey, Beteville en Caux, Moudrainville, Malou, Vicomte et Chastelain de Fauguernon, Baron d’Angerville, seigneur de Forges, le Beschet, Bois Ravenot, la Coeurie, la Pintherie, Brévedent, Carsis? Sourdeval et autres lieux, par François Godart pour 2 pièces de terre Saint-Philbert-des-Champs, sur le chemin de Moyaux à Pont-l’Evêque, dépendante de la terre de la Coeurie, par foy, hommages, reliefs, treizièmes le cas offrant.
Fonds Analyses Analyse Et. Deville.
1610, 9 janvier – Fervaques
Jean du Bosc, sieur de Hermival continue et prolonge au maréchal de Fervaques, le droit de retrait sur la terre et seigneurie du Coudray.
Fonds PANNIER Arthème : NE12, 1er carton.
Description de l’église par M. Pannier et d’une maison voisine de l’église
Une autre description de l’église d’août 1860
Inventaire des enveloppes du n° 297 au n° 334.
– Enveloppe n° 63 – Coudray Rabut (2).
– Enveloppe n°306 – Honfleur et divers – don de Antoine Marlé-Duflot (novembre 2012)
Eglise de Coudray.
FONDS STURLER – PHOTOS ET PELLICULES.
BOITE 29 – 29 K – Manoir du Coudray-Rabut mars 1964 – 1 pellicule.
Archives NEDELEC Communes.
com.17.1 Coudray-Rabut